Rosatom se dit prêt à doter le Burkina d’une unité nucléaire en cinq ans

Saint-Pétersbourg, 18 juin 2025 – La coopération entre le Burkina Faso et la Russie franchit une nouvelle étape. Le géant russe du nucléaire, Rosatom, a annoncé sa capacité à installer une centrale nucléaire au Burkina Faso dans un délai de cinq ans. Cette déclaration intervient lors d’une visite officielle d’une délégation burkinabè à la centrale de Leningrad, au nord-ouest de la Russie.

 

Une offre soumise à des conditions strictes

Le directeur des projets internationaux de Rosatom a précisé que la mise en œuvre d’une centrale nucléaire au Burkina Faso dépendait de plusieurs facteurs. Le cadre juridique, la préparation technique et la formation du personnel local figurent parmi les prérequis essentiels.

« Si toutes les conditions sont réunies, nous pouvons livrer une unité nucléaire fonctionnelle en cinq ans », a-t-il affirmé.

Rosatom, qui gère déjà plusieurs centrales en Afrique et en Asie, propose un modèle clé-en-main. Il inclut la conception, la construction, la formation et le suivi opérationnel.

Une avancée majeure dans le partenariat Ouagadougou-Moscou

La visite de la délégation burkinabè s’inscrit dans le renforcement stratégique des relations bilatérales.
Depuis plusieurs mois, le Burkina Faso multiplie les partenariats techniques avec la Russie, notamment dans les secteurs de l’énergie, de la défense et de la santé.

La possibilité d’une coopération nucléaire marque une évolution significative dans cette dynamique.
Le gouvernement burkinabè voit dans cette technologie une solution durable à ses besoins énergétiques croissants.

Enjeux énergétiques et défis de mise en œuvre

Le Burkina Faso fait face à un déficit chronique d’électricité, avec une couverture nationale inférieure à 25 %.

Une centrale nucléaire permettrait de booster la production électrique, de réduire les coûts et de stimuler le développement industriel.
Mais le projet reste ambitieux. Il suppose des investissements lourds, une stabilité réglementaire et une acceptation sociale.

Le gouvernement n’a pas encore officialisé son engagement dans ce chantier.
Des études de faisabilité devraient être menées dans les prochains mois.

Vers une souveraineté énergétique ?

Pour Ouagadougou, ce projet s’inscrit dans une stratégie de diversification énergétique.
Il complète les initiatives en cours dans le solaire, l’hydroélectrique et le thermique. Avec le soutien de la Russie, le Burkina pourrait rejoindre le cercle restreint des nations africaines dotées de l’énergie nucléaire. Il s’agirait d’un tournant historique pour le pays.

Présidentielle 2025 : le RHDP réaffirme sa confiance en Alassane Ouattara à la veille de son 2e congrè

À trois jours de son deuxième congrès politique, le RHDP resserre les rangs autour du président Alassane Ouattara. Ce mercredi 18 juin 2025, lors de la tribune “Les Rendez-vous du RHDP”, le parti a officialisé son soutien. Le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani a pris la parole pour saluer la mobilisation nationale et internationale. Des pré-congrès ont eu lieu en Côte d’Ivoire, mais aussi en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Maroc et au Gabon. Le porte-parole principal a affirmé que le parti est prêt à assurer une victoire dès le premier tour. « Le RHDP est en marche et ne s’arrêtera plus jusqu’à la victoire finale », a-t-il lancé.

Un congrès à forte portée politique

Le congrès politique du RHDP aura lieu les 21 et 22 juin, à Port-Bouët puis au stade Alassane Ouattara d’Ébimpé. Pour le RHDP, cet événement marquera une démonstration de force politique face à l’opposition. Le ministre Adjoumani a souligné que le parti reste la première force politique en Côte d’Ivoire.

Un message clair à l’opposition

Le porte-parole a lancé un appel à la responsabilité et au respect des institutions républicaines. Il a salué une récente marche autorisée d’un parti d’opposition, tout en mettant en garde contre les débordements.

« La violence n’est pas autorisée et ne sera pas acceptée »,

a-t-il averti fermement. Adjoumani a dénoncé une forme de “dictature de la minorité” dans les discours de certains opposants.
Il a rappelé que seul le Conseil constitutionnel valide les candidatures à la présidentielle.

« Ce n’est pas dans la rue que l’on transforme un candidat inéligible en candidat éligible »,

a-t-il précisé.

