RCA : l’UPC condamne le massacre de Matchika

Une vingtaine de personnes ont été tuées le 5 octobre dans la localité de Bambari, notamment à 15 kilomètres sur l’axe Alindao.

 

Dans un communiqué publié le 9 octobre 2021, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) condamne le massacre d’une vingtaine de personnes à Mtchika. Cette attaque mortelle avait été attribuée aux combattants rebelles de l’UPC qui opère dans la région. Une accusation que le groupe armé du sulfureux tchado-nigérien Ali Darassa ne reconnait pas.

« L’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) par la voix de son coordonnateur militaire et chef d’État-major, le général d’armée ALI DARASSA MAHAMAT condamne avec la dernière rigueur les crimes occasionnés par des individus mal intentionnés, que nous ignorons les causes et les circonstances qui leurs ont poussé à commettre ces exactions sur la population civile lors de l’accrochage survenu aux abords de la localité de Matchika (axe Alindao, 15km de Bambari) le 05 du mois en cours.

Le mouvement de l’unité pour la paix en Centrafrique(UPC) présente ses sincères condoléances les plus attristées aux familles des victimes de ce crimes odieux et au peuple centrafricain et souhaite bon rétablissement aux blesses.

La coordonnateur militaire et chef d’état-major de l’UPC, le général d’armée Ali DARASSA MAHAMAT s’étonne par ailleurs de ces graves accusations infondées du gouvernement à son encontre, prend à témoin la communauté nationale et internationale et exige qu’une enquête indépendante et transparente soit diligentée pour faire toute la lumière sur ces exactions de plus au bilan humain très lourd. L’UPC est d’ores et déjà prêt à coopérer pour faire éclater la vérité. », peut-on lire dans le communiqué.

Congo-interpellation de Lucien Abata : l’homme d’affaire bénéficie d’une immunité fonctionnelle

L’Ambassade de la République du Congo en France l’a mentionné dans une correspondance envoyée au Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

 

Un homme d’affaires congolais, Lucien Abata  – proche de président Denis Sassou-Nguesso – a été interpellé en France et placé en garde à vue. Suite à cette interpellation, l’Ambassade de la République du Congo en France appelle l’attention du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères du statut de cet homme d’affaire. Lucien Ebata bénéficie d’une immunité fonctionnelle lui permettant d’accomplir les missions prescrites par le Président de la République du Congo.

L’homme d’affaire et conseiller spécial du président de la République du Congo, Lucien Ebata, PDG de la société de « trading » pétrolier Orion Oil et du magazine « Forbes Afrique ». Il est titulaire d’un passeport diplomatique et d’une lettre de mission signée par le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, bénéficiant donc d’une immunité fonctionnelle, a été appréhendé le mercredi 6 octobre 2021 au matin par les douanes françaises de l’aéroport du Bourget.

Il transportait une importante somme d’argent en liquide non déclarée aux autorités. Et a été placé en garde à vue.

RCA : le gouvernement suspend le partenariat avec la mission économique russe

C’est une correspondance que Bangui a signifié la fin de la mission d’assistance technique auprès des différents postes de la Douane.

 

Le gouvernement centrafricain, dans une correspondance adressée au chef de mission économique  russe à Bangui, vient de lui signifier la fin de la mission d’assistance technique   auprès des différents postes de la Douane centrafricaine le 10 octobre prochain.

Le gouvernement centrafricain a signé en mai 2021 un protocole de collaboration avec la mission économique russe. Ceci dans le cadre de ses relations avec la Fédération de Russie. C’était en vue d’aider à identifier les leviers permettant une mobilisation accrue des ressources domestiques, conformément aux objectifs du programme économique et financier signé avec les partenaires techniques et financiers. Mais cet accord, loin de faire l’unanimité,  crée par contre une tension au sein de la douane centrafricaine, mais aussi entre le gouvernement centrafricain et ses partenaires internationaux.

Selon la banque mondiale et le FMI, cette Mission économique russe n’est une structure privée, une branche financière de la Société Wagner. Elle ne représente pas, et n’est pas soutenue par le Gouvernement de la Fédération de Russie et ne relève pas non plus, d’un accord officiel de coopération entre la Russie et le Gouvernement centrafricain. À cet effet, la banque mondiale et le FMI afin de mieux évaluer la complémentarité et la compatibilité de cette initiative, ils exigent que le gouvernement leur communique officiellement, et ce dans un bref délai, avant le 07 juin  2021, plus d’informations sur l’les accords entre gouvernement centrafricain et la  » Mission économique russe ».

