À Ouagadougou, un vaste réseau de drogue tombe dans les filets de la Police

Dans le cadre de la lutte contre le trafic et la consommation de stupéfiants, le Commissariat de Police de l’arrondissement n°3 de Ouagadougou a mis fin aux activités d’un réseau criminel impliqué dans la vente et la distribution de drogues, aussi bien dans la capitale que dans certaines provinces proches.

 

Ce groupe, constitué de trafiquants, de revendeurs et de livreurs, s’approvisionnait dans un pays voisin. La marchandise, une fois introduite sur le territoire burkinabè, était écoulée principalement la nuit dans les zones périphériques de la capitale.

Dans une note publiée le 16 septembre 2025 sur sa page Facebook, la Police nationale a détaillé le mode opératoire du réseau. Les plaquettes de cannabis étaient reconditionnées en petites doses et revendues entre 500 et 1 000 francs CFA. Ces produits étaient commercialisés dans des lieux clandestins, communément appelés « fumoirs », mais aussi dans des kiosques à café et certains espaces de divertissement de la ville. La clientèle ciblée était en majorité composée de jeunes âgés de 15 à 30 ans.

Le trafic ne se limitait pas à Ouagadougou. Les membres du groupe acheminaient régulièrement des quantités de drogue vers des provinces, où des complices prenaient le relais pour écouler la marchandise. Grâce aux informations transmises par la population, les forces de l’ordre ont pu interpeller deux acteurs majeurs de ce réseau et saisir près de 12 kilogrammes de cannabis, d’une valeur estimée à environ 900 000 francs CFA.

Dans son communiqué, la Police nationale a renouvelé ses remerciements aux citoyens pour leur collaboration constante dans la lutte contre le trafic de drogue à Ouagadougou et ailleurs. Elle appelle la population à rester mobilisée et à continuer de signaler les cas suspects aux numéros verts 17, 16 et 1010.

Lancement de l’Institut Tiéfo Amoro pour former une élite militaire stratégique

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a lancé officiellement, le 16 septembre 2025 à Ouagadougou, l’Institut d’enseignement militaire supérieur Tiéfo Amoro, une structure destinée à former des officiers capables d’anticiper et de contrer les menaces sécuritaires.

 

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a procédé ce mardi 16 septembre 2025, à Ouagadougou, au lancement officiel de l’Institut d’enseignement militaire supérieur (IEMS) Tiéfo Amoro. Placé sous la direction du colonel-major Céleste Joseph Moussa Coulibaly, cet institut entend former des officiers capables de répondre efficacement aux défis sécuritaires, notamment au terrorisme.

« Penser la guerre, préparer la paix ». La devise de l’IEMS résume son ambition : être un centre de formation et de réflexion stratégique. Selon le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Célestin Simporé, il ne s’agit pas d’adopter une posture offensive, mais de préparer les forces armées à toutes les éventualités, tant au niveau national que continental et international.

Le chef du gouvernement a rappelé que le projet remonte à 2002, lorsque le premier cours d’état-major avait été organisé pour 30 officiers burkinabè. Faute de suivi, ce rêve d’une école militaire de haut niveau était resté en suspens, avec pour conséquence l’absence d’anticipation face aux menaces sécuritaires qui ont frappé le pays.

Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, l’Institut Tiéfo Amoro vient combler ce retard. Sa mission est claire : dispenser un enseignement militaire supérieur de 1er et de 2nd degré, élaborer et mettre à jour des doctrines militaires, et former une élite capable de concevoir des réponses adaptées aux menaces sécuritaires.

Le colonel-major Céleste Joseph Moussa Coulibaly a décrit l’institut comme « un lieu d’apprentissage, un creuset de pensée stratégique, un laboratoire d’innovations et un bastion de souveraineté sécuritaire ». Les curricula seront adaptés aux réalités du Burkina Faso et de la sous-région, intégrant des modules sur la stratégie, le commandement, la gestion de crise, la géopolitique et les relations internationales.

L’Institut accueillera également des cadres supérieurs des corps paramilitaires et de l’administration publique. Pour sa première rentrée, il reçoit une promotion de 30 stagiaires. Durant cinq mois, ils seront formés aux fonctions d’état-major, aptes à agir en temps de paix, de crise ou de guerre, et à occuper des postes stratégiques au sein des forces nationales ou multinationales.

