RCA : la MINUSCA forme 30 enfants dans les métiers du dessin

Le Vatican à travers un communiqué du 10 juin 2022, annonce que le voyage du pape François en Afrique est reporté. Le souverain pontife était respectivement attendu en RD-Congo et au Soudan du Sud.

Le Saint-Siège informe sur le report de voyage du pape en RD-Congo et au Soudan du Sud, du 2 au 7 juillet. En cause, la santé du pape, qui souffre de douleurs au genou.

« Acceptant la demande de ses médecins, et afin de ne pas compromettre les résultats des thérapies du genou encore en cours, le Saint-Père, à son grand regret, est contraint de reporter son voyage (…) à une date ultérieure qui reste à définir.» Le service de presse du Vatican n’a pas précisé la date du report du voyage du souverain pontife.

Or c’est le Saint-Siège dévoilé le programme détaillé de ce déplacement de six jours. En Afrique, le pape devait se rendre à Kinshasa et à Goma en RD-Congo et à Juba au Soudan du Sud.

Religion : le voyage du pape François en Afrique reporté

Le Vatican à travers un communiqué du 10 juin 2022, annonce que le voyage du pape François en Afrique est reporté. Le souverain pontife était respectivement attendu en RD-Congo et au Soudan du Sud.

Le Saint-Siège informe sur le report de voyage du pape en RD-Congo et au Soudan du Sud, du 2 au 7 juillet. En cause, la santé du pape, qui souffre de douleurs au genou.

« Acceptant la demande de ses médecins, et afin de ne pas compromettre les résultats des thérapies du genou encore en cours, le Saint-Père, à son grand regret, est contraint de reporter son voyage (…) à une date ultérieure qui reste à définir.» Le service de presse du Vatican n’a pas précisé la date du report du voyage du souverain pontife.

Or c’est le Saint-Siège dévoilé le programme détaillé de ce déplacement de six jours. En Afrique, le pape devait se rendre à Kinshasa et à Goma en RD-Congo et à Juba au Soudan du Sud.

RCA : lancement des travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï

En vue des travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï, qui le vendredi 10 juin 2022, il est interdit aux usagers de se rapprocher ou de saisir les câbles électriques haute tension.

Le ministre chargé du Développement de l’Energie et des ressources hydrauliques, informe la population de Bangui que, les travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï sont arrivés en phase d’essai avec la mise sous tension de la ligne de transport haute tension nouvellement construite qui traverse le km5 pour arriver au centre-ville.

Il s’adresse particulièrement aux usagers des quartiers des abords de l’avenue Barthélémy Boganda, traversé des quartiers Kokoro, Cattin, Foyer de Charite et Gbabili, sur l’ancienne route de Mbaiki, M’poko bac.

La mise sous tension débutera le vendredi 10 juin 2022 dans l’après-midi, jusqu’au 27 juin 2022 soit environ deux (2) semaines.

Le gouvernement invite les usagers à s’abstenir de tout acte tendant à se rapprocher ou de saisir les câbles électriques haute tension, ainsi que les poteaux électriques construits en gardant une distance de sécurité, afin d’éviter les risques d’électrocution pendant cette phase de mise sous tension.

 

RCA : remise des trophées et des diplômes aux éléments des forces de sécurité

Le président Faustin Archange Touadera a procédé le 03 juin 2022, à la remise des trophées et des diplômes aux éléments des forces de sécurité centrafricaines.

Ces trophées et  diplômes vont à l’endroit des lauréats du concours de performance entre les éléments des Forces Spéciales, les Forces Armées Centrafricaines et les Forces de Défense Intérieure.

Baptisée la « coupe du Présidente », cette compétition a été organisée du 26 au 27 mai dans la ville de Damara. Plusieurs disciplines militaires entre autres étaient au menu. Le tir, la topographie, l’armement, ont mis aux prises les jeunes militaires et policiers désormais outillés pour défendre leur patrie.

