le Burkina Faso et l’Indonésie envisagent l’exemption de visa

Les relations entre le Burkina Faso et l’Indonésie s’intensifient. Lors d’une rencontre stratégique, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu l’ambassadeur d’Indonésie et la consule honoraire. Au cœur des discussions : la possibilité d’une exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, une mesure qui pourrait transformer les échanges bilatéraux.

L’objectif de cette exemption est clair : faciliter la circulation entre les deux nations et encourager une coopération renforcée dans plusieurs domaines. Ce projet témoigne d’une volonté commune d’accélérer les échanges commerciaux, culturels et diplomatiques. Une telle initiative marquerait un tournant dans les relations entre les deux pays, qui cherchent à renforcer leurs liens.

Au-delà des échanges diplomatiques, la communauté indonésienne présente au Burkina Faso a exprimé sa solidarité en soutenant l’effort de paix dans le pays. Une contribution financière a été offerte pour accompagner cette démarche, illustrant l’engagement des Indonésiens à participer au développement du Burkina Faso.

Cette rencontre augure de nouvelles perspectives pour les deux nations, qui voient en cette coopération une opportunité de s’ouvrir à de nouveaux horizons tout en solidifiant des relations durables.

La CP-AES soutient fermement la déchéance de nationalité pour les individus impliqués dans le terrorisme

La Confédération des Peuples de l’AES (CP-AES) a exprimé son soutien total à la décision des autorités nigériennes de déchoir de leur nationalité les personnes impliquées dans des actes de terrorisme et d’autres infractions graves. Dans un communiqué publié ce vendredi 11 octobre, la CP-AES a salué cette décision, affirmant qu’elle constitue un acte fort pour la sécurité et la tranquillité publiques.

Selon l’ordonnance N°2024-43 du 27 août 2024, cette mesure s’applique à tous les individus reconnus coupables d’atteintes aux intérêts stratégiques ou fondamentaux de la nation, ainsi qu’à ceux dont les actions perturbent gravement l’ordre public. La CP-AES félicite les autorités nigériennes pour cette initiative courageuse, en les encourageant à persévérer dans cette voie pour préserver la sécurité nationale.

Dans son communiqué, la CP-AES a également appelé toutes les autorités de la Confédération de l’AES à adopter la même dynamique pour lutter contre le terrorisme et toute menace pesant sur la stabilité des États membres.

La Confédération a réitéré sa confiance et son soutien inébranlable envers les autorités de l’AES, invitant les citoyens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à se mobiliser derrière ces dirigeants pour la défense des valeurs communes et la réalisation des idéaux de la confédération.

Burkina Faso et Russie renforcent leur coopération avec une aide humanitaire accrue

La Russie a réaffirmé son engagement à soutenir le Burkina Faso à travers la fourniture continue d’aide humanitaire et alimentaire. Cette aide, composée de médicaments, d’équipements pour lutter contre les épidémies ainsi que de céréales, sera livrée tant au niveau bilatéral que dans le cadre des Nations Unies. Ce soutien a été confirmé lors d’une réunion à Moscou entre Alexandre Novak, vice-Premier ministre russe, et Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, Premier ministre burkinabè.

Cette rencontre a également été l’occasion pour les deux responsables de discuter de la coopération dans plusieurs secteurs clés, notamment le commerce, l’exploitation minière, l’énergie nucléaire et les finances. Alexandre Novak a mis en avant la synergie entre la Russie et le Burkina Faso sur des questions internationales majeures, affirmant : « Nous avons des approches similaires à l’égard de grands problèmes internationaux et régionaux, y compris la formation d’un monde polycentrique ». Cette convergence d’intérêts constitue, selon lui, une base solide pour collaborer au sein des Nations Unies et sur d’autres plateformes multilatérales.

En plus de l’aide humanitaire, le vice-Premier ministre russe a souligné une forte augmentation des échanges commerciaux entre les deux nations. De janvier à juillet 2024, le commerce bilatéral a été multiplié par cinq par rapport à la même période l’an passé, un signe de l’intensification des relations économiques entre Moscou et Ouagadougou.

Cette dynamique de coopération s’inscrit dans un contexte de rapprochement accru entre les deux pays, avec des perspectives prometteuses pour le développement du Burkina Faso dans des secteurs stratégiques.

L’armée de l’air du Burkina Faso se renforce avec la promotion « Goua Tchili »

Ce vendredi 11 octobre 2024, l’École Nationale des Sous-officiers d’Active (ENSOA) a célébré la sortie de promotion de 20 sous-officiers spécialistes de l’armée de l’air du Burkina Faso. Baptisée « Goua Tchili », signifiant « Recommencer » en langue Gulmance, cette nouvelle promotion intègre fièrement des femmes parmi ses rangs, illustrant ainsi l’inclusion et la diversité au sein des forces armées burkinabè.

Après deux ans d’une formation rigoureuse, ces 20 sous-officiers ont été jugés aptes à rejoindre les forces armées nationales et accèdent au grade de Sergent. Leur mission sera de renforcer l’armée de l’air, notamment dans les efforts de reconquête du territoire national, un enjeu crucial pour la stabilité et la sécurité du Burkina Faso.