« Préparer les esprits, forger les caractères et former une élite militaire endogène », telle est la promesse de l’IEMS, selon son commandant. Aux stagiaires, il a lancé un message clair : rigueur intellectuelle, engagement personnel et sacrifice collectif seront nécessaires pour relever les défis.

Avec ce lancement, le Burkina Faso franchit une étape majeure dans le renforcement de sa souveraineté sécuritaire, en se dotant d’une structure de haut niveau pour anticiper, analyser et répondre aux menaces du moment.

Solidarité ouest-africaine : Julius Maada BIO apporte son soutien au Burkina Faso

En visite d’amitié et de travail à Ouagadougou, le président de la Sierra Leone, Dr Julius Maada BIO, a réaffirmé le soutien de son pays au Burkina Faso face aux défis sécuritaires.

 

Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience son homologue de Sierra Leone, Dr Julius Maada BIO, ce mardi à Ouagadougou. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail visant à renforcer les relations entre les deux nations.

À l’issue des échanges, élargis aux délégations respectives, le président sierra-léonais a tenu à exprimer un message de solidarité. « Nous sommes frères, nous ne pouvons pas être divisés. Ma visite est un geste de solidarité, pour montrer au Président et au peuple du Burkina Faso qu’ils ne sont pas seuls », a-t-il déclaré.

Dr Maada BIO a assuré que son pays fera tout son possible pour contribuer au retour de la paix au Burkina Faso. Selon lui, le développement et la stabilité doivent demeurer des priorités communes dans la sous-région, et cela passe par l’union et la coopération entre les États.

Rappelant qu’il s’agit de sa deuxième visite depuis l’accession du capitaine Ibrahim TRAORÉ à la magistrature suprême, le chef de l’État sierra-léonais a souligné l’importance d’affirmer, une nouvelle fois, la solidarité de la Sierra Leone et de la CEDEAO envers le Burkina Faso.

Au-delà des déclarations de soutien, les deux chefs d’État ont également échangé sur la nécessité de préserver l’unité des peuples ouest-africains. Fort de son expérience personnelle en tant qu’ancien militaire et dirigeant pendant la guerre civile en Sierra Leone, Julius Maada BIO a indiqué avoir partagé ses enseignements avec son homologue burkinabè.

Cette visite traduit, une fois de plus, l’engagement de la Sierra Leone à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de résilience et de recherche de la paix.

 

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Boromo : un nouveau camp de la CRS inauguré pour renforcer la sécurité intérieure

Le ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a inauguré ce samedi 13 septembre 2025 le camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) de Boromo, un projet stratégique destiné à rapprocher les forces de sécurité des populations et à consolider la résilience nationale.

Boromo a vécu un moment fort avec l’ouverture officielle du camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS). La cérémonie a été présidée par le ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, qui a souligné l’importance de cette infrastructure dans le contexte sécuritaire actuel.

D’un coût global de plus de 867 millions FCFA et implanté sur une superficie de 12 hectares, le nouveau camp est conçu comme un véritable outil opérationnel. Il comprend un bâtiment administratif moderne, un poste de police intégré, des dortoirs pour 200 policiers, une salle de formation, un mirador de surveillance, un centre médical accessible aux populations, ainsi qu’un forage avec château d’eau de 20 m³. Des infrastructures d’entraînement, dont un parcours du combattant et des installations sportives, complètent l’ensemble.

Dans son discours, le ministre a rappelé que ce camp illustre la volonté du gouvernement et du Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, de garantir la quiétude des Burkinabè. Il a invité les populations à s’impliquer dans la coproduction de la sécurité, insistant sur le fait que la protection du pays ne saurait reposer uniquement sur les Forces de Défense et de Sécurité.

Le ministre a par ailleurs salué l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), représenté par son représentant résident adjoint, Éloi KOUADIO IV, ainsi que celui des autorités locales, des entreprises minières partenaires (RoxGold, Endeavour Mining, PFO-Africa Burkina Faso) et des organisations citoyennes et associatives.

Aux policiers de la CRS, il a rappelé les valeurs cardinales de discipline, de probité et de respect des droits humains, les exhortant à être « des sentinelles de la paix et de la justice ».

L’inauguration du camp de Boromo s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la présence de l’État sur l’ensemble du territoire et à bâtir, avec les populations, un Burkina Faso plus sûr et solidaire.

