Ibrahim Traoré appel à la probité et à la souveraineté médiatique

Lors de la montée des couleurs à Ouagadougou, le Capitaine Ibrahim Traoré Burkina Faso a appelé à bannir la corruption, à renforcer la solidarité nationale et à rejeter l’influence des médias étrangers.

 

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré Burkina Faso, a présidé, ce lundi 6 octobre 2025, la traditionnelle montée des couleurs. Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la seconde phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JNEPPC).

À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État a délivré un message en trois points. Il a d’abord interpellé tous les acteurs impliqués dans les marchés publics ainsi que les demandeurs d’audiences auprès des institutions à proscrire toute forme de corruption.

« Nous sommes en révolution, et chacun doit comprendre que pour obtenir un marché, il suffit d’être en règle et de travailler correctement. Il n’est pas question de verser un seul franc pour y parvenir », a insisté le Président du Faso. Il a également précisé que les demandes d’audience doivent transiter uniquement par les canaux officiels, à savoir les services de protocole et le bureau des conseillers.

Évoquant les soutiens au programme Faso Mêbo, le Capitaine Ibrahim Traoré Burkina Faso a annoncé que la plateforme Faso Arzèka, désormais hébergée au Trésor public, recueillera les contributions financières des citoyens et des amis du Burkina. « Une fenêtre a été créée dans chaque région pour permettre à tous de contribuer au développement de leur localité », a-t-il expliqué. Sur le plan de la communication, le Chef de l’État a salué le succès des Universités africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO). Il a rendu hommage aux « BIR-C » et aux « Wayiyans » pour leurs efforts dans la lutte contre la désinformation des médias impérialistes.

Enfin, Ibrahim Traoré Burkina Faso a exhorté les Africains à se détourner des médias étrangers, qu’ils financent souvent par des abonnements ou des participations au capital, alors même que ces médias nuisent à leurs intérêts. Il a invité les sociétés d’État à se retirer du capital de ces organes et les ministères à résilier leurs contrats d’abonnement.

Burkina : polémique autour du nouveau Code de la famille

La promulgation du nouveau Code des personnes et de la famille Burkina Faso suscite la controverse. Dre Lydia Rouamba, sociologue à l’INSS, critique une disposition qu’elle juge défavorable à l’égalité entre hommes et femmes.

 

L’Assemblée législative de transition (ALT) a adopté, le lundi 1er septembre 2025, le projet de loi portant Code des personnes et de la famille Burkina Faso. Ce nouveau texte remplace l’ancien, en vigueur depuis plus de trente ans. La loi n°012-2025/ALT est entrée en vigueur après sa promulgation, le 25 septembre 2025, par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Dans une tribune intitulée « Mariage monogamique ou polygamique : un choix désormais illusoire au Burkina Faso », Dre Lydia Rouamba, Maîtresse de recherche en sociologie à l’Institut des Sciences des Sociétés (INSS/CNRST), exprime son désaccord vis-à-vis de certaines dispositions qu’elle considère comme un « grand recul ».

Pour elle, malgré des avancées notables en faveur des femmes, l’introduction de la possibilité de passer d’un régime monogamique à un régime polygamique constitue une mesure profondément inquiétante. Elle estime qu’elle trahit l’esprit d’équité et de justice que le texte prétend promouvoir.

« Le silence protège parfois, mais il peut aussi tuer », écrit-elle, affirmant que face à certaines décisions politiques, se taire revient à approuver.

Elle rappelle que le projet initial adopté en Conseil des ministres permettait ce changement de régime matrimonial — une option qui n’existait pas auparavant. Dre Rouamba explique avoir déjà dénoncé cette mesure, estimant qu’elle représentait une régression historique et une menace pour les droits des femmes.

Lors de l’adoption du texte par l’ALT, cette disposition avait été retirée (Dossier 118, texte issu de la CAGIDH). Beaucoup s’étaient alors félicités de cette suppression. Cependant, à la surprise générale, la mesure a été réintroduite avant la promulgation finale de la loi (Décret n°2025-1232/PF portant promulgation de la loi n°012-2025/ALT du 1er septembre 2025). Pour la chercheuse, il s’agit d’un recul grave. « Sous couvert du respect des traditions, on consolide la domination masculine et on renforce la vulnérabilité des femmes », déplore-t-elle. Elle évoque le parallèle avec le Mali, où la pression sociale et religieuse a aussi conduit à une régression des droits féminins dans le code familial.

