BEPC 2025 : Joie, larmes et espoir lors de la proclamation des résultats du premier tour

Ce mercredi 11 juin 2025, le lycée municipal Bambata, à Ouagadougou, était bondé. Candidats, parents et amis retiennent leur souffle. Tous guettent la fameuse phrase : « Les candidats dont les noms suivent sont déclarés admis au BEPC 2025 ». L’attente est pesante. À 11h, le moment tant redouté arrive. Les feuilles de résultats en main, les jurys lancent enfin le traditionnel « candidats, approchez ». Les regards s’illuminent, les cœurs battent fort.

Ataka Solyatou, confiante, saute de joie en apprenant son admission. « J’ai travaillé dur pendant 9 mois, je ne voulais pas échouer », confie-t-elle. Steven Bazié, lui aussi admis, remercie son père présent à ses côtés : « Je savais que j’étais prêt. »

Dans le jury n°1, Selma Ilboudo décroche la meilleure note avec une moyenne de 18,56 et une mention excellente. « Cette mention représente tout le travail et les sacrifices de l’année. Je suis tellement reconnaissante envers mes parents. »

Joie et désillusion au lycée Marien N’Gouabi

À quelques kilomètres de là, au lycée Marien N’Gouabi, l’ambiance est similaire. À 10h45, la sirène retentit : les résultats du jury 5 sont prêts. Alizéta Ganame explose de joie : sur 50 élèves dans sa salle, elle est la seule admise au premier tour. Oumoul Haïnata Compaoré, après un échec l’an dernier, est cette fois victorieuse : « C’est un grand soulagement. » Charlemagne Kiemtoré, ému, remercie ses parents pour leur soutien indéfectible.

Mais pour certains, la déception est amère. Ceux qui n’ont pas franchi la barre du premier tour retiennent leurs larmes. D’autres, comme Latifatou Batiéné, restent confiants pour le second tour. « C’est une seconde chance, je vais me battre pour la saisir », affirme-t-elle.

Des chiffres révélateurs et des espoirs pour la suite

Sur l’ensemble des jurys de Bambata et Marien N’Gouabi, les résultats sont contrastés. Au lycée Bambata, 678 candidats se sont présentés : 240 ont été admis, 259 sont admissibles pour le second tour, et 173 ajournés. Six candidats ont été radiés.

Au jury 5, 67 candidats sur 338 sont admis, soit un taux de réussite de 20,12 %. 166 sont admissibles au second tour, et 97 recalés. Le jury 6, quant à lui, affiche un taux d’admission de 16,67 %, avec 55 admis sur 330. 150 sont au second tour, et 120 ont échoué.

Le vice-président du jury 5, Yaya Sangaré, salue la bonne organisation de cette session, mais regrette des résultats « globalement en deçà des attentes ». Il assure néanmoins que tout s’est déroulé sans accroc, notamment grâce à un logiciel de délibération fluide.

La prochaine étape est fixée : le second tour se tiendra le vendredi 13 juin 2025. Pour les admissibles, l’espoir demeure intact.

L’AES à la conquête de Pékin : une coopération stratégique entre la Chine et l’Afrique en marche

Le 11 juin 2025, la ville chinoise de Changsha accueille une importante réunion des ministres africains des Affaires étrangères, coordonnée dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Sous la présidence du ministre chinois Wang Yi, cet événement réunit les délégations des pays africains pour faire le point sur les engagements pris et discuter de l’avenir du partenariat sino-africain.

Le Burkina Faso participe activement à cette rencontre par le biais d’une délégation conduite par son ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré. Il s’agit, selon lui, d’un moment crucial pour évaluer les projets communs engagés depuis 2024, notamment dans les domaines agricoles, humanitaires et industriels, en lien avec la vision stratégique du Président du Faso.

L’AES joue sa carte collective

La présence du Burkina Faso s’inscrit dans une démarche plus large : celle de l’Alliance des États du Sahel (AES), aux côtés du Mali et du Niger. Ces trois pays coordonnent leur diplomatie pour faire entendre une voix unifiée face à la Chine. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, insiste sur l’importance de construire une relation solide avec Pékin, fondée sur l’égalité, la souveraineté et la non-ingérence.

