Pierre Landry Kaboré signe un triplé et relance les Étalons vers le Mondial 2026

Les Étalons du Burkina Faso ont offert une belle victoire à leur public, ce dimanche 12 octobre 2025, en dominant les Walyas d’Éthiopie (3-1) au stade du 4-Août de Ouagadougou. Grâce à un triplé de Pierre Landry Kaboré, les hommes de Brama Traoré gardent espoir pour les barrages de la Coupe du Monde 2026.

 

Une première période frustrante pour les étalons 

Dès le coup d’envoi, les Étalons imposent leur rythme. À la 9ᵉ minute, Bertrand Traoré obtient un coup franc dangereux, mal exploité par Aziz Ki. Le capitaine manque ensuite le cadre (31ᵉ), avant qu’Aziz Ki ne trouve le poteau à la 38ᵉ. Malgré plusieurs occasions franches, le score reste nul à la pause (0-0).

Le coaching gagnant de Brama Traoré

À la 62ᵉ minute, le sélectionneur opte pour un changement décisif : Pierre Landry Kaboré remplace Dango Ouattara. Trois minutes plus tard, le jeune attaquant ouvre le score (1-0). À la 82ᵉ, il double la mise sur un centre parfait, avant que les Éthiopiens ne réduisent l’écart dans la foulée (2-1, 83ᵉ). Dans le temps additionnel, Kaboré complète son chef-d’œuvre d’un troisième but (3-1), scellant une victoire éclatante et historique pour le Burkina Faso.

Réactions d’après-match

« On est tous contents de cette victoire. Cet après-midi, j’ai beaucoup essayé mais il a manqué un peu de réussite », a déclaré Bertrand Traoré. Le capitaine a aussi salué la réaction collective après le but encaissé : « On travaillera à corriger nos erreurs. L’objectif reste la qualification. »

De son côté, Brama Traoré a salué la performance de ses hommes : « Tous les joueurs méritent des félicitations. Le choix d’introduire Landry en seconde période n’était pas un hasard. Sa vitesse a fait la différence. ». Grâce à ce succès, conjugué à la victoire du Mali sur Madagascar (3-0), les Étalons restent en course pour une place en barrages, réservée aux quatre meilleurs deuxièmes.

Fonds de soutiens patriotiques : Plus 40 Milliards de francs CFA récoltés au troisième trimestre 2025

Le tandem BRAKINA/SODIBO confirme son rôle central dans le financement du Fonds de soutiens patriotiques (FSP), dont les recettes continuent de reposer sur le secteur des boissons et les contributions spéciales sur les bénéfices.

 

Les entreprises du secteur des boissons et les contributions spéciales sur les bénéfices demeurent les principaux piliers du financement du Fonds de soutiens patriotiques (FSP). Ainsi, en tête, le duo BRAKINA/SODIBO affiche des prélèvements cumulés de 45,88 milliards FCFA. Par la suite, la contribution spéciale sur les bénéfices des entreprises suit l’echelle avec 23,33 milliards FCFA, tandis que les prélèvements douaniers sur les produits importés complètent le trio de tête à 14 milliards FCFA. Parmi les autres acteurs majeurs figurent LIBS Brasserie (2,85 milliards FCFA) et MABUCIG (2,61 milliards FCFA).

Des performances contrastées au troisième trimestre

Au troisième trimestre par contre, les prélèvements issus du tandem BRAKINA/SODIBO ont rapporté 15,9 milliards FCFA, confirmant ainsi, le poids du secteur brassicole dans les ressources du FSP. Les recettes douanières ont également progressé pour atteindre les 5,88 milliards FCFA. En revanche, la contribution spéciale sur les bénéfices a connu une baisse marquée, ne générant que 345 millions FCFA sur la période.

Certaines entreprises, comme AFRIDIA Industries et Africa Food and Drink Industry, n’ont enregistré aucune contribution entre juin et septembre. Elles cumulent néanmoins respectivement 11,9 millions et 862,6 millions FCFAsur l’année. De son côté, TWELLIUM Industries a versé 101,8 millions FCFA au 3ᵉ trimestre, portant son total annuel à 456,9 millions FCFA.

Une mobilisation citoyenne toujours forte

Ces résultats traduisent la solidité du financement patriotique et la confiance croissante des entreprises dans le dispositif du FSP, moteur des efforts nationaux de défense et de développement. Le Comité de gestion du Fonds salue la régularité des versements et appelle à maintenir cette dynamique pour renforcer durablement la résilience nationale.