Selon elle, cette nouvelle version du Code des personnes et de la famille Burkina Faso transforme le mariage en un engagement fragile. L’homme peut, à tout moment, imposer une coépouse à sa femme, ce qui vide de sens le principe du consentement mutuel. Elle interroge : « Quelle est l’utilité d’une telle mesure, alors que la polygamie n’a jamais été interdite ? »

Pour Dre Rouamba, la parole donnée devrait avoir du poids, surtout dans une société où le consentement des femmes est souvent soumis à la pression. « Combien de femmes peuvent s’opposer à la décision d’un mari sans craindre le rejet ou la marginalisation ? », questionne-t-elle, redoutant que cette loi n’alimente les tensions, la jalousie et la rancune au sein des familles. La sociologue souligne que le pays, déjà éprouvé par le terrorisme, ne peut se permettre d’affaiblir davantage sa cohésion sociale. Elle juge préoccupant que, dans ce contexte, les droits des femmes soient relégués au second plan.

« Une société qui hiérarchise les droits humains mine ses propres fondations », prévient-elle.

Dre Rouamba conclut sa tribune en appelant à une réflexion collective : « La loi est promulguée, mais l’accepter ne signifie pas s’y résigner. En tant que chercheurs, notre mission est d’éclairer la société et d’aider à penser l’avenir avec rigueur et esprit critique. »

Crise politique en France : démission du Premier ministre Sébastien Lecornu

Emmanuel Macron accepte la démission du Premier ministre France, Sébastien Lecornu, moins d’un mois après sa nomination, plongeant le pays dans une crise politique majeure.

 

Le Président Emmanuel Macron a accepté, ce lundi 6 octobre 2025, la démission du Premier ministre France, Sébastien Lecornu. Nommé le 9 septembre dernier, ce dernier se trouvait déjà confronté à de vives critiques de l’opposition et de la droite après la présentation, dimanche 5 octobre, d’une partie de son gouvernement. Lecornu devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale.

Au lendemain de l’annonce de la composition ministérielle, Sébastien Lecornu a donc remis sa démission au chef de l’État. Cette décision survient après que le Premier ministre démissionnaire eut présenté un gouvernement marqué par une continuité quasi totale avec le précédent, avec très peu de changements significatifs. Cette quasi-stabilité à des postes clés a provoqué l’indignation des forces politiques adverses.

La démission du Premier ministre France plonge le pays dans une situation politique inédite depuis plusieurs décennies. Les appels à de nouvelles élections législatives, voire à une démission du président Emmanuel Macron, se multiplient dans le paysage politique. Depuis la réélection du chef de l’État en mai 2022, la France a déjà connu cinq Premiers ministres, illustrant l’instabilité gouvernementale actuelle.

Cette crise souligne les difficultés du président Macron à maintenir un équilibre politique face à des oppositions virulentes et à des attentes fortes au sein de la majorité. Le gouvernement intérimaire ou le futur remplaçant de Lecornu devra désormais convaincre une Assemblée nationale exigeante et un pays attentif aux décisions de son exécutif.

La démission du Premier ministre marque un tournant majeur dans le quinquennat d’Emmanuel Macron, alors que le calendrier politique s’annonce tendu et que les regards se tournent désormais vers la nomination d’un nouveau chef du gouvernement capable de stabiliser la majorité et de répondre aux attentes citoyennes.

À New York, le Premier ministre du Burkina Faso appelle la diaspora à l’unité et à la discipline nationale

En marge de la 80e Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a rencontré la diaspora à New York. Il a livré un message fort sur la gouvernance, le civisme et la contribution de la diaspora à la souveraineté nationale.

 

Le Premier ministre Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a échangé le 27 septembre 2025 à New York avec la communauté burkinabè vivant aux États-Unis. Dans une atmosphère fraternelle mais marquée par la gravité, il a tenu un discours empreint de patriotisme sur la gouvernance, la sécurité, le civisme et la place de la diaspora dans la construction d’un Burkina Faso souverain et digne.

Abordant le décès tragique du jeune Burkinabè Alino Faso, survenu dans des circonstances encore floues, le chef du gouvernement a exprimé une profonde tristesse et assuré que la justice suivait son cours.

« L’autopsie a été réalisée, l’affaire est en instruction. Nous attendons la vérité, car il y a des coupables », a-t-il déclaré, évoquant la détermination du gouvernement à défendre chaque citoyen, qu’il soit au pays ou à l’étranger.