Il appelle la Chine à envisager une coopération directe avec l’entité AES, soulignant la convergence des visions politiques et économiques entre les deux blocs. Pour l’AES, cette réunion représente une opportunité stratégique d’ancrer son existence diplomatique et économique dans le paysage international.

Une coopération tournée vers l’action

En parallèle de la réunion ministérielle, la 4e édition de l’exposition économique et commerciale sino-africaine bat son plein. Une délégation burkinabè y participe également pour promouvoir les opportunités d’investissement dans le pays.

Au-delà des discours, l’événement symbolise la volonté commune de passer à une nouvelle étape de la coopération : une Afrique actrice de son développement, exigeante sur le respect de ses choix, et soucieuse d’un partenariat équilibré et gagnant-gagnant avec la Chine.

Le parcours historique du PSG : comment l’équipe a remporté la Ligue des champions pour la première fois

La soirée du 31 mai à l’Allianz Arena de Munich a été particulière. Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel du bookmaker de portée mondiale 1xBet, a raflé son premier titre de Ligue des champions de son histoire en écrasant l’Inter sur le score de 5-0. Le géant français a inscrit son nom dans l’histoire à deux reprises : en tant que champion et en signant la plus large victoire en finale du tournoi. Retour sur les moments les plus marquants du parcours des Parisiens vers le succès.

Le Paris Saint-Germain a connu une période de stagnation en début de saison et a rencontré des difficultés lors de la phase finale. De ce fait, peu de parieurs ont misé sur la victoire des Parisiens en barrages. Cependant, en seconde partie de saison, l’équipe de Luis Enrique a affiché une excellente forme et a tout de même empoché le trophée tant attendu.

Et personne n’a le droit de dire que cela est arrivé sans raison ; de telles victoires ne sont jamais offertes. Le Paris Saint-Germain a fait une bouchée de Brest en barrages, s’imposant sur le score cumulé de 10-0. Liverpool a été la victime suivante des Parisiens, qui se sont imposés sur le plus petit des scores chez eux, même s’ils ont surpassé la meilleure équipe d’Angleterre dans presque tous les domaines. Nuno Mendes a fait vivre un calvaire à Mohamed Salah, l’éliminant complètement du jeu. En Angleterre, les géants français ont su se reprendre et venir à bout de leurs rivaux de manière dramatique aux tirs au but.

En quarts de finale, le Paris Saint-Germain a affronté Aston Villa, entraîné par Unai Emery, ancien manager de l’équipe de la capitale française. Le match s’étant révélé assez serré, le niveau de l’équipe de Luis Enrique était visiblement supérieur : au bon moment, les Parisiens ont réagi et ont conservé l’avantage après le premier match.

La demi-finale contre Arsenal a été un moment de gloire pour Gianluigi Donnarumma, qui a décroché son billet pour l’Allianz Arena grâce à ses arrêts spectaculaires. La principale révélation de la finale fut Désiré Doué, 19 ans, engagé par le Paris Saint-Germain avant le début de la saison. Moins d’un an plus tard, il a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en finale de la Ligue des champions.

Une brève analyse des performances des deux équipes en finale de la Ligue des champions est la suivante : le Paris Saint-Germain a laminé littéralement l’Inter. Face à des équipes qui privilégient la possession, les Nerazzurri jouent les seconds rôles, attaquant avec des passes de la profondeur vers Marcus Thuram et tentant de surprendre l’adversaire dans leurs assauts. Pourtant, les Parisiens étaient parfaitement préparés : ils ont tenté de conclure toutes les attaques par des tirs au but (en moyenne, ils frappaient toutes les quatre minutes) et n’ont laissé aucune chance à Thuram de se retrouver démarqué. Le plan de Luis Enrique a parfaitement fonctionné. Il convient également de noter la confiance avec laquelle les joueurs du PSG ont remporté leurs duels un à un face à Yann Sommer. Le Suisse a constamment cherché à anticiper la trajectoire du ballon en plongeant sur le côté opposé, tandis que les Parisiens visaient la lucarne la plus proche. Nous ne pensons pas que ce soit un hasard : les joueurs d’Enrique ont mis à mal leur adversaire jusque dans les moindres détails.

Cette saison, le Paris Saint-Germain a été sacré dans tous les tournois auxquels il a participé, ce qui renforce davantage les sensations agréables chez 1xBet en tant que collaborateur avec le mastodonte français. Le bookmaker et le club ont organisé de nombreuses activités conjointes pour les supporters du club, leur permettant de se rapprocher de leurs idoles et de se sentir comme faisant partie d’une équipe qui est entrée dans l’histoire.

