La Russie offre 700 tonnes de vivres au Burkina Faso

La Fédération de Russie a remis officiellement ce 22 Juillet, plus de 700 tonnes de pois cassés jaunes au Programme alimentaire mondial au Burkina Faso. D’une valeur de 2,5 millions de dollars, cette aide alimentaire vise à soutenir les populations vulnérables affectées par la crise sécuritaire. La cérémonie de remise s’est tenue dans les locaux du PAM à Ouagadougou. Elle a vu la présence du Chargé d’Affaires a.i. de Russie et du Directeur pays du PAM. L’aide sera acheminée vers les zones les plus touchées par l’insécurité alimentaire.

 

Rappelons que cette contribution s’inscrit dans les efforts conjoints de la Russie et du PAM pour renforcer la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Mais aussi, elle tend à répondre à l’ urgence humanitaire provoquée par la crise sécuritaire et les déplacements internes.

Lors de la cérémonie, les deux parties ont salué cette collaboration. En effet, le représentant de la Russie a insisté sur le caractère solidaire de ce don, qu’il a qualifié de “geste d’amitié envers le peuple burkinabè”. Il a également rappelé que la Russie reste attachée à la coopération internationale dans le domaine humanitaire, en particulier en Afrique.

Le représentant du PAM a, quant à lui, exprimé la gratitude de l’institution pour cet appui jugé crucial, soulignant que cette cargaison permettra de “nourrir des milliers de personnes vulnérables dans les zones les plus touchées par la faim”.

Ce nouveau soutien russe intervient également dans un contexte géopolitique où la Russie renforce progressivement ses relations bilatérales avec plusieurs pays africains, notamment par le biais de la diplomatie humanitaire. Pour le Burkina Faso, ce type de partenariat apparaît comme un levier important de résilience face aux chocs multiformes qui affectent le pays.

Under and Over 7 – des règles simples et des enjeux élevés

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La CNAVC s’insurge : Il s’agit d’une discrimination politique injustifiée !

La section du Kadiogo de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) a tenu une conférence de presse ce 19 juillet 2025  à Ouagadougou pour dénoncer l’attitude de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Au cœur des échanges : le refus de l’institution régionale de confier la présidence du Conseil des ministres au représentant burkinabè.

 

«Rien ne justifie cette mise à l’écart si ce n’est une volonté manifeste d’isoler notre pays»

 

Le point de départ de la déclaration publique remonte à un épisode récent au sein de l’UEMOA. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective du Burkina Faso, proposé à la tête du Conseil des ministres de l’Union conformément au principe de rotation, n’a pas été désigné. Ce refus a suscité l’indignation des membres de la CNAVC. Ils y voient une atteinte à la souveraineté nationale et une discrimination politique injustifiée.

Selon les intervenants, le Burkina Faso remplissait toutes les conditions pour assurer la présidence tournante du Conseil.

« Rien ne justifie cette mise à l’écart si ce n’est une volonté manifeste d’isoler notre pays pour ses choix souverains », a martelé l’un des responsables de la CNAVC.

 

Une mauvaise digestion du retrait du pays de la CEDEAO ?

 

Cette décision intervient dans un contexte géopolitique complexe. Depuis le retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier 2024, les relations entre Ouagadougou et certaines institutions sous-régionales mais également certains pays en l’occurrence la Côte d’Ivoire,  restent tendues. Plusieurs acteurs de la société civile burkinabè dénoncent une politique de sanctions déguisées, visant à marginaliser les pays du Sahel ayant opté pour une nouvelle orientation politique.

La CNAVC estime que l’UEMOA est censée garantir une coopération économique équitable entre ses États membres. Mais celle-ci  cède à des pressions extérieures et abandonne ses principes de solidarité.

« Cette posture ne fait qu’approfondir les fractures entre nos peuples », ont-ils alerté.

Ils appellent à une refondation des institutions régionales sur des bases plus inclusives.

 

La CNAVC met en garde contre l’acceptation passive des manœuvres d’exclusion.

 

Au-delà de la dénonciation, la CNAVC a lancé un appel à la mobilisation pacifique de l’opinion publique. L’organisation invite les Burkinabè à rester vigilants face aux décisions internationales susceptibles d’affaiblir l’État burkinabè sur la scène régionale. Elle souligne également le rôle crucial des organisations de veille dans la préservation de la souveraineté nationale.

