Décès d’Elisabeth II : l’hommage de l’Afrique à la « reine de la décolonisation »

Les pays africains, en particulier ceux du Commonwealth, ont rendu des hommages émouvants à la reine Elizabeth II, qui s’est éteinte jeudi à l’âge de 96 ans à Balmoral, en Ecosse.

Sa mort marque la fin d’une époque, mettant un terme au règne de la plus ancienne reine britannique et plongeant des millions de personnes en Grande-Bretagne, dans le Commonwealth et dans le reste du monde dans un état d’angoisse et de larmes.

Intronisée en 1952, alors que la clameur de l’indépendance dans de nombreuses colonies britanniques commençait à faire une clameur assourdissante, la reine Elizabeth II régnait autrefois sur un vaste empire de 1,64 milliard de sujets, vivant dans diverses régions du monde, s’étendant de l’Extrême-Orient à l’Afrique, aux Amériques et aux Caraïbes et couvraient quelque 10.254.170 kilomètres carrés.

La plupart des colonies britanniques étant devenues indépendantes en 1960, Elizabeth est passée du statut de souveraine d’un empire à celui de chef solennel du Commonwealth, qui regroupe 56 pays et dominions, dont la plupart ont des liens coloniaux passés avec la Grande-Bretagne.

La durée du règne d’Elisabeth a été mouvementée, de la crise politique qui a embrasé l’Irlande du Nord à la décolonisation de l’Afrique en passant par l’adhésion et le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.

Dirigeant l’hommage de l’Afrique à ses 70 ans de service sur le trône britannique et à son engagement envers le continent, le président nigérian Muhammadu Buhari a décrit ses 70 ans à la tête de la monarchie britannique comme « une vie unique, merveilleuse et gracieuse au service du monde et de l’humanité en général.

L’histoire du Nigeria moderne ne sera jamais complète sans un chapitre sur la reine Elisabeth II, une personnalité mondiale imposante et un leader exceptionnel. Elle a consacré sa vie à faire de sa nation, du Commonwealth et du monde entier un endroit meilleur », a-t-il déclaré dans un communiqué, qui salue également l’ascension du fils de la défunte, âgé de 73 ans, sur le trône britannique en tant que roi Charles III.

Le dirigeant nigérian espère que le règne du nouveau roi continuera à témoigner des « relations solides et fraternelles » de son pays avec son ancienne puissance coloniale, la Grande-Bretagne.

Dans un hommage écrit, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a indiqué que l’engagement et le dévouement de la reine pendant ses 70 ans sur le trône restait un exemple noble et vertueux pour le monde entier.

Le président de la nation arc-en-ciel a déclaré avoir rencontré la reine Elisabeth II pour la dernière fois lors de la dernière réunion du Commonwealth qui s’est tenue à Londres en 2018.

Lors de cette rencontre, les deux dirigeants ont passé du temps à regarder les lettres que l’ancien président Nelson Mandela lui avait envoyées, et ils ont « évoqué le grand homme d’Etat que Sa Majesté respectait énormément ».

Au Ghana, les réactions au décès de la reine ont également été exprimées avec une pointe de tristesse, certains la qualifiant de reine de la décolonisation.

L’ancienne Première dame Nana Konadu Agyekum Rawlings, épouse de feu Jerry Rawlings, se souvient de la Reine Elizabeth II comme d’une reine au toucher gracieux qui se reflétait positivement sur tous ceux qui la rencontraient. Elle a ajouté que les Ghanéens l’appréciaient particulièrement en tant que chef matriarcale du Commonwealth à laquelle ils pouvaient facilement s’associer.

Shaiel Ben-Ephraim, un Ghanéen, a tweeté : « Mettons les choses au clair concernant Elisabeth II. Pendant son mandat, le Royaume-Uni a rapidement décolonisé, en commençant en 1957 par le Ghana et en liquidant l’ensemble de l’empire..»

Le président nouvellement élu du Kenya, William Ruto, a déclaré que la défunte souveraine avait guidé le Commonwealth « vers un engagement multilatéral efficace dont le potentiel pour générer d’énormes progrès socio-économiques reste incontestable. »

Le Rwandais Paul Kagamé a conclu que « le Commonwealth moderne » est l’héritage de la défunte.

Le chef d’Etat sierra-léonais Julius Maada Bio a évoqué son extraordinaire dévouement à son pays, aux royaumes, au Commonwealth et au monde, tandis que le Gambien Adama Barrow l’a décrite comme une grande femme d’Etat dont l’héritage continuera de toucher nombre de ses compatriotes, qui se souviennent avec émotion de sa visite en 1961 dans le pays, alors que celui-ci était la plus ancienne, mais aussi la plus petite colonie britannique.