Maria Corina Machado, reçoit le prix Nobel de la paix : la Maison Blanche grogne

L’attribution du prix Nobel de la paix 2025 à Maria Corina Machado provoque des réactions virulentes à Washington, où Donald Trump espérait être récompensé.

 

La cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a remporté ce vendredi le prix Nobel de la paix 2025. Cette décision du comité Nobel a provoqué une vive réaction de la Maison Blanche, alors que Donald Trump espérait décrocher la prestigieuse distinction. Dans un message publié sur X, le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, a estimé que le comité avait fait passer la politique avant la paix : « Le président Trump continuera à signer des accords, à mettre fin aux conflits et à sauver des vies », a-t-il affirmé, ajoutant que « le comité Nobel a préféré la politique à la paix ». Le responsable américain a même salué « le cœur humanitaire » de Donald Trump, sans adresser la moindre félicitation à Maria Corina Machado.

Du côté d’Israël, la réaction n’a pas tardé. Le bureau du Premier ministre a déclaré sur X : « Le comité Nobel parle de paix, mais le président Trump la rend possible. Les faits parlent d’eux-mêmes. Il mérite ce prix. »

Trump revendique un rôle de médiateur

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a multiplié les références au prix Nobel de la paix, dont il espérait être lauréat. Il affirme avoir contribué à résoudre plusieurs conflits, citant entre autres ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, la Serbie et le Kosovo ou encore le Rwanda et la RDC. Mais pour les experts, le président américain exagère souvent son rôle, voire invente certaines interventions diplomatiques. Jeudi encore, il a revendiqué être à l’origine de la première phase du cessez-le-feu à Gaza, qu’il considère comme la huitième guerre à laquelle il aurait mis fin.

Des positions en décalage avec l’esprit d’Alfred Nobel

Selon plusieurs analystes, les récentes pressions exercées par Washington sur les belligérants à Gaza sont survenues trop tardivement pour influencer le choix du comité Nobel. Au-delà du calendrier, nombre d’observateurs soulignent que la doctrine « America First » de Donald Trump contredit les idéaux d’Alfred Nobel, centrés sur la coopération internationale, la fraternité entre les peuples et le désarmement. Autant de valeurs que la distinction attribuée à Maria Corina Machado vient, selon eux, réaffirmer avec force.

Renforcement de l’armée : Ibrahim Traoré renforce les capacités militaires des combattants

Le Président du Faso poursuit l’équipement des Forces armées avec la remise d’un important lot de véhicules blindés et de combat, ce vendredi 10 octobre 2025.

Le Président du Faso, Chef de l’État et Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim Traoré, procédera ce vendredi 10 octobre 2025 à la remise d’un nouveau lot de matériel militaire au ministère de la Défense et des Anciens Combattants.

Cette dotation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et de la défense du territoire national. Elle comprend des véhicules blindés et divers engins de combat destinés notamment au Bataillon d’artillerie de campagne et d’intervention rapide (BACIR) et au Bataillon blindé d’intervention rapide (BBIR).

Par cette remise, le Chef de l’État réaffirme sa volonté de renforcer les capacités opérationnelles de l’Armée burkinabè. Ibrahim Traoré entend bâtir une force militaire moderne, capable de garantir la sécurité du territoire et de répondre efficacement à toute menace.

États-Unis – Burkina Faso : suspension des visas « le Burkina Faso restera une terre de dignité…Nous ne resterons pas indifférents »

L’Ambassade des États-Unis à Ouagadougou annonce la suspension temporairement la délivrance des visas aux Burkinabès. Une mesure que le gouvernement burkinabè qualifie d’« indécente » et contraire à la dignité nationale.

 

L’Ambassade des États-Unis à Ouagadougou a annoncé, ce jeudi 9 octobre 2025, la suspension temporaire de la délivrance des visas aux ressortissants burkinabè. Les candidats au voyage vers les États-Unis devront désormais s’adresser à l’Ambassade américaine de Lomé, au Togo. Dans son communiqué, la représentation américaine précise que ses services restent ouverts uniquement pour les citoyens américains.

Invité du journal télévisé de 20h, le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Traoré, a confirmé la décision et exprimé sa surprise. Il a révélé que cette mesure concerne principalement les visas touristiques et étudiants. Selon le chef de la diplomatie burkinabè, cette suspension serait liée au refus du Burkina Faso d’accueillir des personnes expulsées par les États-Unis dans le cadre de leur politique migratoire.