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« Sahel Benkan » : L’appel vibrant à l’unité face aux pressions impérialistes

Lundi 9 juin 2025, une même ferveur a embrasé les capitales de l’Alliance des États du Sahel (AES). À Ouagadougou, Bamako et Niamey, l’hymne officiel baptisé Sahel Benkan – littéralement « entente sahélienne » – a été entonné pour la toute première fois, marquant un tournant symbolique fort dans la construction de cette alliance régionale entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Mais au-delà de la célébration, un ton grave s’est imposé dans les paroles du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè. Depuis Ouagadougou, il a lancé un appel à la vigilance contre ce qu’il qualifie de pressions impérialistes persistantes visant à fracturer l’unité de l’AES.

« Nous sommes approchés tous les jours par ces impérialistes pour amener un des trois à trahir les autres », a-t-il averti, dénonçant les tentatives de déstabilisation orchestrées par certaines puissances étrangères hostiles au projet d’un Sahel souverain.

Selon lui, ces ingérences n’ont qu’un seul but : protéger des intérêts extérieurs au détriment des aspirations des peuples africains. Il a ainsi invité les populations à rejeter toute forme d’influence étrangère et à renforcer la solidarité entre les nations sahéliennes.

« Il est difficile de s’unir, mais c’est la solution. Il faut qu’on s’unisse. »

Le capitaine Traoré défend une vision ambitieuse : celle d’un bloc sahélien fort, indépendant et résilient, capable de faire face aux défis sécuritaires, économiques et politiques. Malgré les embûches, il se veut confiant :

« On va nous combattre, on continuera à nous combattre, mais nous sortirons victorieux et forts. »

Son message s’est conclu sur une note d’espoir et de fierté continentale :

« Le Sahel tout entier est riche, immensément riche. Le Sahel ne restera pas pauvre. »

Cette déclaration s’inscrit dans une dynamique de rupture assumée avec l’ordre géopolitique hérité de la colonisation. Depuis la création de l’AES, ses dirigeants pointent du doigt les interventions occidentales, notamment celles de la France, ancien partenaire privilégié de la région. L’objectif est désormais clair : construire une confédération sahélienne souveraine, tournée vers l’avenir et affranchie des tutelles étrangères.

Mort d’Edgar Lungu : la fin d’un règne controversé en Zambie

La Zambie perd l’un de ses anciens dirigeants. Edgar Lungu, président de la République de 2015 à 2021, est décédé ce jeudi 5 juin à l’âge de 68 ans dans un hôpital de Pretoria, en Afrique du Sud. C’est son parti politique, le Front patriotique, qui a confirmé la nouvelle. Sa fille, Tasila Lungu, a également publié une brève vidéo confirmant le décès de son père, soigné pour une maladie dont la nature n’a pas été précisée.

Élu à la suite du décès de Michael Sata, Lungu avait accédé au pouvoir dans un contexte d’urgence nationale. Son mandat a cependant été marqué par des turbulences économiques majeures, une dette en forte croissance, et un chômage endémique. Ces difficultés ont terni son image auprès de la population, jusqu’à sa défaite en 2021 face à Hakainde Hichilema.

Après son départ de la présidence, Edgar Lungu s’était éloigné de la scène politique. Mais au fil des années, il avait exprimé sa volonté de revenir, une ambition vite contrariée par la Cour constitutionnelle qui avait jugé qu’il avait déjà exercé deux mandats complets, le rendant inéligible à toute nouvelle candidature.

Homme politique clivant, Edgar Lungu incarne une période de transition difficile pour la Zambie. Entre promesses non tenues et espoirs de renouveau, il laisse derrière lui un héritage contrasté. Son décès tourne définitivement la page d’un chapitre majeur de l’histoire contemporaine du pays.

Le Mali rachète la mine d’or de Morila pour 1 dollar : espoir ou pari risqué ?

Bamako, 4 juin 2025 — Le gouvernement malien vient de franchir un cap décisif : lors du Conseil des ministres de ce mercredi, il a annoncé la reprise officielle de la Société des Mines de Morila S.A., jadis l’une des plus grandes fiertés de l’industrie aurifère nationale.

