Disparue depuis 5 ans, une fillette retrouvée vivante : une affaire glaçante enfin élucidée

Ouagadougou, 8 avril 2025 —Une fillette de 11 ans, portée disparue depuis 2019, a été retrouvée saine et sauve à Ouagadougou, a annoncé la Police nationale du Burkina Faso. L’enfant, identifiée par ses initiales O.D., avait été enlevée devant son école alors qu’elle n’avait que 5 ans. La principale suspecte, une femme résidant dans une zone périphérique de la capitale, a été arrêtée.

Un enlèvement passé inaperçu pendant des années

Les faits remontent au 1er octobre 2019, jour de rentrée scolaire. O.D. avait été déposée à l’école par son père. Quelques instants plus tard, elle aurait été abordée par une femme qui l’a emmenée à son domicile à vélo, selon les premiers éléments de l’enquête. Pendant deux ans, la fillette aurait été gardée cachée, avant d’être peu à peu exposée au public.

C’est seulement à l’âge de 11 ans et demi que sa ravisseuse présumée l’aurait inscrite en classe de CP1, éveillant ainsi les soupçons d’un voisin. Une dénonciation anonyme adressée à la Division des Investigations Criminelles (DIC) a permis de localiser la jeune fille et d’identifier l’auteure présumée du rapt.

Une issue heureuse grâce à la collaboration citoyenne

L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de mettre fin à plus de cinq années de séquestration. La fillette a été réunie avec ses parents biologiques, mettant un terme à un calvaire familial long et douloureux.

La Police nationale a exprimé sa reconnaissance envers les citoyens pour leur vigilance et leur esprit de solidarité. Elle a rappelé l’importance de signaler toute situation suspecte en utilisant les numéros verts : 17, 16 et 1010.

Une affaire glaçante mais révélatrice

Ce fait divers tragique rappelle la nécessité d’un engagement collectif pour protéger les enfants contre les actes criminels. Grâce à la vigilance d’un citoyen anonyme et à l’action déterminée des forces de sécurité, une vie a été sauvée et une justice est en cours de rétablissement.

La Police poursuit son enquête pour établir l’ensemble des responsabilités dans cette affaire et appelle à une vigilance constante dans les quartiers et aux abords des établissements scolaires.

Le Niger tourne la page du français : le haoussa érigé langue nationale dans la nouvelle charte

Niamey – La publication du décret portant promulgation de la charte de la refondation marque un tournant linguistique et politique majeur au Niger. Entrée en vigueur fin mars, cette charte adoptée à l’issue des assises nationales de février 2025 remplace la Constitution suspendue depuis le coup d’État du 26 juillet 2023. L’article 12 du texte redéfinit les statuts linguistiques dans le pays et établit une rupture historique : le haoussa devient la langue nationale, tandis que le français est rétrogradé au rang de langue de travail.

Cette disposition, inédite dans l’histoire du pays, consacre le haoussa, la langue la plus parlée sur l’ensemble du territoire, comme langue principale. Elle écarte le français, utilisé jusque-là comme langue officielle mais parlé par seulement 13 % de la population. Le texte ne mentionne désormais aucune langue officielle, listant simplement les onze langues nationales reconnues, dont le zarma-songhaï, deuxième langue la plus répandue.

Cette évolution intervient dans un contexte de tensions diplomatiques persistantes entre Niamey et Paris. Le mois dernier, le Niger annonçait son retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie et procédait au changement de plusieurs noms de rues à Niamey, effaçant des références françaises au profit de figures locales.

Pour les autorités de transition, ce changement linguistique s’inscrit dans un processus plus large de refondation nationale. Le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a promulgué le texte lors d’une cérémonie officielle à Niamey, le 26 mars 2025.

Cependant, cette décision suscite aussi des inquiétudes. Sur les réseaux sociaux, plusieurs voix s’élèvent contre une possible hiérarchisation des langues, perçue comme un risque de marginalisation des communautés non haoussa. Dans l’ancienne Constitution, toutes les langues nationales bénéficiaient d’un statut égalitaire. La fin de cette égalité de principe suscite des débats au sein de la société nigérienne.

Enfin, cette réforme linguistique confirme l’orientation géopolitique du Niger, membre de la Confédération des États du Sahel (AES) aux côtés du Mali et du Burkina Faso. À travers cette mesure, Niamey entend affirmer sa souveraineté culturelle et renforcer son ancrage dans une dynamique régionale de rupture avec les anciennes puissances coloniales.

