Afrobasket 2025 : l’Angola écrase le Mali, le Sénégal s’empare du bronze et le Mali écrit l’histoire

Du dribble à la victoire, l’Afrobasket masculin 2025 a offert un spectacle mémorable à Luanda. L’Angola s’adjuge son 12ᵉ titre continental, invaincu, tandis que le Sénégal brille avec une médaille de bronze et que le Mali s’offre pour la première fois une finale historique, marquant un tournant dans le basket africain. Entre records individuels et exploits collectifs, cette édition restera gravée dans les annales.

 

Douze ans après son dernier titre, l’Angola renoue avec la gloire

Dimanche 24 août 2025, la Kilamba Arena de Luanda a vibré au rythme du basket africain. Les Palancas Negras ont dominé le Mali 70-43 pour décrocher leur 12ᵉ titre continental, le premier depuis 2013. Childe Dundao, élu meilleur joueur (MVP) du tournoi, a guidé l’Angola vers un parcours parfait : six victoires en six matchs.

Le Sénégal retrouve le podium grâce à une performance mémorable

Battus en demi-finale par le Mali (80-88), les Lions de la Téranga ont décroché le bronze en écrasant le Cameroun 98-72. Jean-Jacques Boissy a marqué les esprits avec 40 points, effaçant un record vieux de 16 ans et confirmant la régularité sénégalaise avec une troisième médaille de bronze consécutive (2017, 2021, 2025).

Mali : une finale historique et des promesses pour l’avenir

Pour la première fois de son histoire, le Mali a atteint la finale de l’Afrobasket. Malgré la lourde défaite face à l’Angola, les Aigles sortent grandis, forts de leur victoire face au Sénégal en demi-finale et de performances solides contre les meilleures équipes africaines.

Les MVP et le cinq majeur de l’Afrobasket 2025

Childe Dundao (Angola) a été élu MVP et figure dans le cinq majeur aux côtés de Brancou Badio (Sénégal), Aliou Diarra et Mahamane Coulibaly (Mali), ainsi que Bruno Fernando (Angola). « Soit tu gagnes, soit tu perds. Nous avons beaucoup appris », a confié Badio, illustrant l’esprit sportif de cette édition.

Une 31ᵉ édition marquante

Du 12 au 24 août 2025, l’Afrobasket masculin a confirmé la suprématie de l’Angola, la montée en puissance du Mali et la constance du Sénégal. Entre records individuels et révélations collectives, cette édition restera gravée dans les annales du basket africain.

Afrobasket 2025 : Le championnat africain de basketball masculin bat son plein en Angola

La 31ᵉ édition de l’Afrobasket masculin se tient du 12 au 24 août 2025 en Angola, pays hôte pour la quatrième fois. Cette compétition réunit 16 équipes parmi les meilleures du continent, réparties en quatre groupes, avec des matchs programmés dans les villes de Luanda et Namibe.

Le début du tournoi a été marqué par des performances impressionnantes. Le Sénégal a largement dominé l’Ouganda (88-53). l’Angola a battu la Libye (85-53). Tandis que le Cameroun a créé la surprise en écrasant la Tunisie (86-65). La Guinée s’est imposée de justesse face au Soudan du Sud (88-80). L’Égypte a pris le dessus sur le Mali (74-58). Historiquement, l’Angola reste la nation la plus titrée avec 11 sacres, mais la Tunisie est la championne en titre après sa victoire en 2021. Le Sénégal, qui cherche à décrocher son premier titre depuis 1997, figure parmi les favoris, tout comme la Côte d’Ivoire et le Cameroun, qui ont signé des victoires importantes lors des premières journées.

Ce jeudi 14 août, plusieurs matchs décisifs sont au programme : l’Ouganda affrontera le Mali, la Libye jouera contre le Soudan du Sud, l’Égypte défiera le Sénégal et la Guinée accueillera l’Angola. Ces rencontres seront cruciales pour la qualification au tour suivant.

La composition des groupes est la suivante :

  • Groupe A : Angola, Libye, Soudan du Sud, Guinée

  • Groupe B : Tunisie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Rwanda

  • Groupe C : Sénégal, Ouganda, Égypte, Mali

  • Groupe D : Nigeria, Madagascar, Cap-Vert, République Démocratique du Congo

Le tournoi se déroule dans la prestigieuse Kilamba Arena à Luanda, une enceinte emblématique du basket africain. L’Angola espère remporter un 12ᵉ trophée sur ses terres, tandis que la Tunisie tentera de défendre son titre. Les autres nations ambitionnent, elles, de laisser leur empreinte dans l’histoire du basketball africain.

Angola : décès de l’ancien président Eduardo Dos Santos

José Eduardo dos Santos, ancien président angolais, est décédé vendredi 8 juillet à l’âge de 79 ans, a annoncé le gouvernement angolais. Malade, Dos Santos était hospitalisé dans une clinique de Barcelone depuis un arrêt cardiaque le 23 juin.

Le gouvernement angolais a salué la mémoire d’une figure historique du pays.

« Le gouvernement angolais rapporte avec un sentiment de grande douleur et de consternation le décès » de José Eduardo dos Santos, affirme un court message, précisant que le décès est intervenu en fin de matinée.

L’Etat angolais « s’incline, avec le plus grand respect et la plus grande considération » sur cette figure historique qui, selon lui, a présidé « pendant de nombreuses années avec clarté et humanisme [au destin] de la nation angolaise, à des moments très difficiles », ajoute encore le communiqué.

A la tête de cet Etat pétrolier pendant 38 ans (1979-2017), Eduardo Dos Santos prend les rênes du pouvoir après le décès d’ Agostinho Neto, premier président de la République, le 10 septembre 1979 à Moscou (Russie). Durant son magistère, il doit faire face à une guerre civile avec l’UNITA (Union Nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) et principal mouvement rival du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir.

38 ans de pouvoir

Le décès du chef du mouvement Jonas Savimbi en février 2002 aboutit à la signature du processus de paix. Le 4 avril de cette même année, l’armée angolaise et les rebelles acceptent de signer un cessez-le-feu, et la paix est officiellement déclarée le 2 août. Le 26 septembre 2017, João Lourenço lui succède comme président de la République.

Éjecté en 2018 à la tête du MPLA, l’empire Dos Santos s’effondre et doit faire face à au pouvoir de Lourenço, décidé à lutter contre la corruption.

Plusieurs anciens dignitaires de son régime et ses proches qui contrôlent la filière pétrolière sont emprisonnés pour corruption.

En juillet 2021, la justice angolaise somme sa fille Isabella Dos Santos, à restituer 422 millions d’euros d’actions de la compagnie nationale pétrolière Sonangol.