Dans leur message, les conférenciers ont mis en garde contre l’acceptation passive des manœuvres d’exclusion. Ils ont rappelé que l’UEMOA appartient à tous ses membres. De ce fait, son fonctionnement doit refléter un véritable esprit de coopération. Pour la CNAVC, il est temps de repenser la participation du Burkina Faso dans certaines organisations sous-régionales si celles-ci ne respectent plus les principes d’égalité.

 

Une demande de clarification adressée à l’UEMOA

 

Lors de cette conférence, la CNAVC a formellement exigé de la Commission de l’UEMOA, une motivation de son refus. Elle souhaite également qu’un cadre de dialogue soit mis en place afin d’éviter de nouvelles crispations dans les rapports institutionnels. Selon elle, l’avenir de l’intégration régionale dépendra de la capacité des structures actuelles à restaurer la confiance des peuples sahéliens.

À cet égard, plusieurs voix au sein de la société civile plaident pour une réforme profonde des organes décisionnels de l’UEMOA. La CNAVC a réaffirmé son engagement à défendre les intérêts du Burkina Faso dans toutes les sphères internationales, en privilégiant les voies diplomatiques et citoyennes.

 

Une situation qui dépasse le simple cadre institutionnel

 

Les représentants de la CNAVC ont appelé les autres organisations de la société civile africaine à exprimer leur solidarité avec le Burkina Faso. Ils estiment que la situation actuelle dépasse le simple cadre institutionnel. Elle symbolise une bataille plus large pour la reconnaissance des choix souverains des peuples africains.

Pour eux, si le Burkina Faso est aujourd’hui visé, d’autres nations africaines pourraient demain subir le même sort.

« C’est une question de dignité collective, pas uniquement un différend administratif », ont-ils insisté.

À l’issue de cette sortie médiatique, l’affaire reste ouverte. Aucune réaction officielle de l’UEMOA n’a encore été enregistrée. Cependant, au Burkina Faso, les lignes bougent. La société civile s’organise pour faire entendre sa voix, tandis que les autorités observent l’évolution de la situation avec prudence.

Face à un climat sous-régional instable, la conférence de la CNAVC sonne comme un avertissement. Elle appelle à la cohérence entre les idéaux de l’intégration régionale et les pratiques des institutions. Le débat est désormais lancé.

 

 

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Faso Mêbo : Le destin de l’Afrique se construira ensemble ou ne se construira pas !

Le 20 juillet 2025, dans un climat empreint de solidarité et de fierté panafricaine, des figures de l’influence numérique ( Influenceurs ) venues de divers horizons ont posé un geste fort : offrir 10 tonnes de ciment à l’initiative présidentielle Faso Mêbo. Ce don n’est pas qu’un soutien matériel. Il révèle une mutation profonde des rapports entre engagement citoyen, patriotisme africain et pouvoir symbolique des créateurs de contenu.

 

Faso Mêbo : Une Afrique qui s’engage autrement : 

 

D’abord, il faut souligner que le don collectif de ces influenceurs n’est pas anodin. Le ciment, matière de construction par excellence, devient ici métaphore d’un projet continental : bâtir l’unité et la souveraineté par l’action concrète. À travers Faso Mêbo, les autorités burkinabè encouragent une mobilisation populaire pour le développement endogène, dans un contexte où les défis sécuritaires, économiques et sociaux imposent de nouvelles formes de solidarité.

Or, ce sont des voix populaires qui ont porté cette action. Des personnalités comme Jojo le Comédien, DJ Domi, Aïcha Trembler, Fabienne Dipama ou encore le Camerounais Bovan, tous issus de la sphère numérique, ont su rallier leurs communautés autour d’un idéal de solidarité panafricaine. Ce glissement du politique vers le culturel et l’influentiel marque une évolution dans les modes d’engagement.

 

 

Être visible ne suffit plus : il faut désormais être utile.

 

En outre, cette initiative illustre un nouveau type de diplomatie, décentralisée, informelle, mais puissante. L’État burkinabè ne sollicite plus seulement les ambassades ou les ONG. Il mobilise aussi les cœurs. À travers Faso Mêbo, il appelle à l’adhésion directe des citoyens, qu’ils soient burkinabè ou non, sans passer par les cadres habituels de la coopération internationale.