Crise Algéro-Malienne : Des accusations mutuelles et une tension Diplomatique sans précédent !

La tension diplomatique entre l’Algérie et le Mali atteint de nouveaux sommets après l’incident du drone malien. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, les forces algériennes ont abattu un drone malien près de la frontière. Le gouvernement malien a dénoncé une « agression flagrante » et menace de porter plainte devant des instances internationales. Alger, quant à elle, a réagi vivement, rejetant les accusations et accusant le Mali de vouloir détourner l’attention des échecs de sa transition politique.

Les Réactions d’Alger : Une Diversion Politique, selon le Gouvernement Algérien

Le gouvernement algérien, dans un communiqué officiel, a exprimé sa consternation face aux accusations maliennes. Selon Alger, ces accusations visent à masquer « l’échec manifeste » de la transition malienne. Ce processus, qualifié de putschiste, a plongé le Mali dans une spirale de déstabilisation, menaçant la sécurité régionale. L’Algérie critique la collusion supposée entre Bamako et le terrorisme, affirmant que ces allégations sont sans fondement.

L’Incident du Drone : Une Violation de l’Espace Aérien Algérien

Alger rejette catégoriquement les accusations maliennes de complicité avec le terrorisme. Le gouvernement algérien rappelle que l’incident du drone est survenu après plusieurs violations de l’espace aérien algérien. Le drone malien aurait pénétré l’espace aérien algérien à trois reprises, le dernier incident ayant eu lieu le 1er avril 2025. Alger justifie la destruction du drone en raison de sa trajectoire jugée « offensive » par ses forces de défense.

Mesures de Réciprocité : Rappel des Ambassadeurs et Retard de Prise de Fonction

En réponse, l’Algérie a annoncé des mesures de réciprocité. Le pays a rappelé ses ambassadeurs au Mali et au Niger, et reporté la prise de fonction de son nouvel ambassadeur au Burkina Faso. Ces mesures visent à exprimer son mécontentement face à l’attitude des autorités maliennes et à affirmer sa position sur la sécurité régionale.

Le Mali Maintient sa Version des Faits : Le Drone Abattu sur Son Territoire

Le gouvernement malien persiste dans sa version des faits. Selon Bamako, le drone aurait été abattu 9,5 km au sud de la frontière, sur le territoire malien. Le gouvernement malien a convoqué l’ambassadeur algérien et a retiré sa participation au Comité d’État-Major Conjoint (CEMOC), accusant Alger d’avoir empêché une opération visant à neutraliser des groupes armés à Kidal.

La Réaction de l’AES : L’Algérie Compromet la Sécurité Régionale

Dans une déclaration conjointe, le Collège des Chefs d’État de l’AES a qualifié l’incident d’agression contre ses membres. L’AES a exprimé sa « profonde déception » et accusé l’Algérie de compromettre la sécurité régionale. En réponse, l’organisation a rappelé ses ambassadeurs pour consultations, aggravant ainsi la crise diplomatique entre les deux pays.

Le Dodgeball fait son entrée au Burkina Faso : Un nouveau défi sportif pour l’unité et la compétition internationale

Le Dodgeball a officiellement fait son entrée dans le monde sportif du Burkina Faso le dimanche 6 avril 2025. Cette discipline, qui se joue en équipe mixte, a été introduite par l’Association Burkinabè de Dodgeball (ABD), et s’inscrit dans l’objectif de promouvoir le vivre ensemble et la cohésion sociale au sein du pays. Dès ses débuts, le Dodgeball affiche des ambitions claires : se mesurer aux grandes nations du sport et revenir avec des résultats compétitifs sur la scène internationale.

Le Dodgeball est un sport collectif qui se joue sur un terrain de 18 mètres par 9, avec des équipes mixtes composées de six joueurs. Le principe est simple : chaque équipe tente d’éliminer ses adversaires en les touchant avec des ballons tout en évitant de se faire toucher. Les matchs se déroulent en deux périodes de 20 minutes, entrecoupées d’une pause de 5 minutes, et se composent de plusieurs manches de 3 minutes.

