Scandale immobilier à Banfora : un démarcheur craque et implique le président du tribunal !

Le procès opposant le ministère public au président du tribunal de Banfora, Sidaty Yoda, et à plusieurs autres prévenus, a connu un rebondissement ce lundi 28 avril 2025 au tribunal de grande instance Ouaga 1. Après l’audition de Lamine Tera, c’est au tour d’Adama Ganamé, démarcheur de profession depuis trente ans, de passer aux aveux.

À la barre, Ganamé est revenu sur ses déclarations initiales, où il niait tout acte de stellionat et de blanchiment de capitaux. Face aux questions incisives de Me Prosper Farama, avocat du REN-LAC, il a reconnu sa faute et imploré le pardon du tribunal. « Dans cette affaire, je sais que j’ai fauté. Voilà pourquoi je demande pardon », a-t-il avoué, tout en affirmant qu’il ignorait que les parcelles mises en vente étaient litigieuses.

Selon son récit, c’est Lamine Tera qui l’a approché pour vendre les « parcelles du tribunal de Banfora ». Ensemble, ils auraient rencontré Sidaty Yoda, le président du tribunal, qui leur aurait fourni les numéros de trois parcelles. L’une d’elles devait cependant rester invendue car appartenant à un prête, avait-il précisé.

Sous la pression de l’interrogatoire, Me Farama n’a pas mâché ses mots : « Excusez-moi du terme, mais ils nous prennent pour des idiots. Comment un vendeur de parcelles expérimenté peut-il ignorer les documents d’un terrain ? » Face à cette remarque, Ganamé n’a eu d’autre choix que d’acquiescer en demandant encore pardon.

L’avocat du REN-LAC est allé plus loin, questionnant le prévenu sur la poursuite des ventes malgré les plaintes. « Je ne peux plus m’en sortir dans cette affaire. Tout est dans la main du tribunal », a-t-il répondu, résigné.

Ganamé a maintenu que Sidaty Yoda avait bien ordonné la vente des parcelles, en assurant qu’elles appartenaient à la justice. « Si le président Yoda nie ses paroles, nous sommes prêts à jurer sur la terre devant les enfants de Banfora », a-t-il déclaré solennellement.

Il a enfin précisé que les prix n’étaient pas fixés par Sidaty Yoda, mais qu’ils étaient proposés selon leur expérience après visite des terrains.

Ce procès expose au grand jour les failles du système judiciaire local et soulève de lourdes questions sur l’intégrité des institutions. La suite de l’audience promet encore de nouveaux rebondissements.

Coopération stratégique : la BAD mise sur un partenariat renforcé avec le Burkina Faso

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu, ce 25 avril 2025, une délégation de la Banque africaine de développement (BAD). Elle était conduite par Daniel Ndoye, Responsable Pays.

Lors de cette audience, la BAD a réaffirmé son soutien au Burkina Faso. Elle a aussi exprimé sa solidarité face aux défis sécuritaires.

 Un portefeuille de projets ambitieux

La BAD est un partenaire historique du Burkina Faso. Aujourd’hui, elle gère un portefeuille de 20 projets actifs. Leur valeur s’élève à environ 500 milliards de francs CFA.

Ces projets couvrent plusieurs domaines clés :

Transports , Énergie , Agriculture, Eau et assainissement , Secteurs sociaux

Daniel Ndoye s’est dit satisfait des résultats. Selon lui, les projets avancent bien grâce à l’engagement du gouvernement.

Vers une coopération renforcée

En mai prochain, une mission de haut niveau de la BAD est attendue à Ouagadougou. Objectif : approfondir le partenariat et planifier les priorités pour les années à venir.

Le Premier ministre a salué l’implication continue de la BAD. Il a encouragé l’institution à s’aligner sur la nouvelle vision de développement du pays, impulsée par le Capitaine Ibrahim Traoré.

 Plus d’impact pour les populations

« Le Premier ministre nous a demandé plus de rapidité et d’efficacité. Il veut que les projets changent réellement la vie des Burkinabè », a conclu Daniel Ndoye.

Cette rencontre traduit la volonté commune de bâtir une coopération plus solide, centrée sur le bien-être des populations.

Coup de filet à Pô : Deux trafiquants de drogue arrêtés avec 20,5 kg de cannabis

Le Commissariat Central de Police (CCP) de la ville de Pô a frappé un grand coup dans sa mission de protection des personnes et de leurs biens. Lors d’un contrôle de routine mené à Tambolo, un village situé à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, deux individus de nationalité étrangère ont été interpellés pour trafic de drogue.