Ce nouveau contingent s’engage à insuffler un nouveau dynamisme à l’armée de l’air, à un moment où la défense aérienne du pays revêt une importance stratégique dans la lutte contre les menaces sécuritaires. L’intégration de cette promotion marque une étape décisive dans la modernisation et le renforcement des capacités des forces armées burkinabè.

La promotion « Goua Tchili » incarne l’espoir et la détermination d’une armée résolument tournée vers l’avenir, prête à relever les défis du présent pour un Burkina Faso sécurisé et souverain.

Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du Président Diomaye Faye, exprime la solidarité du Sénégal au Burkina Faso face au terrorisme

(Ouagadougou, 10 octobre 2024) – Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce jeudi l’envoyé spécial du Président du Sénégal, Abdoulaye Bathily, porteur d’un message de solidarité de la part du Président Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement. Ce message intervient dans un contexte marqué par des attaques terroristes, et exprime le soutien du Sénégal au peuple burkinabè.

À sa sortie d’audience, Abdoulaye Bathily a déclaré : « Je suis venu au Burkina Faso avec un message de solidarité du Président Diomaye Faye, du gouvernement et du peuple sénégalais, face aux circonstances actuelles difficiles que traverse le pays, notamment les attaques terroristes. »

L’envoyé spécial a exprimé l’inquiétude du Sénégal face à la situation sécuritaire qui secoue non seulement le Burkina Faso, mais aussi l’ensemble du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. « Les peuples de notre région aspirent à l’unité, au développement et à la sécurité. Le spectacle actuel de ce qui se passe dans cette région nous afflige profondément », a-t-il déploré.

Pour Abdoulaye Bathily, la solution à cette crise ne réside que dans l’unité et la solidarité entre les peuples africains. Il a souligné l’importance de mettre en synergie les efforts, les ressources humaines et les réflexions communes pour faire face aux défis sécuritaires et ouvrir une nouvelle ère de relations apaisées entre les États.

Concernant la Confédération « Alliance des États du Sahel (AES) », l’envoyé spécial du Président Faye a salué cette initiative. « Chaque fois qu’un groupe d’États s’engage ensemble pour des objectifs communs, c’est une très bonne chose », a-t-il affirmé. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts vers l’émancipation économique et politique, afin de garantir un avenir meilleur pour les peuples africains.

En somme, cette rencontre a réaffirmé la volonté commune des deux pays de renforcer leur coopération pour faire face aux défis sécuritaires, tout en œuvrant pour la stabilité et le développement de la région.

Investissements chinois au Burkina Faso : Karamoko Jean Marie Traoré et Lu Shan ripostent aux fake news

Malgré les récentes campagnes de désinformation, les projets d’investissement chinois au Burkina Faso continuent d’avancer sans entrave. Le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, et l’ambassadeur de Chine, Lu Shan, ont réaffirmé leur engagement à consolider le partenariat économique entre les deux nations. Lors d’une rencontre officielle, ils ont réitéré leur détermination à faire face aux fake news qui tentent de miner cette relation stratégique.

Les deux diplomates ont également souligné l’importance cruciale de renforcer la coopération dans le domaine de la communication pour lutter efficacement contre la propagation des fausses informations. « La vérité doit triompher pour préserver la confiance entre nos peuples », a déclaré Karamoko Jean Marie Traoré, tandis que Lu Shan a insisté sur la solidité des relations bilatérales, fruit de plusieurs années de collaboration.

Dans un contexte où les investissements étrangers sont souvent la cible de campagnes de désinformation, la Chine et le Burkina Faso démontrent une volonté commune de ne pas céder à la manipulation et de poursuivre leurs efforts pour un développement mutuel. Les deux pays s’engagent à maintenir la transparence et à favoriser une communication active pour renforcer la confiance entre leurs populations respectives.

Cet engagement commun marque une étape décisive dans la lutte contre les fake news et l’avancement des projets d’infrastructure et de développement durable au Burkina Faso, financés par la Chine.

Montée des couleurs à Ouagadougou : Une nouvelle ère pour l’unité des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso

Ce jeudi 10 octobre 2024, l’État-Major de l’Armée de Terre du Burkina Faso a été le théâtre d’un événement marquant : la première montée des couleurs des forces de défense et de sécurité de la garnison de Ouagadougou. Cette cérémonie, présidée par le Général Kassoum Coulibaly, ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants (MDAC), a rassemblé des membres du gouvernement, des hiérarchies militaires et paramilitaires, ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie. L’initiative vise à renforcer l’esprit de collaboration, d’union et de confraternité au sein des forces armées.

Dans son discours, le Général Célestin Simporé, Chef d’État-Major Général de l’Armée (CEMGA), a souligné les nombreuses victoires remportées grâce à la synergie d’action entre toutes les unités. Il a également exprimé sa gratitude envers le gouvernement et le peuple burkinabè pour les efforts déployés en matière d’équipement des forces et pour l’augmentation des effectifs grâce aux recrutements récents.