« Les États-Unis nous ont proposé, dès l’administration Trump, d’accueillir sur notre sol des personnes expulsées, y compris non burkinabè. Nous avons jugé cette proposition indécente et contraire à nos valeurs de dignité », a-t-il déclaré.

Karamoko Traoré rappelle que le Burkina Faso n’est pas une terre de déportation. Voulant jouer sur la question de panafricanisme et de l’annonce récente des autorités Burkinabè sur la gratuité des visas, le ministre a tout de suite clarifié la question en affirmant que la décision de gratuité des visas burkinabè pour les ressortissants africains vise à promouvoir la solidarité continentale, non à servir de solution à des politiques migratoires étrangères.

« Tout Africain est libre de venir au Burkina Faso, s’il le souhaite, en toute dignité. Mais nous refusons d’être une destination imposée », a insisté le ministre.

Le diplomate affirme que la mesure américaine survient après plusieurs refus du Burkina Faso d’accepter ce type de demande, notamment lors de la dernière Assemblée générale de l’ONU. Karamoko Traoré a également tenu à clarifier que cette suspension n’a aucun lien avec la visite prochaine d’Afro-descendants attendus à Ouagadougou fin octobre.

« Les Afro-descendants viennent librement renouer avec leurs racines. Ils ne sont pas contraints. Ils voient dans le Burkina Faso une terre d’identité et d’amour », a-t-il précisé.

Concernant les relations bilatérales, le ministre a assuré que le Burkina Faso reste ouvert au dialogue, tout en prévenant que le principe de réciprocité diplomatique pourrait s’appliquer : « Nous coopérerons avec tous les États qui respectent notre dignité. Mais nous ne resterons pas indifférents face à une mesure injuste. Notre révolution progressiste repose sur la dignité et le respect mutuel », a conclu le chef de la diplomatie burkinabè.

Burkina Faso : Ibrahim Traoré impose aux grandes entreprises de construire leur siège dans le pays

Le Conseil des ministres du 9 octobre 2025, présidé par le capitaine Ibrahim Traoré, a adopté plusieurs mesures majeures. Parmi elles, une loi obligeant les grandes entreprises à ériger leur siège au Burkina Faso.

 

Le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce jeudi 9 octobre 2025, le Conseil des ministres. À l’issue des travaux, le ministre porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a présenté les principales décisions prises pour renforcer la dynamique de la Révolution Progressiste Populaire.

Au titre du ministère de l’Économie et des Finances, le Conseil a adopté le rapport à mi-parcours du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD). Selon le ministre Aboubakar Nacanabo, le niveau d’exécution du plan atteint 46,98 %, traduisant des avancées notables dans la mise en œuvre des projets de développement.

« Il y a eu des accélérations dans les différents projets, grâce aux orientations du Président du Faso, qui insiste sur la rapidité d’exécution », a déclaré le ministre. Il s’attend à une progression significative d’ici la fin de l’année 2025.

Le ministre Nacanabo a également annoncé la mise en place d’un nouveau référentiel de développement, qui prendra effet en janvier 2026. Ce plan remplacera le PA-SD, dont l’échéance arrive en décembre 2025. Il intégrera les principes de la Révolution Progressiste Populaire, les initiatives présidentielles et les projets structurants, avec pour priorité la création d’emplois et d’opportunités pour les jeunes.

Autre décision phare : le gouvernement a validé un avant-projet de loi imposant aux grandes entreprises de construire leur siège au Burkina Faso. Cette mesure, portée par le ministère du Commerce, vise à renforcer l’ancrage économique national et à stimuler l’urbanisation.

« Le projet de loi prévoit que toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires moyen dépasse cinq milliards de FCFA sur les trois dernières années devront construire leur siège dans le pays », a expliqué le ministre Nacanabo.

L’État prévoit, en contrepartie, des incitations fiscales sur certains matériaux de construction, ainsi qu’un accompagnement administratif adapté. L’objectif est de faire du Burkina Faso non seulement un centre de décision économique, mais aussi un espace d’investissement durable au service du développement national.

CAF Trophy Hunt : Gagne un iPhone 17 Pro Max, un iPad Air 11, un Valve Steam Deck et d’autres prix avec la promotion 1xBet !

