Horta N’Tam, le nouveau visage du pouvoir militaire en Guinée-Bissau

Investi à la tête du Haut conseil militaire, le général Horta N’Tam s’impose comme l’homme clé du nouveau régime après le renversement du président Embalo, dans un climat politique tendu et sous les condamnations internationales.

 

Le général Horta N’Tam devient le nouveau maître du jeu en Guinée-Bissau. Officiellement investi ce jeudi au siège de l’état-major, il assume désormais la direction du Haut conseil militaire pour la restauration de la sécurité nationale et de l’ordre public, organe créé après le coup d’État du 26 novembre. Jusqu’alors, le général Dinis N’Tchama, patron de la maison militaire de la présidence, occupait l’espace médiatique en parlant au nom des soldats ayant pris le contrôle du pays. La nomination du général Horta N’Tam, chargé de conduire une transition d’un an, dévoile la véritable figure centrale de cette nouvelle prise de pouvoir dans un État ouest-africain régulièrement traversé par l’instabilité politique.

Un coup d’État en pleine dynamique électorale

Les événements se sont produits mercredi 26 novembre, quelques heures avant l’annonce des résultats de la présidentielle du 23 novembre. Les militaires ont interpellé le président Umaro Sissoco Embalo, le chef d’état-major général et le ministre de l’Intérieur, interrompant net le processus électoral. Le général N’Tchama a défendu l’action des putschistes en affirmant qu’ils avaient mis au jour un projet de déstabilisation impliquant des responsables politiques associés à des réseaux de narcotrafic.

Le renversement intervient dans un climat tendu après le scrutin. L’opposant Fernando Dias da Costa avait revendiqué sa victoire dès le premier tour et exhorté l’armée à se tenir à l’écart de l’élection. Son allié principal, Domingos Simões Pereira, empêché de concourir, a été arrêté mercredi selon son entourage.

Une vague de condamnations internationales

La communauté internationale a immédiatement réagi. L’Union africaine, la Cédéao et le Nigeria ont dénoncé ce changement de pouvoir jugé illégal, réclamant le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel ainsi que la libération de toutes les personnalités détenues. Les missions d’observation de l’UA, de la Cédéao et du Forum des Anciens d’Afrique de l’Ouest avaient pourtant salué la bonne tenue du vote du 23 novembre, notant l’engagement exemplaire des électeurs.

Le Nigeria, qui considère la prise de pouvoir comme une violation manifeste du Protocole de la Cédéao sur la démocratie et la gouvernance, a prévenu que les auteurs devront répondre de leurs actes. Abuja affirme vouloir travailler de concert avec ses partenaires régionaux pour favoriser un retour rapide à la stabilité. Ce nouveau renversement militaire s’ajoute à une longue série de crises qui marquent la Guinée-Bissau depuis son indépendance en 1974.

SN BRAFASO : le président du Faso inaugure une unité industrielle entièrement rénovée

La Société nouvelle Brasserie du Faso (SN BRAFASO) a été inaugurée le 25 novembre 2025 dans la commune de Komsilga. L’usine, restée inactive pendant vingt ans, a été réhabilitée pour un coût de plus de 17 milliards de francs CFA. La cérémonie a été présidée par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, en présence de membres du gouvernement et d’autorités locales.

 

Dans son message inscrit dans le livre d’or, le président du Faso a salué une « légitime fierté ». Il a présenté cette relance comme une victoire symbolique et économique. Selon lui, la reprise de la SN BRAFASO illustre la capacité du pays à restaurer ses industries et à renforcer sa souveraineté. Il a encouragé les responsables de l’usine à faire preuve de discipline, de rigueur et de patriotisme, afin d’assurer une production de qualité.

La visite guidée a permis au chef de l’État de constater l’ampleur des travaux menés depuis 2024. Les installations rénovées intègrent des équipements modernes, des systèmes de contrôle qualité et des lignes de production automatisées. Les responsables ont également présenté les innovations techniques mises en place pour répondre aux normes internationales.

Par ailleurs, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Serge Gnaniodem Poda, a souligné la portée stratégique de cette réouverture. Il a rappelé que l’ancienne entreprise BRAFASO, créée en 2004, avait cessé ses activités en 2008. Malgré son rachat par l’État en 2012, aucune relance n’avait été menée à terme jusqu’à l’impulsion de 2024. Selon lui, la nouvelle SN BRAFASO matérialise la volonté nationale de bâtir un tissu industriel robuste.

