L’examen du projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution du Burkina Faso, initialement prévu pour ce lundi 2 septembre 2024 à l’Assemblée législative de transition (ALT), a été reporté à une date ultérieure. Ce report a été annoncé par le président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma, qui a précisé que cette décision répond à une demande du gouvernement en raison de contraintes de calendrier.
Adopté en Conseil des ministres le 21 août 2024, ce projet de loi vise à modifier les articles 34 et 147 de la Constitution. L’article 34, en particulier, devrait voir son alinéa 4 modifié pour changer la devise du Burkina Faso, actuellement « Unité-Progrès-Justice », en « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons ». Ce changement marque une volonté de renforcer l’identité nationale à travers une devise plus combative.
L’article 147, quant à lui, concerne l’approbation des accords internationaux qui créent une Fédération, une Confédération ou permettent l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’États au niveau africain. Le projet de révision propose d’ajouter un alinéa permettant, dans des cas d’urgence ou de force majeure, et après avis du Conseil constitutionnel, de valider ces accords par voie législative, sans recourir au référendum populaire.
Ce report donne au gouvernement plus de temps pour ajuster son calendrier législatif, tandis que les députés de l’ALT et les citoyens burkinabè attendent la reprise des débats sur ces révisions constitutionnelles cruciales.

Le Colonel GOÏTA est arrivé en compagnie d’une délégation malienne de haut niveau, composée de cinq ministres influents : le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, le Ministre de l’Économie et des Finances, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, ainsi que le Ministre de l’Énergie et de l’Eau. À son arrivée, il a été accueilli avec tous les honneurs protocolaires, témoignant de l’importance accordée par la Chine à sa participation à ce sommet crucial.