Les deux suspects avaient adopté une méthode bien rodée : dissimuler du cannabis dans les moindres recoins de leur véhicule, puis attendre la tombée de la nuit pour franchir discrètement la frontière, échappant ainsi aux contrôles classiques.

Mais c’était sans compter sur la vigilance des forces de l’ordre burkinabè. Grâce à leur professionnalisme, les policiers ont non seulement interpellé les trafiquants, mais également saisi leur véhicule et une cargaison de 20,5 kilogrammes de cannabis.

La Police Nationale a salué la collaboration citoyenne, remerciant les habitants pour leur engagement constant aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité. Elle appelle par ailleurs à redoubler de vigilance et à signaler tout comportement suspect aux numéros verts suivants : 17, 16 et 1010.

Cette opération démontre une fois de plus l’importance de la coopération entre la population et les forces de sécurité pour endiguer efficacement le fléau du trafic de drogue aux frontières.

VITHRO 2025 : Le Burkina Faso mise sur le tourisme pour relever les défis du Sahel

Dans un contexte national tendu par les défis sécuritaires, le Burkina Faso fait preuve d’une remarquable résilience. Du 29 avril au 4 mai 2025, Ouagadougou accueillera la 5e édition de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration (VITHRO), un événement majeur organisé par la Fédération des Organisations Patronales du Tourisme et de l’Hôtellerie du Burkina Faso (FOPATH-BF).

Placée sous le thème évocateur « Quelles stratégies pour dynamiser le tourisme dans l’espace AES : enjeux et perspectives ? », cette édition s’annonce stratégique pour la relance du secteur touristique dans l’espace AES (Burkina Faso, Mali, Niger) et au sein de l’UEMOA.

Pour Pierre Célestin Zoungrana, président de la FOPATH-BF, la VITHRO est bien plus qu’un simple salon. « C’est un manifeste de la foi en la résilience et l’excellence africaine. Face aux défis sanitaires, sécuritaires et économiques, le secteur touristique sahélien doit se réinventer », a-t-il déclaré lors du point de presse du 24 avril 2025.

Un rendez-vous pour révéler l’Afrique autrement

Véritable plateforme d’échanges et de promotion, la VITHRO 2025 ambitionne de mettre en lumière les richesses touristiques, culturelles et gastronomiques du Burkina Faso et de la sous-région. Elle vise aussi à :

  • Renforcer la coopération régionale et internationale,

  • Valoriser les produits et innovations locales,

  • Stimuler l’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes,

  • Consolider la paix sociale à travers la valorisation du patrimoine.

Un programme riche et fédérateur

Durant cinq jours, les participants vivront une immersion au cœur du patrimoine sahélien à travers :

  • Des expositions professionnelles (artisanat, hôtellerie, gastronomie),

  • Des panels et conférences autour des enjeux du tourisme,

  • Des rencontres B2B et opportunités de réseautage,

  • Des démonstrations culinaires et dégustations de produits locaux,

  • Des spectacles culturels, concerts et animations thématiques.

Le clou de l’événement sera la cérémonie de clôture avec une remise de prix aux acteurs les plus engagés du secteur, suivie d’un dîner gala prestigieux.

Un carrefour pour les acteurs du tourisme africain

VITHRO 2025 rassemblera une large diversité d’acteurs : délégations officielles de l’espace AES et au-delà, experts internationaux, agences de voyages, restaurateurs, hôteliers, écoles spécialisées, artisans et investisseurs.

En somme, cet événement se veut une tribune pour repenser le tourisme africain, en faire un levier de développement inclusif et une source de rayonnement pour le Burkina Faso et la sous-région.

Corruption dans l’administration : des agents jugés pour détournements massifs à Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, 24 avril 2025 —Le gouvernement burkinabè renforce sa lutte contre la corruption. Ce jeudi, plusieurs agents de la Direction régionale de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques des Hauts-Bassins ont comparu devant le tribunal de Bobo-Dioulasso. Le parquet leur reproche la concussion, le détournement de fonds publics, l’abus de fonction et l’enrichissement illicite.

L’ASCE-LC a mené une enquête approfondie. Elle a révélé que certains agents exigeaient 25 000 F CFA pour chaque visite de terrain hors lotissement. Ils détournaient ensuite ces sommes à leur profit. D’autres ont encaissé des frais liés à la cité d’hébergement sans justification. Ils ont aussi ignoré les règles de passation des marchés pour effectuer certaines dépenses.

Les responsables financiers du service auraient facilité ces pratiques ou y auraient directement participé.

Le ministère public a requis 12 mois de prison avec sursis. Il demande aussi des amendes allant de 5 à 67 millions de F CFA, dont 1 million ferme. Il réclame en plus une contrainte judiciaire maximale.

