Mali et ONU : Vers une coopération humanitaire renforcée face aux défis majeurs

Le jeudi 8 mai 2025, Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, a reçu une délégation de haut niveau du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA), dirigée par M. Svein Atle Michelsen, Directeur des politiques humanitaires.

Cette rencontre stratégique a permis d’aborder des questions essentielles pour l’amélioration de l’aide humanitaire au Mali, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, climatiques et financiers.

Les priorités discutées :

  1. Accès aux services sociaux de base : Renforcer l’assistance aux populations vulnérables, notamment les réfugiés et les déplacés internes.

  2. Coordination humanitaire : Optimiser la réponse aux crises malgré la baisse des financements internationaux.

  3. Autonomie des populations : Développer des solutions durables pour réduire la dépendance à l’aide d’urgence.

  4. Mécanismes locaux : Promouvoir une gestion endogène des défis humanitaires, en phase avec les réalités maliennes.

Le Ministre DIOP a salué l’engagement des partenaires humanitaires tout en rappelant l’importance d’aligner leurs actions sur les priorités nationales et les principes constitutionnels du Mali. « Une coopération efficace doit respecter nos cadres de gouvernance et cibler les besoins réels des populations », a-t-il souligné.

Cette discussion ouvre la voie à une collaboration plus structurée entre le Mali et l’ONU, dans un contexte où l’urgence humanitaire rencontre des enjeux de développement à long terme.

Pourquoi c’est important ?
Avec l’aggravation des crises sécuritaires et climatiques, le Mali mise sur des partenariats innovants pour protéger ses populations tout en renforçant sa résilience. Les conclusions de cette audience pourraient influencer les prochaines stratégies d’aide internationale dans la région.

Trois nouveaux chargés de mission prennent fonction au ministère de la Sécurité

Le ministère de la Sécurité du Burkina Faso a accueilli trois nouveaux chargés de mission. La cérémonie officielle s’est tenue ce jeudi 8 mai 2025 à Ouagadougou. Le Directeur de Cabinet du Ministre de la Sécurité, Wendinmanegdé Emmanuel ZONGO, a présidé cette installation. Plusieurs responsables étaient présents, dont des directeurs généraux, centraux et des agents du ministère.

Les nouveaux chargés de mission ont été nommés en Conseil des ministres le 16 avril dernier. Il s’agit du Commissaire divisionnaire de police Bénéwindé SANKARA, de Madame Fenhaï Maïmouna TRAORÉ/KARAMA, attachée en études et analyses, et du Commissaire divisionnaire de police Cheik Hamed DOUSSA.

Bénéwindé SANKARA, porte-parole des nouveaux chargés de mission, a exprimé leur gratitude. Il a affirmé leur engagement à assumer cette responsabilité avec sérieux et détermination. « C’est une mission de confiance qui nous a été confiée et nous nous engageons à la remplir avec responsabilité », a-t-il déclaré.

Au nom du ministre de la Sécurité, le Directeur de Cabinet a félicité les nouveaux nommés. Il a rappelé que cette nomination témoigne de la confiance placée en eux par le ministre. Le soutien de toute l’équipe leur est assuré pour atteindre les objectifs du ministère.

Avec ces nouvelles nominations, le ministère de la Sécurité entend renforcer son action sur le terrain. Cette initiative marque une étape importante dans la lutte pour la stabilité et la sécurité nationale.

Ibrahim Traoré en Russie : Une rencontre stratégique avec Vladimir Poutine pour renforcer les liens bilatéraux

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, est arrivé à Moscou pour participer aux célébrations marquant le 80e anniversaire de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie, prévue le 9 mai 2025. Ce moment historique, connu en Russie sous le nom de « Grande Guerre Patriotique », commémore la capitulation allemande en 1945, un tournant majeur de la Seconde Guerre mondiale.

Invité par les autorités russes, le Chef de l’État burkinabè se joindra à son homologue Vladimir Poutine et à d’autres dirigeants mondiaux pour ces festivités symboliques, témoignant des liens solides entre le Burkina Faso et la Russie.

Outre les cérémonies, Ibrahim Traoré profitera de son séjour pour un tête-à-tête avec Vladimir Poutine. Les deux chefs d’État aborderont des questions stratégiques, bilatérales et multilatérales, visant à renforcer les partenariats économiques, sécuritaires et diplomatiques entre leurs deux nations.

Par ailleurs, le Président Traoré rencontrera également la communauté burkinabè et les membres de la Confédération des États du Sahel (AES) vivant en Russie, renforçant ainsi les liens entre ses compatriotes et leur pays d’origine.