Dans ce cadre, les influenceurs deviennent des agents de diplomatie douce. Leur audience dépasse les frontières, leurs messages touchent des millions de jeunes africains souvent peu sensibles aux discours politiques classiques. En choisissant de répondre à l’appel du président Ibrahim Traoré, ces créateurs de contenu inscrivent leur notoriété dans un cadre de responsabilité collective. Ils démontrent qu’être visible ne suffit plus : il faut désormais être utile.

 

Le patriotisme comme nouveau levier d’influence

 

Par ailleurs, cet épisode témoigne d’un changement dans le rapport des influenceurs à leur rôle social. Jusque-là cantonnés à l’humour, à la musique ou à la danse, certains d’entre eux optent désormais pour un positionnement engagé. Cela ne relève pas uniquement d’un souci d’image. Il s’agit aussi d’un alignement stratégique avec les aspirations nouvelles des jeunesses africaines.

Dans de nombreux pays, les jeunes réclament davantage d’authenticité, de souveraineté et de participation. En s’associant à Faso Mêbo, les influenceurs traduisent ces attentes en actes visibles, palpables, concrets. Leur don n’est donc pas isolé. Il fait partie d’un mouvement plus large, où l’engagement devient un critère d’admiration et de légitimité.

 

 

Une stratégie gouvernementale bien pensée

 

Du côté de l’État, cette mobilisation d’influenceurs issus du concours House of Challenge n’est pas fortuite. Ce concours, d’envergure panafricaine, vise à révéler de nouveaux talents et à favoriser l’émergence de voix alternatives. En accueillant ces jeunes figures au sein du projet Faso Mêbo, le gouvernement burkinabè démontre qu’il comprend les leviers modernes de communication et de mobilisation.

Plutôt que de compter uniquement sur des dispositifs institutionnels, l’exécutif choisit de parler le langage des réseaux, de l’engagement viral et de la communication incarnée. Cette stratégie, si elle se poursuit avec cohérence, pourrait inspirer d’autres pays du continent, en quête de modèles d’appropriation citoyenne du développement.

 

 

Initiative Faso Mêbo : Un instrument de conscience panafricaine

 

Enfin, la portée de ce geste dépasse les frontières du Burkina Faso. Il envoie un message clair : le destin de l’Afrique se construira ensemble ou ne se construira pas. La présence du Camerounais Bovan en est l’illustration parfaite. Dans un continent où les élans régionalistes et nationalistes ont souvent freiné les initiatives de coopération, voir des jeunes personnalités s’unir autour d’une cause commune redonne espoir.

Le ciment livré à Faso Mêbo devient alors le symbole d’un continent en construction, au sens propre comme au figuré. Il appelle à une nouvelle forme de solidarité, débarrassée des cadres rigides et portée par la société civile, la jeunesse et la culture.

Rencontre Burkina Faso – Tchad : Le secteur minier qui réuni

Le Burkina Faso et le Tchad ont amorcé une dynamique de coopération accrue dans le domaine minier. Une délégation tchadienne conduite par Mme Ndolenodji Alixe NAIMBAYE, ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie, a été reçue par son homologue burkinabè, M. Yacouba Zabré GOUBA, ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières.

 

La mission tchadienne, arrivée le 16 juillet 2025 à Ouagadougou. Elle visait principalement le partage d’expériences entre les deux pays en matière de gouvernance minière, l’établissement d’un cadre de coopération formel à travers la signature prochaine d’un protocole d’entente.

Les échanges ont permis aux deux délégations de présenter les structures administratives et techniques de leurs ministères respectifs. Identifier des axes prioritaires de coopération, avec un accent particulier sur la cartographie géologique. Aussi, l’analyse minérale, et la gestion durable des ressources minières.

Les deux ministères ont exprimé leur engagement à bâtir un secteur minier transparent, responsable et bénéfique pour leurs populations. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération Sud-Sud entre États africains partageant des défis similaires en matière d’exploitation minière.

Les deux ministres signeront un protocole d’entente dans les prochaines semaines afin de formaliser cette collaboration. Il portera sur l’échange d’expertise, la formation des cadres techniques et la mutualisation de moyens pour une exploitation efficiente des ressources.