Les meilleurs éléments des outils de défense de la RCA ont reçu des mains du président Touadera, des Trophées et des diplômes.

D’après le service de communication de la présidence, c’est la volonté d’œuvrer en faveur de la formation et du renforcement de l’unité des Forces de Sécurité et de Défense, qui ont motivé le numéro 1 du pays.

Mali : adoption d’un nouveau calendrier de transition (officiel)

Les autorités maliennes ont officialisé ce lundi 6 juin 2022, l’adoption d’un nouveau calendrier de transition de deux ans à compter du 26 mars 2022.Ce nouveau chronogramme de vingt-quatre (24 mois) doit préparer le pays à l’organisation d’élections libres et transparentes, a annoncé le ministre porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Maïga.

Après le coup d’Etat du 18 août 2020, contre le défunt président Ibrahim Boubacar Keïta, une transition politique de 18 mois avait été mise en place le 15 septembre 2020, dans le cadre de la charte de la transition. Une transition qui devait s’achever le 27 février 2022 avec la tenue des scrutins présidentiel et législatif .

Mais les autorités de la transition avaient invoqué l’insécurité qui règne dans certaines parties du pays, pour justifier le report des élections générales. Réunie en sommet extraordinaire le 9 janvier 2022, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avait prononcé l’embargo contre le Mali pour sanctionner le maintien des militaires au pouvoir.

Lors de son dernier sommet extraordinaire du 4 juin à Accra (Ghana), la Cedeao avait annoncé le maintien des sanctions contre le Mali avant d’annoncer la tenue d’un nouveau sommet le 3 juillet prochain.

Ce nouveau calendrier qui vient d’être officialisé par la junte, sera-t-il accepté par les chefs ouest-africains ? L’organisation régionale préconisait une transition de 16 à 18 mois à compter de mars 2022.

D’ici là, le président en exercice de la Cedeao, Nana Akufo-Addo, le président sénégalais Macky Sall et le médiateur de la Cedeao dans le dossier malien, Goodluck Jonathan, sont attendus à Bamako dans les prochains jours. Cette visite a pour but de trouver un consensus sur la durée de transition, pomme de discorde, entre la junte au pouvoir et les chefs d’Etat ouest-africains.

La hausse du prix du carburant risque-t-elle d’embraser la Guinée ?

Un jeune a été tué par balle, mercredi 1er juin, lors de protestations contre l’augmentation des prix à la pompe.Thierno Mamadou Diallo, 19 ans, a reçu une balle dans la tête alors qu’il circulait dans le quartier de Hamdallaye, dans la banlieue de Conakry.

 

Selon ses proches, il est mort après que les forces de l’ordre ont commencé à réagir aux jets de pierre de jeunes qui manifestaient contre la hausse du prix de l’essence, annoncée cette semaine par le gouvernement.

Depuis le 1er juin, les prix de l’essence et du gasoil sont passés de 10.000 à 12.000 francs guinéens le litre, soit l’équivalent de 700 à près de 850 FCFA. Une augmentation de 20% qui n’a pas laissé sans réaction de nombreux Guinéens en dépit de l’interdiction de manifester sur la voie publique imposée par les autorités militaires pendant les trois ans censés précéder un retour des civils au pouvoir.

Ainsi, au passage d’un convoi de policiers et de gendarmes, des jeunes « ont commencé à jeter des cailloux sur les agents de l’ordre. Dans la confusion, mon frère a pris une balle dans la tête », a dit Halimatou Diallo, la sœur de Thierno Mamadou Diallo. Elle précise que son frère était étranger à la manifestation. Il était, selon elle, sorti pour faire une course et « c’est sur le chemin de retour qu’il a pris une balle ».

