Médaille de Bronze en Poche: les badistes burkinabè créent la surprise à l’Air Badminton africain

Sur les plages du Ghana, où le sable brûle autant que les regards des compétiteurs, les athlètes burkinabè ont fait vibrer l’Afrique de l’Ouest. Du 1er au 6 juillet 2025, sans expérience du jeu sur plage, ils ont pourtant décroché une médaille de bronze historique à l’issue du Championnat d’Afrique d’air Badminton de la zone 2

 

Une première participation et déjà une place sur le podium

Au bord de la mer, les raquettes burkinabè ont frappé plus fort que les préjugés. Face à des adversaires plus aguerris à l’air Badminton, les représentants du Faso ont résisté au vent, au sable, à la chaleur… et à tous les pronostics.

« Sans plage, personne ne croyait vraiment en nos chances », glisse l’un des encadreurs.

« Et pourtant, nous avons hissé notre drapeau sur le podium. »

L’équipe s’est d’abord confrontée aux géants de la sous-région : Nigeria, Ghana, Sierra Leone. Des confrontations intenses, rythmées par la poussière et les cris des supporters, avec pour seul décor, l’océan. Les Burkinabè ne se sont pas contentés de figurer : ils ont brillé. En remportant plusieurs matchs clés, ils s’ouvrent la voie de la demi-finale.

Malgré une courte défaite à ce stade, les badistes du Burkina Faso rebondissent lors du match de classement pour arracher une troisième place, inattendue mais méritée. L’euphorie était totale. Les cris de joie, les accolades, les drapeaux agités… tout rappelait une victoire finale.

 

Plus de 100 athlètes venus de 11 pays

Ils s’étaient tous donné rendez-vous pour cette compétition inédite. Dans cette marée humaine d’ambition et de sueur, la délégation burkinabè s’est taillée une place parmi les meilleurs. Ce bronze vaut de l’or, car il symbolise une percée dans une discipline encore jeune au pays.

« Cette médaille, c’est la preuve qu’avec de la volonté, du cœur et un peu de sable, on peut tout accomplir », commente un joueur, les pieds encore pleins de sel et l’âme fière.

L’air Badminton, version outdoor du badminton classique, se pratique sur des terrains non conventionnels, notamment des plages. Un défi logistique pour le Burkina Faso, pays sans façade maritime. Pourtant, l’équipe nationale a su s’adapter, s’entraîner sur des terrains sablonneux improvisés, parfois à la lisière de Ouagadougou.

Ce parcours inspirant nourrit déjà les rêves. À peine rentrés, les joueurs évoquent de nouvelles ambitions : un camp d’entraînement permanent, des tournois locaux, la préparation de la prochaine édition. Le Burkina veut désormais s’ancrer durablement dans la discipline.

Nasser Djiga officiellement présenté par les Rangers de Glasgow

Le défenseur central Burkinabè Nasser Djiga a rejoint les Rangers de Glasgow en prêt pour une saison. Ce transfert marque une nouvelle étape dans la carrière de l’international burkinabè, déterminé à relancer sa progression après une saison discrète en Angleterre.

 

Une arrivée attendue en Écosse

Ce mercredi 9 juillet 2025, les Rangers de Glasgow ont présenté Nasser Djiga, leur nouvelle recrue défensive. Le Burkinabè de 22 ans arrive en prêt d’un an, sans option d’achat, en provenance de Wolverhampton. Le club écossais souhaite renforcer sa défense avec un joueur combatif et prometteur.

 

Un prêt stratégique pour Wolverhampton

La saison dernière, Nasser Djiga a manqué de temps de jeu en Premier League. Wolverhampton espère qu’un passage en Écosse permettra à son joueur de gagner en confiance et en constance. Le prêt aux Rangers est vu comme une étape importante dans son développement.

 

Un joueur motivé et ambitieux

Présenté au centre d’entraînement du club, Djiga a exprimé sa détermination à réussir :

« Je suis très heureux de rejoindre les Rangers. Je vais tout donner à chaque match », a-t-il affirmé.

