Séminaire de restitution de la 79e AG de l’ONU : le Burkina fait le point

Le ministère des Affaires étrangères a organisé un séminaire à Koudougou, ce lundi 16 juin 2025.
L’objectif était de restituer les conclusions de la 79e session de l’assemblée générale des Nations Unies.
Cette session s’est tenue en septembre 2024 à New York.

Le séminaire s’articule autour du thème :
« Le Pacte pour l’avenir : quelle contribution des États, des organisations et de la société civile ? » Pendant deux jours, les acteurs échangeront sur les grandes décisions issues de cette assemblée générale des nations des nations unies.
Sont présents : des représentants ministériels, institutionnels, de la société civile et des partenaires techniques.
Ensemble, ils partageront les conclusions principales du segment général de l’AG.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par l’ambassadrice Sidonie BAGUE.
Elle représentait en effet, le ministre des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie TRAORÉ.

Dans son discours, elle a souligné l’importance de ce cadre d’échange.
Aussi, a t- elle a insisté sur la nécessité d’harmoniser les compréhensions du Pacte pour l’avenir.
Ce pacte adopté le 22 septembre 2024 traite de paix, climat, développement et gouvernance numérique.

En effet, selon Mme BAGUE, ce séminaire est une opportunité d’appropriation nationale.
Il permet d’évaluer la contribution du Burkina aux discussions multilatérales.

Pour sa part, l’ambassadrice Mariame FOFANA a précisé les attentes du ministère.
Elle dirige la Direction générale de la Coopération multilatérale.

Selon elle, vulgariser le Pacte permettra aux acteurs nationaux de mieux jouer leur rôle.
Elle a insisté sur la diffusion large et claire de ses grands axes.

En outre, le représentant du système des Nations Unies a salué l’initiative burkinabè.
Il a réaffirmé le soutien de l’institution aux politiques nationales de développement durable.

De plus, il a appelé tous les partenaires à renforcer la coopération multilatérale.

Ainsi, le séminaire vise à renforcer les capacités nationales sur les enjeux globaux.
Il permet aussi de mobiliser l’intelligence collective au service du développement durable.

A noter, le Burkina Faso veut ainsi mieux inscrire son action dans les dynamiques internationales.
Concrètement, ce dialogue permet de penser collectivement l’avenir à travers des engagements concrets.

Coopération : Entre Ouaga et Louanda, les liens se renforces

Coopération Angola Burkina Faso : Ouaga a accueilli, ce lundi 17 juin 2025, une visite de haut niveau dans le cadre du raffermissement de ses relations diplomatiques. Le ministre des Relations Extérieures de la République d’Angola, SEM Téte António, est arrivé à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail, marquant une étape importante dans la dynamique de coopération entre les deux pays.

Un accueil plus que chaleureux sur la terre des hommes intègres

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a accueilli son homologue angolais à l’aéroport. En effet, cette visite officielle traduit la volonté partagée par Luanda et Ouagadougou de renforcer leur partenariat bilatéral dans un contexte régional en pleine mutation.

Sur la table de la discussion, de grandes ambitions de coopération ont été partagées

Au cœur de cette mission diplomatique figurent plusieurs axes prioritaires de coopération Angola Burkina Faso. Ceux-ci  vont des échanges économiques à la sécurité sous-régionale. En effet, les deux ministres prévoient des séances de travail pour explorer les opportunités d’un partenariat renforcé. Ils s’intéresseront notamment à l’énergie, aux infrastructures, à la formation et à la diplomatie multilatérale.

Les deux ministres souhaitent signer de nouveaux accords ou réactiver les cadres de concertation existants. Pour les deux pays, il s’agit d’aller au-delà des intentions pour poser les bases d’une coopération pragmatique. Cette coopération est tournée vers les enjeux actuels du continent.

Au-delà d’une visite : un léger rapprochement avec le Sahel semble se dessiner

La visite du ministre Téte António s’inscrit aussi dans un contexte plus large : celui de sa tournée dans plusieurs pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), afin de développer un dialogue stratégique avec l’espace confédéral en construction. En toile de fond, cette orientation régionale est perçue comme un signal fort de l’Angola en faveur de l’unité africaine, au-delà des clivages géopolitiques actuels. En recevant le chef de la diplomatie angolaise, le Burkina Faso poursuit sa stratégie de diversification des partenariats. Ainsi, Il tisse des liens plus solides avec des États africains aux intérêts communs. Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, impulse une diplomatie souveraine et active. Il mise sur les relations pour soutenir la transformation du pays dans des secteurs prioritaires.