« J’ai appris avec amertume le décès d’un jeune du nom de Thierno, âgé de 19 ans, mort dans des circonstances non encore élucidées », a indiqué à la presse le procureur général, Alphonse Charles Wright, notant avoir donné des instructions pour déterminer la cause du décès. « On ne connaît pas encore les circonstances dans lesquelles cela est arrivé, nous allons ouvrir une enquête », a affirmé de son côté, à l’AFP, le porte-parole de la police, le lieutenant Mory Kaba.

L’impunité, une tradition en Guinée ?

Dirigée depuis le 5 septembre 2021 par une junte militaire, la Guinée enregistre ainsi son premier mort lié à une manifestation depuis le début de la transition. Ce drame est une tâche noire sur la gestion des nouvelles autorités même si le pays a connu des tragédies similaires dans le passé. Dans un entretien avec APA, Fabien Offner, chercheur à Amnesty International et spécialiste de la Guinée, a souligné que la lutte contre l’impunité et l’usage excessif de la force lors des manifestations étaient des questions encore « inchangées » dans ce pays d’Afrique de l’ouest.

Avant le renversement du président Alpha Condé, son régime a été notamment marqué par la répression des manifestations contre son troisième mandat. Des dizaines de civils avaient été tués à l’époque, selon les organisations de défense des droits humains qui ont à plusieurs reprises dénoncé l’usage excessif de la force et l’impunité de la police et de la gendarmerie. La justice guinéenne poursuit aujourd’hui Alpha Condé ainsi que vingt-sept anciens hauts responsables du pouvoir pour « assassinats ».

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui a combattu l’ex-président, a estimé pour sa part que « la répression sanglante » des manifestations de mercredi tranchait avec le discours initial du colonel Mamady Doumbouya, le chef de la junte qui « s’était engagé à ne pas commettre les mêmes (tueries) que ses prédécesseurs ».

Des formations de l’opposition comme l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré ont dénoncé également une violation des lois nationales dans la mesure d’interdiction de manifester par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), le nom de la junte guinéenne.

Condamnations, sommet Cedeao

En outre, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a exigé des autorités de la transition la levée de ces mesures non « conformes aux principes de nécessité et de proportionnalité ». « Nous notons que cette décision intervient à un moment où les acteurs politiques et la société civile du pays ont exprimé leur mécontentement après l’annonce des autorités militaires sur la période de transition en cours, qui durerait 36 mois », a noté Seif Magango, porte-parole dudit bureau onusien.

Le Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif mis en place par la junte, a fixé à trois ans la durée de la transition avant le retour des civils au pouvoir. Cette décision du CNT, qui fait office de parlement de transition, doit être validée par le colonel Doumbouya à une date non précisée.

Toutefois, le chef militaire, ancien bras droit d’Alpha Condé, a affirmé qu’il ne serait « ni candidat à une élection, ni proche d’un parti politique ». Cependant, il dit tenir à la stabilité du pays « pour mener à bien le chronogramme de la transition et de la politique de refondation enclenchés depuis le 5 septembre 2021 ». Et cet objectif est pour lui inconciliable avec la tenue de manifestations dans le pays.

En revanche, plusieurs acteurs de la vie sociopolitique guinéenne ne l’entendent pas de cette oreille. C’est une situation qui laisse présager des lendemains de tensions alors que doit s’ouvrir samedi 4 juin à Accra, au Ghana, le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Ces dirigeants vont discuter de l’avenir du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso, trois pays de la région sous sanctions après que les pouvoirs en place ont été renversés ces derniers mois par des juntes militaires.

Coopération : retour volontaire de 300 réfugiés centrafricains du Cameroun

Au total 300 réfugiés centrafricains vivant au Cameroun ont volontairement décidé de regagner le bercail le 1er juin 2022. Le départ a eu lieu entre la frontière entre les deux pays au niveau de Garoua Boulaï.

Ayant trouvé refuge au Cameroun voisin pendant les moments d’échauffourées, 300 centrafricains regagnent le bercail. A l’initiative des autorités des deux pays et du HCR. Ils étaient logés au camp Gado-Badzéré, à l’Est du Cameroun. Ils sont rentrés à bord d’une dizaine d’autobus.

