Offensive agricole : Ibrahim Traoré salue l’engagement de l’armée dans le développement

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a effectué, ce lundi 23 décembre 2024, une visite au champ d’ananas en expérimentation au Camp Naba-Koom 2. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique, reflète la volonté du Chef de l’État de mobiliser l’armée pour contribuer activement au développement du Burkina Faso.

Le champ, aménagé sur une superficie d’un hectare, abrite 60 000 pieds d’ananas. Visiblement satisfait, le Président a exprimé son enthousiasme face à l’implication de l’armée dans des projets productifs.

« L’armée, ce n’est pas uniquement les armes. Elle doit participer au développement de notre pays. Nous sommes en train d’apprendre beaucoup de choses aux militaires »,
a déclaré Ibrahim Traoré lors de la visite.

Selon le Commandant de la Garde républicaine, le Chef de bataillon Souleymane Zango, les militaires en charge du site ont bénéficié d’une formation spécialisée dispensée par une ferme locale. Les premières récoltes sont prévues pour novembre 2025.

En outre, un espace de 8 hectares a été aménagé pour diversifier les cultures en expérimentant le café, le cacao, l’avocat et la cola, a précisé le Commandant Zango.

Cette initiative illustre l’engagement de l’État à associer les forces armées aux efforts de développement agricole, dans un contexte où l’autonomie alimentaire demeure un défi prioritaire pour le Burkina Faso.

Bamako : L’AES dénonce des manœuvres de déstabilisation et place ses forces en alerte maximale

Dans un communiqué publié dimanche 22 décembre 2024 à Bamako, la Confédération des États du Sahel (AES) a accusé la France et certains dirigeants de la CEDEAO de tenter de déstabiliser leur alliance, tout en appelant à une vigilance accrue face aux menaces terroristes.

Le Collège des Chefs d’État de l’AES, composé du Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), du Général d’Armée Assimi Goïta (Mali) et du Général de Brigade Abdourahamane Tiani (Niger), a fermement dénoncé des « manœuvres de déstabilisation » qu’il attribue à une « junte française » soutenue par certains chefs d’État de la région.

« Nous rejetons catégoriquement la décision de prolonger de six mois le retrait de nos pays de la CEDEAO. Cette mesure n’est qu’un stratagème visant à faciliter des actions de déstabilisation, » souligne le communiqué.

L’AES a également mis en garde contre les « manœuvres de tromperie » de la France, accusée de simuler la fermeture de ses bases militaires tout en déployant des dispositifs clandestins pour maintenir une « prétention néocoloniale ».

Par ailleurs, le communiqué révèle des opérations de réorganisation de groupes terroristes bénéficiant de soutiens financiers et logistiques étrangers. Ces regroupements, visant à fragiliser la région, se concentreraient dans des zones clés, notamment le bassin du Lac Tchad, le Sahel et les frontières entre le Niger, le Nigeria, le Bénin et le Burkina Faso.

Décisions majeures prises par l’AES :

  1. Alerte maximale des forces de défense et de sécurité des pays membres.
  2. Création d’un théâtre unique d’opérations militaires confédéral, en complément des dispositifs nationaux.
  3. Appel à la vigilance des populations, avec une incitation à dénoncer tout comportement suspect et à rejeter les tentatives d’enrôlement par les groupes terroristes.

« La sécurité et l’émancipation de nos nations dépendent de la mobilisation de tous. Notre peuple doit rester uni et vigilant, » conclut le communiqué du Collège des Chefs d’État.

Cette déclaration marque une étape significative dans les efforts de l’AES pour contrer les ingérences étrangères et préserver la stabilité de la région.

Moussa Diallo officiellement promu au grade de Général de Brigade

Le Président du Faso, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce vendredi 20 décembre 2024, la cérémonie de remise des insignes de Général de Brigade au Colonel Moussa Diallo, nouveau Chef d’État-major général des armées.

C’est par la formule solennelle :

« Général de Brigade Moussa Diallo, je vous remets les insignes de votre grade »,
que le Chef de l’État a procédé au port des épaulettes et à la remise du béret de Général de Brigade à l’officier promu.