Lors de la cérémonie de lancement, la présidente de l’ABD, Aminata Paré, a souligné que cette discipline existe en Afrique depuis plus de 200 ans, bien que son nom ait évolué avec le temps. Elle a ajouté que le but est désormais de gravir les échelons et de rivaliser avec les grandes puissances du Dodgeball, en participant à des compétitions internationales comme la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), prévue pour août 2025.

Malgré une défaite contre la Côte d’Ivoire, tenante du titre continental, l’équipe du Burkina Faso a montré de bonnes capacités et a impressionné par sa rapidité d’apprentissage. La présidente de la Fédération ivoirienne de Dodgeball, Yao Marie-Josiane, a souligné que l’équipe burkinabè a de bonnes chances de se faire une place au sommet, en raison de son potentiel et de son engagement.

Actuellement, le Burkina Faso compte deux clubs à Bobo-Dioulasso et cinq à Ouagadougou, avec des projets d’extension dans d’autres régions. L’objectif à terme est de créer une fédération nationale de Dodgeball, un pas décisif pour la reconnaissance et le développement de la discipline.

L’événement a également vu la participation du Conseiller Technique du ministère des Sports, Rasmané Sawadogo, qui a marqué le soutien institutionnel à ce nouveau sport prometteur. La CAN 2025 de Dodgeball sera un tournant pour cette discipline, et le Burkina Faso, avec ses équipes ambitieuses, compte bien y jouer un rôle majeur.

Tensions explosives : l’AES claque la porte diplomatique face à l’Algérie

Dans la soirée du dimanche 6 avril, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé le rappel de leurs ambassadeurs accrédités à Alger, après la destruction d’un drone militaire malien par l’armée algérienne L’incident survenu dans la nuit du 31 mars au 1er avril ravive les tensions entre l’Algérie et les pays de l’Alliance des États du Sahel

Alger affirme avoir neutralisé un drone de reconnaissance armé qui aurait franchi son espace aérien Mais Bamako réfute catégoriquement cette version L’enquête conduite par les autorités maliennes conclut avec certitude que l’appareil a été détruit à l’intérieur du territoire malien précisément à Tinzaouatène à 9,5 kilomètres au sud de la frontière

À la télévision nationale les autorités de l’AES ont dénoncé une attaque préméditée qualifiée d’acte hostile et irresponsable en violation flagrante du droit international Pour les trois pays la destruction du drone n’est pas seulement une atteinte à leur souveraineté mais une menace directe contre leur sécurité collective

Selon Abdoulaye Diop ministre malien des Affaires étrangères le drone visait un groupe terroriste en pleine préparation d’attaques contre l’AES Sa neutralisation aurait permis de prévenir une action sanglante Ce tir algérien a donc compromis une opération stratégique

Les chefs d’État du Mali du Niger et du Burkina Faso rappellent que leur espace aérien constitue un théâtre d’opérations unifié Toute attaque contre l’un d’eux est perçue comme une agression contre l’ensemble de l’alliance En réaction à ce qu’ils qualifient d’énième provocation du régime algérien ils annoncent le rappel de leurs diplomates pour consultation et l’introduction d’une plainte formelle devant les juridictions internationales compétentes

Cet épisode marque une nouvelle escalade diplomatique entre Alger et les membres de l’AES dans un contexte régional marqué par une lutte acharnée contre le terrorisme et une redéfinition des alliances stratégiques

 

Soutien au terrorisme ? Le Burkina Faso accuse l’Ukraine

Lors d’une interview accordée à Spoutnik Afrique ce vendredi 4 avril, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean-Marie Traoré, a détaillé les axes de coopération entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Russie. Entre renforcement des capacités militaires, logistique, et souveraineté économique, Ouagadougou affiche une volonté claire de diversifier ses partenariats stratégiques.

Un engagement russe sur le plan militaire et logistique

La coopération entre l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) et Moscou prend une nouvelle dimension. Selon le chef de la diplomatie burkinabè, la collaboration portera sur plusieurs aspects :
Formation et renforcement des capacités des forces de défense de l’AES
Échanges d’expertise et accompagnement stratégique
Soutien logistique pour renforcer l’autonomie militaire

Lors de sa visite à Moscou, aux côtés de ses homologues nigérien et malien, Karamoko Jean-Marie Traoré a rencontré Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. Cette alliance militaire vise à consolider l’indépendance sécuritaire de la région face aux menaces terroristes.