Un engagement pour des élections paisibles

Le RHDP réaffirme sa volonté de participer à des élections transparentes, libres et démocratiques. Le ministre a invité tous les acteurs politiques à la lucidité et au respect du processus électoral. Il a insisté sur la nécessité de préserver la paix et la stabilité du pays en toute circonstance.

« L’heure n’est plus aux débats. Le terrain nous attend. Le peuple décidera le 25 octobre », a-t-il conclu.

Israël frappe l’Iran pour la septième nuit consécutive : Trump envisage une implication américaine

18 Juin 2025 : Pour la septième nuit d’affilée, Israël a poursuivi ses frappes ciblées contre l’Iran. Cette nouvelle série de bombardements s’est concentrée autour de sites jugés sensibles, notamment des zones proches des installations nucléaires iraniennes. L’objectif affiché de Tel-Aviv : affaiblir les capacités militaires et nucléaires de Téhéran, dans un contexte de tensions régionales de plus en plus explosives.

Ces frappes nocturnes ciblées contre l’Iran, viennent prolonger l’opération Rising Lion, lancée il y a une semaine. Selon des sources israéliennes, cette offensive vise à « neutraliser toute menace stratégique » émanant de l’Iran, jugé responsable d’actions hostiles dans toute la région.

Un soutien implicite des États-Unis ?

Alors que la communauté internationale appelle à la désescalade, Donald Trump,  président des États-Unis, a déclaré ne pas exclure une intervention militaire américaine :

« Je vais peut-être le faire, peut-être pas » 

Il a insisté sur la nécessité de « soutenir les alliés menacés » et affirmé que « l’Iran ne doit en aucun cas disposer de l’arme nucléaire ». Cette déclaration, bien que prudente dans sa forme, ravive les craintes d’un élargissement du conflit à l’échelle internationale. L’administration américaine, pour sa part, reste officiellement en retrait, tout en maintenant une présence militaire renforcée dans la région.

Une guerre de plus en plus hybride

En parallèle des frappes aériennes, les tensions entre les deux puissances se jouent aussi dans l’espace numérique. L’Iran a intensifié ses cyberattaques contre des infrastructures stratégiques israéliennes et américaines. De son côté, le Mossad aurait mené plusieurs opérations clandestines sur le sol iranien, selon des fuites relayées par des médias internationaux.

Cette guerre hybride, mêlant armement conventionnel et affrontement numérique, témoigne d’un nouveau palier franchi dans les confrontations régionales.

La communauté internationale sur le qui-vive

Face à la montée des tensions, les appels à la retenue se multiplient. La Chine, la Russie, l’Union européenne et l’ONU appellent à une désescalade immédiate et à un retour à la table des négociations. Cependant, aucune initiative diplomatique majeure n’a encore émergé.

De nombreux analystes estiment que le conflit pourrait rapidement déstabiliser toute la région, en particulier si des groupes alliés à l’Iran (comme le Hezbollah ou les Houthis) décidaient d’intervenir.

Une brigade civique pour restaurer l’ordre social : le Burkina crée la Brigade Laabal

Dans une démarche visant à renforcer la discipline sociale et restaurer l’autorité de l’État, le gouvernement Burkinabè a décidé, lors du dernier Conseil des ministres, de la création d’une Brigade civique pour l’ordre et la discipline, baptisée « Brigade Laabal »

 

Le terme « Laabal », tiré de la langue fulfuldé, signifie droiture, probité et honnêteté c’est donc un terme qui qualifie bien ce qu’est une brigade civique. Cette dénomination n’a pas été choisie au hasard : elle porte en elle la vision du gouvernement d’un retour aux valeurs fondamentales de civisme et de respect de la chose publique.

Une mission civique au cœur de la société

Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, la Brigade Laabal sera un instrument de proximité et de régulation sociale.
Elle constatera et corrigera les manquements aux règles élémentaires du vivre-ensemble.
Elle interviendra face aux incivilités, aux atteintes à la salubrité, et aux comportements contraires à la discipline collective.
Il ne s’agit pas d’une nouvelle force de répression.
L’objectif est plutôt d’instaurer une approche éducative et participative.
La brigade jouera un rôle de régulateur social, en appui aux forces de sécurité existantes.
« Elle incarnera un appui aux actions normatives de l’État et une réponse aux défis de l’incivisme croissant », a expliqué le ministre.