Le Sénégal récupère ses bases militaires : la France met fin à 60 ans de présence

La France a officiellement transféré ce jeudi 17 Juillet 2025, ses deux dernières bases militaires au Sénégal. Cela met ainsi fin à plus de soixante années de présence militaire continue dans le pays. La cérémonie s’est tenue à Dakar en présence de plusieurs autorités militaires et diplomatiques. Le Général de corps d’armée Mbaye Cissé, chef d’état-major des armées sénégalaises, a présidé l’événement aux côtés de représentants de l’ambassade de France.

 

Un moment historique : 

La restitution ses deux dernières bases militaires marque un tournant majeur dans les relations de défense entre les deux pays. Depuis l’indépendance du Sénégal en 1960, les forces françaises étaient restées présentes dans le cadre d’accords bilatéraux. Le dernier contingent sur place, composé d’environ 350 soldats, assurait jusqu’alors des missions de coopération et de formation avec les Forces armées sénégalaises.

 

Fin d’une ère de coopération militaire directe

Les bases restituées étaient principalement affectées à la logistique, à l’entraînement et au soutien des opérations conjointes. Leur rétrocession symbolise une montée en puissance des capacités locales et une volonté partagée de rééquilibrer les relations stratégiques.

 

Une transition préparée depuis plusieurs mois

Les autorités avaient amorcé le processus de transfert depuis début 2024, dans un contexte régional marqué par la redéfinition des partenariats sécuritaires La France avait déjà quitté plusieurs bases dans d’autres pays de la région, comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger, sous la pression de dynamiques souverainistes croissantes.

 

Des relations bilatérales en mutation

Malgré cette restitution, les autorités françaises et sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur coopération dans des domaines comme la formation, le renseignement et la lutte contre le terrorisme, mais sous des formes nouvelles, plus respectueuses de la souveraineté nationale.

Safe Stadium : quand la CAF s’attaque au défi de la sécurité dans les stades africains

Le 15 juillet 2025, la Confédération Africaine de Football (CAF) a lancé à Ouagadougou un atelier de formation stratégique. L’objectif : renforcer la sécurité dans les stades africains à travers son programme Safe Stadium. Pendant trois jours, les acteurs du football burkinabè se penchent sur les bonnes pratiques à adopter. Une initiative ambitieuse, à la hauteur des enjeux colossaux que représente la sécurité dans le sport roi sur le continent.

 

La sécurité des stades, un angle mort du football africain

Des tribunes surchargées. Des sorties de secours obstruées. Une gestion souvent artisanale des foules. Ces scènes, trop familières dans de nombreux stades africains, ont coûté des vies. L’absence de protocoles rigoureux ou l’application aléatoire des normes de sécurité ont parfois transformé des événements festifs en drames humains. Face à ces failles, la CAF a décidé de prendre les devants.

L’initiative Safe Stadium veut rompre avec cette réalité. L’idée est simple : outiller les acteurs nationaux pour créer un environnement sûr, professionnel et prévisible lors des matchs de football. Cette formation à Ouagadougou constitue l’un des piliers de cette stratégie continentale.

 

Un atelier, deux experts, quarante participants

Dans la capitale burkinabè, plus de 40 responsables prennent part à l’atelier. Ils viennent de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), de clubs engagés en championnat national, ou encore d’instances impliquées dans l’organisation des matchs. Tous ont en commun la volonté de professionnaliser la gestion de la sécurité dans les stades.

L’atelier est dirigé par deux formateurs de la CAF : Ababacar Sene, du Sénégal, et Abdelhafid Fergani, de l’Algérie. Deux visages connus du réseau africain de la sécurité sportive. Leur approche est pragmatique : faire dialoguer expertise, expérience locale et normes internationales. Ils insistent sur un point central : sécuriser un stade ne se résume pas à déployer des agents, mais suppose une planification minutieuse, une coordination fluide et des outils technologiques adaptés.

 

Des modules concrets pour des résultats durables

Durant ces trois jours, plusieurs thématiques essentielles sont abordées :

  • La billetterie : Comment éviter les fraudes ? Comment réguler le flux d’entrée des supporters ?
  • La gestion de la foule : Quelles stratégies pour prévenir les bousculades ou débordements ?
  • La planification des urgences : Comment réagir efficacement à un incendie, un malaise, ou un mouvement de panique ?
  • Le rôle des clubs : Quelle responsabilité portent les dirigeants dans l’aménagement et la surveillance des enceintes sportives ?