Les tarifs douaniers de Trump ? “Sans effet sur l’AES”

En parallèle, le diplomate burkinabè a minimisé l’impact des nouvelles taxes imposées par Donald Trump sur les échanges commerciaux. “Ces mesures impactent davantage l’Occident que nos pays”, a-t-il affirmé, soulignant la volonté de l’AES de se détacher des circuits économiques traditionnels dominés par l’Occident.

Le Burkina Faso dénonce le soutien de l’Ukraine aux groupes terroristes

Autre déclaration marquante : le ministre burkinabè a vivement critiqué le soutien de Kiev à certaines factions terroristes. « Voir un pays qui prétend être un pays civilisé soutenir une telle posture est condamnable », a-t-il déclaré. Cette sortie traduit une méfiance croissante envers l’Ukraine et certains alliés occidentaux.

Vers une banque d’investissement propre à l’AES

L’un des projets phares évoqués est la création d’une banque d’investissement propre à l’AES, visant à réduire la dépendance au dollar et aux institutions financières occidentales. “Cette banque devra fonctionner avec de nouveaux instruments et en collaboration avec d’autres institutions de financement”, a expliqué Karamoko Jean-Marie Traoré.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large d’affirmation de souveraineté économique et de diversification des partenaires financiers.

La Banque mondiale réaffirme son engagement aux côtés du Burkina Faso pour un développement durable

Ouagadougou, 4 avril 2025 – Le Premier ministre burkinabèRimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu ce vendredi Clara Ana De Sousa, Directrice de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, afin de renforcer les partenariats stratégiques face aux défis socio-économiques et sécuritaires du pays.

Priorité aux Programmes à Fort Impact

À l’issue de l’audience, Mme De Sousa a salué la vision des autorités burkinabè et réaffirmé l’engagement de son institution :
Accompagner les programmes phares du gouvernement pour un développement durable.
Renforcer les secteurs clés : éducation, santé, agriculture et emploi des jeunes.
Optimiser l’impact des financements pour des résultats concrets et mesurables.

« Nos équipes sont mobilisées pour soutenir les efforts en cours, notamment face à la crise. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations », a-t-elle déclaré.

Un Nouveau Projet Éducatif en Perspective

La Banque mondiale prépare la signature imminente d’un projet éducatif visant à :

  • Doter les jeunes de compétences technologiques pour une meilleure insertion professionnelle.
  • Renforcer la qualité de l’enseignement face aux défis de l’économie mondiale.

« L’économie mondiale repose sur la science et la technologie. Le Burkina doit former sa jeunesse pour rester compétitif », a souligné Mme De Sousa.

Perspectives et Engagements

Cette rencontre confirme la continuité du partenariat entre le Burkina Faso et la Banque mondiale, avec :
Un appui accru aux réformes structurelles.
Une attention particulière portée à la sécurité alimentaire et à l’emploi.
Des projets alignés sur les priorités nationales.

Coopération stratégique : Le Burkina Faso et la Russie renforcent leur partenariat multilatéral

Moscou, 4 avril 2025 – En marge des consultations entre la Confédération des États du Sahel (AES) et la Russie, le ministre burkinabè des Affaires étrangèresKaramoko Jean Marie Traoré, a tenu une réunion bilatérale avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, le 3 avril. Les discussions ont permis de consolider les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités entre les deux pays.

Domaines Clés de Collaboration

Lors des échanges, Lavrov a salué l’intensification des relations, marquée par :
Sécurité et défense : Renforcement des capacités militaires et lutte contre le terrorisme.
Énergie et nucléaire civil : Projets conjoints pour diversifier les sources d’énergie au Burkina.
Formation académique : Octroi de bourses d’études aux étudiants burkinabè en Russie.
Échanges commerciaux : Hausse significative des transactions économiques.

« Nous sommes prêts à répondre à vos besoins pour une coopération gagnant-gagnant », a affirmé Lavrov, soulignant l’affinité stratégique entre les deux nations.

Perspectives d’Approfondissement

Les deux parties ont identifié des leviers d’amélioration :

  • Coopération décentralisée : Jumelages entre villes russes et burkinabè.
  • Infrastructures diplomatiques : Acquisition de terrains à Ouagadougou et Moscou pour construire des chancelleries.
  • Diversification économique : Exploitation des secteurs minier, agricole et technologique.