« Nous aimerions être informés :

(i) du statut juridique de cette organisation (y compris le nom officiel, l’adresse, les noms des principaux responsables, le site Web, numéro d’enregistrement professionnel, qualification et expériences récentes) ;

(ii) des dispositions institutionnelles et de gouvernance du protocole d’accord (y compris les termes de référence détaillés des travaux à mener, les modalités des rapports d’activités, les mécanismes de contrôle de la qualité) ; et

(iii) des dispositions contractuelles et budgétaires (y compris le coût des services rendus ainsi que les modalités de paiement).

Entre-temps, au niveau des postes frontaliers, c’est le désordre total. À Béloko par exemple, les transporteurs et les commerçants se plaignent régulièrement  de la nouvelle règle instaurée  par ce soi-disant expert douanier russe. À titre d’exemple,  ce dernier exige, contrairement à la législation nationale,  que le poste de la douane centrafricaine de Béloko s’ouvre à partir de 16 heures avant de fermer à 21 heures plus tard. Cette situation génère de nombreuses frustrations au sein des agents douaniers affectés à Béloko, mais aussi des commerçants  et des transporteurs.  Et ce n’est pas tout !

Selon certains observateurs, si l’objectif principal était de lutter contre les fraudes douanières, ceci est un véritable échec. En effet, les mercenaires russes contrôlent totalement les frontières et les contrôles douaniers, et ce sont eux, qui, désormais, détournent les finances douanières. D’après eux, à chaque fois, les Russes repassaient derrière eux pour ajouter des taxes supplémentaires variables sur des marchandises.

Avec la suspension de cette mission économique russe, les centrafricains se disent soulager après plusieurs mois de souffrance totale.

RCA-coupe du monde : 26 Fauves locaux convoqués pour préparation

Pour préparer la prochaine coupe du Monde de Basketball, le staff technique centrafricain a convoqué 26 joueurs.

 

Les 26 basketteurs locaux vont préparer la phase aller des éliminatoires qualificatives à la coupe du Monde. Ils sont détectés dans leurs clubs respectifs.

Il s’agit de : Omega NGAIFEI de ASOPT, Marcel LENGUEWANE, Aimé GUREGANDAO,  Tanguy SAMEDI, Fred WEGSCHEIDER, Michel DIMANCHE sociétaires de GIBA BCAGS. Hamet Della DOUCOURE et Luigi HGOH de BEAC. Prince MOKAMA de AS MAZANGA, Emmanuel NGANGA, Dari Dann BAÏGO de TONDEMA. Noel YAMODO Christopher BISSENGUE de ZARASCLO. Miguel NGALLO et Nze NGALLO de HIT-TRESSOR. Hussen Oumar IBRAHIM, Hassan Oumar IBRAHIM de RED-STAR. Wesley-SEREFIO, Vianney KOTTA de BE-AFRICA, Euloge GUEZA de TONGOLO, Gilchrist Habibat BAMANDA de NEW-TECH, Lawrence NGANAFIO, Cédric NAMBAÏ, Rodrigue KABYLO, Panthelic KOKONENDJI et Christian KOSSEKE de club ABEILLE.

Il faut préciser que les 26 joueurs locaux convoqués ont entamé ce mardi 05 Septembre les séances d’entrainement au palais des sports à Bangui.

Pour cette première phase d’entrainement les Fauves convoqués ont reçu la visite inopinée du Ministre de la jeunesse et des sports Aristide Briand REBOAS.

Les Fauves de Basketball viennent de perdre  la compétition africaine et doivent se restructurer pour les éliminatoires du mondial.

RCA : une trentaine de morts dans une embuscade entre Bambari-Alindao

Les rebelles de l’UPC de Ali Darass reconvertis en CPC ont tendu mardi après-midi une embuscade contre un convoi à Matchika.

 

Une trentaine de personnes tuées, des blessés transférés à l’hôpital de Bambari, des véhicules et motos incendiés par les assaillants.

L’un des conducteurs de ces véhicules a témoigné à la Radio Lego Ti la Ouaka de Bambari en ces termes : « Ces hommes armés nous ont arrêté, nous ont fouillé et ont brûlé les camions et les deux motos. Ensuite,  ils ont ouvert le feu sur nous à bout portant. D’autres passagers sont ligotés par terre avant d’être tués.  Il y a beaucoup de morts, des enfants, des femmes et des blessés.  Moi,  j’ai reçu des balles sur mon épaule et mon bras gauche. Il en a qui ont reçu des balles dans la tête ils sont morts sur place ».

D’autres sources locales contactées par Oubangui Médias nous ont confié qu’il s’agit d’un convoi de 3 camions qui transportaient des vivres et des médicaments à destination d’Alindao. Ces rebelles ont d’abord pillé les véhicules, dépossédé les passagers avant de les exécuter et bruler les véhicules. D’autres passagers ont réussi à s’enfuir.