Civisme et sécurité : un modèle social à reconstruire

Le Premier ministre a rappelé que civisme, sécurité et développement sont indissociables. Il a dénoncé l’incivisme croissant, notamment à Ouagadougou, appelant à une prise de conscience collective.

« Nos rues ne sont pas des sites d’accueil pour les déplacés. Chaque Burkinabè doit contribuer à l’ordre public, à la propreté et à la discipline sociale », a-t-il insisté.

Concernant la mendicité et les déplacés internes, il a réaffirmé la volonté du gouvernement de restaurer la dignité par le travail, à travers des programmes de réinsertion agricole destinés aux plus vulnérables.

Diaspora : un pilier du patriotisme économique

Au cœur de son intervention, le chef du gouvernement a exhorté les Burkinabè de l’extérieur à s’impliquer davantage dans la construction nationale. Un guichet unique pour la diaspora sera bientôt opérationnel afin de simplifier les démarches administratives et de favoriser l’investissement sans obstacles.

« Ceux qui ont travaillé dur à l’étranger ne doivent pas encore souffrir pour investir au pays », a-t-il martelé.

Selon lui, la nouvelle page du Burkina Faso doit s’écrire à deux mains : celles du peuple de l’intérieur et celles de la diaspora, unies par une même vision de souveraineté.

Moralisation et renaissance du civisme

Sur le plan de la gouvernance, le Premier ministre a réaffirmé la poursuite du processus d’assainissement moral et administratif. Plusieurs révocations ont déjà été prononcées dans le cadre de la lutte contre les faux diplômes, et d’autres suivront.

« Ce travail se poursuivra sans sentiment. Des Burkinabè honnêtes et compétents sont prêts à servir la Nation », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de restaurer la valeur du travail, de la vérité et de la discipline.

Une révolution en marche : infrastructures, éducation et panafricanisme

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a mis en avant la vision du capitaine Ibrahim Traoré pour une autosuffisance économique et une indépendance nationale réelle. Les brigades d’infrastructures récemment mises en place illustrent la volonté du pays de s’appuyer sur ses propres forces.

Sur le plan éducatif, il a annoncé une révision des programmes scolaires visant à valoriser l’histoire et les héros africains. Il a plaidé pour “désintoxiquer nos manuels” et former “des ingénieurs capables de créer nos propres solutions”.

Un appel à l’unité nationale

Face à la diaspora rassemblée, le chef du gouvernement a conclu son discours sur un appel vibrant :

« Restons unis, solidaires et dignes. La révolution burkinabè n’est pas l’affaire d’un gouvernement, c’est une mission collective. Le civisme, la discipline et la justice sont les armes de notre souveraineté ».

À travers cette rencontre, le Premier ministre a réaffirmé la ligne directrice du gouvernement : une révolution fondée sur la vérité, la dignité et la participation de tous les Burkinabè, où qu’ils se trouvent, pour un Burkina souverain, juste et prospère.

Ibrahim Traoré, la parole gravée : la Présidence publie un recueil historique de ses discours

La Présidence du Faso a dévoilé un ouvrage inédit rassemblant les discours du capitaine Ibrahim Traoré, de son arrivée au pouvoir à la proclamation de la Révolution Progressiste Populaire.

 

La Présidence du Faso a procédé, ce samedi 4 octobre 2025, à la présentation officielle de l’ouvrage intitulé « Le Capitaine Ibrahim Traoré a dit : de l’avènement du MPSR II à la proclamation de la Révolution Progressiste Populaire ». Ce livre, d’un peu plus de 300 pages, compile les principales déclarations et allocutions du Chef de l’État depuis son arrivée au pouvoir jusqu’à la proclamation de la Révolution progressiste populaire (RPP).

S’inspirant de la maxime latine « Verba volant, scripta manent » « les paroles s’envolent, les écrits restent » —, l’initiative vise à préserver la mémoire des prises de parole du capitaine Ibrahim Traoré, du 30 septembre 2022 au 1er avril 2025, pour les générations actuelles et futures.

Ce recueil vient combler un vide en offrant au public burkinabè et aux observateurs étrangers un ouvrage de référence sur la pensée et la vision du président du Faso. Il rassemble l’ensemble de ses discours officiels, retraçant ainsi l’évolution de sa gouvernance, de la prise du pouvoir à la proclamation de la Révolution Progressiste Populaire.