La nouvelle unité dispose d’une capacité de production annuelle de plus de 600 000 hectolitres. Elle proposera d’abord deux boissons, BRAF’OR et BRAFASO. À moyen terme, elle intégrera la sucrerie et l’eau minérale. Le ministre a indiqué que cette dynamique soutiendra la création d’emplois et la valorisation des matières premières locales.

Enfin, les autorités locales ont exprimé leur satisfaction. Pour la délégation spéciale de Komsilga, l’installation de la SN BRAFASO représente un levier économique majeur pour la commune. Cette réhabilitation marque ainsi une étape importante dans la stratégie nationale de souveraineté industrielle.

82 citernes nigériennes pour Bamako : un geste stratégique en pleine crise énergétique

Un convoi de 82 citernes d’hydrocarbures offert par le Niger est arrivé à Bamako, un geste de solidarité qui intervient au moment où le Mali fait face à des tensions d’approvisionnement.

 

Un convoi de 82 camions-citernes chargés d’hydrocarbures en provenance de Niamey est arrivé à Bamako le 22 novembre, dans le cadre d’un soutien officiel du Niger au Mali. Cette opération intervient dans un contexte de tensions sur l’approvisionnement et illustre l’évolution des coopérations régionales au sein de l’Alliance des États du Sahel.

Un lot de carburant offert par les autorités nigériennes a atteint la capitale malienne après plusieurs jours sur l’axe Niamey-Bamako, un corridor réputé sensible en raison de l’insécurité persistante dans certaines zones frontalières. Le ministre malien de l’Industrie et du Commerce a réceptionné les 82 citernes lors d’une cérémonie dédiée, selon le gouvernement. Le Mali présente le président nigérien Abdourahamane Tiani comme l’artisan de cette opération, destinée à appuyer un pays fortement dépendant des importations pour couvrir ses besoins énergétiques

D’après les estimations de TheGlobalEconomy et d’organismes internationaux, la demande quotidienne du Mali tourne autour de quarante mille barils d’hydrocarbures, soit entre 6,3 et 6,5 millions de litres par jour. Ce niveau de consommation reflète la pression exercée par le transport routier, la hausse des besoins en électricité et l’absence d’unités nationales de raffinage. Il met en évidence la vulnérabilité du pays face aux perturbations d’approvisionnement lorsque les corridors sont touchés par l’insécurité ou des contraintes économiques.

L’acheminement du convoi nigérien rappelle l’importance stratégique des routes régionales pour la circulation du carburant. Le Niger, devenu exportateur depuis l’entrée en service du pipeline Niger-Bénin, confirme son rôle croissant de fournisseur pour ses voisins, alors que le Mali cherche à diversifier et à sécuriser ses sources d’énergie. Les autorités maliennes estiment que cette livraison devrait contribuer, du moins temporairement, à stabiliser le marché intérieur, fréquemment sous pression en raison de tensions sur l’offre.

Cette opération intervient dans un contexte où les relations entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso se renforcent à travers la Confédération des États du Sahel. Les trois pays multiplient les actions communes dans les secteurs sécuritaire, économique et énergétique, sur fond de recompositions régionales et de volonté affichée de bâtir des circuits d’approvisionnement moins exposés aux pressions extérieures. La livraison des citernes s’inscrit pleinement dans cette dynamique, alors que les discussions se poursuivent entre les États membres sur la sécurisation des corridors commerciaux et l’élargissement des partenariats dans le secteur énergétique.

Finances publiques : la Cour des comptes dévoile ses révélations 2024 au Président du Faso

Le Chef de l’État a reçu la Cour des comptes ce lundi pour la remise officielle du Rapport public 2024, un document qui révèle des irrégularités dans la gestion des finances publiques et appelle à un suivi rigoureux.

 

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu ce lundi matin une délégation de la Cour des comptes. Conduite par son Premier président, M. Latin PODA, la mission est venue présenter au Chef de l’État le Rapport public annuel 2024 de l’institution.

Ce document annuel retrace l’ensemble des actions menées par la Cour au cours de l’année 2024. Sur le volet juridictionnel, le Rapport met en lumière plusieurs fautes de gestion. « Nous appelons fautes de gestion toutes les irrégularités relevées dans l’administration des finances publiques », précise M. PODA. Il indique que le document détaille les structures concernées, la nature des manquements et les catégories d’agents présumés impliqués.