Reconnaissance et engagement du nouveau Général

Après avoir reçu ses insignes, le Général de Brigade Moussa Diallo a exprimé sa gratitude envers le Président du Faso pour la confiance placée en lui :

« Recevoir ces attributs de Général de Brigade est un immense honneur et une profonde gratitude. C’est une étape importante dans ma carrière militaire, mais surtout une marque de confiance de ma hiérarchie. »

Il a également réaffirmé son engagement à relever les défis qui l’attendent :

« Je m’engage à diriger avec sagesse, équité, engagement, détermination, courage et loyauté, tout en restant à la hauteur des attentes des plus hautes autorités. »

Une nomination récente

Le 17 décembre 2024, un décret présidentiel a officiellement élevé le Colonel Moussa Diallo au rang de Général de Brigade. Deux jours plus tard, le 19 décembre, il a été nommé Chef d’État-major général des armées, succédant ainsi à ses prédécesseurs dans cette fonction stratégique.

Visite stratégique : Ibrahim Traoré et Faustin-Archange Touadéra renforcent l’axe Ouagadougou-Bangui

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli, ce jeudi 19 décembre 2024, le Président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, à l’aéroport international de Ouagadougou. Cette visite d’amitié et de travail marque une nouvelle étape dans le renforcement de l’axe Ouagadougou-Bangui.

Une rencontre stratégique au Palais de Koulouba

Après son arrivée, le Président centrafricain a été reçu au Palais de Koulouba pour un tête-à-tête avec son homologue burkinabé. Les discussions ont porté sur des enjeux majeurs de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République centrafricaine, ainsi que sur des questions stratégiques pour l’Afrique.

Parmi les sujets abordés figuraient :

  • La situation sécuritaire dans leurs pays respectifs et dans la région,
  • Les efforts communs pour renforcer la souveraineté africaine,
  • Le développement économique et social,
  • La dynamique visant à améliorer l’épanouissement des populations et à favoriser un développement durable des États africains.

Une coopération tournée vers l’avenir

Cette visite illustre la volonté des deux chefs d’État de consolider leur partenariat dans un contexte où les pays africainsaspirent à plus d’indépendance et de résilience face aux défis sécuritaires et économiques. Le renforcement des relations entre Ouagadougou et Bangui s’inscrit dans cette dynamique, visant à impulser un nouvel élan à la coopération régionale.

Mali : Assimi Goïta lance la construction du siège de la Cour des comptes

Le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, a marqué une nouvelle étape dans les réformes institutionnelles en lançant, ce jeudi 19 décembre 2024, la construction du futur siège de la Cour des comptes. Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Constitution du 22 juillet 2023, qui a consacré la Cour des comptes comme 6ᵉ institution de la République.

Une infrastructure moderne et ambitieuse

Implanté sur un terrain d’un hectare, le futur siège de la Cour des comptes sera doté d’infrastructures modernes adaptées aux besoins de ses utilisateurs. Parmi les caractéristiques annoncées :

  • 187 bureaux, dont 171 avec toilettes privatives,
  • Un atrium central pour favoriser la circulation interne,
  • 11 salles d’archives,
  • Deux salles d’audience pouvant accueillir 350 et 40 personnes respectivement,
  • Deux salles de délibération,
  • Une bibliothèque, un restaurant, et 45 places de parking couvert (27 au sous-sol et 18 au rez-de-chaussée).

Ces infrastructures visent à offrir un cadre de travail optimal aux magistrats et au personnel, tout en incarnant la transparence et la modernité de cette institution clé dans la gestion des finances publiques.

Un symbole fort pour les réformes au Mali

La construction de ce siège témoigne de la volonté du Président Assimi Goïta d’accélérer les réformes institutionnelles. En moins d’un an après l’adoption de la nouvelle Constitution, cette initiative réaffirme l’engagement des autorités de transition à moderniser les institutions de la République et à renforcer la gouvernance au Mali.

Cette démarche place également la Cour des comptes au cœur des efforts pour une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, une priorité pour le redressement et la stabilité du pays.

le président Ibrahim Traoré reçoit les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli ce jeudi 19 décembre 2024, les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs accrédités auprès du Burkina Faso, renforçant ainsi les relations diplomatiques avec des pays amis.