RCA : la MINUSMA évalue les menaces contre les déplacés internes à Ansongo

Une équipe du Bureau régional de la MINUSMA s’est rendue à Assongo le 2 septembre, pour constater les conditions de vie des déplacés internes et débattre la situation sécuritaire.

Le préfet d’Ansongo, Mohamed Ag Aklini, a présenté à l’équipe un aperçu général de la situation depuis l’arrivée de déplacés internes de la localité voisine de Tin-Hamma, fuyant les menaces des groupes armés. Il a souligné la nécessité de procurer des denrées de première nécessité aux communautés hôtes d’Ansongo dont les ressources sont déjà maigres. Selon le maire de Tin-Hamma, Mohamed Ag Mohamed, 504 ménages qui viennent de cinq localités de sa commune ont cherché refuge à Ansongo.

Le Chef de Bureau de la Mission onusienne à Gao, Mohamed El-Amine Souef, a réitéré le soutien de la mission aux populations déplacées et a aussi rappelé les actions entreprises par la MINUSMA, en collaboration avec les autorités locales pour protéger les populations civiles. Le 29 août 2022, alertée sur des menaces dans la zone de Tin-Hamma, la MINUSMA a mené une opération de survol de la zone par des hélicoptères de combat afin de dissuader toute attaque. Une force de réaction rapide y a également été déployée par voie terrestre. L’engagement et les efforts de la MINUSMA pour protéger les civils à risque, font partie d’une solution élargie de protection, pour lutter contre l’insécurité, afin de permettre un retour des personnes déplacées dans leurs localités.

L’équipe de la MINUSMA s’est également rendue sur le site des personnes déplacées situé dans la périphérie d’Ansongo. Les déplacés ont expliqué qu’ils manquent de tout (eau, nourriture, couvertures…) et ont été contraints d’abandonner leurs biens y compris leur bétail.

RCA : Faustin Archange Touadéra décore Alphonse Ibi Kouagou de la Banque mondiale

L’Administrateur de la Banque Mondiale pour la République Centrafricaine, Alphonse Ibi Kouagou, a été fait Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine.

De passage en RCA, l’Administrateur de Breton Woods a été reçu par le Premier ministre chef du gouvernement. Le 7 septembre 2022, le président de la république, Faustin Archange Touadéra a décerné à Alphonse Ibi Kouagou, la cravate de Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine.

Ce cadre de la B.M est récompensé pour son rôle joué dans l’aboutissement de plusieurs projets de développement, financés à plus 800 Millions de Dollars en faveur de la RCA.

« Ca fait 22 ans que je suis à la Banque Mondiale. J’ai plusieurs fois travaillé pour investir dans les pays même des fois plus que ça, mais je n’ai jamais été décoré comme vous le faites. Ce pays restera inoubliable pour moi Monsieur le Président. Je vais continuer à lutter pour le temps qui me reste à mobiliser des ressources pour votre pays.» Ainsi sont les mots de reconnaissance prononcés par Alphonse Ibi Kouagou, Administrateur de la Banque Mondiale.

RCA : le ministre des Travaux vole au secours d’une buse en déconfiture

RCA : lancement des travaux de construction de 400 km de lignes d’énergie électrique

Le ministère du développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a donné le coup d’envoi des travaux d’extension du réseau de distribution HTA et BT dans la ville de Bangui.

Ce projet entre dans le cadre du Projet d’Urgence et d’Accès à l’Electricité (PURACEL). C’est le directeur de cabinet du ministère, Alain Fidele Kolongato – Gbadou, qui a présidé la cérémonie de lancement.  Le projet vise à étendre le réseau de distribution moyenne tension (HTA) et basse tension (BT) dans la ville de Bangui et ses environs. Les travaux sont financés par la Banque mondiale.

L’institution financière s’engage a injecté des moyens en vue de la construction de 400 km de lignes de distribution électrique et 42 postes de transformateurs.  Cette réalisation intervient  en complément des travaux similaires déjà engagés par la Banque Africaine de Développement (BAD).

Trois véhicules de marque Land Cruiser et de sept motos Cross ont été remis en marge de la cérémonie de lancement.

Alain Fidele Kolongato – Gbadou a confessé que : « la situation énergétique de la République Centrafricaine est quasi stationnaire depuis les années 90 et caractérisée par une faible capacité de production face à la demande, qui est de l’ordre de 3% à l’échelle nationale. »

RCA : le ministre des Travaux vole au secours d’une buse en déconfiture

Une buse est sur le point de s’effondrer à Bimon, localité située à 35 km de Bangui route de Mbaiki. Alerté le ministre des Travaux publics, Guismala Hamza est allé constater de près.