Une brigade civique pour apporter une réponse aux défis quotidiens

Le Burkina Faso fait face à de nombreux défis sécuritaires, humanitaires et sociaux.
À cela s’ajoute une détérioration du lien civique, surtout dans les zones urbaines et périurbaines.
Le non-respect des règles de propreté, les infractions routières ou les nuisances sonores affaiblissent le vivre-ensemble.
Avec la Brigade Laabal, le gouvernement veut encourager les comportements citoyens sans dépendre uniquement des forces de l’ordre classiques.
Une force complémentaire, non armée

Cette brigade ne remplacera pas les forces de défense ou de sécurité, a-t-on précisé.
Elle agira en synergie avec elles, avec des missions centrées sur la sensibilisation, l’interpellation civique et le constat d’infractions sociales.
Elle pourrait agir dans les marchés, gares ou quartiers denses pour encourager le civisme et le respect du vivre-ensemble.
Le gouvernement veut faire de cette brigade un levier communautaire, soutenant comités de veille, associations de jeunes et structures citoyennes.

Une innovation saluée par plusieurs acteurs

La Brigade Laabal pourrait inaugurer une gouvernance participative, locale et inclusive, moins centrée sur la coercition étatique.
Il faut désormais suivre sa mise en œuvre, le recrutement, la formation et les mécanismes de contrôle citoyen associés.

Conseil des ministres : Le Gouvernement Burkinabé évalue les avancées du Plan de stabilisation et de développement

Le Conseil des ministres  s’est tenu ce mercredi 18 juin 2025 à la Présidence du Faso. Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé cette session ordinaire. Les échanges ont porté sur l’état d’avancement du Plan d’action pour la stabilisation et le développement. Ce Plan reste central dans la mise en œuvre de la Révolution progressiste populaire.

 

Un Conseil des ministres consacré au suivi des engagements gouvernementaux

Les ministres ont présenté les résultats obtenus dans leurs secteurs respectifs. A ce conseil, le Président a insisté sur l’importance d’un suivi rigoureux des engagements pris. Chaque département ministériel a exposé ses réalisations prioritaires. Les efforts visent à répondre aux attentes urgentes des populations. Le Gouvernement veut renforcer l’efficacité de l’action publique. Les échanges ont permis de faire émerger de nouveaux axes d’action. Le Conseil fonctionne comme un levier de coordination gouvernementale.

Des progrès salués dans les secteurs clefs

Certaines zones ont connu une amélioration de la situation sécuritaire. Les forces nationales et les VDP poursuivent les opérations de reconquête du territoire. Des écoles ont rouvert dans plusieurs localités stabilisées. Les centres de santé reprennent progressivement leurs services. L’administration redéploie ses services dans les communes rurales. Des projets structurants ont démarré dans les zones reconquises. Les communes bénéficient d’appuis pour relancer l’économie locale. Le Fonds de soutien patriotique reçoit des contributions constantes. La diaspora et les citoyens renforcent les efforts nationaux. Les appuis externes viennent compléter l’engagement de l’État.

Une gouvernance alignée sur la vision révolutionnaire

Le Capitaine Ibrahim Traoré a rappelé la centralité de la proximité avec le peuple. Les ministres doivent rester connectés aux réalités du terrain. Le Plan d’action traduit une volonté de souveraineté et de justice sociale. Chaque action doit viser la transformation concrète du quotidien des Burkinabè. Le Gouvernement prône une gouvernance patriotique et responsable. Le suivi des engagements renforce la crédibilité des institutions. La vision révolutionnaire guide l’ensemble de la politique nationale.

Des décisions à venir pour renforcer l’action publique

Les mesures issues du Conseil seront communiquées prochainement. La Direction de la communication prépare un compte rendu détaillé. Des décisions stratégiques devraient ajuster l’action gouvernementale. Le Gouvernement veut adapter rapidement ses priorités selon les urgences. Des réajustements techniques ou budgétaires sont envisageables. Les ministres restent mobilisés pour accélérer la mise en œuvre du Plan. La dynamique gouvernementale s’inscrit dans la durée. Le Conseil réaffirme son engagement pour une transition efficace et inclusive.

Escalade Israël–Iran : des frappes ciblées à l’ombre de la menace nucléaire

Depuis plusieurs jours, les tensions entre Israël et l’Iran ont franchi un nouveau seuil.
Lancée le 13 juin 2025, l’opération Rising Lion marque un tournant dans la confrontation entre les deux puissances.