Au-delà des échanges institutionnels, cette visite porte aussi une signification symbolique. Elle exprime la reconnaissance mutuelle entre deux pays géographiquement éloignés mais désireux de se rapprocher. Ils veulent faire face ensemble aux défis économiques, sécuritaires et géopolitiques de l’heure.

La journée du mardi 18 juin sera consacrée à des rencontres bilatérales approfondies. Mais Le programme prévoit une visite de courtoisie aux plus hautes autorités de l’État burkinabè. Une conférence conjointe sur l’avenir des relations Burkina-Angola est également prévue.

La venue de SEM Téte António à Ouagadougou confirme la vitalité de la diplomatie burkinabè et ouvre des perspectives concrètes de coopération. Elle s’inscrit dans la volonté commune d’insuffler une nouvelle dynamique à l’axe Luanda-Ouagadougou. Cette dynamique est au service d’une Afrique plus intégrée et solidaire

2000 VDP agricoles formés pour renforcer l’autosuffisance alimentaire

À Badnogo, 2000 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) agricoles ont achevé leur formation. Objectif : soutenir l’initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire.

Des VDP agricoles formés pour pallier l’autosuffisance alimentaire

Dans un contexte de relance économique et de lutte contre l’insécurité alimentaire, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) on décidé de ne plus se limiter aux actions sécuritaires. C’est a juste titre qu’à Badnogo, 2000 VDP agricoles viennent d’achever trois mois de formation intensive au sein d’un centre spécialisé. C’est une formation qui émane de l’initiative présidentielle pour la production agricole.

Former pour produire localement

Cette initiative s’inscrit dans la vision du président le capitaine Ibrahim Traoré. Celle-ci mise sur l’implication citoyenne pour assurer l’autonomie alimentaire du Burkina Faso. Ces Volontaires pour la Défense de la Patrie agricoles auront pour mission de travailler dans les zones rurales, d’appuyer les communautés et de contribuer activement à la production locale.

Autosuffisance alimentaire : des VDP prêts à cultiver pour la Nation

Face aux défis liés au climat, aux conflits et à la dépendance extérieure, le Burkina Faso entend renforcer ses capacités internes de production. L’engagement de ces 2000 VDP agricoles constitue une réponse concrète à ces enjeux stratégiques. La sortie de ces volontaires apporte aussi des éléments de réponse à une interrogation largement partagée : comment le Burkina Faso lutte pour l’autosuffisance alimentaire ?

Vers une agriculture résiliente et sécurisée

La mobilisation des VDP agricoles marque une nouvelle étape dans la politique de résilience du pays des hommes intègre. Leur déploiement sur le terrain devrait permettre une synergie entre sécurité, développement rural et agriculture durable. Cette stratégie ambitionne de garantir un approvisionnement alimentaire stable pour toutes les régions du pays.

Avec cette initiative, le Burkina Faso renforce sa souveraineté alimentaire en s’appuyant sur une jeunesse formée, volontaire et engagée. Le programme des VDP agricoles est appelé à s’élargir dans les mois à venir, selon les autorités.

En visite à Manga, Le capitaine Ibrahim Traoré à échangé avec les populations sur le terrorisme et le développement

Le capitaine Ibrahim Traoré était en visite officielle à Manga ce samedi 14 juin 2025, où il a échangé avec les populations du Centre-Sud. La lutte contre le terrorisme et les priorités de développement socio-économique étaient au cœur des discussions

Traoré en visite à Manga pour une rencontre directe avec les populations

Dans une atmosphère empreinte d’attente et de mobilisation citoyenne, le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce samedi à Manga une importante rencontre avec les forces vives de la région du Centre-Sud. Cette démarche s’inscrit dans sa volonté affichée de renforcer le dialogue direct avec les populations et de s’imprégner des réalités du terrain.

Devant des représentants des autorités locales, de la société civile, des jeunes, des femmes et des chefs coutumiers, le président du Faso a abordé les préoccupations majeures de la nation, en particulier les questions liées à la sécurité et au développement local.

Terrorisme : le capitaine en à fait un axe central lors de sa Traoré visite Manga

Le capitaine Traoré a réaffirmé sa détermination à restaurer l’intégrité du territoire national, tout en saluant le courage des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des Forces de défense et de sécurité (FDS). Il a également appelé les populations à renforcer leur collaboration avec les forces engagées sur le terrain, en signalant les mouvements suspects et en participant à la résilience communautaire.

« Le combat que nous menons contre le terrorisme n’est pas seulement militaire, il est aussi moral, économique et social. Chacun a un rôle à jouer », a-t-il déclaré devant une salle attentive.