Une Distinction Honorifique Symbolique

En reconnaissance des efforts diplomatiques russes, Mikhail Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères, a été élevé au rang d’Officier de l’Ordre du Mérite burkinabè« Cette distinction reflète notre gratitude envers un partenaire fidèle », a déclaré Traoré.

CAN U17 : Les Étalons du Burkina Faso volent vers les quarts et rêvent d’or

Casablanca, 3 avril 2025 – Les Étalons U17 du Burkina Faso ont confirmé leur statut de favori en dominant l’Égypte (2-1) ce jeudi au Stade Larbi Zaouli, scellant ainsi leur qualification pour les quarts de finale de la CAN U17 et leur billet pour la Coupe du Monde U17 au Qatar.

Avec 6 points en deux matches (après leur victoire initiale face au Cameroun), les jeunes Burkinabè sont la première équipe à se qualifier pour la suite de la compétition.

Oscar Barro, un entraîneur ambitieux

L’homme derrière cette performance, Oscar Barro, ne cache pas ses ambitions :

  • « Nous ne sommes pas là pour participer, mais pour gagner »
  • « Le Burkina Faso est désormais une grande nation du football africain »
  • Objectif avoué : la médaille d’or, après le bronze remporté par les précédentes générations

« Les grands frères sont revenus avec le bronze. Maintenant, nous voulons le trophée », a-t-il martelé, soulignant la maturité et la détermination de son groupe.

Prochain défi : l’Afrique du Sud pour affirmer la domination

Déjà qualifiés mais soucieux de conforter leur première place, les Étalons affronteront l’Afrique du Sud le 6 avril. Un match qui permettra :
De peaufiner l’organisation avant les phases finales
D’envoyer un message aux autres prétendants au titre

Une génération prometteuse pour l’avenir

Cette performance renforce le Burkina Faso dans son statut de pépinière de talents, avec 8 participations consécutives en CAN U17. La qualification pour le Mondial qatari ouvre aussi de belles perspectives pour l’avenir du football national.

Russie-AES : Un nouveau partenariat stratégique se dessine à Moscou

Moscou, 3 avril 2025 – Une page décisive de la diplomatie sahélienne s’est écrite ce jeudi dans la capitale russe. Les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES) et de la Fédération de Russie ont officialisé un partenariat stratégique multidimensionnel lors de consultations historiques.

Un cadre institutionnel inédit

Cette première session ministérielle, coprésidée par Sergueï Lavrov et Abdoulaye Diop (représentant la présidence tournante de l’AES), établit un nouveau format de coopération annuelle alternée entre Moscou et les capitales sahéliennes. « Ce partenariat dépasse le cadre bilatéral pour embrasser une vision confédérale », a souligné le ministre malien.

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Priorité sécuritaire : La Force unifiée au cœur des engagements

Les axes majeurs de coopération :

  • Soutien technique et matériel à la Force unifiée de l’AES
  • Facilitation d’acquisition d’équipements militaires performants
  • Formations adaptées pour les forces combattantes sahéliennes
  • Condamnation unanime du « terrorisme sponsorisé », particulièrement la « collusion ukrainienne »

« La Russie apportera toute l’assistance nécessaire à l’opérationnalisation de votre force commune », a assuré M. Lavrov, saluant « le modèle viable de sécurité régionale » que représente l’AES.

Convergence diplomatique et économique

Au-delà de la sécurité, le partenariat couvre :

  1. Coordination dans les instances internationales
  2. Développement d’infrastructures prioritaires
  3. Coopération énergétique, incluant le nucléaire civil
  4. Renforcement des échanges commerciaux et académiques

Les parties ont insisté sur les principes de :

  • Non-ingérence dans les affaires intérieures
  • Égalité de traitement entre États
  • Dépolitisation des droits humains

Perspectives et prochaines étapes

Le communiqué conjoint prévoit :
✓ Une seconde session en 2026 dans un pays de l’AES
✓ La création d’un mécanisme de suivi des engagements
✓ L’intensification des contacts économiques interentreprises

« Ce partenariat pragmatique et solidaire ouvre une nouvelle ère pour nos peuples », a déclaré Karamoko Jean Marie Traoré du Burkina Faso, tandis que Bakary Yaou Sangaré du Niger soulignait « la valeur ajoutée de cette approche confédérale ».