Le ministre de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a salué la portée de cette publication :

« Les grands dirigeants, à l’image du capitaine Ibrahim Traoré, traduisent leurs idéaux par la force de leurs mots et la cohérence de leurs actes. Les allocutions d’un chef d’État ne sont pas de simples discours, elles constituent la matrice de sa pensée et le fil conducteur de son action. »

Selon lui, l’ouvrage retrace les moments-clés de la trajectoire du Burkina Faso depuis septembre 2022 et inscrit les jalons d’une Révolution guidée par la dignité et l’espérance collective.

Le professeur Théophile Balima, conseiller spécial du président, a souligné la portée universelle du livre.

« Dans ce recueil, chacun retrouve un message. Ce qui en ressort, c’est le courage, la foi en la nation et l’appel du capitaine Ibrahim Traoré à compter d’abord sur nos propres forces », a-t-il déclaré.

De son côté, le capitaine Martha Céleste Anderson Medah, directeur de cabinet du président du Faso, a rappelé que ce travail de compilation visait à conserver la mémoire des discours majeurs du Chef de l’État.

« Ce document a une valeur historique, philosophique et politique. Il regroupe les interventions du président Traoré sur les questions de sécurité, de souveraineté et de développement, marquant une lutte constante contre l’impérialisme et le terrorisme », a-t-il indiqué.

L’objectif, selon lui, est avant tout de diffuser la vision du capitaine Traoré auprès des générations actuelles et futures, tout en promouvant les valeurs culturelles et endogènes du Burkina Faso. Par ailleurs, les recettes issues de la vente du livre seront, quant à elles, destinées à financer des œuvres sociales.

En marge de cette dédicace, la Présidence du Faso a également lancé la plateforme numérique « Baoré », une vidéothèque permettant de visionner et télécharger les interventions et actions du Chef de l’État.

Trionda , le ballon qui fera vibrer la Coupe du Monde 2026

Adidas a présenté « Trionda », le ballon officiel du Mondial 2026. Inspiré des trois pays hôtes, il combine design symbolique et innovations technologiques.

 

Le ballon officiel de la Coupe du Monde 2026, baptisé « Trionda », a été présenté à New York. Symbole d’innovation et d’unité, il met à l’honneur les trois pays hôtes. Jeudi 2 octobre 2025, Adidas a dévoilé « Trionda », le ballon officiel de la prochaine Coupe du Monde, prévue du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Son nom, qui signifie « trois vagues » en espagnol, illustre le lien entre les nations organisatrices. Le ballon se distingue par ses couleurs rouge, vert et bleu, clin d’œil aux drapeaux des pays hôtes.

« Le design repose sur quatre panneaux en forme de vagues symbolisant l’unité des trois nations », explique la FIFA. Chacun des pays est représenté par un emblème : la feuille d’érable pour le Canada, l’aigle pour le Mexique et l’étoile pour les États-Unis.

Sur le plan technique, « Trionda » bénéficie de coutures profondes améliorant la stabilité en vol et de motifs en relief qui renforcent l’adhérence, notamment sous la pluie. Une puce intégrée, appelée « capteur d’unité de mesure inertielle », transmettra en temps réel les données au système d’assistance vidéo (VAR), afin d’affiner la détection des hors-jeu. « Les informations sont envoyées 500 fois par seconde, permettant un suivi permanent du ballon », précise Hannes Schaefke, responsable innovation chez Adidas.

Pour Gianni Infantino, président de la FIFA, ce ballon symbolise plus qu’un outil de jeu : « Le ballon officiel de la Coupe du Monde 2026 est là et il est superbe. Il incarne l’unité et la passion des trois pays organisateurs. » Cette édition sera historique, avec une première organisation conjointe entre trois pays et une compétition élargie à 48 sélections. Le format comportera 12 groupes de quatre équipes et un tour supplémentaire : les 16e de finale. Le tirage au sort de la phase de groupes est fixé au 5 décembre 2025 à Washington. À ce stade, 42 équipes sont déjà qualifiées, dont l’Argentine, le Brésil, le Maroc et la Tunisie.

Étalons : Brama Traoré dévoile ses choix avant deux matchs décisifs pour le Mondial 2026

Stéphane Aziz Ki fait son retour, Ismahilah Ouédraogo aussi, tandis que Clovis Bazyomo est écarté. Brama Traoré justifie ses choix à l’approche des deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

 

Lors de l’annonce de la liste des Étalons pour affronter la Sierra Leone et l’Éthiopie lors des deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, le sélectionneur Brama Traoré est revenu sur le retour de Stéphane Aziz Ki, d’Ismahilah Ouédraogo et sur l’absence du gardien Clovis Bazyomo.