Le membre du gouvernement était accompagné des membres de son département ministériel et des experts. Ce déplacement du ministre Guismala Hamza, vise à constater de près l’état de de cet ouvrage qui veut s’effondrer et trouver des solutions pour y remédier. Si la solution n’est trouvée tôt, la situation se compliquera davantage pour les usagers de cette route.

Pour le chef de délégation, cet édifice placé sur l’un des axes lourds qui ravitaillent la ville de Bangui en produit vivrier et alimentaires. Ce tronçon contribue également à  générer des devises dans la caisse de l’état à travers les trafics des engins lourds des sociétés qui Transportent des grumes à l’extérieur.

Il a instruit au directeur général des études, de la programmation et du contrôle de son ministère,  Andre Salema de se mettre à pied d’œuvre à l’effet de réhabilité cet ouvrage. Pour Guismala Hamza, il est clair que si la solution n’est pas trouvée dans les brefs délais, les habitants de la capitale en pâtiront.

 

Mali : l’Onu évalue les menaces contre les déplacés internes

Au total, 504 ménages ont cherché refuge à Ansongo.Des membres du Bureau régional de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont procédé à l’évaluation des menaces qui pèsent contre les populations civiles à Ansongo, une commune de la région de Gao située dans le nord du Mali.

Sur place, elle a pu constater les conditions de vie des déplacés internes et échanger avec les autorités locales sur la situation sécuritaire.

Le préfet d’Ansongo, Mohamed Ag Aklini, a présenté à l’équipe un aperçu général de la situation depuis l’arrivée de déplacés internes de la localité voisine de Tin-Hamma, fuyant les menaces des groupes armés.

« L’autorité administrative a souligné la nécessité de procurer des denrées de première nécessité aux communautés hôtes d’Ansongo dont les ressources sont déjà maigres », rapporte un communiqué de la Minusma reçu mercredi à APA.

Le 29 août 2022, alertée sur des menaces dans la zone de Tin-Hamma, la Minusma a mené une opération de survol de la zone par des hélicoptères de combat afin de dissuader toute attaque. Une force de réaction rapide y a également été déployée par voie terrestre.

L’engagement et les efforts de la Minusma pour protéger les civils à risque, font partie d’une solution élargie de protection. Cette dernière inclut la lutte contre l’insécurité afin de permettre un retour des personnes déplacées dans leurs localités.

RCA : le Premier ministre accorde une audience à un émissaire de Banque mondiale

L’Administrateur de l’institution de Breton Woods, Alphonse Ibi Kouagou, a été reçu en audience le 05 septembre 2022, par le Premier ministre centrafricain, Felix Moloua.

Les bonnes relations entre la RCA et la banque mondiale ont été au centre de l’audience qu’a entre le Premier ministre chef du gouvernement Felix Moloua et l’administrateur de la banque mondiale, Alphonse Ibi Kouagou en séjour de travail à Bangui.

En charge de 23 pays au conseil d’administration de l’institution financière internationale, sieur Kouagou a apprécié : « les réformes faites par les autorités centrafricaines depuis la dernière visite de l’administrateur suppléant… »

Pour son séjour dans le pays de Faustin Archange Touadéra, l’administrateur rencontrera plusieurs membres du gouvernement centrafricain et se rendra sur les sites de certaines réalisations financées par la Banque mondiale.

RCA : Faustin Archange Touadéra exige l’évaluation périodique du travail gouvernemental

Clôturant le séminaire gouvernemental qui a débuté le 10 août 2022, le président de la République, Faustin Archange Touadéra appelle les membres du gouvernement à plus d’efforts.

 

Les rideaux se referment sur le séminaire gouvernemental. Les travaux qui se sont déroulés du 10 août au 05 septembre 2022, visaient à renforcer les capacités des membres du gouvernement et à faciliter une interaction ministérielle et à inciter à une mobilisation plus accrue des ressources de l’Etat. C’est le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra qui a présidé la cérémonie de clôture.

Pour lui, après ces travaux de remise à niveau, tous les ministres doivent en conformité avec les orientations adoptés et celles contenues dans les orientations. « Les Ministres qui ne seront pas en cadre de ces orientations, seront purement et congédiés, et cela doit apparaître clairement dans les nouvelles lettres de mission. » déclare le président de la république.

Pour lui, l’amélioration du niveau de la mobilisation des recettes domestiques permettra l’Etat d’assurer les charges régaliennes, en cette période difficile que traverse le monde entier, accentuée par la suspension des appuis budgétaires par certains partenaires.

