La Diaspora Burkinabè offre Plus de 63 Millions FCFA pour le fonds de soutien Patriotique

Le mardi 11 février 2025, Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, a présidé une cérémonie de remise de dons d’une valeur de 63 319 600 FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique. Ce geste émane de la diaspora burkinabè installée en Chine, au Togo et aux États-Unis.

Une mobilisation exemplaire

La diaspora burkinabè en Chine a contribué à hauteur de 15 106 600 FCFA, celle du Togo a offert 44 128 000 FCFA, tandis que la communauté de New Jersey (USA) a fourni des vies d’une valeur de 4 085 000 FCFA pour les personnes déplacées internes.

Les représentants de ces délégations ont exprimé leur admiration pour l’engagement du président Ibrahim Traoré et de son gouvernement à garantir une véritable indépendance au Burkina Faso. Ils ont également affirmé leur volonté de poursuivre cet élan de solidarité pour soutenir les efforts des autorités dans la lutte pour la restauration de l’intégrité du territoire.

Une reconnaissance des autorités burkinabè

Le ministre a transmis, au nom du gouvernement, la reconnaissance du chef de l’État aux donateurs. Il a encouragé la diaspora à poursuivre ses actions en faveur du pays, en soulignant que leur engagement contribue aux avancées sur le terrain face au terrorisme.

Enfin, Karamoko Jean Marie Traoré a réaffirmé que le gouvernement ne se limite pas aux efforts sécuritaires. Il œuvre également sur d’autres fronts essentiels comme l’agriculture, les infrastructures et l’industrialisation pour assurer un développement durable au Burkina Faso.

Renforcement des liens avec l’Union Européenne

Le chef de la diplomatie burkinabè , Jean-Marie Traoré , a reçu ce mardi le nouveau Représentant spécial de l’Union Européenne pour le Sahel , João Gomes Cravinho , pour discuter des axes de coopération entre le Burkina Faso et l’UE. Cette rencontre s’inscrit dans un objectif de renforcement des relations entre Bruxelles et Ouagadougou , notamment dans les domaines du développement et de la sécurité alimentaire .

João Gomes Cravinho a souligné l’importance de l’ engagement de l’UE pour le soutien des projets humanitaires et d’amélioration des conditions de vie des populations burkinabè. Il a réaffirmé la volonté de l’Union Européenne de travailler activement au Burkina Faso sur des questions cruciales, tout en mettant l’accent sur le dialogue constructif avec les autorités locales.

Le ministre des Affaires étrangères burkinabè a salué la démarche d’écoute et de compréhension mutuelle de l’UE, affirmant que des relations équilibrées se construisent sur la base d’un dialogue respectueux des réalités locales.

Les deux responsables ont également échangé sur le retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CEDEAO . Le ministre burkinabè a expliqué que cette décision ne visait pas une rupture mais répondait à un besoin de solidarité entre les pays du Sahel pour faire face à des défis communs. En réponse, João Gomes Cravinho a exprimé la neutralité de l’UE face à cette décision, respectant la souveraineté des États du Sahel.

RDC: La gardienne Jemima Kabuya s’éteint à 21 ans, un destin brisé trop tôt

Le monde du handball français est en deuil. Jemima Kabuya , jeune gardienne talentueuse du club de Plan-de-Cuques , est décédée lundi 10 février à l’âge de 21 ans après une hospitalisation d’urgence. Originaire de Paris 92 , où elle avait été formée, elle était considérée comme une étoile montante du handball féminin.

Après des prêts à Stella Saint-Maur Handball (2021) et Plan-de-Cuques (2022), elle avait signé en 2024 son premier contrat définitif , pleine d’ambition et de rêves à concrétiser. Mercredi dernier, personne ne savait que son match contre Chambray (22-20) serait son dernier. Avec 15 arrêts en première période , elle avait une fois de plus prouvé son talent.