Concernant les missions non juridictionnelles, « nous avons examiné les opérations de l’État, des collectivités territoriales, des entreprises publiques ainsi que des organismes de sécurité sociale », ajoute le Premier président de la Cour des comptes. Selon M. Latin PODA, le Président du Faso a salué le travail réalisé par l’institution et a insisté sur l’importance d’un suivi strict dans l’application des recommandations formulées

AES : les experts du Sahel posent les bases d’une nouvelle ère de sécurité et d’intégration

Les hauts fonctionnaires de la Confédération AES se réunissent à Ouagadougou pour préparer le prochain sommet des ministres des Affaires étrangères. Au menu : sécurité, diplomatie et développement, piliers clés de la nouvelle dynamique sahélienne.

 

En amont du sommet des ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), les hauts fonctionnaires des trois pays tiennent une réunion du 24 au 25 novembre 2025 à Ouagadougou. Cette rencontre vise à examiner les actions menées dans les domaines de la Défense et de la Sécurité, de la Diplomatie et du Développement, conformément aux engagements inscrits dans le Traité fondateur de la Confédération et la Feuille de route de la première année.

Les hauts fonctionnaires de l’AES se retrouvent dans la capitale burkinabè pour préparer la rencontre des ministres des Affaires étrangères prévue le 26 novembre à Bamako. Cette session technique vise à harmoniser les orientations stratégiques afin que l’AES s’exprime d’une seule voix, cohérente et audible, sur la scène régionale et internationale, selon Hermann Toé, chef de la délégation burkinabè.

Il a également souligné que les travaux de Ouagadougou permettront de finaliser les instruments politiques et juridiques de la Confédération.

“Et de parachever les documents stratégiques destinés à la session du collège des chefs d’État. Votre expertise et vos recommandations contribueront à consolider un corpus solide, cohérent et porteur de vision”, a-t-il déclaré.

D’après lui, le rôle des experts reste déterminant, car ils participent à bâtir un espace confédéral crédible, où chaque décision renforce la sécurité, le développement et la dignité des populations. Pour le chef de la délégation nigérienne, Alhassane Ousmane, depuis plus d’un an, la Confédération AES s’attache à concrétiser les aspirations de souveraineté, de paix et de développement des peuples du Sahel, structurées autour des trois piliers : Défense et sécurité, Diplomatie et Développement. S’agissant du pilier Défense et sécurité, il a rappelé que la coordination accrue entre les Forces de défense et de sécurité a permis des avancées notables, menant à l’opérationnalisation de la Force unifiée, avec des résultats visibles sur le terrain où plusieurs succès ont été enregistrés.

“Il faut à ce titre saluer l’installation effective à Niamey de l’État-Major intégré de la Force unifiée”, a-t-il souligné.

Sur le plan diplomatique, il a affirmé que la concertation constante entre les chefs d’État, ministres et diplomates a renforcé la visibilité internationale de la Confédération.

“Aujourd’hui, l’AES parle d’une même voix et est régulièrement invitée aux grandes rencontres internationales”, a-t-il déclaré.

À propos du pilier Développement, Alhassane Ousmane a mis en avant la création de la Banque confédérale pour l’Investissement et le Développement (BCID-AES), qui marque la volonté politique des dirigeants de bâtir un espace stable et prospère.

“La BCID-AES, qui lancera ses activités, si Dieu le veut, avant la fin de l’année, sera un instrument majeur pour le financement des projets intégrateurs et structurants”, a-t-il indiqué.

De son côté, Mahamane Amadou Maïga, chef de la délégation malienne, a expliqué que la Confédération a engrangé plusieurs avancées en matière d’unité et d’intégrité territoriale, de protection des populations, de développement économique et social, ainsi que dans la conduite d’une politique diplomatique commune.

“L’opérationnalisation de la Force unifiée, dont le quartier général est à Niamey, est désormais effective. Les Groupes armés terroristes sont traqués dans leurs derniers refuges malgré les soutiens étrangers. Le prélèvement confédéral fonctionne et permet de mobiliser des financements pour le développement. La Banque confédérale sera bientôt opérationnelle, tout comme la télévision AES et la radio AES à Bamako et à Ouagadougou. La Confédération est devenue un acteur géopolitique dont la voix compte désormais au sein du concert des nations”, a-t-il conclu.

Mali : Bamako et Barrick scellent enfin un accord pour relancer le complexe aurifère de Loulo-Gounkoto

Après plus d’un an de tensions autour du complexe aurifère de Loulo-Gounkoto, le gouvernement malien et Barrick sont parvenus à un accord verbal ouvrant la voie à une reprise progressive des activités. Un tournant majeur pour un secteur vital à l’économie nationale.