Le Burkina Faso affrontera la Sierra Leone le 8 octobre 2025 à Monrovia, au Liberia, faute de stade disponible en Sierra Leone. Pour ce rendez-vous, Brama Traoré a rappelé Stéphane Aziz Ki, absent le mois dernier lors des matchs contre Djibouti (0-6) et l’Égypte (0-0).

« Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. L’encadrement technique s’adapte au contexte. Aziz Ki, c’est un joueur de qualité que nous pensons utile pour cette étape. Ses performances récentes prouvent qu’il peut nous aider. Nous faisons nos choix selon les adversaires et le plan de jeu », a expliqué le sélectionneur.

 

Un milieu de terrain à stabiliser

Brama Traoré reconnaît que le milieu de terrain reste un chantier prioritaire. Face à une Sierra Leone expérimentée, il estime qu’Aziz Ki peut apporter un plus offensif. « Avec le WAC et lors de la Coupe du Monde des clubs, il a montré ses qualités. Nous avons besoin de sa capacité à marquer et à dynamiser le jeu », souligne-t-il.

Autre retour remarqué, celui d’Ismahilah Ouédraogo, absent depuis plusieurs rencontres. « Au départ, Ismahilah était présent, puis il a manqué certaines choses à l’entraînement. Mais ces derniers temps, il a prouvé qu’il pouvait retrouver sa place. Nous pensons qu’il donnera tout pour justifier sa convocation », a ajouté Traoré.

Clovis Bazyomo écarté

Le gardien Clovis Bazyomo, qui évolue en deuxième division ivoirienne avec l’Africa Sport d’Abidjan, n’a pas été retenu cette fois. Brama Traoré avait déjà expliqué l’avoir convoqué pour l’évaluer. Mais pour ces deux matchs décisifs, il préfère s’appuyer sur d’autres options.

« C’est un bon gardien, il a montré de belles qualités. Mais le temps de préparation est court et nous estimons qu’il ne sera pas possible de travailler avec lui pour le mettre au niveau souhaité », a précisé le sélectionneur.

Les Étalons joueront donc la Sierra Leone le 8 octobre, puis l’Éthiopie le 12 octobre au Stade du 4 Août de Ouagadougou. Deux rencontres décisives puisque le Burkina Faso est actuellement deuxième de son groupe avec 15 points, derrière l’Égypte (20 points). Seuls les premiers sont directement qualifiés, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes passeront par des barrages.

Zimbabwe : Robert Mugabe Jr rattrapé par une affaire de drogue à Harare

Le fils de l’ancien président du Zimbabwe a été arrêté pour possession de cannabis. Il comparaît devant la justice dans une affaire de trafic présumé.

 

Robert Mugabe Jr, fils du défunt président zimbabwéen, a comparu jeudi devant un tribunal de Harare pour détention de stupéfiants. L’affaire intervient alors que la police élargit son enquête sur un possible réseau de trafic de drogue auquel il serait associé.

Âgé de 33 ans, le fils de l’ancien chef d’État a été interpellé mercredi matin après avoir circulé à contresens dans une rue de la capitale. Les forces de l’ordre affirment avoir découvert plusieurs sachets de cannabis à l’intérieur de son véhicule.

Dans le prolongement de cette arrestation, cinq autres individus ont été appréhendés. La police a annoncé avoir saisi 25 sachets de marijuana ainsi que six comprimés d’ecstasy. Selon les autorités, le réseau présumé impliquerait plusieurs personnes identifiées : Mitchel Jackson, Simbarashe Kaseke, Wellington Ncube, Phillip Munetsi Chiyangwa et Tanaka Kashamba. Les enquêtes se poursuivent afin de déterminer l’ampleur de cette affaire.

500 000 dollars pour la Mauritanie : la BAD vole au secours des réfugiés maliens

La Banque africaine de développement a débloqué un demi-million de dollars pour renforcer l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement au profit des réfugiés maliens et des populations hôtes dans l’est de la Mauritanie.

 

La Banque africaine de développement (BAD) a validé l’octroi d’un don de 500 000 dollars américains à la Mauritanie. Cette enveloppe vise à apporter une aide humanitaire d’urgence aux réfugiés maliens ainsi qu’aux populations d’accueil. Ce financement servira principalement à couvrir les besoins essentiels en eau, hygiène et assainissement des réfugiés, des rapatriés et des communautés locales dans le Hodh El Charqui, l’une des régions les plus fragiles du pays.