Le Burkina Faso prépare activement sa participation à la 80e Assemblée générale de l’ONU

À quelques jours de la 80e Assemblée générale de l’ONU, le ministère des Affaires étrangères et le système onusien au Burkina Faso ont tenu une rencontre de concertation pour assurer une participation réussie de la délégation nationale.

 

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie TRAORÉ, a réuni son équipe et celle du système des Nations Unies au Burkina Faso, conduite par le Coordonnateur résident par intérim, Maurice AZONNANKPO. La rencontre a eu lieu ce lundi 15 septembre 2025, à Ouagadougou.

Ces échanges s’inscrivent dans le cadre des préparatifs de la participation burkinabè à la 80e Assemblée générale de l’ONU, prévue du 23 au 29 septembre 2025 à New York. Le ministre a assuré que la délégation est prête à porter la voix du Burkina Faso et à partager la vision des autorités nationales à la tribune internationale.

La délégation burkinabè sera conduite par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Elle comprendra également quatre membres du gouvernement, des experts, ainsi que des représentants de la jeunesse et de la société civile. Sa composition répond aux priorités du gouvernement et aux thématiques de la session générale.

Au-delà des préparatifs logistiques, cette rencontre avait aussi pour but de recueillir les suggestions du personnel onusien afin d’optimiser la participation du Burkina Faso. Une approche de dialogue et de collaboration saluée par Maurice AZONNANKPO, qui a souligné l’importance du partenariat stratégique entre Ouagadougou et le système onusien pour promouvoir le développement durable inclusif.

Le Coordonnateur résident par intérim a réaffirmé l’engagement du système des Nations Unies à accompagner le Burkina Faso dans une démarche conjointe, notamment en mobilisant les chefs d’agences onusiennes pour un plaidoyer efficace. « L’Assemblée générale de l’ONU sera l’occasion de montrer que, malgré les défis sécuritaires, le Burkina Faso demeure une terre d’hospitalité, d’opportunités et d’investissements », a-t-il déclaré.

La 80e Assemblée générale des Nations Unies aura pour thème : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ».

La terre des « Hommes intègres » accueille le Président de la Sierra Leone

Le Président Julius Maada BIO de la Sierra Leone est arrivé ce mardi à Ouagadougou pour une visite de travail et d’amitié. Il est accueilli par le Président Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

 

Le Président de la République de la Sierra Leone, Dr. Julius Maada BIO, est arrivé ce mardi à Ouagadougou pour une visite officielle de travail et d’amitié au Burkina Faso. À sa descente d’avion, il a été reçu par le Président du Faso, Capitaine Ibrahim TRAORÉ, dans une ambiance marquée par les honneurs militaires.

Le cortège présidentiel s’est ensuite dirigé vers le Palais de Koulouba, où les deux chefs d’État ont entamé une séance de travail élargie en présence de leurs délégations respectives. Cette rencontre a été suivie d’un huis clos entre le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et le Dr. Julius Maada BIO, afin d’aborder des discussions stratégiques et confidentielles.

Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent le renforcement de la coopération bilatérale, la facilitation des échanges commerciaux et économiques, ainsi que les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Il s’agit de la deuxième visite du Président sierra-léonais au Burkina Faso depuis l’accession du Capitaine Ibrahim TRAORÉ à la magistrature suprême. Cette nouvelle rencontre témoigne de la solidité et de l’excellence des relations entre Ouagadougou et Freetown.

Sécurité routière : le Ministre Mahamadou SANA passe à l’action à Koubri

Dans la nuit du 15 au 16 septembre 2025, le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a effectué une inspection surprise au poste de contrôle routier de Koubri pour veiller au respect du Règlement 14 de l’UEMOA.

 

Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 septembre 2025, le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a effectué une descente impromptue sur le poste de contrôle routier de Koubri. Accompagné du Directeur général de l’ONASER, du Coordonnateur national du Contrôle des Forces de Police (CONACFP) et du Directeur de la Communication et des Relations Presse (DCRP), il a constaté directement l’application du Règlement 14 de l’UEMOA, entré en vigueur le 1er septembre dernier.

Sous les projecteurs, les techniciens de l’ONASER ont mesuré les camions en circulation. Sur une dizaine de véhicules contrôlés, un camion dépassait la limite autorisée : 13,40 mètres au lieu des 12 mètres réglementaires. Face à cette infraction, le Ministre a ordonné l’immobilisation immédiate du véhicule, en attendant la mise en conformité et le paiement des amendes. Il a également exigé que les agents de contrôle responsables soient relevés et sanctionnés conformément aux procédures disciplinaires.