Les retournés sont la première vague de 2.500 centrafricains, ayant choisi de regagner volontairement le pays après de nombreuses années, à l’extérieur.

Pour rappel, en fin juin 2016, Le Cameroun, la Centrafrique et le HCR ont, signé un accord fixant le cadre juridique sur le retour volontaire des réfugiés centrafricains établis dans le premier pays cité. « Le caractère libre et volontaire du rapatriement doit être vérifié pour toutes les personnes impliquées dans les opérations qui seront mises en œuvre. Ceux des réfugiés centrafricains qui ne se sentiront pas prêts à regagner leur pays d’origine conserveront leur statut de réfugié et la protection des autorités camerounaises ».

RCA : S’achemine-t-on vers la révision de la Constitution ?

Plusieurs membres du gouvernement et des parlementaires sont favorables à la modification partielle de la Constitution. Même si certains acteurs de la société civile et de l’opposition ne partagent pas l’idée.

Malgré le refus de certains leaders de l’opposition et des acteurs de la société civile, la loi fondamentale pourrait être modifiée. Si les membres du gouvernement et une centaine de députés pensent que la Constitution actuelle est caduque, certains leaders de l’opposition sont contre sa modification. La question défraie la chronique depuis le 26 mai.

Ledit projet de loi a été proposé par le député de la circonscription de M’baiki1 pendant une conférence de presse. Il regrette que la Constitution actuellement appliquée est celle imposée par les armes.  Il avait laissé entendre que 102 parlementaires sont favorables à cette idée. Le projet de loi vise la modification à l’article 35, du mandat du président de république. « Il existe dans aucune Constitution du pays de la sous-région des dispositions portant limitation du nombre du mandat du président de la République », avait indiqué le député Brice Kevin Kakpayen.

Fidèle Guandjika, ministre conseiller spécial à la présidence, est également favorable : « Je suis pour l’amélioration de cette Constitution qui nous a été imposée par les armes pendant la Transition. S’il y a un référendum et qu’une nouvelle Constitution est votée et promulguée, alors les compteurs seront remis à zéro, parce que la loi n’est pas rétroactive. Donc tout Centrafricain peut se présenter à la magistrature suprême de l’État. »

Or, Me Bruno Hyacuinthe Gbiegba, militant des droits de l’Homme, y voit une volonté du président Touadéra de se maintenir au pouvoir : « Il trouve des justifications pour rester au pouvoir indéfiniment. C’est très maladroit. Je lui dirais de rester son engagement et la loi fondamentale, à savoir deux mandats et un départ. Parce que nul n’est irremplaçable. »

RCA : le président de l’Assemblée nationale demande de soutenir le chef d’Etat

En marge session ordinaire de l’année 2022, le 30 mai 2022, le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji exhorte le gouvernement à soutenir Faustin Archange Touadera.

Les actions du président de la république doivent être soutenues par les membres du gouvernement, soutient le président de l’Assemblée nationale. Simplice Mathieu Sarandji  invite les chefs de départements ministériels à accompagner le numéro 1 du pays, dans l’accomplissement des recommandations compilées lors du dialogue républicain du 21 au 27 mars 2022.

« Les honorables députés, par ma voix, encouragent les membres du gouvernement à faire bloc autour du président de la République afin que les recommandations du dialogue républicain soient mises en œuvre et traduits en actes concrets pour l’amélioration des conditions de vie des populations et de la gouvernance des affaires publiques », déclare le patron du parlement. Il salue au passage, l’assouplissement du couvre-feu et la libération de deux cent (200) prisonniers.

Le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji d’ajouter que, Faustin Archange Touadera a privilégiée comme moyen de parvenir à une paix véritable dans notre pays, après tant d’années de crises récurrentes.