Israël et l’Iran : la menace nucléaire au cœur de l’escalade

L’armée israélienne mène depuis  cinq jours aujourd’hui, des raids aériens sur des sites militaires et nucléaires stratégiques situés en Iran.
Cette offensive vise, selon Israël, à réduire la capacité nucléaire iranienne, jugée menaçante pour sa sécurité.

Peu après les premières frappes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié l’opération.
Selon lui:

« l’Iran est plus proche que jamais de posséder l’arme nucléaire ».

Il a précisé que les actions se poursuivront « aussi longtemps que nécessaire ».

Une riposte massive de l’Iran

Le même jour, l’Iran a répliqué avec plus de 150 missiles balistiques et une centaine de drones.
Selon Tel-Aviv, 90 % des projectiles ont été interceptés.
Toutefois, 22 Israéliens ont été blessés, principalement par des débris.

En parallèle, le Mossad ( service de renseignement israélien ), a mené des opérations clandestines sur le territoire iranien.
Une base de drones temporaire aurait été installée pour frapper des lanceurs de missiles avant les frappes aériennes.
Cette stratégie aurait permis d’affaiblir les défenses iraniennes en amont.

Israël et l’Iran : Un bilan humain qui appelle à la peur

Entre Israël et l’Iran, le bilan humain s’alourdit au fil des heures : Selon des responsables israéliens,  à ce jour, 24 personnes ont été tuées et plus de 500, après le lancement par l’Iran de plus de 370 missiles et de centaines de drones…
L’Iran a aussi lancé des cyberattaques contre des entreprises américaines opérant dans des secteurs sensibles.

Réactions diplomatiques et risques d’embrasement

Sur le plan politique, Netanyahu a affirmé vouloir frapper chaque site stratégique du régime iranien.
À Washington, l’administration Trump a renforcé la présence militaire américaine dans la région.
Les États-Unis exigent la reddition de l’Iran, tout en rejetant toute attaque ciblée sur Khamenei.

En retour, Téhéran menace d’infliger de lourds dommages aux États-Unis si une guerre ouverte était déclarée.
La communauté internationale, notamment la Chine, la Russie et l’ONU, appelle à la désescalade immédiate.

Burkina Faso : 124 milliards de FCFA, un financement de plus pour moderniser les infrastructures de transport

Des investisseurs, il y en a et il y en aura davantage au pays des hommes intègres. Le gouvernement burkinabè et la Banque islamique de développement (BID) ont signé un important accord de financement des infrastructures, en marge du Forum de développement du Fonds de l’OPEP, tenu à Vienne, en Autriche.

La signature de cet accord de financement des infrastructures a été actée entre le Ministre Burkinabè de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, et le Président du Groupe de la Banque islamique de développement, S.E. Dr Muhammad Al Jasser. Cette entente porte sur un montant total de 187,830 millions d’euros, soit environ 124,463 milliards de francs CFA.

Un projet de financement des infrastructures pour stimuler le commerce régional

Ce financement est destiné à la mise en œuvre du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie. Il s’agit d’un programme stratégique qui vise à moderniser des tronçons clés du réseau routier burkinabè, dans le but de renforcer la fluidité des échanges tant à l’échelle nationale que régionale.

Selon les autorités Burkinabè, le projet a pour ambition principale de booster le commerce inter-régional en améliorant la chaîne logistique des transports. Cela passera par une amélioration durable des services routiers communautaires, à travers la réhabilitation de voies essentielles pour les échanges commerciaux entre les pays membres de la CEDEAO et au-delà.

Une réponse à des enjeux économiques prioritaires

Alors que le Burkina Faso fait face à des défis économiques liés à la sécurité, à l’enclavement géographique et à la résilience logistique, ce partenariat stratégique constitue une réponse directe aux besoins urgents du pays. En effet, les infrastructures de transport sont au cœur des politiques de développement du gouvernement, portées par la volonté du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, de transformer la base productive du pays.

Pour Dr Aboubakar Nacanabo, ce projet illustre « la capacité du Burkina Faso à mobiliser des partenaires fiables pour accompagner son développement durable ». Il a salué « l’engagement constant » de la Banque islamique de développement aux côtés du Burkina Faso, dans une dynamique de coopération gagnant-gagnant.

Un partenariat Sud-Sud qui s’intensifie

Ce financement s’inscrit aussi dans la stratégie burkinabè de diversification de ses partenaires économiques, en valorisant les mécanismes de coopération Sud-Sud. La Banque islamique de développement, en tant qu’institution financière multilatérale, joue un rôle de plus en plus central dans l’appui aux projets structurants sur le continent africain.