Il a aussi ajouté :

« C’est la meilleure équipe pour moi. Je veux jouer, progresser et prendre du plaisir avec mes coéquipiers. »

Une carrière qui prend forme

Formé au Rahimo FC, Nasser Djiga a ensuite porté les couleurs du FC Bâle, de l’Étoile rouge de Belgrade, puis de Wolverhampton. Ce passage en Écosse pourrait lui permettre de revenir plus fort et de s’imposer en Premier League.

 

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L’AES lance sa propre Cour pénale à Bamako

Les pays de l’Alliance des États du Sahel unissent leurs forces pour juger les crimes les plus graves en créant la cour pénale du Sahel. Une justice régionale se met en place, portée par la volonté de combattre l’impunité.

 

Une Cour pour le Sahel

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger passent à l’action. Ils créent une nouvelle juridiction régionale : la Cour pénale et des droits humains du Sahel (CPS-DH). Cette Cour siègera à Bamako, au Mali. Elle jugera les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les actes de terrorisme. Elle traitera aussi les graves violations des droits humains survenues dans l’espace sahélien.

 

Un outil contre l’impunité

Les trois pays veulent rompre avec les logiques d’impunité dans leurs systèmes judiciaires respectifs. Ils affichent une volonté ferme de punir les auteurs de crimes graves. Ils cherchent également à renforcer la coopération judiciaire entre les États membres de l’AES. L’objectif : harmoniser les règles, partager les moyens et mieux faire face aux défis communs.

 

Des moyens modernes et sécurisés

La Cour ne sera pas seule. Elle s’appuiera sur un centre pénitentiaire de haute sécurité, construit pour accueillir les personnes condamnées. Les États membres mettront aussi en place une plateforme numérique régionale. Cette plateforme facilitera l’échange d’informations judiciaires entre les systèmes nationaux. Une base de données commune rassemblera tous les dossiers sensibles des trois pays.

Collision mortelle à Boni : deux morts et plusieurs blessés

Un grave accident de la circulation s’est produit ce mardi 9 juillet 2025 à Boni, province du Tuy. Il s’agit d’une collision entre un car de transport en commun et un véhicule transportant des marchandises.

Selon la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP), le choc a entraîné la mort de deux personnes. Trois autres ont été grièvement blessées. Quinze passagers ont également été touchés, mais de manière plus légère.

Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux. La Sixième Compagnie d’Incendie et de Secours a pris en charge les victimes. Elle les a aussitôt conduites vers les structures sanitaires les plus proches.

Les circonstances exactes de cet accident à Boni ne sont pas encore connues. Mais les premières constatations évoquent un non-respect des règles de sécurité routière.

Dans son communiqué, la BNSP rappelle à tous les usagers de la route l’importance du respect du code de la route, surtout en cette période de pluie où les routes sont plus glissantes et les risques accrus.

 

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Burkina–UE : Le Premier ministre reçoit les adieux de l’ambassadeur Daniel Aristi

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé une audience d’adieu ce mardi à l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, M. Daniel Aristi Gaztelumendi, en fin de mission après deux années passées à la tête de la délégation de l’Union.

L’entretien, tenu à Ouagadougou, a été l’occasion pour le diplomate européen de saluer la qualité des relations entre le Burkina Faso et l’Union européenne. Il a exprimé sa gratitude au gouvernement Burkinabè pour l’accueil et la collaboration dont il a bénéficié tout au long de son mandat.

« C’était avant tout l’occasion pour moi de faire mes adieux à Son Excellence le Premier ministre. Je repars avec beaucoup de gratitude pour ce que nous avons accompli ensemble », a déclaré M. Aristi Gaztelumendi à l’issue de l’audience.

Tout en soulignant les avancées obtenues dans le cadre de la coopération bilatérale, l’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de l’Union européenne à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de développement, de gouvernance et de stabilité.

Pour sa part, le Chef du gouvernement a salué l’engagement personnel de M. Aristi et la disponibilité dont il a fait preuve dans la mise en œuvre des actions conjointes. Il a souhaité plein succès à la suite de sa carrière diplomatique.