Un décret a été adopté pour valider l’acquisition de 80 % du capital auprès des actionnaires sortants, pour la somme symbolique d’un dollar américain. L’État détenait déjà 20 % des parts. Désormais, il devient l’actionnaire majoritaire de cette entreprise stratégique.

Morila, de l’âge d’or à la mise en veille

Fondée en 2000 dans la région de Bougouni, Morila S.A. a longtemps représenté un modèle de rentabilité minière. À son apogée, dans les années 2000, elle produisait jusqu’à 600 000 onces d’or par an. Elle était alors cogérée par l’État malien (20 %) et deux géants du secteur : Anglogold-Ashanti et Randgold Resources (aujourd’hui Barrick Gold), chacun détenant 40 %.

Mais avec le temps, les réserves à haute teneur se sont épuisées. La carrière principale a cessé ses activités en 2020. Une tentative de relance par l’australien Firefinch Limited à travers l’exploitation de résidus et un projet agro-industriel n’a pas porté ses fruits. Les opérations ont été entièrement arrêtées en 2022.

En mai 2024, un protocole d’accord a permis à l’État malien de racheter les parts et créances restantes. L’objectif ? Empêcher la disparition d’un site emblématique et trouver un nouveau souffle pour l’exploiter intelligemment.

Un pari risqué pour un futur en or ?

Avec cette reprise, les autorités veulent redonner vie au site. Plusieurs pistes sont à l’étude : une exploitation à petite échelle, un partenariat public-privé, ou encore des usages alternatifs, selon les faibles teneurs en or restantes.

La production nationale d’or est en chute libre : elle est passée de 66,5 tonnes en 2023 à 51 tonnes en 2024, soit une baisse de 23 %. Cette tendance inquiète, dans un pays où l’or est la principale ressource d’exportation.

Pourtant, Morila recèlerait encore 500 000 onces d’or, selon une estimation de Firefinch en 2021. Ce potentiel inexploité pourrait faire la différence, si l’État parvient à redéployer une stratégie viable.

L’Afrique face au monde : Stella Kabre appelle à l’unité stratégique pour peser sur la scène internationale

Lomé, 5 juin 2025 –
La ministre déléguée burkinabè en charge de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabre/Kaboré, a pris part, ce 2 juin à Lomé, à la troisième Conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA).
Placée sous le thème « Place de l’Afrique dans un monde en mutation : enjeux d’un repositionnement stratégique et diplomatique », cette rencontre a rassemblé plusieurs ministres africains des Affaires étrangères autour d’un enjeu commun : redéfinir le rôle du continent sur la scène mondiale.

Deux thématiques majeures ont dominé les échanges :

  • L’autonomie stratégique de l’Afrique en matière de défense et de sécurité,

  • L’Afrique et les BRICS : quelles stratégies pour influencer la gouvernance mondiale ?

Dans son intervention, Madame la Ministre Déléguée a lancé un appel fort à l’unité africaine.
Selon elle, seule une solidarité intracontinentale renforcée permettra à l’Afrique de devenir une puissance politique respectée, libre de ses choix et affranchie des dépendances stratégiques.
Elle a salué l’exemple des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui, selon elle, montrent la voie vers une véritable reconquête de la souveraineté.

Les travaux ont abouti à l’adoption d’une déclaration finale, appelant notamment les Nations Unies et la communauté internationale à lutter activement contre le racisme et les discriminations subies par les personnes d’origine africaine dans le monde.

Créée à l’initiative du Togo en 2023, l’Alliance Politique Africaine se positionne comme un cadre informel mais stratégique de réflexion et de concertation entre États africains.
Son but : accompagner l’émancipation politique et diplomatique du continent dans un monde en pleine reconfiguration géopolitique.

En marge de la conférence, Madame Kabre a rendu visite au personnel du Consulat général du Burkina Faso à Lomé.
Elle a salué leur engagement, les a encouragés à faire preuve de résilience, de solidarité et de patriotisme, tout en leur garantissant l’appui de son ministère.

CAN 2025 & 2027 : TECNO devient partenaire mondial et propulse le football africain dans une nouvelle ère

Sous le ciel vibrant de Nairobi, une nouvelle page s’est écrite pour le football africain ce 4 juin 2025. La Confédération Africaine de Football (CAF) et le géant technologique TECNO ont signé un partenariat mondial qui promet de redéfinir l’expérience du sport roi sur le continent. TECNO devient ainsi le partenaire mondial officiel de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025 au Maroc et 2027 en Afrique de l’Est.