Chaque module s’appuie sur des cas pratiques, des études d’incident, et des échanges d’expériences. L’enjeu est de sortir de l’improvisation, de documenter les pratiques, et de bâtir des protocoles clairs.

 

Le Burkina Faso en fer de lance

Si l’atelier se tient à Ouagadougou, ce n’est pas un hasard. Le Burkina Faso, pays passionné de football, fait face à des défis spécifiques liés à la sécurité. Entre la montée des affluences dans les stades, les risques liés au contexte sécuritaire régional et la faiblesse des infrastructures, il devenait urgent de structurer la réponse.

La CAF y voit une opportunité : faire du Burkina un laboratoire de bonnes pratiques, capable d’inspirer d’autres fédérations. Pour cela, la collaboration avec la FBF est essentielle. Elle permettra d’expérimenter des mesures concrètes dès la saison à venir du Fasofoot.

 

L’importance de changer les mentalités

Mais former, ce n’est pas seulement transmettre des techniques. C’est aussi provoquer une prise de conscience. Pour Ababacar Sene, la sécurité dans les stades ne peut plus être considérée comme un luxe ou une formalité administrative.

« Il faut faire comprendre que chaque spectateur a le droit à un environnement sûr. Et que c’est la responsabilité de toute la chaîne – de la fédération aux clubs – de le garantir. »

Les dirigeants présents à la formation l’ont bien compris. Plusieurs d’entre eux reconnaissent que leur organisation pèche parfois par excès de confiance ou manque de formation.

 

Une ambition continentale

Lancé par la CAF, le programme Safe Stadium ne s’arrêtera pas à Ouagadougou. D’autres ateliers sont prévus dans une dizaine de pays d’ici la CAN 2025. L’objectif est de créer une culture continentale de la sécurité, intégrée aux normes CAF de licence de club, aux cahiers de charges des compétitions et aux formations obligatoires des officiels.

En toile de fond, la CAF veut également anticiper les critiques internationales qui pointent du doigt les défaillances structurelles du football africain. À l’ère des retransmissions mondiales et des partenariats globaux, la sécurité devient un critère de crédibilité.

L’atelier de Ouagadougou pourrait bien marquer un tournant. En outillant les acteurs locaux, la CAF veut éviter que le sort d’un match repose uniquement sur la chance. La formation ne suffira pas à tout changer, mais elle donne les clés pour commencer.

Le véritable défi sera celui de l’implémentation. Auront-ils les moyens, l’appui des autorités et la volonté de transformer la théorie en pratique ? L’avenir le dira. Mais en mettant ce sujet sur la table, la CAF envoie un message fort : le football africain ne peut plus ignorer sa responsabilité envers ses supporters.

Alain Traoré annonce sa retraite après 20 ans de carrière professionnelle

L’international burkinabè Alain Traoré a officiellement mis un terme à sa carrière professionnelle de footballeur. L’homme a fait l’annonce ce jeudi 17 juillet à travers une lettre ouverte partagée sur ses canaux officiels

Dans son message d’adieu, l’attaquant de 35 ans, passé par l’AJ Auxerre, Lorient, Monaco ou encore le RS Berkane, a fait le bilan d’une aventure débutée en 2005 à Ouagadougou. C’est sous les couleurs de l’Académie Planète Champion qu’il avait entamé son parcours en deuxième division burkinabè. Il aura conclu sa trajectoire sportive cette année, dans le championnat de deuxième division ivoirienne, avec le FC Gagnoa.

« Après environ vingt (20) années passionnantes sur les terrains de football, je souhaite vous annoncer que je prends ma retraite sportive à partir de ce jeudi 17 juillet 2025 », a-t-il écrit.

Frère aîné de Bertrand Traoré, également international, Alain Traoré a été l’un des artisans du beau parcours des Étalons à la CAN 2013, où le Burkina Faso avait atteint la finale, battu de justesse par le Nigeria. Son pied gauche redouté, ses coups francs millimétrés et son engagement en équipe nationale resteront gravés dans les mémoires des supporters burkinabè.

Dans son message, il a remercié Dieu, ses anciens clubs, ses coéquipiers, sa famille, et tous les supporters qui l’ont soutenu tout au long de sa carrière. Il n’a toutefois pas précisé ses projets pour l’avenir.