Environ 36 000 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants installés dans dix-huit localités des Moughataas d’Adel-Bagrou, Timbédra, Djigueni et Amourj, bénéficieront directement de cet appui. D’après les informations relayées par la presse, l’Unicef sera chargé de la mise en œuvre du projet, en collaboration étroite avec les autorités mauritaniennes. L’objectif est de garantir aux bénéficiaires un accès à des services d’hygiène et d’assainissement conformes aux standards humanitaires internationaux.

« Cette aide traduit notre solidarité envers la Mauritanie et notre volonté de préserver la dignité des populations vulnérables », a affirmé Malinne Blomberg, directrice générale adjointe du Groupe de la Banque pour l’Afrique du Nord.

Elle a ajouté : « En travaillant avec l’Unicef et les autorités locales, nous apportons une réponse rapide et concrète aux besoins vitaux des réfugiés et des communautés hôtes. »

Grâce à ce soutien, la BAD financera l’installation de 250 blocs de latrines et de douches semi-durables, la distribution de 1 500 kits d’hygiène, la création de 50 comités de gestion ainsi que la sensibilisation aux bonnes pratiques sanitaires. Ces actions contribueront à réduire la propagation des maladies hydriques et à renforcer la cohésion sociale entre réfugiés et habitants locaux.

Pour Alba Serna, ingénieure en eau et assainissement à la BAD, « ce projet améliorera la santé, la dignité et la sécurité de milliers de personnes, tout en favorisant une gestion participative et durable des infrastructures. C’est un pas important pour renforcer la résilience des communautés du Hodh El Charqui ». Depuis 2012, la Mauritanie accueille plusieurs dizaines de milliers de réfugiés maliens ayant fui l’instabilité sécuritaire de leur pays.

Avec cette nouvelle aide, la BAD confirme sa détermination à soutenir la Mauritanie face aux défis humanitaires, tout en contribuant à la stabilité et au développement durable du Sahel. Lors de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies à New York, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, avait indiqué que le pays abrite environ 250 000 réfugiés maliens et vient d’achever la régularisation de plus de 150 000 migrants.

Meiway en live à Ouaga 2000 : 35 ans de carrière célébrés en grande pompe

Éric Éhui Meiway revient sur scène à Ouagadougou pour célébrer 35 ans de carrière avec un concert live exceptionnel ce Samedi 4 octobre 2025.

 

L’artiste ivoirien Éric Éhui Meiway sera sur la scène de la salle des banquets de Ouaga 2000 ce samedi 4 octobre 2025 pour un concert live très attendu. À deux jours de l’événement, il est arrivé à Ouagadougou le jeudi 2 octobre, accueilli chaleureusement par le Comité d’organisation du spectacle à l’aéroport international de la capitale burkinabè.

Icône de la musique en Côte d’Ivoire et sur le continent africain, Meiway célèbre cette année 35 ans de carrière. Pour marquer cet anniversaire, l’artiste a choisi de retrouver le public burkinabè, plus de dix ans après sa dernière apparition sur une grande scène au Burkina Faso. Sous l’initiative de la structure Black Life, ce concert se déroulera sous la forme d’un dîner-gala gastronomique et champagne, mettant en avant la reconnaissance et la gratitude de l’artiste envers ses fans.

Déjà présent à Ouagadougou, Éric Éhui Meiway a exprimé sa joie de retrouver le public burkinabè, qui a contribué à son parcours artistique. « Dieu m’a fait grâce d’atteindre 35 ans de carrière, et cela mérite d’être célébré. Il m’offre également l’opportunité de sillonner les territoires qui m’ont soutenu, et le Burkina Faso en fait partie. Aujourd’hui, j’ai la chance de renouer avec mon public burkinabè », a-t-il déclaré. L’artiste a rappelé que sa première sortie professionnelle avec son tout premier album avait eu lieu à Ouagadougou. Ce concert intervient dans un contexte particulier, marqué par la reconquête du territoire national burkinabè. Pour Meiway, cette prestation est aussi un geste de solidarité envers le peuple burkinabè, démontrant que le pays demeure une terre accueillante pour la musique et la culture.

À 35 ans de carrière, Éric Éhui Meiway totalise 13 albums et plusieurs collaborations artistiques. Les festivités débuteront à 19 heures GMT, le samedi 4 octobre 2025, à la salle des banquets de Ouaga 2000, pour un moment de musique et de partage exceptionnel.