Sa disparition soudaine laisse un vide immense parmi ses coéquipières, son club et le handball français. Jemima restera à jamais dans les mémoires comme une gardienne talentueuse, déterminée et humble , dont le parcours prometteur s’est brutalement arrêté.

Accélération des efforts pour un avenir énergétique durable

Le ministre de l’Énergie, Yacouba Zabré Gouba, a effectué ce lundi 10 février 2025 une visite de terrain sur deux infrastructures stratégiques du Burkina Faso : la centrale thermique de Komsilga et la centrale solaire de Gonsin. Objectif : évaluer les avancées et accélérer les efforts pour garantir un approvisionnement énergétique stable et durable.

À Komsilga, dont la capacité atteint 90 mégawatts, le ministre a constaté la remise en marche du groupe 5 après des difficultés techniques. Il a exhorté les prestataires à accélérer la réparation des groupes 4 et 7 pour récupérer rapidement la pleine puissance de l’installation. Il a également mis en avant les travaux d’extension, qui devraient ajouter 50 mégawatts d’ici 2026.

À Gonsin, qui abrite la plus grande centrale solaire du pays avec 42 mégawatts installés, le ministre a salué un projet clé pour l’indépendance énergétique du Burkina Faso. Il a insisté sur l’importance de la maintenance des infrastructures solaires afin d’optimiser la production et garantir un approvisionnement fiable.

« Diversifier nos sources et gérer efficacement nos infrastructures est essentiel pour répondre aux besoins croissants de la population », a-t-il déclaré, réaffirmant l’engagement du gouvernement en faveur d’un avenir énergétique durable.

Cette visite traduit la volonté du Burkina Faso de renforcer ses capacités énergétiques à travers la modernisation des centrales existantes, l’extension des infrastructures et la promotion des énergies renouvelables.

Le Ministre de la Sécurité félicite les Forces de Défense et de Sécurité lors de la montée des couleurs au GSI-GN

Ce lundi 10 février 2025, le Ministère de la Sécurité a organisé une cérémonie tournante de montée des couleurs au Groupement de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSI-GN), en présence de M. Mahamadou SANA, Ministre de la Sécurité.

Des mots d’encouragement pour les FDS et VDP

Dans son discours, M. SANA a adressé des mots de félicitations et d’encouragement aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), dont l’engagement dans la lutte contre le terrorisme est constant. Il a souligné leur dévotion sans relâche, précisant qu’ils assurent la sécurité du pays jour et nuit, sans jours de repos. Grâce à leur courage, des événements comme cette cérémonie se déroulent dans la tranquillité et la sérénité.

Hommage aux victimes du terrorisme

Le Ministre a également eu une pensée émue pour les victimes du terrorisme, notamment les personnes déplacées internes (PDI), ainsi que pour ceux qui ont perdu la vie dans ce combat difficile. « Nos devanciers ont ouvert la voie et nous avons l’obligation de parachever cette œuvre », a-t-il affirmé, rappelant ainsi la nécessité de poursuivre la lutte contre le terrorisme sans relâche.

Soutien gouvernemental et leadership efficace

M. SANA a également salué le leadership efficace du commandement des forces de sécurité et exprimé sa reconnaissance envers l’ensemble des collaborateurs du Ministère, qui élaborent les stratégies et analyses essentielles à la sécurité intérieure.

Le ministre a conclu son allocution en réaffirmant la détermination du gouvernement à soutenir les forces de sécurité afin de faciliter leur travail sur le terrain et garantir l’éradication définitive de la menace terroriste qui pèse sur le pays.

Niger : Les Assises nationales fixées du 15 au 19 février pour définir l’avenir de la transition

Les autorités nigériennes ont annoncé la tenue des Assises nationales du 15 au 19 février 2025 à Niamey, un événement crucial pour définir la durée de la transition politique et poser les bases d’une gouvernance renouvelée.

Ces assises permettront notamment d’élaborer un avant-projet de la Charte de la transition, un document clé qui structurera le processus de transition en cours dans le pays.

