Le forum national sur la philanthropie communautaire pour un développement inclusif

L’Association burkinabè de Fundraising (ABF) a organisé, ce jeudi 20 mars 2025, le deuxième forum national sur le développement communautaire. Placé sous le thème « La philanthropie communautaire pour un développement local inclusif », cet événement a réuni des acteurs locaux et internationaux.

L’objectif est de renforcer l’engagement des communautés et d’optimiser la mobilisation des ressources pour un développement résilient.

La philanthropie communautaire : Une tradition africaine revisitée

Abdoulaye Sawadogo, directeur général de l’ABF, a souligné l’importance de la philanthropie. « C’est se réveiller le matin et souhaiter que son voisin ressente la même joie que soi », a-t-il déclaré.

Il a également mis en avant le travail collectif et la solidarité pour renforcer la résilience des communautés.

Explorer de nouveaux mécanismes de mobilisation des ressources

Fatmata Bancé, du Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), a rappelé que la philanthropie communautaire est une tradition africaine.

Elle a insisté sur la nécessité de renforcer ces pratiques face à la réduction des financements internationaux. « Le développement endogène repose sur un financement endogène », a-t-elle affirmé.

Le soutien de l’African Philanthropy Network (APN)

La Directrice Exécutive de l’African Philanthropy Network (APN)Dr Stigmata Tenga, a salué cette initiative. Elle a souligné l’importance de renforcer la culture philanthropique en Afrique.

Ce forum a permis de réaffirmer la nécessité d’un engagement collectif pour un développement inclusif et durable.

Le Président Traoré en visite dans le Plateau-Central : Échanges et inauguration d’une cimenterie

Le Président du FasoCapitaine Ibrahim Traoré, est arrivé ce jeudi 20 mars 2025 à Ziniaré, dans la région du Plateau-Central. Il a été accueilli par les autorités administratives, coutumières et une population enthousiaste.

Échanges avec les forces vives de la région

Au cours de son séjour, le Président a rencontré des personnalités locales. Il a également échangé avec les forces vives de la région sur les questions de développement. Ces discussions visent à identifier les priorités pour améliorer les conditions de vie des habitants.

Inauguration de la cimenterie Sino Burkina

Le point d’orgue de cette visite a été l’inauguration de la Société industrielle Sino Burkina de ciments S.A., située à Laongo, dans la commune de Ziniaré. Cette cimenterie représente un investissement stratégique pour le développement économique de la région.

Canicule au Burkina Faso : L’ONEA renforce l’accès à l’eau potable

Face à la canicule qui frappe le Burkina Faso, l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a organisé, le mardi 18 mars 2025, une visite terrain pour les journalistes. L’objectif : montrer les actions concrètes mises en place pour garantir l’accès à l’eau potable malgré la forte demande.

La visite a débuté sur le site du booster de Boassa, une nouvelle installation qui permet d’acheminer l’eau vers les zones élevées. “Un booster prend l’eau à faible pression et la fait monter pour alimenter les zones hautes”, a expliqué Moussa Siemdé, directeur régional de Ouagadougou. Cette innovation vise à desservir des quartiers comme la cité Abdoul Service de Boassa.

Ensuite, les journalistes ont découvert le forage SE4 de Boassa, réhabilité et équipé de 22 panneaux solaires. Avec un débit de 6m³ par heure, il alimente environ 800 personnes quotidiennement. Ce forage fait partie des 70 réhabilités sur une centaine à l’arrêt.

Flandion Idrissa Sourabié, directeur général de l’ONEA, a souligné les défis actuels : un déficit de production de 43 542 m³ d’eau potable, causé par l’urbanisation rapide, la démographie galopante et les conditions hydrogéologiques difficiles. Il a également évoqué les problèmes liés à la pollution, à l’instabilité des équipements et à la situation sécuritaire.

Malgré ces défis, l’ONEA reste déterminé à innover et à collaborer pour améliorer l’accès à l’eau. M. Sourabié a appelé les populations à adopter une utilisation responsable de l’eau, en évitant le gaspillage et en faisant des réserves minimales.

Cette visite a permis de mettre en lumière les efforts de l’ONEA pour faire face à la crise de l’eau dans un contexte de canicule et de forte demande. Des solutions innovantes et une collaboration renforcée sont au cœur de leur stratégie pour garantir l’accès à l’eau potable pour tous.

Poutine et Trump visent une normalisation des relations

Le Kremlin a affirmé ce mercredi 19 mars que les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump “se font confiance”. Cette déclaration fait suite à un appel téléphonique entre les deux dirigeants sur la guerre en Ukraine.

Selon Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, les deux leaders “se comprennent bien” et souhaitent avancer “pas à pas” vers une normalisation des relations entre la Russie et les États-Unis.