Le bilan pourra s’alourdir car certains blessés ont succombé à l’hôpital de Bambari. Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent un véritable carnage des civiles par ces rebelles.

Selon les témoignages des proches des victimes à Bambari, les casques bleus de la Minusca n’avaient pas escorté le convoi comme initialement prévu. Après l’attaque de ce convoi, les Forces Armées Centrafricaines, sont allées à la recherche de ces rebelles.

Dans la ville d’Alindao, la panique a gagné la population suite à la rumeur d’attaque imminente des rebelles de l’UPC, reconvertis en CPC.

RCA : des hommes armés enlèvent 7 travailleurs humanitaires dans le nord-ouest

Sept employés  d’organisation internationale médecin du monde ont été enlevés mardi 5 octobre dans la localité de Batangafo par des hommes armés non identifiés.

 

Le kidnapping est survenu le mardi 5 octobre sur l’axe Bouca Batangafo, plus précisément au village Ngatoua. Sept humanitaires ont été enlevés par des hommes armés non identifiés.

Parmi les sept travailleurs humanitaires enlevés, cinq ont été libérés le même jour vers 21 heures locales. Les deux autres sont encore entre les mains de leurs ravisseurs.  D’après une source humanitaire, les ravisseurs ont aussi enlevé l’un des véhicules humanitaires au bord desquels ces humanitaires ont été kidnappés.

Notons que les régions du Nord et du nord-ouest  de la République centrafricaine sont toujours en proie à l’instabilité due à la présence d’hommes armés. La préfecture de l’Ouham-Fafa n’est pas à l’abri de cette situation. L’année dernière, dans la même localité, six agents de l’ONG humanitaire DRC avaient été kidnappés  par des bandits armés.

Ce kidnapping vient ainsi amplifier l’inquiétude de la population civile qui de jour en jour est terrorisée par la présence des hommes armés non identifiés  dans la localité.

Congo : les Etats-Unis annoncent 3 millions de dollars de soutien supplémentaire à la Cour Pénale Spéciale

L’ambassade des Etats-Unis en République centrafricaine a annoncé deux nouveaux programmes complémentaires pour soutenir le fonctionnement et l’efficacité de la cour pénale  Spéciale.

 

Un programme de 1,5 millions de dollars avec le Programme des Nations Unies pour le Développement contribuera au soutien des Nations Unies au travail de protection des victimes et des témoins de la Cour Pénale Spéciale et fournira l’aide juridique appropriée. Le financement soutiendra également les enquêtes judiciaires et le développement d’un système de gestion des enquêtes, y compris l’équipement et la fondation nécessaires. Enfin, le programme aidera à créer le système de gestion des affaires de la CPS, auquel s’ajoutera un soutien en personnel pour les bureaux du procureur et de l’instruction judiciaire.

Un programme de 1,5 million de dollars à l’Initiative État de Droit de l’Association du Barreau Américain renforcera les capacités du personnel de la cour Pénale Spécial, du Barreau centrafricain et des avocats travaillant avec la CPS. Les fonds soutiendront également les enquêtes médico-légales et l’éducation de la communauté et du public aux règles et procédures la CPS. Enfin, ce programme contribuera à la mise en œuvre de la stratégie nationale de protection des victimes et des témoins. Les Etats-Unis sont fiers de soutenir pleinement le secteur de la justice centrafricaine et la lutte contre l’impunité. Ensemble, nous construirons  une  République centrafricaine plus pacifique, plus forte et plus prospère.

RCA : trois mercenaires de Wagner tués dans une embuscade des rebelles

Un convoi militaire des mercenaires de la société Wagner est tombé ce samedi 2 octobre dans une embuscade tendue par des combattants de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) au village Bombo.

 

Selon des sources sécuritaires locales, c’était ce samedi 2 octobre qu’un convoi militaire de Wagner a été pris pour cible à l’entrée du village Bombo. L’affrontement a duré plusieurs heures jusqu’à l’arrivée de l’hélicoptère russe sur le lieu de combat.

Le bilan fait état de deux rebelles  tués et trois mercenaires russes  sur les motos abattus au début de l’embuscade. Selon les mêmes sources, deux hommes de Wagner ont été également blessés dans l’attaque, et cinq motos détruites par les rebelles.

Une source au sein du 3R a pourtant indiqué que cinq mercenaires de Wagner auraient été tués et trois autres blessés. Ce qui n’a pas été confirmé par une source indépendante qui parle de trois hommes de Wagner tués et deux autres blessés.