Une commission nationale pour encadrer les travaux

Une commission nationale, créée par décret du Général Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), supervisera les travaux. Présidée par Mamoudou Harouna Djingareye, chef traditionnel respecté, cette commission regroupe :

Hauts responsables politiques
Experts en gouvernance
Militaires
Représentants de la société civile

Cinq sous-commissions pour structurer les débats

Les travaux des Assises seront organisés autour de cinq sous-commissions, traitant des enjeux majeurs du pays :

Paix et sécurité
Réconciliation nationale
Refondation politique et institutionnelle
Gouvernance économique et sociale
Relations internationales

Ces débats s’appuieront sur les résultats des concertations régionales menées début 2024 dans les huit régions du pays, garantissant une approche participative et inclusive.

Quelle issue pour la transition ?

Alors que la communauté nationale et internationale suit de près l’évolution de la situation au Niger, ces Assises marquent une étape décisive pour définir la suite de la transition et les contours de la future gouvernance du pays.

Burkina Faso – UNFPA : Un partenariat renforcé pour la santé et l’autonomisation des femmes

Ce lundi 10 février 2025, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie TRAORE, a reçu le Représentant résident de l’UNFPA, Alain AKPADJI, accompagné de son équipe.

Au cœur des discussions : le bilan des actions menées en 2024 et les perspectives pour 2025, notamment dans les domaines de la santé reproductive, de la planification familiale et de la lutte contre les violences basées sur le genre.

Un engagement gouvernemental salué

Alain AKPADJI a souligné l’engagement fort du Burkina Faso en faveur des droits des femmes et des jeunes, malgré un contexte difficile. Il a rappelé les trois objectifs majeurs de l’UNFPA d’ici 2030 :

Zéro décès maternel évitable
Zéro besoin non couvert en planification familiale
Zéro cas de violences basées sur le genre

Le représentant de l’UNFPA a également félicité le gouvernement burkinabè pour son financement à hauteur de 600 millions de francs CFA dédié à la planification familiale et la promotion du programme SWEED, un projet phare pour l’autonomisation des femmes et le développement économique.

Des attentes fortes pour 2025

Alors que l’UNFPA souhaite poursuivre son action en 2025, Alain AKPADJI a exprimé son espoir de renforcer la coopération avec le gouvernement pour accélérer les progrès en matière de santé et d’égalité des sexes.

De son côté, Karamoko Jean Marie TRAORE a salué l’impact positif des interventions de l’UNFPA et a réaffirmé l’engagement des autorités à rapprocher les services de santé des populations. Il a également insisté sur l’importance du programme SWEED pour améliorer les conditions de vie des femmes burkinabè.

Avec ces efforts conjoints, le Burkina Faso trace la voie vers une société plus inclusive et équitable, où chaque femme et chaque jeune peut accéder à des soins de qualité et à une pleine autonomie.

Renforcement des liens Burkina-Iran : l’ambassadeur Mojtaba Faghihi reçu par le Premier ministre

Le vendredi 7 février 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience l’ambassadeur d’Iran, Mojtaba Faghihi. Cette rencontre a permis d’évaluer les domaines de coopération et d’explorer de nouvelles opportunités.

L’Iran réaffirme son engagement envers le Burkina Faso

À l’issue de l’entretien, l’ambassadeur iranien a salué la qualité des échanges et transmis les félicitations du président et du premier vice-président iraniens au Premier ministre burkinabè. Il a souligné la volonté de son pays d’intensifier le partenariat dans divers secteurs : agriculture, industrie, médecine et culture.

Un soutien face aux défis sécuritaires et économiques

Mojtaba Faghihi a réitéré l’engagement de l’Iran à accompagner le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et son développement socio-économique. Il a assuré que son gouvernement souhaite élargir la coopération et approfondir les liens bilatéraux.

Un partenariat en pleine expansion

Le Premier ministre a affirmé la disponibilité du Burkina Faso à renforcer cette collaboration. Il a rappelé que les deux nations partagent une vision commune face aux enjeux internationaux. La réouverture de l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran en mai 2023 et la première commission mixte de coopération en octobre 2023 témoignent de cette dynamique. La prochaine session est prévue cette année en Iran.