Côté partie civile, le REN-LAC, l’ASCE-LC et l’Agence judiciaire de l’État (AJE) demandent plus de 25 millions de F CFA pour réparer les préjudices subis.

Ce procès illustre la détermination de l’État à restaurer l’intégrité de son administration. Les observateurs espèrent qu’il découragera d’autres agents de céder à la tentation.

Le Burkina Faso entre mémoire, honneur et attraction : Trois décisions fortes du Conseil des ministres

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a présidé le Conseil des ministres du jeudi 24 avril 2025. À cette occasion, le gouvernement a confirmé l’inauguration officielle du Mausolée Thomas-SANKARA et de ses 12 compagnons pour le 17 mai 2025.

Cette date ne doit rien au hasard. En effet, elle renvoie au 17 mai 1983, moment décisif où la Révolution démocratique et populaire a commencé après l’arrestation de Thomas Sankara, alors Premier ministre. Le ministre de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a rappelé que cette inauguration vise à célébrer la mémoire de Sankara tout en transmettant son héritage révolutionnaire aux générations futures.

De plus, cette cérémonie se déroulera sous le très haut patronage du Président du Faso, ce qui souligne son importance nationale.

158 enfants deviennent pupilles de la Nation, un hommage aux héros tombés

Le gouvernement a également adopté un décret d’octroi du statut de pupille de la Nation à 158 enfants mineurs. Il s’agit d’enfants de militaires, de policiers et de fonctionnaires décédés ou blessés en mission, dans le cadre de la sécurisation du territoire.

En reconnaissant officiellement ces enfants comme pupilles de la Nation, l’État manifeste concrètement son soutien aux familles endeuillées. Cette décision reflète une volonté claire de ne laisser personne de côté dans le combat pour la paix et la sécurité.

72 nouvelles naturalisations : le Burkina Faso attire de plus en plus

Toujours au cours de ce Conseil, le gouvernement a validé un nouveau décret de naturalisation. Cette fois, 72 personnes issues de 16 pays différents accèdent à la nationalité burkinabè.

Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, s’est félicité de cette attractivité croissante du pays. Il a rappelé qu’il s’agissait de la troisième vague de naturalisations en moins de six mois, preuve que le Burkina Faso reste un pays accueillant, stable et inspirant.

Mémoire, solidarité et ouverture : un Conseil stratégique pour l’avenir

En somme, ce Conseil des ministres du 24 avril 2025 a marqué un tournant symbolique et stratégique. Il montre un Burkina Faso qui regarde vers l’avenir tout en honorant son passé, qui protège ses enfants et attire des citoyens du monde entier.

Grâce à ces mesures, le pays affirme sa souveraineté, renforce sa cohésion et valorise ses idéaux.

 

Offensive contre la drogue à l’école, une campagne choc pour sauver la jeunesse

Le 24 avril 2025 à Ouagadougou, le ministère de la Sécurité a lancé une vaste campagne contre la drogue en milieu scolaire. L’initiative, portée par le Secrétariat Permanent du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD), cible 150 écoles de la région du Centre.

Sur les 2 500 établissements scolaires que compte la région, cette première phase marque un début fort. L’objectif : éradiquer la consommation de drogues dès l’enfance. Le CNLD tire la sonnette d’alarme. Certains élèves, dès la 6ème, manipulent déjà des stupéfiants.

« Nous avons choisi de commencer par les écoles primaires. Le problème commence tôt, il faut agir vite », a déclaré Emma Noël Kaboré, secrétaire permanent du CNLD. Il a souligné que l’arrondissement 2, zone retenue pour le lancement, connaît une situation critique.

Aïssata Angélina Traoré, secrétaire générale de la région du Centre, a salué cette initiative. Selon elle, cette campagne reflète la vision des autorités. Le Burkina Faso veut former une jeunesse forte et consciente. « Un pays fort repose sur des enfants responsables, libérés des drogues », a-t-elle rappelé.

Pendant quatre jours, les équipes mèneront des séances de sensibilisation dans 150 établissements. Chaque commune rurale accueillera cinq écoles. Chaque arrondissement, dix. L’école primaire Baonghin a accueilli la cérémonie de lancement.

Cette offensive s’inscrit dans les Journées nationales d’engagement patriotique. Le programme vise à s’élargir à toute la région du Centre, puis à l’ensemble du pays. Le CNLD espère ainsi former une génération résiliente, capable de bâtir un avenir meilleur.

Hommage à Rome et Engagement pour l’Avenir : Le Burkina Faso entre compassion et action

Le mercredi 23 avril 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est rendu à la Nonciature apostolique pour exprimer la compassion du Burkina Faso suite au décès du Pape François.