Cet appel intervient dans un contexte de tensions internationales. Les discussions ont porté sur des sujets clés, dont la crise ukrainienne. Le Kremlin souligne la volonté des deux parties de renforcer la coopération bilatérale.

Cette annonce marque une étape importante dans les relations entre Moscou et Washington. Elle pourrait ouvrir la voie à des négociations futures pour résoudre les conflits et améliorer la diplomatie entre les deux puissances.

Niger : Durcissement des règles pétrolières face à la CNPC chinoise

Le Niger a décidé de durcir sa collaboration avec la China National Petroleum Corporation (CNPC), accusant la compagnie pétrolière chinoise de ne pas respecter les réformes en faveur du contenu local. Lors du Conseil des ministres du 18 mars, le gouvernement a annoncé une série de mesures visant à rééquilibrer cette coopération stratégique.

Les autorités nigériennes ont dénoncé des “subterfuges” et une “appréciation fallacieuse des documents contractuels” de la part de la CNPC, ainsi qu’une “absence de volonté réelle” de se conformer à la législation nationale. Parmi les nouvelles dispositions figurent l’uniformisation de la grille salariale entre employés expatriés et nigériens, la nigérisation des postes clés et l’exécution des contrats de sous-traitance par des entreprises locales.

Le gouvernement exige également une révision des conventions existantes, une meilleure articulation des contrats de transport du pétrole brut et des clarifications sur les engagements financiers liés à la construction de l’oléoduc Niger-Bénin. En outre, il réclame la modification des statuts de la société West African Petroleum Operations (WAPO) pour permettre l’ouverture de son capital à des investisseurs nigériens.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’ordonnance n°2024-34 du 2 août 2024, qui impose l’emploi prioritaire de la main-d’œuvre locale, l’utilisation des biens et services nationaux et un transfert de technologies pour maximiser les retombées économiques.

Cette annonce intervient dans un contexte tendu, marqué par la fermeture du Soluxe International Hotel de Niamey, un établissement chinois dont la licence a été retirée en mars pour infractions graves. Elle reflète une réévaluation des relations entre le Niger et la Chine, alors que Pékin reste un partenaire économique clé depuis la rupture avec plusieurs pays occidentaux après le coup d’État de juillet 2023.

Avec ces réformes, le Niger affirme sa volonté de renforcer sa souveraineté économique et de garantir que les ressources pétrolières profitent davantage à sa population.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la Francophonie

Les pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) – le Burkina Faso, le Mali et le Niger – ont officiellement annoncé leur retrait de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision marque un tournant majeur dans les relations entre ces nations et l’institution francophone, qu’ils ont pourtant contribué à fonder il y a plus de 50 ans.

En effet, ces trois États ont joué un rôle clé dans la création de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) en 1970, devenue plus tard l’OIF. Pendant plus de cinq décennies, ils ont activement participé au développement et au renforcement de la Francophonie.

Cependant, dans un communiqué officiel, les dirigeants de l’AES – le Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), le Général Assimi Goïta (Mali) et le Général Abdourahamane Tiani (Niger) – ont expliqué que l’OIF n’a pas su accompagner leurs pays dans leurs transitions politiques et leurs aspirations souveraines.

“Conformément aux principes de souveraineté nationale, nous avons décidé de retirer notre organisation de l’OIF”, ont-ils déclaré. Cette décision a été notifiée aux instances compétentes, en application de l’article 10 de la Charte de la Francophonie.

Ce retrait intervient dans un contexte où les pays de l’AES cherchent à affirmer leur indépendance politique et économique, après avoir déjà quitté la CEDEAO plus tôt cette année. Il soulève des questions sur l’avenir de la Francophonie et sa capacité à répondre aux besoins des pays membres en pleine mutation.

Avec cette décision, le Burkina Faso, le Mali et le Niger réaffirment leur volonté de prioriser leurs intérêts nationaux et régionaux, tout en marquant une distance croissante avec les institutions internationales perçues comme inefficaces ou déconnectées de leurs réalités.

Les JEPPC 2025 pour renforcer l’ordre et la discipline

La première phase des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC) 2025 se tiendra du 26 mars au 9 avril sur l’ensemble du territoire burkinabè, ainsi que dans les missions diplomatiques et consulaires. Placée sous le thème “Pour l’ordre et la discipline : je m’engage !”, cette édition vise à raviver les valeurs sociales et patriotiques essentielles au développement du pays.

Institutionnalisées par le décret n°2024-0354 du 3 avril 2024, les JEPPC ont pour objectif de renforcer la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la discipline dans tous les secteurs de la vie nationale. Selon Harouna Kadio, secrétaire général du ministère en charge de la justice, l’effritement des valeurs telles que l’intégrité, le patriotisme et l’esprit de sacrifice menace le développement socio-économique du Burkina Faso.