Le chef de l’Etat, Ibrahim Traoré à souligné que le développement est la clé pour la stabilité

Outre la sécurité, le président s’est longuement attardé sur les enjeux du développement socio-économique de la région. Infrastructures, agriculture, accès à l’eau et à l’éducation étaient au menu des échanges. Il a promis un renforcement des investissements publics dans la région du Centre-Sud afin de lutter contre la pauvreté et de créer des opportunités pour les jeunes.

Le chef de l’Etat a également encouragé les autorités locales et les entrepreneurs à s’impliquer dans des projets porteurs :

« Le développement ne viendra pas uniquement de l’État central. Il doit aussi s’appuyer sur les dynamiques locales », a-t-il souligné.

Une écoute attentive et des réponses engagé

Les échanges se sont déroulés dans un climat participatif. De nombreux habitants ont pris la parole pour faire part de leurs attentes, notamment en matière de routes rurales, d’accès aux soins de santé et de soutien aux déplacés internes.

« C’est une première qu’un président vienne discuter avec nous aussi directement. »
— Témoignage d’une femme leader venue de Kombissiri

[Citation recueillie sur place lors de la rencontre à Manga, selon l’AIB.]                                                                                                                                                                                                                                 En retour, le président Traoré a promis un suivi rigoureux des doléances exprimées, et a annoncé que des équipes techniques seraient déployées dans les prochaines semaines pour identifier les besoins prioritaires.

Une démarche de proximité saluée

Cette rencontre à Manga s’inscrit dans une tournée de proximité engagée par le chef de l’État afin de mieux cerner les réalités de chaque région et d’adapter les réponses gouvernementales aux besoins réels des citoyens.

Plusieurs participants ont salué cette initiative. Les prochaines étapes de cette tournée présidentielle devraient conduire le chef de l’État dans d’autres régions du pays. Selon des sources proches de la présidence, ces visites visent à renforcer la cohésion nationale et à mobiliser l’ensemble du peuple burkinabè autour des priorités de l’heure

Pô : 135 jeunes officiers prêtent serment de défendre la Patrie, Traoré galvanise les troupes

Pô, 15 juin 2025 –
Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, s’est rendu à Pô, dans le Centre-Sud, pour présider la cérémonie de sortie de la 24e promotion des élèves officiers d’active de l’Académie militaire Georges-Namoano (AMGN).

Devant une foule enthousiaste et des familles émues, 135 jeunes officiers issus de 11 pays ont reçu leurs galons. Le Burkina Faso compte 110 diplômés, accompagnés de 25 stagiaires venus du Mali, du Togo, du Sénégal, du Cameroun, de Djibouti et d’autres pays partenaires.

Cette promotion porte désormais le nom de « Capitaine Zouma Maxime », un hommage fort à un officier tombé au front. En lui donnant ce nom, le Chef de l’État a rappelé aux jeunes soldats leur mission : libérer le pays et honorer la mémoire des héros disparus.

Lors de son discours, le Président Traoré a lancé un appel clair :
« Donnez un sens à l’uniforme que vous portez. Soyez des soldats professionnels, engagés et concentrés. Adaptez-vous en permanence à la menace. »

La formation dispensée à l’AMGN a préparé ces jeunes sous-lieutenants à la guerre moderne. En effet, ils ont acquis des compétences clés : gestion des engins explosifs, tactiques de combat motorisé, renseignement opérationnel et stratégies anti-insurrectionnelles.

Par ailleurs, un autre moment fort a marqué cette cérémonie. Le Président a annoncé la construction d’une nouvelle Académie militaire, un projet stratégique pour renforcer la formation des élites militaires face aux menaces croissantes.

Enfin, le parrain de la promotion, le Général de Brigade Vinta Some, et le délégué de promotion, Zoundi Marc Victorien, ont exprimé leur fierté. Ils ont également renouvelé leur engagement à défendre les valeurs de discipline, de loyauté et de sacrifice.

Tesla s’installe au Maroc : cap sur l’énergie verte et la mobilité électrique

C’est désormais officiel : Tesla s’installe au Maroc. Le géant américain a lancé sa filiale Tesla Morocco le 27 mai 2025, selon les médias locaux. Constituée sous forme de société à responsabilité limitée (SARL), elle est le fruit d’un partenariat entre Tesla International B.V. et Tesla Motors Netherlands B.V., deux entités européennes du groupe d’Elon Musk.