Littérature : Le colonel William Combary dédicace Alter Ego, un recueil poétique ancré dans le réel

Le colonel William Combary, officier supérieur de la Gendarmerie nationale et figure de la scène littéraire burkinabè depuis 2007, a présenté au public son 13e ouvrage intitulé Alter Ego. La cérémonie de dédicace s’est tenue à Ouagadougou, en présence de passionnés de littérature, d’autorités militaires et de critiques littéraires.

Alter Ego est un recueil de 170 pages rassemblant 52 poèmes. L’œuvre se veut à la fois réaliste et profondément humaniste. Elle s’inscrit dans une démarche d’observation du quotidien, de réflexion sur l’identité, la souffrance, l’espoir et la solidarité humaine.

C’est le Dr Guillaume Tologo, universitaire et critique littéraire, qui a assuré la présentation de l’ouvrage. Il a salué une poésie « ouverte sur le monde et enracinée dans le vécu des Burkinabè ». Selon lui, le livre aborde des thématiques variées telles que les conflits, l’exil, l’amour, le combat pour la justice et la mémoire collective. Il a souligné la capacité de l’auteur à conjuguer rigueur militaire et sensibilité poétique.

Le colonel Combary, dans son intervention, a déclaré :

« Alter Ego est né de l’envie de parler à l’autre, de tendre un miroir à chacun d’entre nous. Dans ces vers, j’ai voulu écrire la douleur mais aussi l’espoir, le chaos mais aussi la renaissance. »

Pour sa part, le président de l’Union des écrivains du Burkina Faso (UEB) a salué la contribution constante du colonel Combary à la littérature nationale. Il a rappelé que ce dernier est un habitué des distinctions lors des grands événements littéraires du pays.

La cérémonie s’est conclue par une séance de dédicace et des échanges chaleureux avec le public. L’auteur a signé plusieurs exemplaires.Il a signifié que Alter Ego est aussi un appel à la réconciliation intérieure et collective.

 

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Sport : Nasser Djiga prêté aux Rangers de Glasgow pour une saison

Le défenseur central Burkinabè Nasser Djiga s’engage pour une saison avec les Rangers de Glasgow dans le cadre d’un prêt conclu avec son club, Wolverhampton Wanderers. Âgé de 22 ans, le joueur rejoindra l’Écosse dans les prochaines heures pour intégrer le groupe des Rangers en pleine préparation de la saison 2025-2026.

 

Un nouveau défi pour se relancer

Le défenseur a essuyé une saison jugée en demi-teinte à Wolverhampton. Il y a en effet peiné à obtenir du temps de jeu. Nasser Djiga cherchait un environnement compétitif pour se relancer. Ainsi, son prêt en Écosse s’inscrit dans cette logique.

«Nous espérons que l’intensité du championnat écossais lui permettra de retrouver confiance et constance », a confié un dirigeant des Wolves, optimiste quant à l’évolution du jeune talent Burkinabè.

 

Les Rangers misent sur sa solidité défensive

Djiga est connu pour sa rigueur tactique et son impact physique. Il est également perçu comme un renfort stratégique pour le club de Glasgow. En effet le club  ambitionne de retrouver les sommets en championnat national et sur la scène européenne. Son arrivée s’inscrit dans une campagne de recrutement active, marquant la volonté des Rangers de renforcer leur arrière-garde.

 

Un prêt pour gagner en maturité

Le staff technique de Wolverhampton mise sur cette saison à l’étranger pour que Djiga accumule de l’expérience et revienne plus fort. Le club anglais espère le voir s’aguerrir face à la rudesse du football écossais, dans l’optique d’un retour plus compétitif en Premier League.

 

Une pré-saison décisive

Le club attend Nasser Djiga dès le 10 juillet 2025 pour qu’il débute la pré-saison avec ses nouveaux coéquipiers. Le joueur s’est dit motivé par ce nouveau chapitre dans sa carrière, déterminé à faire ses preuves dans l’un des clubs les plus emblématiques du Royaume-Uni.