“Ces journées rappellent au peuple burkinabè les valeurs ancestrales qui ont toujours fait la fierté de notre nation”, a-t-il déclaré. Organisées deux fois par an, les JEPPC mobilisent l’ensemble des acteurs publics et privés, ainsi que les citoyens, autour d’activités civiques et éducatives.

Parmi les activités prévues figurent des montées des couleurs, des conférences sur la participation citoyenne dans les écoles et universités, ainsi que le lancement du prix du meilleur engagement citoyen. Le thème de cette première phase, axé sur l’ordre et la discipline, vise à instaurer une culture de la discipline comme “mode de vie” dans l’armée, l’administration, les écoles, les marchés et les communautés locales.

Le bilan de l’édition 2024, présenté par Benjamin Sow, directeur général de la promotion de la citoyenneté et de la paix, révèle une mobilisation croissante au sein des institutions publiques et un éveil du sentiment patriotique. Cependant, la participation des organisations de la société civile reste à renforcer.

Avec ces initiatives, les JEPPC ambitionnent de redynamiser l’engagement citoyen et de consolider les bases d’un Burkina Faso uni et discipliné.

Le Premier ministre soutient la protection des données au Burkina Faso

Ce mardi 18 mars 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu une délégation de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL), conduite par sa présidente, Dr Halguièta Nassa/Trawina. Au cœur des discussions : les missions de la CIL et la 3ᵉ édition de la Journée nationale de protection des données à caractère personnel (JNPDP), prévue du 25 au 30 mars 2025.

Une journée dédiée à la protection des données

Placée sous le thème « Protection des données à caractère personnel à l’ère de la digitalisation des procédures administratives : Quelles contributions des acteurs de l’écosystème du numérique ? », cette édition vise à créer une tribune d’échanges et de partage d’expériences. Dr Halguièta Nassa/Trawina a souligné l’importance de cet événement dans un contexte où « l’espace numérique est devenu un espace de non-droit ».

« Il est essentiel que les acteurs de l’écosystème numérique collaborent pour mieux réguler cet espace et protéger les droits des citoyens », a-t-elle expliqué.

Un engagement gouvernemental fort

Le Premier ministre a réaffirmé son soutien à la CIL et à ses missions. « Nous sortons très satisfaits de cette audience. Le Premier ministre nous a rassurés de sa disponibilité et de celle de son gouvernement à accompagner la CIL dans cette commémoration », a déclaré Dr Halguièta Nassa/Trawina.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a également exprimé son engagement à soutenir l’adoption des décrets d’application des textes relatifs à la protection des données, afin de renforcer les actions répressives en cas de manquement à la réglementation.

Digitalisation et protection des données : un enjeu majeur

Le gouvernement burkinabè, sous la houlette du Premier ministre, ambitionne de moderniser l’administration à travers la digitalisation des procédures. Cette transformation doit s’accompagner d’une protection renforcée des données personnelles des citoyens.

« La thématique choisie pour cette 3ᵉ édition est fort à propos. Elle s’inscrit parfaitement dans la dynamique de modernisation de notre administration », a souligné Dr Halguièta Nassa/Trawina.

Les missions de la CIL

Créée en 2004 et opérationnelle depuis 2007, la CIL a pour missions principales :

  • Informer les citoyens de leurs droits et obligations en matière de traitement des données.
  • Contrôler l’application des textes relatifs à la protection des données.
  • Proposer des mesures législatives ou réglementaires pour adapter la protection des libertés à l’évolution des technologies.

Un rapport d’activités remis au Premier ministre

À l’occasion de cette audience, Dr Halguièta Nassa/Trawina a remis au Premier ministre le rapport d’activités 2022 de la CIL, témoignant des efforts accomplis par l’institution pour protéger les données personnelles des citoyens burkinabè.

Cette rencontre marque une étape importante dans la collaboration entre le gouvernement et la CIL pour garantir une protection efficace des données personnelles à l’ère du numérique. Alors que le Burkina Faso poursuit sa transformation digitale, la protection des données reste un enjeu crucial pour assurer la confiance des citoyens et la modernisation de l’administration.

Déguerpissement des occupants illégaux des voies ferrées à Ouagadougou

Ce mardi 18 mars 2025, le ministère des Infrastructures et du Désenclavement du Burkina Faso, à travers la Société de gestion du patrimoine ferroviaire (SOPAFER-B), a lancé une opération de déguerpissement des occupants illégaux des emprises ferroviaires à Ouagadougou. Cette initiative vise à libérer les zones situées le long des voies ferrées dans les arrondissements 2, 3, 4 et 8 de la capitale burkinabè.

Une opération nécessaire pour sécuriser et moderniser

Selon Germain Bagoro, directeur de la SOPAFER-B, les textes en vigueur stipulent qu’une bande de 25 mètres de part et d’autre de la voie ferrée doit être libérée. « Personne ne doit s’installer dans cette zone, car elle fait partie du patrimoine ferroviaire », a-t-il expliqué. Il a également souligné que cette occupation illégale met en danger les occupants et entrave les travaux de modernisation du réseau ferroviaire.