Cette fermeté a été applaudie par les chauffeurs et apprentis présents, qui estiment qu’une telle rigueur contribue à sécuriser leur secteur et à renforcer la sécurité routière. Le cortège ministériel s’est ensuite rendu au poste de péage de Boudtenga, sur la nationale n°4, où d’autres inspections ont été menées entre 1h et 3h du matin. La majorité des camions contrôlés étaient conformes aux nouvelles normes.

À l’issue de cette opération, le Ministre Mahamadou SANA a rappelé que le respect strict du Règlement 14 vise non seulement à protéger les infrastructures et les usagers, mais aussi à préserver la vie et la santé des chauffeurs routiers, souvent victimes d’accidents graves. Il a assuré que ces contrôles inopinés se poursuivront sur l’ensemble du territoire national.

Enfin, le Ministre a félicité les équipes de contrôle pour leur professionnalisme et leur intégrité. Selon l’ONASER, 916 camions hors normes ont déjà été mis en conformité depuis l’entrée en vigueur du Règlement 14, sans compter les ajustements réalisés dans les autres pays membres de l’UEMOA.

Burkina-Canada : une nouvelle ère économique s’ouvre grâce à la diaspora

Le 13 septembre 2025, Ottawa a accueilli le lancement officiel de la Chambre de Commerce et d’Industrie Burkina-Canada (CCI-BC), un nouvel instrument destiné à renforcer les liens économiques et financiers entre les deux pays.

 

Ottawa et Ouagadougou se rapprochent aujourd’hui par un pont économique inédit. Le 13 septembre 2025, dans la capitale canadienne, la création officielle de la Chambre de Commerce et d’Industrie Burkina-Canada (CCI-BC) a marqué le début d’une coopération renforcée, portée par la diaspora entrepreneuriale et orientée vers le développement d’opportunités concrètes.

« La Chambre est un vecteur de croissance qui dépasse le symbolique pour toucher au concret, aux affaires et à la création de valeur partagée », a affirmé Désiré Kaboré, président de la CCI-BC, devant une audience de prestige comprenant la députée d’Orléans, la présidente de la Chambre de commerce de Gatineau et plusieurs investisseurs canadiens et africains.

Il a présenté une vision ambitieuse pour exploiter le potentiel du Burkina Faso : « Une agriculture fertile, des ressources diversifiées et un immense potentiel solaire », autant de secteurs propices à l’investissement. La CCI-BC se positionnera comme un facilitateur et catalyseur pour les entrepreneurs. Elle s’engage à sécuriser et guider les investisseurs canadiens en leur offrant un accès privilégié à l’information et un accompagnement sur le terrain. « Nous serons votre boussole », a lancé M. Kaboré, tout en encourageant les Burkinabè : « Préparez vos projets les plus ambitieux, le Canada est une porte ouverte, nous serons votre catalyseur. »

Les fondations de cette initiative sont solides. Le chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina au Canada, Idrissa Soulama Nénin, a rappelé que les investissements canadiens au Burkina Faso avaient atteint près de 1,1 milliard de dollars en 2023, essentiellement dans le secteur minier.

« La mise en place d’un cadre juridique adéquat montre l’ouverture du pays à tous ceux qui souhaitent faire des affaires », a-t-il souligné.

L’ensemble des intervenants a insisté sur la nécessité de créer des synergies gagnant-gagnant.

« Si la culture et la langue rapprochent nos pays, ce sont les affaires qui scelleront véritablement ce partenariat », a martelé la députée Marie France Lalonde.

Un message repris par la présidente de la Chambre de Commerce de Gatineau, Iseline Gandaho, qui a partagé son parcours d’immigrante devenue femme d’affaires à succès, illustrant le potentiel qu’une telle coopération peut offrir.

Enfin, la députée Marie France Lalonde a remis un certificat de reconnaissance à la CCI-BC au nom des citoyens d’Orléans, soulignant l’importance de cette initiative pour stimuler l’entrepreneuriat et la coopération bilatérale. Plus qu’une structure, la Chambre de Commerce et d’Industrie Burkina-Canada incarne une promesse : celle de créer un réseau influent de décideurs, de stimuler les opportunités d’affaires et de générer de la richesse à Ouagadougou comme à Ottawa.