Avec cette visite, le Capitaine Ibrahim Traoré entend consolider les relations entre Ouagadougou et Moscou, marquant ainsi une étape importante dans la diplomatie burkinabè en quête de nouveaux partenaires stratégiques.

Dans les coulisses du Nouveau Stade du 4-Août : Un joyau sportif en renaissance

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est rendu ce mercredi 7 mai 2025 au Stade du 4-Août pour constater l’avancement des travaux de rénovation. Cette visite lui a permis de découvrir les nouvelles installations et de mesurer l’ampleur des transformations.

Dès l’entrée, l’ampleur du chantier impressionne. La pelouse entièrement refaite et le tartan rouge-ocre rénové captent immédiatement le regard. Les vestiaires, modernisés avec des équipements de qualité, allient confort et fonctionnalité. Le stade se dote également d’une salle de musculation et d’un espace presse repensé. Une tribune VIP moderne, dotée de plastrons transparents, assure une visibilité optimale.

Des infrastructures sportives de haut niveau

Le Premier ministre a exprimé sa satisfaction en constatant l’évolution des travaux. « Le stade a changé de visage grâce à l’engagement des ouvriers. C’est motivant et encourageant pour la suite », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur l’importance de respecter les délais pour offrir aux supporters un espace aux normes.

En outre, des portraits de légendes du football burkinabè ornent désormais les couloirs. Cette mise en valeur des figures emblématiques du sport vise à inspirer la jeunesse. Une nouvelle tribune de presse d’environ 80 places offre, quant à elle, une vue dégagée sur la pelouse.

Une gestion durable pour préserver l’infrastructure

Le Premier ministre a également abordé la question de la gestion future du stade. Pour éviter une détérioration rapide, il a demandé à « Burkina Yîn-Wisgr Meta », la structure en charge des infrastructures sportives, de proposer un modèle de gestion efficace et durable.

Malgré un contexte économique difficile, l’État a choisi d’investir dans la rénovation pour homologuer ce stade historique. Ce pari représente un sacrifice collectif visant à offrir aux sportifs un cadre de qualité.

Avec la fin des travaux en ligne de mire, les supporters attendent avec impatience le retour des Étalons sur cette pelouse flambant neuve. Le Stade du 4-Août, rénové et modernisé, promet de redonner un nouveau souffle aux compétitions sportives nationales.

Quand l’esprit patriotique se matérialise : Un jeune entrepreneur Burkinabè au cœur de l’effort de Paix

Le patriotisme burkinabè se manifeste à nouveau en faveur des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Ce mercredi 7 mai 2025, Souleymane Tahita, jeune entrepreneur et PDG de l’entreprise Pomme Store, a offert un important lot de vivres et de matériel, réceptionné par le Capitaine Inoussa Tarnagda, représentant le Commandant de la Garde républicaine.

Ce don, d’une valeur de 21 millions de francs CFA, comprend 6 tonnes de riz, 100 talkies-walkies, 500 paires de gants et 290 paires de chaussures. Pour M. Tahita, ce geste symbolise une réponse directe à l’appel à la solidarité lancé par le Capitaine Ibrahim Traoré en faveur des combattants burkinabè. « C’est notre premier geste, mais ce ne sera pas le dernier, car d’autres actions suivront », a-t-il déclaré, encourageant ses compatriotes à se joindre à cette dynamique de soutien.

Le Capitaine Tarnagda a salué ce geste « patriotique », affirmant qu’il renforcera l’engagement des forces sur le terrain tout en soutenant les familles des combattants tombés. « Cela nous rend heureux parce que ce don contribuera à renforcer la résilience de nos veuves et orphelins, et à améliorer les conditions de travail des FDS », a-t-il affirmé.

En réitérant l’appel à la mobilisation nationale, il a encouragé les Burkinabè à continuer à soutenir les forces combattantes dans leur lutte contre l’hydre terroriste.

Mali : Suspension Généralisée des Partis Politiques sur Fond de Tensions Croissantes

Le gouvernement de transition du Mali a décrété ce mercredi 7 mai 2025, lors du Conseil des ministres, la suspension immédiate des activités de tous les partis politiques et associations à caractère politique sur l’ensemble du territoire national, jusqu’à nouvel ordre. Cette décision, justifiée par des « raisons d’ordre public », s’applique également à toutes les organisations se réclamant d’un caractère politique, selon le texte officiel lu à la télévision nationale.

Cette mesure radicale intervient à deux jours d’une manifestation prévue par les partis d’opposition pour le vendredi 9 mai, et dans un climat de tension marqué par des incidents violents au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, où des militants de l’opposition affirment avoir été agressés les 2 et 3 mai.