Sensibilisation préalable et résistance

Avant de recourir à cette opération, la SOPAFER-B a mené plusieurs campagnes de sensibilisation en collaboration avec les délégations spéciales des arrondissements concernés. Malgré ces efforts, de nombreux occupants, notamment des ferrailleurs, ont refusé de quitter les lieux, ce qui a conduit à l’intervention actuelle.

Les enjeux de la modernisation ferroviaire

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large visant à moderniser le patrimoine ferroviaire du Burkina Faso. La libération des emprises est essentielle pour garantir la sécurité des infrastructures et permettre la réalisation des travaux prévus. Elle contribuera également à améliorer la fluidité du transport ferroviaire, un enjeu crucial pour le développement économique du pays.

Réactions et perspectives

Les autorités espèrent que cette opération permettra de rétablir l’ordre et de sécuriser les voies ferrées. Cependant, elle soulève également des questions sur le sort des personnes déguerpies et sur les mesures d’accompagnement qui seront mises en place pour les reloger.

Le déguerpissement des occupants illégaux des emprises ferroviaires à Ouagadougou marque une étape importante dans la modernisation du réseau ferroviaire burkinabè. Reste à voir comment cette initiative sera perçue par les populations concernées et quelles seront ses répercussions à long terme sur le développement des infrastructures du pays.

Ouagadougou s’attaque à la gestion durable des déchets

Ce lundi 17 mars 2025, le Président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, M. Maurice Konaté, a participé au lancement d’un atelier technique régional dédié à la gestion durable des déchets et à la réduction des émissions de polluants organiques persistants (POP) et de mercure dans les pays de l’UEMOA. Cet événement, qui se poursuivra jusqu’au 21 mars, vise à harmoniser les cadres réglementaires et à renforcer les capacités des collectivités locales en matière de gestion des déchets.

Un besoin criant en infrastructures

Dans son allocution, M. Maurice Konaté a souligné les efforts déjà déployés par la municipalité de Ouagadougou pour améliorer la gestion des déchets. Cependant, il a reconnu que les besoins en infrastructures restent immenses. « Malgré nos efforts, nous avons encore besoin de soutien pour construire des infrastructures adéquates, renforcer nos capacités institutionnelles et sensibiliser les populations à une prise de conscience collective », a-t-il déclaré.

Le Président de la Délégation spéciale a également appelé à un engagement accru des États et des partenaires techniques et financiers pour accompagner les collectivités locales dans cette transition vers une gestion durable des déchets.

Une priorité gouvernementale

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, M. Roger Baro, a quant à lui rappelé que la gestion durable des déchets est une priorité pour le gouvernement burkinabè. « Cette question est au cœur de nos préoccupations, car elle impacte directement la santé publique et l’environnement », a-t-il affirmé lors de son discours d’ouverture.

M. Baro a invité les participants à formuler des recommandations concrètes et à prendre des résolutions fermes pour améliorer la gestion des déchets dans la région. Il a également insisté sur l’importance d’harmoniser les cadres réglementaires entre les pays de l’UEMOA afin de faciliter la mise en œuvre de projets transfrontaliers.

Réflexions sur le financement des projets

M. Mouabarak Moukaila, directeur du financement du développement durable, a pour sa part mis l’accent sur la question cruciale du financement. « Cet atelier est une opportunité pour réfléchir à des mécanismes innovants de financement des projets de gestion des déchets », a-t-il expliqué. Il a également souligné la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir les initiatives locales et régionales.

Un atelier aux enjeux multiples

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet régional visant à réduire les émissions de polluants organiques persistants non intentionnels (UPOP) et de mercure, deux substances particulièrement nocives pour la santé humaine et l’environnement. Les participants, venus des pays membres de l’UEMOA, travailleront pendant cinq jours à l’élaboration de stratégies communes pour améliorer la gestion des déchets et réduire la pollution.

Une photo de famille symbolique

À l’issue de la cérémonie d’ouverture, les participants ont posé pour une photo de famille, symbolisant l’engagement collectif des pays de l’UEMOA à relever les défis de la gestion des déchets et de la réduction des émissions toxiques.

Vers un avenir plus durable

Cet atelier marque une étape importante dans la lutte pour une gestion durable des déchets en Afrique de l’Ouest. En réunissant experts, décideurs et partenaires techniques, il offre une plateforme unique pour échanger des idées, partager des bonnes pratiques et définir des actions concrètes.

Alors que Ouagadougou et les autres villes de la région font face à des défis croissants en matière de gestion des déchets, cet événement pourrait bien poser les bases d’un avenir plus propre et plus durable pour tous.