La signature de cet accord marque ainsi une étape importante dans les efforts du Burkina Faso pour renforcer ses infrastructures de base et améliorer la compétitivité de son économie dans la sous-région ouest-africaine.

Les travaux de réhabilitation prévus dans le cadre du PRISE devraient débuter dans les mois à venir, avec des retombées attendues sur l’emploi, la connectivité et la réduction des coûts de transport

Effort de paix : la diaspora Burkinabè mobilise plus de 19 millions pour le Fonds de soutien patriotique

Le ministère des Affaires étrangères a reçu, mardi 17 juin, quatre délégations de la diaspora Burkinabè. Celles-ci viennent effet, remettre des contributions significatives au Fonds de soutien patriotique. Le montant total collecté ce jour s’élève à 19 818 000 FCFA, en espèces et en nature, témoignant ains, d’un fort engagement citoyen envers le pays.

Une diaspora Burkinabè solidaire et active, venue d’Afrique et d’Europe

C’est dans une atmosphère de fierté nationale que des délégations venues d’Afrique et d’Europe ont été reçues. En effet, le ministre Karamoko Jean Marie TRAORÉ a accueilli ces représentants venus témoigner de leur engagement patriotique. Notamment, la communauté Burkinabè de la République centrafricaine a versé une contribution de 8,25 millions FCFA. Son représentant, Boukary Ouédraogo, saluant l’appel du chef de l’Etat, a exprimé le devoir de solidarité des Burkinabè de Bangui envers leur pays. Quant aux ressortissants du village de Sanogo résidant en Afrique et en Europe, leur contribution s’élève a 4,018 millions FCFA. Le représentant, Idrissa Zeba, a souligné que cette mobilisation vise à soutenir activement la reconquête du territoire et l’édification d’une nation souveraine.

Une entreprise burkinabè en Allemagne renforce l’élan

L’association des Burkinabè et sympathisants vivant à Sachsen (Allemagne) a symboliquement apporté 2 millions FCFA. Leur représentant, Moussa Kaboré a affirmé que ce geste vise à appuyer les efforts du gouvernement dans le développement local. Dans cette même dynamique, la société allemande, Tiger Volt, spécialisée dans l’énergie solaire, a offert trois motos électriques d’une valeur totale de 5,55 millions FCFA. Sa représentante, l’artiste Sami Rama, a indiqué que les engins sont destinés aux Forces de défense et de sécurité.

Un appui salué par les autorités

Le ministre TRAORÉ a en effet salué cet élan de solidarité. Pour lui, c’est là une forte une réponse à la vision du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré. Le ministre a informé les représentants de la diaspora des progrès réalisés sur le terrain. Aussi, il les a appelés à maintenir leur mobilisation pour soutenir les efforts de libération et de développement du pays. Le ministre assure donc que les dons seront utilisés avec rigueur, au bénéfice direct des populations Burkinabè.

Côte d’Ivoire/ Guinée : une rencontre présidentielle sous le signe du dialogue et de l’intégration

Coopération ivoiro-guinéenne, ce mardi 17 juin 2025, une page importante s’est écrite dans les relations entre Abidjan et Conakry. Le Président ivoirien, S.E.M. Alassane Ouattara, a reçu en audience, le Général Mamadi Doumbouya, président de la transition Guinéenne. Cette rencontre a eu lieu au Palais présidentiel d’Abidjan, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail de 48 heures en Côte d’Ivoire.

Une visite pour consolider les liens de voisinage et renforcer la Coopération ivoiro-guinéenne

Le Président de la transition guinéenne est arrivé à Abidjan dans une dynamique de rapprochement et de dialogue bilatéral. Cette visite de deux jours illustre la volonté partagée des deux Chefs d’État de renforcer la coopération entre leurs pays. Elle intervient également dans un contexte régional marqué par la montée des défis sécuritaires, politiques et économiques.

Une diplomatie de proximité à l’œuvre

L’accueil du Général par le Président Alassane Ouattara démontre l’importance accordée par la Côte d’Ivoire à ses relations de bon voisinage. L’objectif est clair : approfondir les échanges et poser les bases d’une collaboration plus soutenue entre Abidjan et Conakry.

Les deux dirigeants ont eu un entretien privé dans la matinée, au cours duquel plusieurs sujets stratégiques ont été abordés. Parmi eux figurent la sécurité aux frontières, les enjeux économiques sous-régionaux, ainsi que la place des pays membres de l’AES dans le concert des nations africaines.

