Monnaie unique Eco : la CEDEAO annonce son lancement pour 2027

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prévoit de lancer la monnaie unique Eco en 2027, selon une annonce faite le 4 août à Banjul par son président de la Commission, Omar Alieu Touray. Ce projet, repoussé à plusieurs reprises, entre dans une nouvelle phase plus pragmatique. Il pourrait voir le jour sans l’ensemble des quinze pays membres de l’organisation régionale.

 

Un lancement progressif envisagé

La CEDEAO abandonne désormais l’idée d’un lancement simultané pour tous ses membres. « L’idée est de lancer la monnaie unique avec ceux qui sont prêts », a expliqué Omar Touray. Les pays en retard sur les critères de convergence ne seront pas exclus pour autant. Ils bénéficieront d’un accompagnement spécifique afin de rejoindre le projet ultérieurement.

Des conditions jugées favorables

Les propos de Touray font suite à la table ronde de clôture du premier Forum de gouvernance du Sahel. Celle-ci s’est tenu les 30 et 31 juillet derniers. A cette occasion, il avait déjà affirmé que les dirigeants ouest-africains avaient réuni les conditions techniques, économiques et politiques nécessaires pour concrétiser la création de la monnaie unique Eco

Pour réussir ce lancement, il a insisté sur l’importance de la cohésion sociale, du renforcement des institutions démocratiques et d’une gouvernance efficace des ressources nationales.

Un projet à portée stratégique

Depuis plusieurs années, la CEDEAO ambitionne de créer un espace économique intégré et souverain, en réduisant la dépendance aux devises étrangères comme l’euro ou le dollar. La monnaie unique Eco devrait remplacer le franc CFA, toujours émis par la BCEAO pour huit pays d’Afrique de l’Ouest. Ce système est régulièrement critiqué pour son héritage colonial.

Lors du 55ᵉ sommet de la CEDEAO en juin 2019, les chefs d’État de la région avaient déjà annoncé la création d’une nouvelle devise. Cependant, des désaccords internes, des crises économiques et la pandémie de Covid-19 avaient ralenti le projet

Une nouvelle impulsion régionale

L’annonce du lancement pour 2027 marque une volonté politique renouvelée. Elle s’inscrit dans une logique d’intégration régionale plus réaliste, centrée sur les États les plus avancés. La monnaie unique Eco reste un objectif stratégique majeur pour la souveraineté monétaire de l’Afrique de l’Ouest.

Burkina Faso : un appel à renouer avec l’histoire nationale

À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Burkina Faso, célébré ce 5 août 2025, le président Ibrahim Traoré a adressé un message solennel à la Nation.

 

Dans son discours, le chef de l’État a appelé chaque Burkinabè à « prendre davantage conscience de la richesse de notre histoire ». Ce message s’inscrit dans un contexte marqué par un retour aux valeurs de souveraineté et d’unité nationale, régulièrement soulignées par le pouvoir de la transition.

En plaçant l’histoire au cœur de son discours, le président Traoré invite à une réappropriation du récit national. Pour lui, la commémoration du 5 août doit aller au-delà du souvenir symbolique. Elle doit renforcer le sentiment d’appartenance et inspirer les générations à venir.

Le 65ᵉ anniversaire intervient alors que le pays poursuit ses efforts de reconquête territoriale et de résilience face aux défis sécuritaires et sociaux.

Burkina Faso

Burkina Faso : un nouveau maillot pour marquer la reconquête nationale

 Le Burkina Faso a dévoilé son nouveau maillot baptisé Victory Ditanyè, en marge de la réouverture du stade du 4-Août. Un symbole fort dans un contexte de lutte pour la souveraineté.

 

À l’occasion de la cérémonie officielle de réouverture du stade du 4-Août, les autorités ont présenté le nouveau maillot des Étalons : Victory Ditanyè. Ce nom, qui mêle victoire et identité culturelle, incarne la volonté du pays de se relever.

Ce nouveau maillot ne se limite pas à une tenue sportive. Il porte un message politique et patriotique. Le gouvernement souhaite, à travers lui, stimuler l’unité nationale et encourager la jeunesse à l’effort collectif.