Le Capitaine MEDAH inspire les jeunes campeurs de Faso Mêbo

Le lundi 15 septembre 2025, le Ministre Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dékomwin MEDAH, a rencontré les enfants du Camp vacances Faso Mêbo à Ouagadougou pour partager valeurs citoyennes et esprit de solidarité.

 

Le Camp vacances Faso Mêbo de Ouagadougou a reçu, ce lundi 15 septembre 2025, une visite de prestige. Le Ministre Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dékomwin MEDAH, a été l’invité d’honneur des jeunes campeurs.

Au cours de cette rencontre, le Capitaine MEDAH s’est dit impressionné par la capacité d’apprentissage des enfants et par l’esprit de camaraderie qui anime le camp. Il a abordé avec eux les symboles et valeurs essentielles qui doivent guider leur comportement au sein de la société.

Le Ministre Directeur de Cabinet a notamment insisté sur l’importance de servir d’exemple dans la vie citoyenne. « Lorsque vous participez à la montée des couleurs, le drapeau est au-dessus de vos têtes. Cela symbolise sa suprématie sur tous les citoyens, et nous devons lui témoigner respect et considération », a rappelé le Capitaine MEDAH aux campeurs.

Le vivre-ensemble a été une autre valeur mise en avant lors des échanges. Pour la personnalité invitée, la cohésion sociale et la solidarité sont indispensables au développement d’une société harmonieuse et d’un Burkina Faso prospère.

Durant sa visite, le Ministre Directeur de Cabinet a également partagé la « soupe » du jour avec les enfants, soulignant que discipline et entraide sont des valeurs clés à cultiver pour renforcer le tissu social et favoriser la cohésion au sein de la jeunesse burkinabè.

Une semaine de solidarité pour les familles des militaires burkinabè

Le camp Naaba Koom 2 a inauguré, le lundi 15 septembre 2025 à Ouagadougou, la deuxième édition de la Semaine de soutien psycho-social et spirituel, au profit des veuves, orphelins et blessés des forces armées burkinabè.

 

Le camp militaire Naaba Koom 2 a officiellement lancé, ce lundi 15 septembre 2025, la IIe édition de la Semaine de soutien psycho-social et spirituel, destinée aux familles des militaires décédés, blessés ou portés disparus lors des opérations. Cet accompagnement moral et spirituel constitue un volet essentiel de la vie militaire. Il a pour objectif de renforcer la résilience, la cohésion et le bien-être des conjoints et enfants des soldats, tout en apportant un soutien aux blessés en opération. C’est dans cette perspective que le commandement du camp organise cette initiative annuelle.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le Chef d’État-major général des armées, le général de brigade Moussa Diallo, a rassemblé 144 familles bénéficiaires. Celles-ci ont reçu des kits scolaires complets, des vélos, ainsi que des bourses d’études de 200 000 F CFA. À cela s’ajoutent des vivres composés de riz, d’huile et d’autres produits essentiels. Le commandant de la Garde républicaine, Souleymane Zango, a salué la tenue de la semaine, soulignant qu’elle permet également de mener des séances de prières pour le retour de la paix dans le pays.

« Votre souffrance ne vous affaiblit pas, elle vous rend humains. En partageant vos épreuves et en accueillant votre fragilité, vous gagnez en force. Le commandement est à vos côtés, dans vos succès comme dans vos moments de doute », a-t-il déclaré aux familles et aux soldats.

Aux enfants et épouses des héros nationaux, le commandant Zango a rendu hommage, affirmant qu’ils portent en eux la mémoire vivante de ceux qui se sont battus pour le Burkina Faso au prix de leur vie. Il a également remercié toutes les personnes et structures ayant contribué à la mise en œuvre de cette semaine. La représentante des enfants, Nafisétou Guira, a exprimé sa gratitude pour l’élan de solidarité. « Nous remercions le commandement militaire de Naaba Koom 2 et son personnel pour cette initiative. Que Dieu continue de nous protéger et de nous soutenir », a-t-elle ajouté.

Le général Moussa Diallo a rappelé que cette action constitue un devoir moral, social et institutionnel de l’Armée. « Notre soutien à votre endroit vise à reconnaître les sacrifices consentis pour la défense de la Nation. Nous voulons offrir un accompagnement durable et digne, ainsi qu’un espace où vous pouvez exprimer vos préoccupations », a-t-il souligné.