Accueilli par Monseigneur Johny Boya, il a partagé la douleur du peuple burkinabè et salué la mémoire d’un homme de foi et de paix. « Le Pape François restera dans nos cœurs comme un guide spirituel engagé pour les plus démunis », a-t-il affirmé. Dans le livre de condoléances, il a souligné l’appui constant du Saint-Père envers le Burkina Faso, notamment dans sa lutte contre le terrorisme.

Cette visite prolonge le message de condoléances envoyé par le Président du Faso dès l’annonce de la disparition du souverain pontife, le 21 avril.

Le même jour, le Premier ministre a reçu en audience Dr Ahmed Maiga, directeur pays de Plan International. L’échange a porté sur les actions futures de l’organisation, présente au Burkina Faso depuis 1976.

Dr Maiga a remis le rapport annuel 2024 et présenté la stratégie 2025-2027 de l’ONG. Celle-ci mise sur une éducation inclusive, la protection de l’enfance et l’autonomisation des jeunes. Il a sollicité le soutien du gouvernement pour renforcer l’impact des projets à venir.

En réponse, le Premier ministre a insisté sur l’importance d’aligner ces initiatives avec les priorités nationales. « Il faut que l’aide réponde aux vrais besoins des communautés et s’intègre dans des programmes structurants », a-t-il souligné.

Cette rencontre marque la volonté partagée d’agir ensemble pour un avenir meilleur. Entre hommage solennel et engagement pour le développement, le Burkina Faso fait preuve d’une solidarité humaine et d’une vision constructive.

Stade du 4-Août : Le ministre Somda promet une livraison avant juin

Ce mercredi 23 mars 2025, le ministre des Sports Roland Somda s’est rendu sur le site du Stade du 4-Août à Ouagadougou. Cette visite de terrain s’inscrit dans le suivi rigoureux des travaux de réhabilitation en cours.

Sur place, le ministre a constaté l’avancement des travaux. Il a salué les efforts consentis pour redonner vie à cette infrastructure emblématique du sport burkinabè.

Un projet relancé sous haute vigilance

Le gouvernement avait adopté, le 26 décembre 2024, un rapport pour renouveler la pelouse et la piste d’athlétisme. Ces éléments n’étaient pas inclus dans les premiers contrats. À cette occasion, le Président Ibrahim Traoré avait exigé que les responsabilités soient établies. Il dénonçait le non-respect des normes lors des travaux entamés depuis 2021.

Objectif juin 2025, pas un jour de plus

Selon le ministre, 80 % des travaux sont déjà réalisés. Cela, alors que seulement 50 % du délai contractuel s’est écoulé. L’entreprise chargée du chantier a démarré en janvier 2025, avec un délai de 6 mois.

Roland Somda a été clair : « La ligne rouge à ne pas franchir, c’est juin 2025 ». Il promet que le Stade du 4-Août sera entièrement prêt à cette date.

Sécurité routière à Ouagadougou : 100 agents des FDS formés par l’ONASER

L’Office national de la sécurité routière (ONASER) organise, du 23 au 24 avril 2025, une session de formation pour 100 agents des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Ouagadougou. L’objectif est clair : renforcer leurs connaissances sur la réglementation nationale et communautaire en matière de sécurité et de contrôle routier.

Le directeur général de l’ONASER, le commissaire divisionnaire Regma Zongo, souligne que plusieurs problèmes justifient cette formation. Il évoque notamment l’absence d’interprétation commune des textes, des sanctions appliquées de manière inégale, et le manque de formation en secourisme.

Prévenir les accidents et sauver des vies

La session vise aussi à doter les FDS d’outils pratiques pour faire face aux comportements à risque. Elle inclut un volet important sur le secourisme. Ces agents, souvent premiers témoins d’accidents, doivent pouvoir intervenir rapidement, avant l’arrivée des secours professionnels.

« En moyenne, 22 000 accidents sont enregistrés chaque année, causant 14 000 blessés et un millier de morts », alerte Regma Zongo. Ces drames laissent derrière eux des familles détruites, des invalidités à vie, et d’importants dégâts matériels. D’où l’urgence d’agir.

Nina Yaméogo, directrice de la planification à l’ONASER, ajoute que les textes réglementaires et communaux seront revus. Les participants recevront aussi des instructions pratiques sur les bons comportements à adopter lors des contrôles : port du casque, respect de la signalisation, limitations de vitesse, etc.

Cette initiative fait suite à une session similaire tenue à Bobo-Dioulasso les 16 et 17 avril, qui avait permis de former 200 agents. L’ONASER continue ainsi son engagement pour une circulation plus sûre au Burkina Faso.