Dans un contexte de reconquête du territoire – avec 72,70 % du territoire contrôlé selon les autorités – ce geste prend tout son sens. Il s’agit de montrer que, même sur les terrains de sport, le Burkina Faso affirme sa résilience.

Ce lancement s’inscrit dans un vaste mouvement de mobilisation nationale. Il rappelle que, dans chaque secteur, la victoire est possible avec détermination, solidarité et foi en la nation.

Réouverture du Stade du 4-Août : un nouveau départ pour le sport burkinabè

Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce lundi la cérémonie officielle de réouverture du Stade du 4-Août, entièrement rénové. Un événement marquant qui redonne vie à une infrastructure emblématique du sport national.

 

Engagés depuis 2021, les travaux ont connu une accélération décisive sous le leadership du Chef de l’État. La pelouse, les tribunes, les vestiaires, l’éclairage et la sonorisation ont été entièrement modernisés. Selon Roland Somda, ministre des Sports, la rénovation place désormais le stade aux normes internationales.

« Grâce à la vision du président Ibrahim Traoré, ce joyau emblématique est aujourd’hui restauré », a-t-il déclaré.

Des démonstrations de parachutisme, des prestations artistiques, la présentation du nouveau maillot des Étalons – baptisé Victory Ditanyè – et un match de gala entre anciens internationaux et forces de défense ont rythmé la cérémonie

Le stade rénové s’impose désormais comme un symbole fort d’unité nationale et de résilience populaire, en pleine célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance.

« Ce qui est construit par l’effort commun doit être préservé par la conscience collective », a rappelé le ministre Somda.

Le Ghana rend hommage à Ibrahim Traoré à travers le film  Captain Ibrahim

L’ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, le colonel-major David Kabré, a assisté, le 2 août 2025 à Kumasi, à la première projection du film Captain Ibrahim, the Last African Hero, une œuvre du cinéaste ghanéen Nkawdow Nkansah, alias Lil Win.

 

En effet, la cérémonie s’est tenue au Film Center de Kumasi, en présence des autorités locales, de membres du conseil municipal, de la délégation venue de Ouagadougou et de nombreux sympathisants. Ainsi, le film, Captain Ibrahim, retrace les tentatives de déstabilisation contre la Révolution progressiste et populaire au Burkina Faso et met en scène des complots déjoués visant le chef de l’État, Ibrahim Traoré.

En marge de l’événement, une marche populaire a eu lieu dans les rues de Kumasi. Elle a rassemblé des artistes, des membres de la diaspora, des responsables communautaires et des membres du Mouvement Union pour l’Avenir (UPA), conduit par l’influenceur burkinabè Maxime Zougmore, alias « L’Homme de IB ».

Au nom du gouvernement, le colonel-major David Kabré a félicité le réalisateur pour cette initiative artistique, soulignant sa contribution à la promotion de l’image du président du Faso et à la lutte contre la désinformation.

Le diplomate a également échangé avec la délégation burkinabè, qui a renouvelé son engagement envers les idéaux portés par la révolution en cours au Burkina Faso.

Le Président Ibrahim Traoré rend hommage à la Révolution démocratique populaire

À l’occasion du 42ᵉ anniversaire de la révolution démocratique populaire, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a publié un message sur son compte officiel X (anciennement Twitter) ce lundi 4 août 2025. Il y salue l’héritage du Capitaine Thomas Sankara et affirme la continuité de cette vision à travers l’action actuelle du pouvoir.

 

Dans sa déclaration, le Chef de l’État souligne que la révolution démocratique populaire, lancée le 4 août 1983, fut un acte de rupture contre la fatalité, au service d’une nation « fière, libre et souveraine ». Selon lui, il ravive aujourd’hui cette ambition sous la forme de la Révolution progressiste populaire (RPP), concept central du projet qu’il porte depuis son accession au pouvoir

« Fondée sur la capacité intrinsèque du Peuple à impulser un développement endogène et inclusif, la RPP est la clé du plein épanouissement des Burkinabè », a déclaré Ibrahim Traoré. Il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à poursuivre la lutte contre l’impérialisme, dans l’esprit de ses « valeureux devanciers ».