Coupure d’électricité programmée à Ouagadougou le 8 février 2025

La SONABEL (Société Nationale d’Électricité du Burkina) informe ses abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) que des travaux d’entretien et de raccordement de nouveaux postes HTA/BT auront lieu le samedi 8 février 2025. Ces opérations sont essentielles pour améliorer la qualité du réseau de distribution d’électricité de la ville.

Afin d’assurer la sécurité et le bon déroulement des travaux, la fourniture d’électricité sera temporairement suspendue de 08h00 à 13h00 dans plusieurs zones de Ouagadougou. Les quartiers concernés par cette coupure sont les suivants : Patte d’Oie, Tanghin-Dassouri, Taonsogo, Koudiéré, Kayao, Komki-Ipala, Tintilou, Kokologo, Sakoinsé, Bouloré et Pitmoaga.

La SONABEL rappelle à ses abonnés que pendant la période de l’intervention, les appareils et installations doivent être considérés comme étant sous tension, et ce, par mesure de sécurité.

L’entreprise présente par avance ses excuses pour les désagréments occasionnés par cette coupure et remercie sa clientèle pour sa compréhension.

SONABEL, ensemble au service d’une grande ambition !

« Troisième édition de l’Assemblée annuelle des services du Budget à Ouagadougou : enjeux et perspectives en période de crise sécuritaire

Les 6 et 7 février 2025, Ouagadougou accueille la troisième édition de l’Assemblée annuelle des services du Budget (AASB). Cette rencontre est présidée par le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo. L’objectif est de discuter des défis spécifiques à la gestion budgétaire en période de crise sécuritaire.

Un cadre de concertation essentiel :

L’AASB est une plateforme de discussion entre la Direction générale du Budget (DGB) et les acteurs des finances publiques. Ce cadre permet d’aborder des sujets d’intérêt général liés aux missions de la DGB. Pour cette édition, le thème principal est : « Élaboration et exécution du budget de l’État : enjeux et perspectives dans le contexte de défi sécuritaire » .

L’importance du choix du thème :

Brigitte Marie Suzanne Wend-La-Mita Compaoré/Yoni, directrice générale du Budget, a justifié ce choix par la situation actuelle du pays. Elle a souligné la nécessité de réorienter les ressources budgétaires pour restaurer l’intégrité du territoire national, tout en soutenant les autres secteurs de développement.

Réflexion sur la gestion budgétaire :

Durant ces deux jours, les participants analyseront le processus budgétaire à la lumière du contexte sécuritaire actuel. Ils identifieront les obstacles à l’élaboration et à l’exécution du budget et discuteront des ajustements nécessaires pour concilier sécurité et développement économique et social.

Un hommage aux anciens acteurs du secteur budgétaire :

L’assemblée a aussi été l’occasion de rendre hommage aux anciens acteurs du secteur budgétaire. Des attestations de reconnaissance ont été remises aux ministres, secrétaires généraux et directeurs techniques pour leur contribution à l’optimisation des dépenses publiques.

Les mots de Saïdou Diallo :

Saïdou Diallo, conseiller technique du ministre Nacanabo, invité aux participants aux échanges francs. Il a insisté sur l’importance des recommandations issues de l’assemblée pour guider les actions du ministère dans un contexte en constante évolution.

L’avenir du secteur budgétaire :

M. Diallo a ajouté : « Cette rencontre est une occasion unique pour croiser diverses expertises et mutualiser nos efforts afin d’assurer une gestion budgétaire plus efficace et résiliente. » Les recommandations seront exploitées pour renforcer le processus budgétaire.

Cette troisième édition de l’AASB marque un moment clé pour la gestion budgétaire du pays. Les échanges et les conclusions de ces deux jours devraient permettre d’adapter le budget de l’État aux réalités sécuritaires, tout en poursuivant les objectifs de développement national.