 

Bamako et Barrick ont finalement trouvé une issue après plus d’un an de tensions autour du complexe aurifère de Loulo-Gounkoto. Le gouvernement malien et la société Barrick Mining Corporation ont conclu, le 21 novembre 2025, un accord verbal destiné à lever le blocage qui paralysait le site depuis plus d’un an. Cette avancée marque une étape importante après une succession d’événements ayant lourdement pesé sur la production d’or du pays et sur les relations entre les autorités maliennes et l’opérateur canadien.

Le conflit s’était aggravé avec l’entrée en vigueur du code minier de 2023, qui augmentait la part de l’État dans les projets et revoyait à la hausse les obligations fiscales du secteur. Les audits menés à la suite de cette réforme avaient débouché sur une demande d’environ 500 millions de dollars américains d’arriérés d’impôts. Les autorités faisaient également état de pertes estimées entre 300 et 600 milliards de francs CFA soit environ 490 à 980 millions de dollars américains, pour l’ensemble de l’industrie. À la fin de l’année 2024, la situation avait pris un tournant critique avec l’arrestation de quatre employés maliens de Barrick et la saisie de trois tonnes d’or, évaluées à près de 245 millions de dollars américains au prix du marché.

Au début de 2025, ces tensions avaient entraîné des perturbations majeures, poussant à une suspension temporaire des opérations. Le 16 juin, le tribunal de commerce de Bamako avait nommé un administrateur provisoire chargé de superviser le complexe pendant six mois. Cette période d’incertitude avait contribué à une baisse significative de la production industrielle d’or, estimée à environ 32 % entre janvier et août 2025, dans une zone où Loulo-Gounkoto constitue un moteur essentiel d’emploi et d’activité économique.

Le site occupe en effet une place stratégique dans l’industrie aurifère malienne et représente un pilier majeur pour Barrick. Il fournit environ 14 % de la production mondiale du groupe et a généré plus de 10 milliards de dollars américains de retombées économiques pour le Mali depuis 2005, incluant les salaires, les impôts, les redevances et les achats locaux. En octobre 2024, Barrick avait déjà versé 85 millions de dollars américains au Trésor dans le cadre des discussions fiscales, et l’entreprise avait enregistré en 2025 une charge de 1,04 milliard de dollars américains en raison de la perte de contrôle opérationnel du site.

L’accord annoncé le 21 novembre 2025 prévoit le renouvellement de la licence d’exploitation pour dix années supplémentaires, alors que l’autorisation actuelle arrive à échéance en février 2026. Le compromis inclut également la libération des quatre employés emprisonnés, la restitution des trois tonnes d’or saisies et l’abandon par Barrick des procédures d’arbitrage engagées contre l’État. Bien qu’il reste pour l’instant purement verbal, cet accord ouvre la voie à une reprise graduelle des activités dans un secteur vital pour l’économie malienne et pour les milliers de travailleurs dépendant directement ou indirectement du complexe de Loulo-Gounkoto.

Résultats de la cérémonie des CAF Awards 2025 : le Maroc et le Nigeria se partagent les principaux prix

Le 19 novembre, la cérémonie annuelle des CAF Awards, qui récompense les meilleurs joueurs et équipes de football africains, s’est déroulée à Rabat. Le meilleur site de paris sportifs international 1xBet vous présente les principaux lauréats de la soirée.

Joueur africain de l’année (hommes) : Ashraf Hakimi (Maroc/Paris Saint-Germain)

Ashraf Hakimi a été élu meilleur joueur d’Afrique en 2025. Cette victoire récompense son niveau de jeu exceptionnel et constant au sein de l’un des plus grands clubs européens, le Paris Saint-Germain, ainsi que son influence déterminante sur le succès de la sélection marocaine.

Hakimi est l’exemple parfait du joueur moderne, capable de travailler aussi bien en arrière que de créer des occasions pour ses coéquipiers. Sans lui, le PSG n’aurait guère connu un tel succès en 2025, année où le club a remporté la Ligue des champions pour la première fois de son histoire et atteint la finale du plus prestigieux tournoi de football d’été aux États-Unis.