Ce message intervient dans un contexte de regain d’intérêt politique et social pour les valeurs sankaristes. La date du 4 août reste symbolique dans l’histoire contemporaine du Burkina Faso, et le discours du Président entend inscrire son action dans cette continuité historique.

Réouverture du Stade du 4-Août : une cérémonie mémorable ce 4 août à Ouagadougou

Le Burkina Faso célèbre, ce lundi 4 août 2025, la réouverture du Stade du 4-Août à Ouagadougou. Placée sous la présidence du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, cette journée marque le retour officiel de l’enceinte sportive entièrement modernisée.

 

Les festivités commencent dès l’aube par un cross populaire dès 5h30. Le grand public et les invités ont accès au stade à partir de 10h. Et ce, sur présentation d’un billet ou d’une carte d’invitation. Selon les organisateurs, plus de 26 000 places ont été attribuées.

Dès 14h, les organisateurs poursuivront le programme avec des démonstrations de parachutisme, des compétitions d’athlétisme et la présentation du nouveau maillot des Étalons, l’équipe nationale. Un match d’exhibition verra ensuite s’opposé une sélection d’anciennes gloires du football africain à une équipe des Forces de défense et de sécurité. Cette rencontre symbolique visait à rendre hommage aux militaires engagés pour la paix.

Le moment fort de la journée débutera à 17h, avec la cérémonie de réouverture du Stade du 4-Août, présidée par le Capitaine Ibrahim Traoré. Ce moment solennel officialisera le retour en activité du stade, après une fermeture de quatre ans pour rénovation.

La Confédération africaine de football (CAF) a homologué le Stade du 4-Août le 1er juillet 2025, après sa rénovation complète, financée à hauteur de 15 milliards de francs CFA. Initialement construit en 1984, il affiche désormais une capacité de 55 000 places et une superficie totale de 3 000 m².

Les nouvelles installations incluent un terrain de football aux normes CAF, une piste d’athlétisme de 400 mètres, des zones pour lancers et sauts, un salon d’honneur, 400 sièges VIP, ainsi qu’un tableau d’affichage numérique moderne. Des espaces de presse, des bureaux administratifs, des salles de sport, des dortoirs et des buvettes complètent le complexe.

Cette réouverture du Stade du 4-Août illustre la volonté des autorités de doter le Burkina Faso d’infrastructures sportives aux standards internationaux. Le chantier, démarré en septembre 2021, concrétise une ambition nationale pour soutenir la jeunesse, les sportifs et les événements de grande envergure.

Burkina Faso : 72,70 % du territoire sous contrôle, selon le ministère de la Défense

Le Premier ministre, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, a lancé ce lundi 4 août 2025 les séances d’évaluation des contrats d’objectifs des membres de son gouvernement. Le ministère de la Défense et des Anciens combattants a été le premier à se soumettre à l’exercice, avec un taux de performance de 36,61 % au 30 juin 2025, incluant une met avancée dans le domaine de la reconquête du territoire national. 

Des projets en cours de finalisation

Selon le ministre d’État, Général de Brigade Célestin Simporé, ce chiffre s’explique par le fait que plusieurs projets majeurs engagés dans les deux premiers trimestres sont toujours en cours. Les résultats seront disponibles d’ici la fin d’année.

Parmi ces activités figurent la restructuration des armées, les opérations de recrutement et d’autres actions d’envergure, qui ne pourront être comptabilisées qu’à leur terme.

« Ce n’est qu’à la finalisation de toutes ces activités qu’on pourra les comptabiliser en termes de pourcentage », a précisé le ministre.

Reconquête territoriale : des avancées notables

Le Général Simporé a cependant mis en avant les résultats obtenus dans la reconquête du territoire national, avec un taux passé de 70,89 % en décembre 2024 à 72,70 % à mi-2025. Cette progression s’est traduite par la stabilisation de zones comme Diapaga, Djibo et la vallée du Sourou.