Des représentants de haut niveau

  • Belgique : Le premier à remettre ses lettres de créance fut Erwin Michel De Wandel, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique. Diplomate chevronné, il a occupé plusieurs postes de haut rang dans son pays. Sa résidence est basée à Ouagadougou.
  • Canada : L’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Canada, Tina Guthrie, a également été reçue par le chef de l’État. Diplômée en sciences politiques de l’Université de Carleton, elle a une solide expérience, notamment en Haïti où elle a occupé le poste de chef de coopération. Elle réside également à Ouagadougou.
  • Suisse : L’ambassadeur de la Confédération suisse, Dominique Favre, a pour sa part présenté ses lettres de créance. Résidant à Abidjan en Côte d’Ivoire, il a une carrière marquée par son engagement au sein du Département fédéral des Affaires étrangères suisses et dans plusieurs organisations internationales.
  • Burundi : Le quatrième diplomate reçu est Edouard Nduwimana, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burundi. Ancien ministre de l’Intérieur et Médiateur de la République, il occupe depuis janvier 2024 le poste d’ambassadeur au Nigéria et représente également son pays auprès de la CEDEAO et de la BAD.
  • Philippines : Enfin, le diplomate des Philippines, Mersole J. Mellejor, a également présenté ses lettres de créance. Diplomate de carrière, il a occupé plusieurs fonctions dans des missions à Singapour, en République tchèque et en Italie. Sa résidence se trouve à Abuja au Nigéria.

Renforcement des relations diplomatiques

Ces présentations de lettres de créance marquent une nouvelle étape dans le renforcement des relations bilatérales entre le Burkina Faso et ces cinq pays. Les nouveaux ambassadeurs travailleront à consolider la coopération dans divers domaines, allant du développement économique à l’éducation, en passant par la sécurité et les échanges culturels.

Vers une meilleure alimentation en électricité à Bamako le projet Manantali 2 en action

Le mardi 17 décembre 2024, une délégation de l’Union européenne au Mali, dirigée par le Chef de Coopération Michel DE KNOOP, a visité le poste de transformation de Kambila (Kati). Cette visite s’inscrit dans le cadre du projet Manantali 2, une initiative clé pour l’amélioration de l’approvisionnement en électricité de la capitale malienne.

Le projet Manantali 2 vise à renforcer le réseau énergétique de Bamako en doublant la ligne haute tension de 225 kilovolts reliant la centrale hydroélectrique de Manantali à la ville. En plus de cela, deux nouveaux postes de transformation seront construits. L’objectif est de faciliter l’évacuation de l’énergie produite par les centrales électriques dans le cadre du plan directeur 2015-2030 de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal), ou de celles raccordées au réseau via cette ligne.

Concrètement, le projet Manantali 2 prévoit :

  • 280 kilomètres de nouvelle ligne de transport haute tension entre Manantali et Bamako.
  • Plus de 100 000 foyers connectés au réseau électrique.

La Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM) assure la gestion de ce projet ambitieux, soutenu financièrement par l’Union européenne et d’autres partenaires.

60 ans de la BAD : un partenaire clé pour le développement du Burkina Faso

La Banque africaine de développement (BAD) a célébré, le mardi 17 décembre 2024 à Ouagadougou, ses 60 ans d’existence, dont 54 années consacrées à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de développement socio-économique. Placé sous le thème « 60 ans à faire la différence », cet événement a mis en lumière le rôle essentiel de la BAD en tant que partenaire stratégique du pays.

Depuis son premier engagement au Burkina Faso en 1970, la BAD a investi dans des secteurs clés comme l’agriculture (33%), l’énergie (29%), les infrastructures routières (23%), l’accès à l’eau potable (8%), et l’emploi des jeunes (7%). Au total, 120 projets ont été financés pour un montant dépassant 1 300 milliards de F CFA.

un acteur majeur du développement

Lors de cette cérémonie, le ministre en charge de l’économie, Dr. Aboubakar Nacanabo, a salué le rôle crucial joué par la BAD :

« Vous êtes bien plus qu’une institution financière : vous êtes un partenaire stratégique, un catalyseur de transformation, et un symbole de solidarité africaine. »

De son côté, Daniel Ndoye, représentant pays de la BAD, a souligné l’impact concret des investissements réalisés :

  • Aménagements hydro-agricoles de Bagré et de Léraba
  • Barrage hydroélectrique de Kompienga
  • Réhabilitation de la route Banfora-Gaoua-Batié
  • Approvisionnement en eau potable par le barrage de Ziga
  • Amélioration de la qualité de l’enseignement de base

des perspectives prometteuses

À la date du 30 novembre 2024, le portefeuille actif de la BAD au Burkina Faso comprend 22 projets, pour un volume d’engagement de 500 milliards de F CFA, incluant la récente réhabilitation de la route Bobo-Dioulasso-Banfora-Frontière Côte d’Ivoire pour un montant de 55 milliards de F CFA.