Joueuse africaine de l’année (femmes) : Ghizlane Chebbak (Maroc/Al-Hilal)

Dans la catégorie féminine, Ghizlane Chebbak s’est vue décerner la plus haute distinction : capitaine et joueuse clé de l’équipe nationale marocaine, elle est également l’une des meneuses du club saoudien Al-Hilal. Lors de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2025, elle a terminé meilleure buteuse avec 5 réalisations, contribuant ainsi largement à la participation des siennes en finale du tournoi.

Gardien de l’année (hommes) : Yassine Bounou (Maroc/Al-Hilal)

Le prix du meilleur gardien de l’année a été remporté par Yassine Bounou qui, depuis son arrivée en Arabie saoudite, ne cesse de faire preuve d’un niveau de jeu exceptionnel. Lors du plus important championnat de football des États-Unis, il a une nouvelle fois confirmé son talent : son jeu assuré a permis à Al-Hilal d’arracher le match nul contre le Real Madrid en phase de groupes et de vaincre Manchester City en barrages. Bounou lui-même a été sélectionné dans l’équipe type du tournoi. À l’automne, le gardien expérimenté a aidé l’équipe nationale à établir une série de victoires record, dépassant le précédent record de l’équipe espagnole, qui tenait la barre avec 15 victoires de rang.

Gardienne de l’année (femmes) : Chiamaka Nnadozie (Nigeria/Brighton)

Nnadozie est considérée comme l’une des meilleures gardiennes de but au monde ces dernières années. En 2025, elle contribue à la victoire du Paris FC en Coupe de France, surclasse le Paris Saint-Germain dans le derby, puis rejoint Brighton en Angleterre, où elle brille immédiatement. L’année dernière également, elle a remporté la Coupe d’Afrique des nations féminine avec l’équipe nationale nigériane et a été sélectionnée dans l’équipe type du tournoi.

Équipe de l’année (hommes) : Maroc U-20

Ce prix a été décerné à l’équipe nationale marocaine des moins de 20 ans en reconnaissance de ses brillants résultats au Championnat du monde juniors. Sur le chemin du triomphe au Chili, les jeunes Marocains ont renversé l’Espagne, le Brésil, la France et l’Argentine, confirmant l’immense potentiel de leur pays sur la scène internationale.

Équipe nationale de l’année (femmes) : Nigéria

Ce prix décerné à l’équipe féminine du Nigeria confirme son statut de force majeure sur le continent. Sur les cinq dernières Coupes d’Afrique des nations, les Nigériennes en ont remporté quatre. Lors de la phase de groupes de l’édition 2025, l’équipe a réalisé un parcours sans faute et, dès les phases finales, elle a démontré sa puissance offensive en enfonçant dix pions en trois matches.

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Aflatoxine : 4 tonnes de lait pour bébés incinérées à Ouagadougou après une alerte mondiale

Les autorités burkinabè ont détruit plus de quatre tonnes de produits infantiles contaminés à l’aflatoxine, après une alerte internationale. Une opération menée avec rigueur, en collaboration avec Danone et la Ligue des consommateurs.

 

La Direction de la Nutrition a procédé, le vendredi 21 novembre 2025, à l’incinération d’environ quatre tonnes de lait et de biscuits destinés aux enfants, après la détection d’un taux élevé d’aflatoxine. L’opération s’est tenue au sein de l’entreprise Nowata, spécialisée dans le traitement des déchets dangereux, située à la périphérie du quartier Zagtouli à Ouagadougou.

Selon les responsables présents, il s’agissait d’un lot de 1 194 cartons, représentant plus de trois tonnes de produits. Cette destruction fait suite à une alerte internationale à laquelle le Burkina Faso a immédiatement réagi.

« C’est à la suite d’une alerte internationale, et le Burkina Faso n’est pas resté en marge. Nous avons suivi toute la procédure jusqu’au retrait complet des produits des rayons, afin de les détruire pour protéger les enfants, qui sont particulièrement vulnérables », a expliqué Estelle Bambara, directrice de la Nutrition.

De son côté, Robert Sawadogo, responsable régional de la réglementation, de la conformité et de la qualité chez Danone, a insisté sur l’engagement éthique de l’entreprise. Il a rappelé que les produits ont été incriminés en raison d’un dépassement des seuils d’aflatoxine fixés par les normes européennes.

« Dès que nous avons été informés du dépassement, nous avons pris les devants afin que ces produits ne soient pas mis à la consommation en Afrique », a-t-il déclaré, saluant cette action comme une avancée majeure pour le respect des standards internationaux.