Basée à la Marina de Casablanca et dotée d’un capital de 27,5 millions de dirhams, la nouvelle entité ambitionne de structurer un écosystème complet de mobilité électrique au Royaume. Importation, distribution, maintenance de véhicules, déploiement de bornes de recharge : rien n’est laissé au hasard.

 Énergie solaire et stockage : la vraie révolution Tesla

Mais le projet va bien au-delà de la voiture. Le vrai tournant stratégique se joue du côté de l’énergie renouvelable. L’objet social de Tesla Morocco inclut en effet :

  • L’installation de systèmes solaires photovoltaïques

  • Le stockage stationnaire de l’électricité (via batteries Tesla Powerwall ou Megapack)

  • La vente d’électricité, potentiellement aux entreprises et aux particuliers

Ces activités placent Tesla comme un futur acteur clé de la transition énergétique marocaine, à l’heure où le Royaume mise sur le solaire et l’éolien pour atteindre ses objectifs climatiques.

 Une stratégie panafricaine en gestation ?

Cette implantation ne serait qu’un premier pas vers l’Afrique, continent à fort potentiel pour la mobilité durable et les solutions énergétiques décentralisées. Avec le Maroc comme hub, Tesla pourrait déployer ses technologies dans d’autres marchés du Maghreb et au-delà.

À la tête de cette filiale prometteuse, deux dirigeants : Rafael Arqueza Martin (Espagne) et Shahin Oliver Khorshidpanah (États-Unis). Leur mission : faire du Maroc une vitrine de l’innovation verte à l’africaine.

Chine-Afrique : le Burkina Faso s’impose comme voix forte au FOCAC et séduit les investisseurs

Changsha, 12 juin 2025 – La réunion des coordonnateurs du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) s’est tenue le 11 juin, en marge de la cérémonie d’ouverture officielle. Pendant toute une journée, les 53 pays africains partenaires de la Chine ont évalué les progrès réalisés depuis le sommet de Beijing, tenu en septembre dernier.

La République populaire de Chine et ses partenaires africains ont discuté des projets en cours. Ensemble, ils ont planifié les prochaines étapes pour renforcer une coopération déjà fructueuse.

Le Burkina Faso repart de Changsha avec un sentiment de satisfaction. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a salué la qualité des échanges. Pour lui, cette rencontre a permis de franchir un nouveau cap dans les relations entre la Chine et les pays africains.

« Nous avons salué l’élan de coopération Sud-Sud. Il est temps de faire du Sud un pôle d’épanouissement et de réduire la dépendance envers les pays du Nord », a-t-il affirmé.

Au-delà des questions économiques, les États du Sahel ont porté une voix forte. Ils ont alerté sur l’urgence de combattre le terrorisme, qui déstabilise leur région. Le ministre Traoré a insisté sur la nécessité d’une solidarité africaine élargie.

« Le terrorisme n’est plus un phénomène local. Il devient un instrument de recolonisation. Il faut agir ensemble », a-t-il lancé.

Sur le plan bilatéral, SEM Traoré a rencontré son homologue chinois, SEM Wang Yi. Ils ont passé en revue la coopération entre le Burkina Faso et la Chine. Les deux parties se sont félicitées de leur relation mutuellement avantageuse et ont échangé sur les soutiens à renforcer dans les instances multilatérales.

Le ministre burkinabè a invité son homologue à effectuer une visite officielle au Burkina Faso. Une étape qui marquerait une nouvelle dynamique dans les relations bilatérales.

Enfin, le 12 juin, la délégation burkinabè a rencontré des investisseurs chinois. Deux groupes industriels ont présenté leurs projets, l’un dans l’énergie, l’autre dans la construction urbaine. Le ministre Traoré les a invités à visiter le Burkina Faso pour mieux explorer les opportunités sur place.

l’Union Africaine prête main forte au Burkina Faso pour son développement

Ouagadougou, 11 juin 2025- Le Burkina Faso consolide ses alliances pour son développement. Le 10 juin 2025, la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Madame Bêbgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE, a reçu en audience la Secrétaire exécutive de l’Agence de Développement de l’Union Africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD), Madame Nardos Bekele THOMAS.

Au cœur de cette rencontre stratégique : l’engagement ferme de l’AUDA-NEPAD à accompagner le Burkina Faso dans sa quête de progrès et de souveraineté. Santé, éducation, agriculture, aide humanitaire… les grands axes de développement n’ont pas été laissés de côté.

« Il s’est agi aussi pour moi d’échanger avec les autorités du ministère afin de recueillir leurs besoins pour créer une synergie d’actions », a expliqué Madame THOMAS. Elle a réaffirmé la volonté de son agence de soutenir le Burkina Faso dans la mise en œuvre concrète de projets structurants, ancrés dans les priorités nationales.