Le second semestre 2025 promet d’être intense pour tous les passionnés de football africain. Plusieurs tournois majeurs seront organisés sous l’égide de la CAF, partenaire officiel du bookmaker d’ordre mondial 1xBet : la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2024), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2025), la Supercoupe de la CAF, la Coupe de la Confédération, la Ligue des champions et la Coupe d’Afrique des nations 2025 (CAN 2025).

Spécialement pour cette période chargée de la saison, 1xBet a lancé une grande promotion « CAF Trophy Hunt », où vous pourrez soutenir vos équipes africaines préférées et tenter d’empocher de précieux cadeaux : un iPhone 16 Pro Max, une PlayStation 5 Pro avec EA SPORTS FC 25, un MacBook Pro, un iPad Air 11 et bien plus encore.

Comment participer ?

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  4. Parier sur les matchs des tournois organisés par la CAF.

Pour être éligible aux récompenses, placez des paris simples à une cote d’au moins 1,3, ainsi que des paris combinés à une cote d’au moins 1,3 pour chaque sélection. Au moins l’un des événements choisis doit être un match du tournoi de la CAF.

Pour chaque pari, vous recevrez des tickets promotionnels et participerez automatiquement au tirage au sort. Les débutants se verront accorder un bonus alléchant : pour leur premier pari, ils obtiendront 4 tickets supplémentaires.

Plus vous avez de tickets, plus vous avez de chances de rafler un prix de luxe. Pour augmenter vos chances de succès, participez aux « Matchs chanceux » et collectionnez des trophées qui vous donneront accès à des prix exceptionnels.

L’offre « CAF Trophy Hunt » se déroule en six étapes, chacune se terminant par un tirage au sort :

  • Étape 1 : tirage au sort – 29 juillet 2025
  • Étape 2 : tirage au sort – 2 septembre 2025
  • Étape 3 : tirage au sort – 21 octobre 2025
  • Étape 4 : tirage au sort – 1ᵉʳ décembre 2025
  • Étape 5 : tirage au sort – 20 janvier 2026
  • Étape finale : tirage au sort – 27 janvier 2026.

Tous les résultats seront publiés sur la page de la promotion.

Supercoupe de la CAF 2025 : La course aux prix a commencé !

La Supercoupe de la CAF approche à grands pas ! Le 18 octobre, les ténors du continent s’affronteront pour la gloire ultime. Dépêche-toi et récupère un maximum de billets.

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  • Autres gadgets : enceinte portable Apple HomePod mini, GoPro HERO13
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Mali–Mauritanie : Goïta et Ghazouani relancent le dialogue après des mois de tensions

Assimi Goïta a reçu un émissaire du président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani. Une rencontre placée sous le signe du dialogue et de la réconciliation après des mois de tensions migratoires et commerciales.

 

Le président de la Transition, Assimi Goïta, a reçu le mardi 7 octobre 2025 une délégation mauritanienne conduite par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug. Ce dernier était porteur d’un message du président Mohamed Cheikh El Ghazouani. Cette visite symbolise une volonté d’apaisement après plusieurs mois de tensions entre les deux pays, marqués par l’expulsion de ressortissants maliens de Mauritanie et la fermeture de commerces mauritaniens au Mali.

Les échanges, tenus au Palais de Koulouba, ont porté sur la protection des communautés respectives, la libre circulation des personnes et la relance des projets de coopération bilatérale. Le Mali a proposé la réactivation de la grande commission mixte Mali–Mauritanie, ainsi que la création d’un mécanisme permanent de dialogue pour suivre les questions migratoires et économiques.

Depuis le début de l’année, plusieurs centaines de Maliens en situation irrégulière ont été expulsés de Mauritanie, selon des sources concordantes. Si Nouakchott invoque le respect de ses lois migratoires, Bamako, de son côté, plaide pour un dialogue constructif. Parallèlement, les autorités maliennes ont fermé environ 300 commerces mauritaniens à Bamako, ce qui a davantage exacerbé les tensions économiques entre les deux pays

Liés par des relations historiques, humaines et commerciales, le Mali et la Mauritanie affichent désormais leur volonté commune de restaurer la confiance. Cette rencontre diplomatique s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de normalisation des relations sur l’axe Bamako–Nouakchott.

Burkina Faso : le Conseil de l’école et le port du « Faso Dan Fani » pour tous les élèves.