La mine de Bougou a pu redémarrer ses activités, et l’administration effectue un retour progressif dans certaines localités. Les autorités ont assuré les approvisionnements avant la saison des pluies dans plusieurs régions isolées, notamment à l’Est et à Djibo

Montée en puissance des forces armées

Le ministre a également souligné la montée en puissance de l’armée burkinabè, tant en matière d’équipement que de renforcement des ressources humaines. Des recrutements massifs sont en cours, et les acquisitions de matériel militaire se poursuivent pour renforcer l’efficacité des opérations.

« Pour qu’une armée soit performante, il faut d’abord l’être humain au cœur de l’action, et il faut aussi lui donner les moyens de faire la guerre », a-t-il affirmé.

Le Chef du Gouvernement a donné de nouvelles instructions pour renforcer davantage les performances du ministère d’ici à la fin de l’année.

Burkina Faso : un centre africain de référence sur l’eau et la sécheresse annoncé par la Banque mondiale

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience ce vendredi 1er août 2025, le Représentant résident de la Banque mondiale. Monsieur Kamil Hamoud Abdel Wedoud. Cette rencontre a permis d’échanger sur les futures initiatives de l’institution au Burkina Faso, notamment dans le domaine de l’eau.

Un forum continental sur l’eau en préparation

La Banque mondiale prévoit d’organiser un forum africain sur l’eau et la sécheresse en septembre 2025, à Ouagadougou. L’événement réunira des experts, décideurs et partenaires techniques pour réfléchir aux solutions durables face aux défis hydriques croissants sur le continent.

M. Abdel Wedoud a informé le Chef de l’État burkinabè de l’état d’avancement des préparatifs. Le forum s’inscrira dans une démarche de coopération régionale et de résilience climatique.

Un centre de référence unique en Afrique

À l’issue du forum, le Burkina Faso accueillera un centre de référence sur l’eau et la sécheresse. Il sera soutenu par la Banque mondiale. Il s’agira du deuxième centre de ce type au monde, après celui de Singapour. Celui-ci  servira de base de données, de centre de recherche et de plateforme d’innovation pour l’ensemble du continent africain.

Ce centre vise à fournir des réponses concrètes aux épisodes de sécheresse, à améliorer la gestion de l’eau et à renforcer les capacités nationales en matière d’adaptation climatique.

Soutien à la vision de développement endogène

Le représentant de la Banque mondiale a réaffirmé l’alignement stratégique de son institution avec la vision du Président Traoré, fondée sur le développement endogène. Il a salué les efforts du gouvernement dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et de l’énergie.

« Nous continuerons à appuyer le Burkina Faso dans sa vision », a-t-il déclaré à la presse à l’issue de l’audience.

Mort d’Alino Faso : la justice burkinabè ouvre une enquête pour torture et assassinat

Le Procureur du Faso, près du Tribunal de grande instance Ouaga I a annoncé, dans un communiqué daté du 1er août 2025, l’ouverture d’une information judiciaire sur les circonstances du décès de TRAORE Alain Christophe, alias Alino Faso. La démarche fait suite à une plainte déposée par la famille du défunt.

Une information judiciaire ouverte contre X

Selon le communiqué officiel, le Doyen des juges d’instruction a été saisi le 31 juillet 2025 par réquisitoire introductif. L’objectif est de faire la lumière sur d’éventuels faits de torture et d’assassinat. Le parquet burkinabè se dit saisi contre X, et appelle toute personne disposant d’informations utiles à se manifester.

Alino Faso avait été arrêté le 10 janvier 2025 à Abidjan. Depuis cette date, il n’avait plus donné signe de vie jusqu’à l’annonce de son décès dans un communiqué publié le 27 juillet par le Procureur de la République d’Abidjan.

Le rapport du médecin légiste ivoirien évoquait un suicide par pendaison, après une tentative d’ouverture des veines. Mais pour les autorités judiciaires burkinabè, des doutes sérieux subsistent quant à la véracité de cette version. Elles estiment que le défunt aurait pu être victime d’actes de torture ayant entraîné sa mort.

Appel à témoins et promesse de vérité

Le procureur du Faso affirme que toutes les dispositions seront prises pour élucider les causes exactes du décès d’Alino Faso. En attendant, les autorités burkinabè présentent leurs condoléances à la famille du défunt et réaffirment leur engagement à établir la vérité.