Pour cela Faustin Archange Touadéra engage le ministre des Finances et du Budget, en collaboration avec tous les Ministres dont les Départements génèrent des ressources, de prendre des mesures appropriées, à travers le Comité interministériel de mobilisation des ressources, pour canaliser toutes les menues recettes dans la caisse du Trésor, de veiller au respect des clés de répartition. Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

« Je vous exhorte à mettre en œuvre les connaissances acquises dans le cadre de la solidarité Sachez que nos compatriotes comptent sur votre savoir-faire pour les sortir du cercle infernal de la pauvreté. » a indiqué le numéro 1 du pays.

RCA : la loi rectificative pour l’exercice budgétaire 2022 votée

La loi rectificative pour l’exercice budgétaire 2022 a été votée à de 97,69% à l’Assemblée nationale. C’était à l’issue d’une session extraordinaire.

Le projet de loi avait été défendu par le ministre en charge des finances, Hervé Ndoba. Il a expliqué que : « cette correction a pour but de renflouer les caisses de l’Etat » Ainsi, la loi rectificative pour l’exercice budgétaire a été approuvée par 127 députés, soit plus de 97% de voix. D’après cette loi, les dépenses primaires sont compressées à hauteur de 40 %. Le financier du pays d’ajouter que : « La rationalisation de ces dépenses primaires devra globalement s’opérer afin de libérer un espace budgétaire disponible pour une reprise plus normale de l’exécution budgétaire 2022. »

Le ministre ajoute que le gouvernement entend : « réduire l’impact des crises sur l’économie du pays et les gérer d’une manière à disparaitre afin de rendre cette économie plus résiliente. »

Dans les détails, l’on estime à près de 255,3 milliard de francs CFA, soit 121,8 milliards en ressource propres et 133,5 milliard en ressources extérieurs, ressources totales pour l’exercice budgétaire.

La prochaine étape est la promulgation de cette loi par le président de la république.

 

Kenya : la Cour suprême valide l’élection de William Ruto

La Cour suprême du Kenya a rejeté lundi 5 septembre le recours de l’opposant historique Raila Odinga, confirmant la victoire de l’ancien vice-président William Ruto à l’élection présidentielle du 9 août.

La Cour suprême kenyane a certifié la nouvelle fonction de William Ruto. Après l’annonce de sa victoire par la commission électorale avec 50,49 % des suffrages, le vice-président sortant a rapidement changé sa biographie sur Twitter : « Président élu, République du Kenya ». Ce lundi, après plusieurs jours d’audience, les juges de la Cour suprême ont décidé de confirmer son élection à la présidentielle du 9 août.

« C’est une décision unanime. Les recours sont par la présente rejetés. En conséquence, nous déclarons le premier défendeur (William Ruto) président élu », a déclaré la présidente de la Cour suprême Martha Koome.

En vertu de la Constitution kenyane, M. Ruto doit prêter serment le 13 septembre. Il devient, à 55 ans, le cinquième président du Kenya depuis l’indépendance du pays en 1963.

Après l’annonce des résultats définitifs, il a réagi sur les réseaux sociaux en faisant référence à un chapitre de la Bible : « Aux hommes c’est impossible, mais pas à Dieu : car à Dieu tout est possible ».

Parti d’une famille modeste pour devenir l’un des hommes les plus riches du Kenya, en dépit d’une réputation sulfureuse, William Ruto briguait le fauteuil présidentiel pour la première fois. Son discours a charmé de nombreux électeurs puisqu’il se présentait comme le candidat des pauvres. Il a dépeint le duo Raila Odinga et Uhuru Kenyatta comme l’alliance des « dynasties » de la vie politique kényane.

Pour sa part, Raila Odinga, 77 ans, qui avait qualifié de « parodie » les résultats proclamés par la commission électorale, s’est conformé à sa promesse faite ces derniers jours de respecter la décision de la plus haute juridiction, non sans quelques réserves.

« Nous avons toujours défendu l’Etat de droit et la Constitution. À cet égard, nous respectons l’avis du tribunal, même si nous désapprouvons avec véhémence sa décision d’aujourd’hui », a dit dans un communiqué cette figure de la politique kenyane qui se présentait pour la cinquième fois à l’élection présidentielle, avec le soutien du président sortant Uhuru Kenyatta.

Créée en 2010 et connue pour son indépendance, la Cour suprême kenyane a tranché pour la troisième fois un litige sur une élection présidentielle. En 2017, elle avait annulé le scrutin. Ses décisions sont définitives et exécutoires, prononcées par sept juges officiellement nommés par le président de la République mais que ce dernier n’a cependant pas le pouvoir de choisir.