Le Burkina Faso réforme son système scolaire. Les Associations des parents d’élèves sont remplacées par le Conseil de l’école, pour plus de transparence et moins de frais imposés.

Le gouvernement burkinabè a décidé de remplacer les Associations des parents d’élèves (APE) par le « Conseil de l’école ». Cette réforme s’inscrit dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ) et accompagne le décret sur le port du Faso Dan Fani et du Koko Dunda dans les établissements scolaires publics et privés, du pré-scolaire au secondaire.

Le « Conseil de l’école » marque la fin des APE, souvent critiquées pour des frais jugés disproportionnés et injustifiés. Ces cotisations, imposées aux parents, n’étaient pas toujours utilisées pour améliorer les conditions du personnel enseignant, notamment dans les écoles privées.

L’annonce de cette réforme en mars 2025 a été largement saluée par les parents. Dans de nombreux établissements, les frais APE variaient entre 5 000 et 10 000 FCFA, et parfois leur paiement était exigé avant même les frais de scolarité. Cette situation a créé confusion et tensions, certains parents ne comprenant pas la coexistence des cotisations APE avec le nouveau Conseil de l’école.

« Tu ne peux pas ne pas payer les frais APE, sinon ton enfant subira des pressions à l’école. Les cotisations se multiplient pendant l’année et peuvent décourager certains enfants », témoigne une mère de deux élèves.

Le ministère de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales est appelé à communiquer clairement sur la mise en place du Conseil de l’école, afin de préserver la pertinence de cette réforme.

Concernant le port obligatoire de la tenue traditionnelle, certains promoteurs ont transformé cette mesure en business. Les parents sont parfois contraints d’acheter le tissu dans l’établissement et de le faire coudre par des couturiers imposés. Si l’objectif initial est l’harmonisation des tenues, le coût et la qualité des produits restent problématiques.

Il est donc urgent que des mesures soient prises pour protéger les parents d’élèves et garantir que ces initiatives éducatives ne deviennent pas une source d’enrichissement pour les promoteurs d’écoles.

Fonds de soutien patriotique : la diaspora du Niger et du Ghana verse plus de 22 millions FCFA au Burkina Faso

Les Burkinabè du Niger et du Ghana ont remis plus de 22 millions de FCFA au Fonds de soutien patriotique, exprimant leur attachement à la nation et leur volonté d’accompagner la reconstruction du pays.

 

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a présidé, ce mercredi 8 octobre 2025, à Ouagadougou, la cérémonie de remise d’un don total de 22 225 700 FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique, émanant des Burkinabè vivant au Ghana et au Niger.

Le premier versement, d’un montant de 12 225 700 FCFA, provient de la diaspora installée au Niger. Le document de quittance a été remis au ministre par le délégué du Haut Conseil des Burkinabè de l’extérieur, section Niger. Selon le porte-parole de la délégation, Ali Tindano, cette contribution illustre « l’engagement des Burkinabè du Niger à soutenir la Révolution conduite par le Président Ibrahim Traoré ». Il a salué l’initiative de collecte lancée par l’ambassadeur du Burkina Faso au Niger, Son Excellence Abdoul Diallo. La communauté burkinabè résidant au Ghana a, de son côté, offert 10 millions de FCFA au même Fonds. Ce geste est issu d’une levée de fonds initiée par l’ambassade du Burkina Faso à Accra, lors des Journées patriotiques et culturelles tenues dans le cadre de la deuxième édition des Journées d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne.

Pour le chef de la délégation ghanéenne, Romuald Sawadogo, ce don traduit la volonté de la diaspora « de contribuer à l’effort de paix et de développement ». Il a ajouté que les Burkinabè du Ghana participeront également à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, à hauteur de cinq millions de FCFA. En recevant ces contributions, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a exprimé la gratitude du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et du gouvernement envers l’ensemble des Burkinabè de l’extérieur.

« Depuis l’appel du Chef de l’État, la mobilisation patriotique a été entendue des quatre coins du monde. Vous démontrez, à travers ces gestes, le lien profond qui vous unit à votre pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a souligné que le Fonds de soutien patriotique dépasse la simple collecte de ressources. Il constitue, selon lui, « un instrument de cohésion, de rassemblement et d’unité nationale autour des politiques publiques ». Il a rassuré les donateurs que grâce à cette solidarité, le Burkina Faso se relève progressivement des épreuves traversées depuis plus d’une décennie.