Rappelons que dans la commune de Haute-Bombo, les rebelles de 3R multiplient des embuscades contre les convois des mercenaires russes de la société Wagner. Souvenez-vous, le mardi 21 septembre dernier, lors des affrontements entre les mercenaires russes, appuyés par les soldats FACA et les rebelles du CPC au village banga, un renfort des mercenaires russes en provenance  de la ville de Bombo est tombé dans une embuscade des rebelles, faisant aussi plusieurs morts du côté des rebelles comme des mercenaires de Wagner.

RCA : cinq morts dans une explosion dans le Nord-ouest

L’explosion d’une mine terrestre a fait des victimes parmi les civils aux environs du village Bowara, localité située à 63 kilomètres de la ville de Bocaranga.

 

 

Cinq morts dans une explosion d’une mine dans la sous-préfecture de Ngaoundaye dimanche  3 octobre 2021. Selon les témoins, les victimes se sont faites explosé dimanche peu avant midi. Ils étaient sur leurs motos en provenance de la ville de Paoua, dans Lim-Pendé, et à destination de Ndim sur une mine terrestre enfouie sur l’axe. Les cinq passagers sont tous morts sur le coup, dont un enfant de moins de quatre ans.

Rappelons qu’au début de la semaine dernière,  les mercenaires russes de la société Wagner sont arrivés dans la sous-préfecture de Ngaoundaye. Et trois jours plus tard,  on commence à parler des mines dans la sous-préfecture de Ngaoundaye alors qu’auparavant   les populations n’ont pas entendu parler des mines terrestres dans leur localité.

Il y a lieu de rappeler que le mois dernier, un véhicule humanitaire, en provenance de Paoua (Lim-Pendé), et à destination de Bocaranga, se faisait exploser au village Bokomboussi, dans la commune de Loura. Le bilan faisait état d’un mort et de deux blessés graves rapatriés  à Paoua.

RCA : vers une relance de l’économie à Bouar

La crise militaro-politique qu’a traversé la République Centrafricaine et celle de la pandémie du Covid-19 ont plongé le pays dans un déficit économique.

 

La situation va jusqu’à provoquer l’entrée en récession de la RCA. Cependant, le secteur agropastoral est l’un des leviers qui peuvent contribuer à la relance économique grâce à la sécurité et à la cohésion sociale. Un secret mis en pratique par la population de Bouar. En mission dans la localité, Oubangui Médias propose un reportage sur ce sujet.

La ville de Bouar est l’une des villes économiques du pays, en raison de sa proximité avec le Cameroun et donc passage obligé de toutes les marchandises qui viennent de Douala. Dommage, elle a été aussi la cible des attaques des groupes rebelles du fait que la ville  abrite la plus grande base militaire du pays après celle de Bangui. Ces attaques ont fragilisé l’économie et surtout ont créé la psychose au sein de la population. Une situation qui a été un défi pour le gouvernement centrafricain, les autorités locales et l’ensemble de la population qui se sont tous mobilisés pour ramener la paix et rehausser l’économie.

Située à 450 kilomètres de Bangui et à l’ouest du pays, la ville de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré a été secouée par plusieurs crises militaro-politiques. Si nous remontons un peu l’histoire, nous pouvons commencer en 2013 par les rebelles de la coalition Séléka dirigée par Michel Djotodia contre l’ancien président François Bozizé. L’avènement de la Séléka au pouvoir, sa chute, le phénomène Anti-Balaka ont encore fait naitre un autre groupe rebelle dans la localité en 2015, les  3R du défunt Abbas Sidiki.

En 2016, malgré la crise militaire, le pays a organisé les élections groupées donnant la chance à Faustin Archange Touadera d’accéder à la magistrature suprême. Durant son premier quinquennat, le président Touadera a fait feu de tout bois pour remédier à cette crise avec sa politique de « la main tendue ». La signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation entre le gouvernement et les groupes rebelles à Khartoum au Soudan demeure une preuve indélébile de la tentative des solutions.

Triste est de constater que la crise a perduré avec la création de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), dirigée par l’ancien président François Bozizé après son retour d’exil. Cette coalition a été lancée dans la foulée des scrutins groupés de 2020. Contre vents et marrées, les centrafricains ont encore porté leur choix sur Faustin Archange Touadera, faisant de lui, le président de la République Centrafricaine pour un second mandat. La situation se dégénère ; plusieurs villes ont été attaquées dont celle de Bouar.

La ville de Bouar abrite la plus grande base militaire de la RCA. Pour ce faire, les rebelles ont tendance à l’attaquer dès que l’opportunité se présente. L’objectif est de récupérer la base et les matérielles de guerre. Si la ville de Bouar tombe, ceci va raisonner comme un signal fort pour les rebelles. Heureusement, à chaque fois, l’armée nationale arrive à chasser les rebelles. Toutefois, dans leur fuite, les rebelles envahissent les villages. Une situation qui crée la psychose au milieu de la population.