Une convergence de vues sur les défis africains

Au-delà des considérations bilatérales, cette rencontre s’inscrit dans une volonté de renforcer l’intégration africaine. Les deux Chefs d’État ont souligné leur attachement aux valeurs de solidarité, de souveraineté partagée et de construction d’une Afrique stable et unie. Ce message fait écho aux initiatives diplomatiques récentes observées dans l’espace ouest-africain.

Dans cette optique, la Côte d’Ivoire et la Guinée affichent leur volonté de travailler ensemble à la stabilisation de la région. Le dialogue entre les deux pays pourrait également ouvrir la voie à de nouveaux accords de coopération dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et de la circulation des personnes.

Une rencontre suivie avec attention

La visite du Général Mamadi Doumbouya à Abidjan a été suivie avec un grand intérêt par les observateurs régionaux. Elle confirme le rôle central que jouent les deux pays dans la stabilité de la sous-région. Elle montre aussi l’importance croissante des rapprochements bilatéraux entre pays africains dans la nouvelle configuration diplomatique du continent.

Selon des sources proches du palais présidentiel, d’autres entretiens de haut niveau sont prévus. Ils pourraient déboucher sur des engagements concrets dans les prochaines semaines

L’Union africaine à l’écoute du Burkina : Les prémices d’un potentiel rapprochement

Solidarité africaine au lendemain du séminaire de restitution de la 79e Assemblée générale des Nations Unies à Koudougou. Les échanges diplomatiques se poursuivent au sommet de l’État Burkinabè. Ce mardi 17 juin 2025, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience M. Antonio Téte, envoyé spécial du Président angolais João Lourenço, actuel Président de l’Union africaine.

Cette rencontre intervient dans un contexte où le Burkina Faso renforce ses engagements diplomatiques sur la scène internationale. Elle s’inscrit aussi dans la continuité des réflexions nationales sur le Pacte pour l’avenir, abordé à Koudougou. Les préoccupations de Ouagadougou rencontrent aujourd’hui une écoute attentive à l’échelle continentale.

Une mission d’écoute et de solidarité africaine

L’émissaire de l’Union africaine a expliqué être venu dans une logique de consultation. Selon lui, il s’agit d’écouter les autorités burkinabè sur les défis sécuritaires, politiques et économiques du moment. Cette démarche, a-t-il insisté, est guidée par le principe de non-indifférence inscrit dans la charte de l’Union africaine.

« Nous sommes venus écouter le Président du Faso sur les défis que traverse la région », a déclaré M. Téte.
Pour lui, la situation du Burkina ne peut être isolée du reste du continent. Elle appelle donc des réponses africaines partagées. Ce message fait écho aux thématiques du Pacte pour l’avenir, qui appelle au renforcement du multilatéralisme inclusif et efficace.

Des ponts entre institutions et peuples africains

L’audience accordée à l’émissaire de l’Union africaine a aussi permis d’évoquer les voies et moyens pour solidifier les ponts entre les pays africains. Le Président du Faso a, de son côté, exposé la vision burkinabè d’une coopération souveraine et solidaire, déjà défendue lors des derniers échanges multilatéraux.

Cette séquence diplomatique renforce la cohérence de l’action extérieure du Burkina Faso. Après le dialogue autour des résolutions onusiennes, le pays bénéficie d’une écoute stratégique de l’Union africaine. Cela traduit la reconnaissance croissante du rôle du Burkina dans la recherche de solutions africaines aux défis communs.

Une diplomatie burkinabè en mouvement

La visite d’Antonio Téte vient prolonger la dynamique initiée à Koudougou, où les acteurs nationaux ont plaidé pour une appropriation plus large des résolutions internationales. Elle souligne également l’importance de maintenir un dialogue permanent avec les partenaires africains, à l’heure où les équilibres géopolitiques se recomposent sur le continent.

Au fil de ces échanges, le Burkina Faso s’affirme comme un acteur actif et stratégique, soucieux de faire entendre sa voix. Le Capitaine Ibrahim Traoré, fidèle à une diplomatie de terrain, continue de privilégier les contacts directs et les partenariats fondés sur les réalités africaines.

À l’issue de l’audience, l’envoyé spécial a exprimé son soutien au peuple burkinabè et salué l’ouverture du Président du Faso. Il a affirmé repartir édifié sur la situation du pays et confiant dans les perspectives de coopération africaine renforcée