La suspension survient aussi après l’adoption d’un projet de loi controversé visant à abroger la Charte des partis politiques de 2005 et le Statut de l’opposition de 2015. Cette réforme, présentée par les autorités comme une rationalisation de l’espace politique, impose des conditions drastiques pour la création de partis, comme une caution de 100 millions FCFA, et prévoit la suppression du statut de chef de file de l’opposition, suscitant une vive contestation de la part des partis politiques.

Avant cette annonce, l’opposition réclamait un retour rapide à l’ordre constitutionnel et avertissait qu’elle engagerait des poursuites contre tout fonctionnaire impliqué dans la dissolution des partis politiques.

Cette suspension marque un tournant décisif pour le paysage politique malien et renforce les inquiétudes sur l’avenir démocratique du pays, alors que les appels à une transition rapide se multiplient.

Sahel : Vers une Révolution Énergétique pour l’Indépendance et l’Avenir Vert

Les régulateurs énergétiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont réunis à Bamako le 6 mai 2025 pour définir une stratégie commune visant à renforcer la sécurité énergétique et accélérer l’intégration des énergies renouvelables. Cette rencontre, présidée par le Premier ministre malien, le général Abdoulaye Maïga, marque un tournant pour la Confédération des États du Sahel (AES).

Avec des potentiels solaires impressionnants, comme les 3 978,7 GW du Mali et les 26,6 MW de la centrale solaire de Zina au Burkina Faso, ces pays cherchent à réduire leur dépendance aux combustibles fossiles coûteux et à améliorer l’accès à l’électricité, qui reste faible dans la région. Malgré ces ressources prometteuses, le taux d’accès à l’électricité demeure critique, avec seulement 21,7 % au Burkina Faso, 53 % au Mali et 19,5 % au Niger, des chiffres encore plus faibles en milieu rural.

La rencontre vise à harmoniser les politiques pour surmonter ces défis, en créant un cadre attractif pour les investisseurs et en soutenant des projets comme le programme Desert to Power, qui ambitionne de transformer le Sahel en une zone de production d’énergie solaire de 10 000 MW.

Cette initiative témoigne de la volonté des États du Sahel de se libérer des contraintes énergétiques, en misant sur la coopération régionale et la transition vers des solutions plus propres et durables, avec pour objectif un accès universel à l’électricité et une souveraineté énergétique accrue.

FASO GUULGO : Le Burkina Faso mise sur une révolution alimentaire pour booster l’élevage

Le Burkina Faso franchit un cap décisif dans sa stratégie agropastorale. Ce mardi 6 mai 2025, à Koubri, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a donné le coup d’envoi officiel des activités de la nouvelle société d’État « FASO GUULGO ». Héritière de la défunte SOFAB, cette usine incarne une volonté claire : garantir aux éleveurs burkinabè des aliments pour bétail, volaille et poisson à la fois accessibles, disponibles et de qualité.

Opérationnelle seulement cinq mois après sa création, FASO GUULGO affiche déjà une capacité de production de 100 tonnes par jour. Une performance qui devrait croître avec une ligne additionnelle de 50 tonnes prévue à Koubri. Deux autres unités industrielles similaires seront implantées à Bagré et Samandéni pour renforcer le maillage national.

Face à la cherté et à la rareté des aliments pour animaux, FASO GUULGO veut devenir la réponse structurante à l’un des maillons les plus fragiles de la chaîne de l’élevage. « Il faut offrir aux éleveurs des aliments de qualité, en quantité suffisante et à des coûts acceptables », a martelé le Premier ministre lors de l’inauguration.

Outre la production d’aliments, la société aura pour mission de sécuriser son approvisionnement en matières premières, et de soutenir les politiques nationales de développement du secteur animal. En s’inscrivant dans cette dynamique, FASO GUULGO aspire à créer de véritables opportunités économiques pour les acteurs locaux, tout en renforçant durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays.

Ce projet stratégique symbolise plus qu’un outil industriel : il représente un levier de transformation pour le monde rural burkinabè.

Gabon : Découvrez le Nouveau Gouvernement de la Ve République – Une Équipe Choc pour une Transition

Un gouvernement de rupture et de compétences
À peine investi le 3 mai 2025, le président gabonais, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a dévoilé ce lundi 5 mai la composition de son premier gouvernement sous la Ve République. Ce remaniement stratégique, annoncé par le Secrétaire général de la Présidence, symbolise une volonté claire de réforme après la transition post-coup d’État d’août 2023.

Des nominations fortes pour une nouvelle ère
Parmi les figures marquantes :

  • Séraphin Moundounga devient vice-président de la République.