Daniel Ndoye a réaffirmé l’engagement de la BAD face aux défis tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire, et la création d’emplois :

« Nous restons fortement mobilisés pour répondre aux priorités du pays en mobilisant davantage de ressources et en innovant pour des solutions plus efficaces. »

Créée en 1963 à Khartoum, la BAD a investi, à ce jour, 77 milliards de dollars dans près de 3 000 projets à travers l’Afrique, touchant plus de 400 millions de bénéficiaires. Avec des défis persistants, elle demeure un acteur incontournable pour le développement durable du Burkina Faso et du continent africain.


 

Opération de salubrité et démantèlement des installations anarchiques à Ouagadougou

Le 17 décembre 2024, le président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté, a annoncé, dans un communiqué, le lancement d’une vaste opération de salubrité et de démantèlement des installations anarchiques dans la ville.

Cette initiative a pour objectif de libérer les abords des voies publiques et de assainir la ville en vue des fêtes de fin d’année. Ainsi, depuis le 15 décembre 2024, des équipes de la mairie et de la police municipale sont mobilisées pour démanteler toutes les installations illégales qui empiètent sur les espaces publics.

Les occupants concernés sont invités à prendre les mesures nécessaires pour libérer les emprises avant le début de l’opération. En cas de non-respect de ce délai, les biens restants seront enlevés et mis en fourrière, avec des sanctionsappliquées conformément à la réglementation en vigueur.

Le président de la Délégation Spéciale a appelé les populations à faire preuve de responsabilité et de civisme pour garantir le succès de cette opération et offrir à Ouagadougou un cadre de vie plus sain et organisé.

Lancement de l’Agence de Soutien de Veuves, Orphelins et Victimes de Guerre à Ouagadougou

Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Burkina Faso a lancé ce mardi 17 décembre 2024 les activités de l’Agence de Soutien de Veuves, Orphelins et Victimes de Guerre (ASVOVIG) à Ouagadougou.

Cette initiative a été lancée sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, le Chef de l’État burkinabè, pour exprimer la reconnaissance nationale envers les veuves, orphelins et victimes de guerre qui ont fait d’énormes sacrifices.

L’ASVOVIG se déploie autour de quatre axes principaux. Le premier axe se concentre sur l’amélioration de la prise en charge psychosociale des bénéficiaires, avec une conférence prévue au premier trimestre 2025 sur la situation des veuves et orphelins.

Le second axe se focalise sur l’assistance juridique et administrative pour résoudre les problèmes rencontrés par les blessés en opération, ainsi que pour aider les veuves et orphelins dans leurs démarches administratives.

Le troisième axe vise à renforcer la formation professionnelle et la réinsertion, avec le lancement de formations pour environ 200 veuves en coiffure, couture, saponification et cuisine. Parallèlement, 200 blessés en opération seront formés dans des domaines tels que la mécanique, la bureautique et l’aviculture.

Le quatrième axe est consacré au développement de partenariats stratégiques, visant à créer des liens solides avec des institutions publiques, des ONG et des agences humanitaires pour garantir l’efficacité et la pérennité des actions.

Le ministre d’État, Général Célestin Simporé, a souligné l’engagement du gouvernement à garantir le succès de l’ASVOVIG, en affirmant que des moyens constants seront mis à disposition pour assurer son opérationnalisation et son développement.

Le Capitaine Thiombiano y. F Harold, représentant des bénéficiaires, a exprimé l’espoir que l’ASVOVIG devient un symbole de dignité et de solidarité nationale pour les veuves, orphelins et victimes de guerre.

Créée par décret du 04 mai 2023, l’ASVOVIG est une structure stratégique pour la coordination des activités de soutien et d’accompagnement des victimes de guerre et de leurs ayants droit.


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