La ministre a pour sa part salué cet engagement, tout en rappelant que le Gouvernement burkinabè place le développement endogène au centre de sa stratégie, conformément à la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Elle a appelé les partenaires à s’aligner sur les priorités nationales, telles que définies dans le Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PASD), en mettant l’accent sur les ressources locales et la participation citoyenne.

Cette rencontre marque une étape décisive dans le renforcement de la coopération multilatérale, avec une AUDA-NEPAD pleinement mobilisée pour bâtir, aux côtés du Burkina Faso, un avenir fondé sur la résilience et la souveraineté.

Mali : vers un mandat présidentiel de cinq ans pour le chef de la Transition, un tournant stratégique inspiré du Sahel

Le mercredi 11 juin 2025, le Conseil des ministres du Mali a validé un projet de loi révisant la Charte de la Transition. Il introduit un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable, pour le chef de la Transition, sans date d’élection immédiate.

Cette initiative fait suite aux recommandations du Dialogue inter-maliens d’avril 2025, qui proposaient que le chef de la Transition devienne Président de la République pour diriger une refondation de l’État. Cette orientation s’inscrit dans la continuité des Assises nationales de la refondation de 2021, qui réclamaient une restructuration profonde du pays avant toute consultation électorale.

Le gouvernement justifie ce changement par le besoin de stabilité institutionnelle, dans un contexte sécuritaire toujours précaire. Il souhaite poursuivre les réformes engagées depuis l’adoption de la nouvelle Constitution en juillet 2023, approuvée par référendum.

Une stratégie régionale alignée avec le Niger et le Burkina Faso

Cette réforme s’inscrit dans une dynamique régionale portée par la Confédération des États du Sahel (AES), fondée en juillet 2024. Elle réunit le Mali, le Niger et le Burkina Faso autour d’une vision commune de souveraineté, de défense et d’intégration politique, après leur retrait de la CEDEAO en janvier 2025.

Des mesures similaires ont déjà été appliquées chez les partenaires du Mali. Au Niger, une charte adoptée en mars 2025 a permis au général Abdourahamane Tiani de diriger pour un mandat renouvelable de cinq ans. Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a également vu son mandat prolongé pour cinq ans après un dialogue national en août 2024.

Une validation attendue et un appel au consensus national

Le texte malien doit encore suivre les étapes de validation prévues par la Charte de la Transition. Le gouvernement veut mobiliser un large consensus, notamment auprès de la diaspora et des forces vives. Il entend aussi rassurer la communauté internationale sur le respect des principes de transparence, de dialogue et d’inclusivité.

Fraude au BEPC 2025 : un réseau dopé à l’IA démantelé à Bobo-Dioulasso

La police de Bobo-Dioulasso a mis fin à un réseau de fraude sophistiqué pendant le BEPC 2025. Ce mercredi 11 juin, les autorités ont révélé les résultats d’une enquête menée tambour battant. Ce réseau de triche utilisait WhatsApp et l’intelligence artificielle pour transmettre les corrigés en pleine session d’examen.

Les enquêteurs ont déjà arrêté 13 jeunes, dont huit femmes, âgés de 20 à 24 ans. Ces suspects envoyaient les réponses aux épreuves via un groupe WhatsApp. En coulisses, des étudiants résolvaient les sujets avec l’aide d’outils d’intelligence artificielle, puis transmettaient les corrigés aux candidats.

LIRE AUSSI: https://journaldufaso.com/bepc-2025-joie-larmes-et-espoir-lors-de-la-proclamation-des-resultats-du-premier-tour/

Ce système s’appuyait sur un réseau bien structuré, impliquant à la fois des candidats et des complices extérieurs. La police a saisi 13 téléphones portables remplis de messages, documents et preuves accablantes.

Selon le commissaire principal Boubakar Soumaila Nombré, cette fraude ne se limite probablement pas à la région des Hauts-Bassins. D’autres cas pourraient exister ailleurs dans le pays, a-t-il averti.

Ce démantèlement a été possible grâce à un dispositif spécial de surveillance, mis en place par la direction régionale de la police nationale. En collaboration avec les enseignants et les autres forces de sécurité, les services de renseignement ont détecté les premières anomalies dès les premières épreuves écrites.

Cette affaire soulève de nombreuses questions. À l’heure où les technologies évoluent rapidement, l’usage incontrôlé de l’intelligence artificielle devient une menace réelle pour l’intégrité des examens scolaires. Le système éducatif devra rapidement s’adapter pour faire face à ces nouveaux défis.