Il a également assuré qu’aucune consommation n’a eu lieu sur le territoire burkinabè, grâce au retrait précoce organisé avec les distributeurs :

« Les produits étaient encore en entrepôt. Seule une petite quantité avait atteint les points de vente, mais grâce à notre système de traçabilité, tout a été récupéré et placé en quarantaine. »

Les autorités ont confirmé, certificat à l’appui, qu’après cette opération de rappel et d’incinération, aucun autre produit de cette marque ne présente de risque pour les consommateurs burkinabè. Arnold Ouédraogo, métallurgiste chez Nowata, a détaillé le processus d’élimination.

« Nous allons totalement incinérer les produits collectés. Ils seront réduits en cendres puis enfouis, avec l’appui du ministère de l’Environnement et des autorités locales. Pour assurer une destruction complète, nous avons réglé les incinérateurs à 850 degrés », a-t-il indiqué.

Présente à l’opération, la Ligue des consommateurs a salué la démarche, soulignant la réactivité du fournisseur dans le rappel des produits. Elle y voit un signe fort de transparence et a invité les autres acteurs du marché à adopter la même rigueur.

Affrontements à Yargatenga : le ministre SANA hausse le ton

À Tenkodogo, le ministre de la Sécurité a réuni les chefs coutumiers de Yargatenga après un affrontement familial. Il a rappelé l’urgence de préserver la paix, appelant les jeunes à la discipline et les communautés au dialogue.

 

Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a rencontré dans la matinée du dimanche 23 novembre 2025 à Tenkodogo les chefs coutumiers du département de Yargatenga, dans la province du Koulpélogo (région du Nakambé). Cette séance d’échanges intervient après une altercation ayant opposé, le samedi 8 novembre 2025, des jeunes appartenant à une même grande famille dans la commune de Yargatenga.

Face à cet incident, le ministre SANA a rappelé les actions entreprises pour maintenir la stabilité et permettre aux habitants de poursuivre leurs activités sans crainte dans la zone. Il a adressé un message clair aux jeunes, insistant sur la nécessité d’ordre, de discipline et de responsabilité. Selon lui, de tels agissements sont inadmissibles et il n’est plus concevable que des membres d’un même pays en viennent à s’affronter.

Le Ministre de la Sécurité a également averti les populations de Yargatenga qu’en cas de récidive, le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour rétablir l’ordre, renforcer la discipline et affirmer l’autorité de l’État. Il a rappelé que le Burkina Faso fait face à un seul adversaire : le terrorisme.

Mahamadou SANA a encouragé toutes les parties à privilégier le dialogue et à s’appuyer sur les leaders religieux, coutumiers et communautaires pour apaiser les tensions. Selon lui, ces figures disposent des moyens nécessaires pour rétablir l’harmonie. Son message a été positivement accueilli par les chefs traditionnels et les populations, qui se sont engagés à poursuivre les concertations et à organiser prochainement une journée dédiée au pardon et à la réconciliation.

Le Ministre SANA s’est dit satisfait des engagements exprimés et confiant quant à la possibilité de résoudre ce différend. Les autorités locales, les leaders communautaires et les jeunes ont réaffirmé leur volonté d’aboutir à des solutions durables.

Enfin, Mahamadou SANA a renouvelé l’engagement du ministère de la Sécurité à accompagner l’ensemble des acteurs dans la recherche d’une issue définitive à cette crise.

Drame sur la RN1 : une collision meurtrière secoue le village de Nabadogo

Un grave accident s’est produit samedi sur la RN1, près de Nabadogo. Un véhicule de transport et un camion-remorque sont entrés en collision, faisant un mort et plusieurs blessés. Les sapeurs-pompiers appellent à plus de prudence sur les routes.

Ceci est un communiqué de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), publié sur sa page Facebook, signalant un accident de la circulation survenu le 22 novembre dans le village de Nabadogo, sur la RN1, ayant causé un mort et douze blessés, dont deux grièvement atteints.

Le samedi 22 novembre 2025, la Troisième Compagnie d’Incendie et de Secours de Koudougou est intervenue à la suite d’une collision entre un minibus de transport en commun et un camion-remorque sur la route nationale numéro un (RN1), à hauteur du village de Nabadogo. Le bilan fait état d’un (01) décès et de douze (12) personnes blessées, dont deux (02) en état grave, toutes prises en charge et évacuées vers les structures de santé.

La Brigade nationale des sapeurs-pompiers rappelle aux automobilistes l’importance du respect strict du code de la route et de la mise à jour régulière des visites techniques des véhicules.

BNSP