  • Alexandre Barro Chambrier prend le poste de vice-président du gouvernement.

  • Henri-Claude Oyima, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, aura la lourde tâche de lutter contre la vie chère.

  • Camélia Ntoutoume-Leclercq, ministre d’État de l’Éducation, incarne la priorité donnée à la formation.

Secteurs clés sous haute surveillance

  • Défense & Sécurité : Brigitte Onkanowa (Défense) et Hermann Immongault (Intérieur) en première ligne.

  • Justice & Droits humains : Séraphin Akure Davin veillera à l’équité.

  • Environnement & Économie bleue : Mays Mouissi (Environnement) et Laurence Mengue Me Nzoghe (Mer et Pêche) en charge des défis écologiques.

  • Énergie & Mines : Gilles Nembé (Mines) et Sosthène Nguema Nguema (Pétrole et Gaz) piloteront des secteurs stratégiques.

Une équipe diversifiée pour relever les défis
Le gouvernement marque un équilibre entre technocrates et membres de la société civile, avec des profils comme :

  • Pascal Ogowet Siffon (Tourisme durable)

  • Élodie Diane Fouefoué (Femme et Famille)

  • Mark Doumba (Économie numérique)

Une feuille de route ambitieuse
Avec des priorités comme la relance économique, la réforme institutionnelle et la lutte contre les inégalités, ce cabinet devra concrétiser les promesses de la transition.

Et si on repensait ensemble les transferts d’argent vers l’Afrique ?

Chaque année, la diaspora africaine envoie des dizaines de milliards de dollars vers le continent (près de 100 milliards en 2023).

 

Des milliards qui représentent des montants plus importants que l’aide publique au développement et plus importants que les investissements directs étrangers.

Ces transferts d’argent sont bien plus que de simples transactions : ils sont le reflet d’un lien fort, d’une solidarité constante, d’une volonté d’agir, même à distance.

Ils racontent les sacrifices de celles et ceux qui, installés ailleurs, continuent de porter l’Afrique dans leur cœur, dans leurs responsabilités et dans leur portefeuille.

Mais quel est l’impact réel de cet argent ?

C’est une des nombreuses questions que beaucoup parmi nous ressentons au fond de nous-même.

  • Au vu des montants importants de transferts d’argent vers l’Afrique, à quel point sommes-nous satisfaits de leur utilisation ?
  • Ces transferts peuvent-ils être servir pour réellement développer le continent ? Si oui, comment pouvons-nous faire pour y parvenir ?

Et si on y réfléchissait ensemble ?

Nous lançons une grande étude sur les transferts d’argent vers l’Afrique par la diaspora dans une démarche de réflexion collective pour explorer ces questions cruciales.

Parce que nous sommes convaincus que les meilleures idées viennent de ceux qui vivent la réalité des situations et parce que nous croyons fermement que des réponses et solutions existent déjà dans nos esprits, nous avons mis en place ce questionnaire ouvert à tous les membres de la diaspora.

A travers ce questionnaire, nous souhaitons engager un dialogue fécond avec toute la diaspora africaine qu’elle soit basée en Afrique, Aux Amériques, En Asie, Dans la Caraïbe, en Europe, En Océanie ou ailleurs.

Nous le pensons comme un outil pour comprendre les réalités, identifier les blocages et les leviers, capter les idées.

Ce questionnaire n’est pas une fin mais Il est un début : le début d’une réflexion structurée, le début vision partagée, le début d’une communauté d’action et pourquoi pas le début de nouveaux modèles de solidarité.

Pourquoi répondre ?

  • Parce que chaque voix de la diaspora africaine compte dans ce débat essentiel
  • Pour partager nos expériences, nos visions et nos idées sur les transferts d’argent vers l’Afrique
  • Pour participer à la co-construction de réponses concrètes et adaptées à nos réalités

Prenons le temps de la réflexion.

Répondons au questionnaire en cliquant sur le lien suivant : https://tally.so/r/mOkJ98

Partageons le questionnaire autour de nous, à toute la diaspora.

Chaque contribution est indispensable pour atteindre l’objectif de 2 000 réponses minimum.

Merci infiniment

Steve Pentang pour The Seeds

PS :

Une version en anglais du questionnaire est disponible sur le lien suivant : https://tally.so/r/mVDWQM

Qui sommes-nous ?

Nous sommes The Seeds (www.the-seeds.net), une initiative africaine visant à contribuer à la libération du potentiel de l’Afrique à travers notamment l’accompagnement de l’entreprenariat.

Source : https://www.un.org/osaa/news/digital-remittances-africa