 

 

Emploi des jeunes : le Burkina Faso veut renforcer sa coopération avec l’OIT

En vue de renforcer les politiques d’emploi et d’entrepreneuriat des jeunes. Le Directeur de Cabinet du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi (MSJE). Monsieur Evariste Metuole Dabiré, a accordé une audience à Madame Ndeye Coumba Diop. La directrice du Bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Abidjan. Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique d’un Partenariat OIT Burkina, en vue d’une collaboration entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers pour la promotion d’un développement économique inclusif.

 

Trois axes majeurs de coopération

La responsable régionale de l’OIT, dont le bureau couvre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), la Côte d’Ivoire et le Bénin, a exprimé la volonté ferme de son institution d’accompagner le ministère Burkinabè en charge de l’emploi dans la mise en œuvre de son agenda stratégique.

Les échanges ont porté principalement sur trois domaines prioritaires :

  • La création d’emplois décents pour les jeunes,
  • La formalisation de l’économie informelle,
  • Le renforcement de l’entrepreneuriat.

À ce titre, Madame Diop a évoqué plusieurs leviers d’action. Ce partenariat OIT Burkina pourrait mobiliser un soutien aux efforts du gouvernement burkinabè, notamment l’organisation d’un Salon national de l’Emploi. Ce cadre permettrait un dialogue structuré entre les institutions, les employeurs, les jeunes chercheurs d’emploi et les partenaires au développement autour des défis du marché du travail.

 

Une coopération en phase avec les priorités nationales

Pour sa part, Monsieur Evariste Metuole Dabiré a salué l’intérêt manifeste de l’OIT. Il a souligné la cohérence de cette coopération avec les ambitions nationales en matière d’autonomisation des jeunes. Aussi a t-il rappelé que le département ministériel accorde une place centrale à la lutte contre le chômage. En particulier dans les zones vulnérables, et que toute initiative structurante visant à améliorer l’accès des jeunes à des activités génératrices de revenus est la bienvenue.

Ce partenariat OIT Burkina ouvre ainsi la voie à une coopération renforcé entre le MSJE et l’OIT, dans un contexte où la jeunesse burkinabè représente un levier stratégique pour la résilience économique et sociale du pays.

 

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Financement du terrorisme : les éclairages du Dr Aly Tounkara.

Invité de l’émission Défense Citoyenne sur l’ORTM, le chercheur malien Dr Aly Tounkara s’est exprimé sur les récentes attaques coordonnées au Mali, la question cruciale du financement du terrorisme et la réponse des forces armées maliennes. Voici l’essentiel de ses propos.

Sept attaques simultanées : une démonstration stratégique

Selon Dr Tounkara, les sept attaques menées simultanément par les groupes terroristes visaient un objectif clair : démontrer leur capacité de nuisance et leur présence coordonnée sur plusieurs fronts.

« Ces attaques synchronisées ont un but psychologique. Il s’agit de montrer aux populations et aux autorités que les groupes terroristes peuvent frapper partout et au même moment », explique-t-il.

Ce type d’opération vise aussi à défier directement l’État, notamment dans les zones où l’armée est en phase de stabilisation.

Les sources du financement terroriste

Interrogé sur les origines du financement du terrorisme, Dr Tounkara évoque plusieurs canaux.

« Il s’agit de financements internes et externes », dit-il.

Parmi les sources majeures :

  • Le trafic de drogues, d’armes et de motos ;
  • Le paiement de rançons lors des enlèvements ;
  • Les taxes imposées aux populations dans les zones sous influence ;
  • Le détournement de l’aide humanitaire ;
  • Et parfois, des flux transfrontaliers issus de réseaux de solidarité idéologique.

Ces ressources permettent aux groupes de se réarmer, d’assurer la logistique et de recruter.

La réponse de l’armée malienne : combativité et adaptation

Dr Tounkara note que l’armée malienne a réagi avec détermination face aux attaques.

« Il y a une adaptation progressive de la posture militaire. Les FAMa ne sont plus seulement dans la riposte, mais dans l’anticipation. »

Il salue les efforts de coordination avec les Forces de défense et de sécurité locales et souligne que des ajustements stratégiques sont nécessaires pour faire face à des groupes de plus en plus mobiles et imprévisibles.

 

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