Ce partenariat a été dévoilé en grande pompe par Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, et Shiming Jiang, vice-président de TECNO. Déjà présent en tant que sponsor exclusif pour smartphones lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, TECNO avait conquis les cœurs avec une visibilité sans précédent. Ce succès ouvre aujourd’hui la voie à une collaboration encore plus ambitieuse.

Une alliance stratégique pour hisser le football africain au sommet

TECNO n’est pas simplement un sponsor : c’est désormais un acteur clé de l’avenir du football africain. En s’impliquant en profondeur, la marque veut connecter technologie et passion du sport, tout en mettant un point d’honneur à contribuer au développement local. Shiming Jiang a souligné cette vision partagée : « Ensemble, nous tisserons des exploits mémorables. »

Au-delà du spectacle, ce partenariat promet aussi des actions concrètes pour les communautés, comme la réhabilitation de terrains communautaires dans plusieurs pays africains. Un engagement fort pour offrir aux jeunes talents des infrastructures dignes de leurs ambitions.

Le Maroc et l’Afrique de l’Est prêts à vibrer

La 35ᵉ édition de la CAN se tiendra du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. De Rabat à Agadir, les plus grandes villes du royaume se préparent à accueillir les 24 meilleures nations africaines dans une ambiance électrique.

En 2027, l’Afrique de l’Est — représentée par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda — accueillera pour la première fois la compétition, dans un esprit de coopération régionale inédit. Une grande première historique, qui promet d’unir le continent autour des valeurs du sport.

TECNO, bien plus qu’un logo

TECNO ne se contente pas d’apposer son nom sur des maillots. La marque entend enrichir l’expérience des supporters africains avec des innovations numériques et des campagnes locales engageantes. Des initiatives qui feront de chaque match une célébration à la fois technologique et humaine.

Nairobi : point de départ d’une révolution continentale

Le tirage au sort de la CAN 2025, prévu à Rabat, marquera le coup d’envoi symbolique d’un cycle où le football africain vise l’excellence. Grâce à cette alliance stratégique avec TECNO, la CAF se donne les moyens de rêver grand, et d’offrir aux fans une compétition à la hauteur de leur ferveur.

Ce partenariat entre la CAF et TECNO dépasse les enjeux commerciaux. Il incarne une vision commune : celle d’un football africain moderne, inclusif, et porteur d’avenir. Une chose est sûre : l’Afrique est prête à briller comme jamais.

Le Burkina Faso vise les étoiles et les capitaux : mission stratégique au Kazakhstan !

Astana, 4 juin 2025 – En visite officielle dans la capitale kazakhstanaise, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a mené une mission à haute portée stratégique. Objectif : ouvrir de nouvelles pistes de coopération dans des secteurs innovants et porteurs, notamment la technologie spatiale et les investissements internationaux.

Deux structures clés ont retenu l’attention de la délégation burkinabè : le Centre spatial national du Kazakhstan et le Centre financier international d’Astana (AIFC).

Au Centre spatial national, créé en 2007, le ministre a exploré les capacités du Kazakhstan dans la conception, la fabrication et le lancement de satellites. Fasciné par l’intégration de thématiques comme la communication, la gestion urbaine, l’environnement ou encore les changements climatiques, il a déclaré :

« Le Burkina se projette aussi dans la conquête de l’espace. Ce modèle kazakh peut nous inspirer, du design à la mise en orbite. »

Cette visite s’inscrit dans une dynamique plus large où le Burkina Faso ambitionne de renforcer ses capacités technologiques, que ce soit sur le plan national ou à travers des projets portés dans un cadre confédéral africain.

Le passage au Centre financier international d’Astana (AIFC) a également été un moment fort. Ce hub économique est un exemple de résilience et d’innovation, attirant massivement des investisseurs internationaux malgré l’enclavement du pays, un défi commun au Kazakhstan et au Burkina.
Le ministre burkinabè a salué ce modèle inspirant, proposant une collaboration pour un transfert d’expérience susceptible de booster l’attractivité économique du Burkina Faso à l’international.