Le MDAC a rappelé le lancement, le 2 octobre dernier, des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Il a exhorté l’ensemble des forces à s’unir avec les populations, à former un bloc solide au service de la Nation. Cette montée des couleurs représente non seulement un symbole d’unité mais aussi un engagement renouvelé en faveur de la défense et de la sécurité du Burkina Faso.

L’événement marque ainsi une nouvelle étape dans la consolidation des liens entre les forces de défense et les citoyens, tout en mettant en avant la nécessité d’une collaboration étroite pour faire face aux défis sécuritaires du pays.

Saisie spectaculaire à Saaba : Trois bandits présumés neutralisés par la Gendarmerie

La Brigade Territoriale de Gendarmerie de Saaba a frappé un grand coup contre le banditisme ce mercredi 9 octobre 2024. Lors d’une opération minutieuse, trois individus présumés impliqués dans des actes de grand banditisme ont été appréhendés. Ce coup de filet a également permis la saisie d’un arsenal impressionnant composé de 5 pistolets, 4 chargeurs de pistolets automatiques, un fusil Kalachnikov, 5 chargeurs d’AK 47, ainsi qu’une importante quantité de munitions de différents calibres.

L’opération, dirigée par l’adjudant-chef Millogo Fatiè, commandant de la brigade territoriale de Saaba, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels actifs dans la région. Selon les premières informations, ces arrestations seraient liées à un règlement de comptes au sein d’un réseau de criminels. L’enquête est en cours pour identifier les complices potentiels et démanteler l’ensemble du réseau.

La saisie de cet arsenal démontre une fois de plus la détermination des forces de l’ordre à assurer la sécurité des populations et à démanteler les organisations criminelles. Cette opération témoigne de la vigilance des autorités locales dans la lutte contre la criminalité organisée, et souligne l’importance de la coopération citoyenne dans la dénonciation des activités suspectes.

Ousmane Bougouma en visite au Mali : Renforcement des liens entre le Burkina Faso et la Transition Malienne

Le mardi 8 octobre 2024, Koulouba a été le théâtre d’une rencontre significative entre le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition malienne, et l’honorable Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) du Burkina Faso. Cette audience, marquée par une atmosphère d’amitié et de travail, vise à renforcer les relations entre les deux nations, dans un contexte régional où la coopération est essentielle pour relever les défis communs.

Ousmane Bougouma, en visite officielle au Mali, a été chaleureusement accueilli par le Colonel Goïta, qui a exprimé son souhait de consolider les liens historiques et culturels entre le Mali et le Burkina Faso. Les deux leaders ont échangé sur des questions d’intérêt mutuel, notamment la sécurité, la gouvernance et les voies de développement, dans un contexte où les pays de la région cherchent à établir des synergies pour faire face aux enjeux sécuritaires et socio-économiques.

Cette rencontre revêt une importance particulière, car elle intervient à un moment où les transitions politiques en cours dans la région soulignent la nécessité d’un dialogue constructif et de coopération. Ousmane Bougouma a mis en avant l’importance d’une action conjointe pour assurer la stabilité et la prospérité des deux pays, tout en renforçant la solidarité régionale.

Cette, audience entre le président de l’ALT du Burkina Faso et le président de la transition malienne constitue une étape clé vers une collaboration renforcée, symbolisant l’engagement des deux nations à travailler ensemble pour un avenir pacifique et prospère.

Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla : « Le Burkina Faso opte pour un système de paiement indépendant et des relations respectueuses avec la Russie »

Dans une interview accordée à Sputnik, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, a exprimé la volonté du Burkina Faso de se doter d’un système de paiement indépendant afin de faciliter ses relations commerciales à l’international. Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’autonomisation économique et de rupture progressive avec les systèmes traditionnels dominés par l’Occident.

Apollinaire Kyélem de Tambèla a également souligné les différences notables entre les relations qu’entretient son pays avec la France et la Russie. Selon lui, les Français « se comportent en donneurs d’ordre », tandis que les Russes adoptent une « attitude respectueuse ». Cette divergence d’approche explique, en partie, la décision du Burkina Faso de renforcer ses relations diplomatiques et commerciales avec Moscou.

Le Premier ministre n’a pas manqué de critiquer les pays occidentaux qui prônent la liberté d’expression tout en refusant, selon lui, la diversité d’opinions. Il a pris pour exemple le blocage des plateformes médiatiques comme Sputnik, estimant que ces actions révèlent un double standard dans la défense des droits humains. « Les droits de l’homme sont devenus un instrument entre les mains de certains pays pour défendre leurs intérêts », a-t-il affirmé, ajoutant que ces pays ne s’intéressent pas réellement à la personne humaine mais plutôt à leurs propres objectifs.

Cette interview reflète une nouvelle orientation diplomatique du Burkina Faso, qui cherche à diversifier ses partenaires tout en adoptant une approche plus souveraine dans ses échanges économiques et politiques.