À Koupéla, plus de 50 millions de FCFA de produits prohibés incinérés par le TGI

Le Tribunal de grande instance (TGI) de Koupéla a procédé, le mardi 16 juillet 2025, à l’incinération de produits prohibés d’une valeur estimée à plus de 50 millions de FCFA. La cérémonie s’est tenue à Zaogo, en présence des autorités administratives et judiciaires.

 

Une opération de destruction encadrée

Sur le site d’incinération de la mairie de Koupéla, situé dans le village de Zaogo à quelques kilomètres du centre-ville, les flammes ont réduit en cendres des produits issus de la fraude et de la contrebande. Le TGI de Koupéla a supervisé la destruction en présence du Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, et des corps constitués.

Parmi les produits incinérés figuraient 290 cartons de cigarettes de marque “Yes”, “Bon” et “Cyre”, des produits pharmaceutiques impropres à la consommation ainsi qu’une quantité importante de drogue.

 

Une saisie rendue possible par les forces de l’ordre

Selon le Substitut du Procureur du Faso près le TGI de Koupéla, Dramane Birba, cette opération est le fruit de la conjugaison des efforts des Unités de police judiciaire du Kourittenga. Ces dernières ont permis de saisir et de sécuriser les produits avant leur incinération. Le magistrat a indiqué que les marchandises saisies étaient estimées à plus de 50 millions de FCFA, une somme révélatrice de l’ampleur du trafic illicite dans la région.

 

Un message fort adressé aux contrebandiers

L’opération n’avait pas pour seul but de détruire des marchandises illégales. Elle portait également un message de tolérance zéro à l’égard des auteurs de fraude et de contrebande. « Les auteurs ont été poursuivis, jugés et condamnés à des peines privatives de liberté et à des amendes », a précisé Dramane Birba. Pour le parquet, il s’agit d’un succès significatif dans la lutte contre le trafic illicite, et surtout d’un signal clair envoyé aux trafiquants.

 

Les autorités saluent la collaboration

Le Haut-commissaire du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a salué l’action conjointe des différents services engagés dans cette lutte. Il a également souligné l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la population, appelant les citoyens à signaler tout comportement suspect. De son côté, le Substitut du Procureur a félicité les unités de police judiciaire pour leur professionnalisme et a insisté sur la nécessité d’une synergie entre les populations et les autorités pour freiner ce phénomène.

 

Un engagement renouvelé contre le trafic illicite

À l’issue de la cérémonie, l’administration a renouvelé son engagement à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle entend poursuivre ses efforts en matière de répression et de prévention, tout en misant sur la sensibilisation des communautés.

Ouagadougou : fin de l’élevage urbain et chasse aux animaux errants

La délégation spéciale de la commune de Ouagadougou a annoncé ce mercredi un rappel formel de l’interdiction de pratiquer l’élevage sur l’étendue de la commune. Et ce, en vertu du code de l’hygiène publique du Burkina Faso. Cette mesure s’accompagne d’un renforcement des actions de lutte contre la divagation des animaux dans la capitale.

Dans un communiqué transmis à l’AIB, le président de la délégation spéciale (PDS) de Ouagadougou souligne que cette interdiction vise à garantir la salubrité urbaine. Également, en appuyant les efforts citoyens récemment consentis pour reverdir la ville.

« L’élevage est formellement interdit sur toute l’étendue du territoire communal, conformément aux dispositions du code de l’hygiène publique du Burkina Faso », rappelle le PDS dans la note.

 

Contexte environnemental

Cette décision intervient dans un contexte marqué par la campagne de reboisement lancée sous le thème « L’heure patriotique pour reverdir le Faso ». À cette occasion, 922 973 plants ont été mis en terre dans la région du Centre. Ce qui mobilise : autorités, populations et forces vives.

La délégation spéciale justifie donc le durcissement des mesures comme un moyen de protéger les plants nouvellement mis en terre. Aussi, en limitant les dégâts causés par les animaux errants.

 

Réformes annoncées sur la gestion des animaux errants

Le communiqué précise également que la gestion des animaux saisis lors des opérations de lutte contre la divagation fera l’objet d’une réorganisation. Les délais de mise en fourrière, les amendes et les droits de fourrière seront revus pour mieux encadrer ces pratiques.

Des équipes mobiles seront déployées pour procéder à des captures régulières. D’autres équipes veilleront au respect de cette interdiction sur toute l’étendue de la commune.