Enfin, les échanges avec KazAID, l’agence de coopération internationale du Kazakhstan, représentée par son président Arken Arystanov, ont permis de poser les jalons d’une future coopération dans les domaines de l’éducation, la santé, l’économie numérique, l’agriculture et le développement durable. Le ministre a invité KazAID à venir au Burkina pour évaluer concrètement les opportunités sur le terrain.

Ce séjour diplomatique, plus qu’une simple visite, annonce une volonté claire du Burkina Faso : se positionner comme un acteur visionnaire, tourné vers l’innovation, la coopération Sud-Sud et l’avenir technologique.

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Thiam, Gbagbo, Blé Goudé et Soro exclus — Un scrutin sous haute tension !

La tension monte à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 25 octobre 2025 en Côte d’Ivoire. Mercredi 4 juin, la Commission électorale indépendante (CEI) a publié la liste électorale définitive. Parmi les absents de poids : Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro. Tous ont été définitivement exclus du processus électoral et ne pourront ni se présenter, ni voter.

Les exclus de la liste électorale

La radiation de ces quatre figures emblématiques de l’opposition crée une onde de choc :

  • Tidjane Thiam, président du PDCI, a été radié en avril 2025 suite à une décision de justice contestant sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription.

  • Laurent Gbagbo, ancien président, ainsi que son ex-ministre Charles Blé Goudé sont toujours écartés à cause de condamnations judiciaires antérieures.

  • Guillaume Soro, ancien Premier ministre aujourd’hui en exil, est lui aussi maintenu hors du fichier électoral.

Le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert Coulibaly, a déclaré qu’aucune révision de la liste électorale n’aurait lieu d’ici au scrutin, invoquant un délai insuffisant pour mener à bien l’opération.

Réactions et recours internationaux

Depuis l’étranger, Tidjane Thiam a dénoncé une dérive autoritaire de l’État ivoirien. Dans un communiqué, il fustige une « absence totale de démocratie » et affirme avoir saisi le Comité des droits de l’Homme de l’ONU.

Son avocat, Me Mathias Chichportich, accuse la CEI d’avoir pris une décision « arbitraire et discriminatoire », en violation des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire.

Du côté du PPA-CI, parti de Laurent Gbagbo, Jean-Gervais Tchéidé, son porte-parole adjoint, condamne un « passage en force » du pouvoir et affirme : « Nous n’allons pas les laisser faire ».

Les candidats restants en lice

Malgré ces exclusions, d’autres figures politiques restent éligibles :

  • Simone Ehivet Gbagbo, ex-Première dame

  • Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce

  • Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre

Mais l’opposition reste unanime : les conditions ne sont pas réunies pour une élection crédible et apaisée. « Il faut une discussion avec le gouvernement. Nous n’accepterons pas un passage en force », avertit Simone Gbagbo.

Une liste électorale figée, une contestation persistante

La liste électorale compte désormais plus de 8,7 millions d’inscrits, soit 715 000 électeurs de plus qu’en 2023. Pourtant, les appels à une nouvelle révision de la liste n’ont pas été entendus.

Lors de son intervention au meeting du CAP-CI à Yopougon, le 31 mai, Tidjane Thiam avait insisté : « Il faut que le maximum d’Ivoiriens puissent voter ». Mais la CEI rappelle qu’une révision prendrait 6 à 7 mois, ce qui compromettrait l’échéance du 25 octobre.

La CEI, sous pression, défend la légalité de sa démarche, affirmant n’avoir fait qu’exécuter les décisions de justice. Mais l’opposition doute de l’indépendance de l’institution, d’autant que les partis de Thiam et Gbagbo ont suspendu leur participation aux travaux de la CEI depuis avril.

Un silence stratégique d’Alassane Ouattara

Le président Alassane Ouattara, en poste depuis 2011, reste muet sur une éventuelle candidature à un quatrième mandat. Cependant, le RHDP, son parti, tiendra son congrès les 21 et 22 juin, où il devrait être officiellement sollicité pour briguer un nouveau mandat.

Alors que le compte à rebours vers l’élection est lancé, la Côte d’Ivoire entre dans une zone de turbulence politique. L’exclusion de grandes figures de l’opposition risque de fragiliser la crédibilité du scrutin. Dans un contexte tendu, la question reste ouverte : la présidentielle d’octobre 2025 sera-t-elle synonyme de renouveau démocratique… ou d’impasse politique ?