RCA : le Président Touadera affirme la volonté de son pays de lutter contre l’impunité

C’est dans ce cadre qu’a été créée, le 4 mai dernier, une Commission d’enquête spéciale chargée de faire la lumière sur les présumées graves atteintes aux droits de l’homme dont se seraient rendues coupables les Forces armées centrafricaines, selon un rapport publié par la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), a expliqué le Président centrafricain devant les participants du débat général annuel de l’Assemblée générale au siège de l’ONU à New York.

Touadéra a, en outre, présenté l’opérationnalisation de la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation comme une contribution majeure au succès du processus de paix en cours dans son pays. Il a également mentionné la poursuite de la réforme du secteur de la sécurité et l’accélération de la mise en œuvre du plan de développement post-conflit.

« Le respect scrupuleux des engagements contenus dans l’Accord politique pour la paix et la réconciliation reste ma boussole », a affirmé Touadéra, qui a appelé à une solidarité sans équivoque face aux groupes armées signataires de l’Accord qui poursuivent leurs exactions.

C’est à cette fin qu’il a demandé, une nouvelle fois, la levée totale de l’embargo sur certaines catégories d’armes imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui « pèse injustement sur notre armée nationale » et l’empêche d’accomplir pleinement sa mission.

Hommage aux Casques bleus

Touadéra a rendu hommage aux Casques bleus de la MINUSCA, aux forces alliées russes et rwandaises, qui ont « défendu les droits fondamentaux, la démocratie et la paix » dans son pays, ainsi qu’aux différents facilitateurs de l’Accord de paix et au Secrétaire général.

S’agissant de la crise sanitaire que traverse le monde, le Président centrafricain a estimé qu’elle ne serait vaincue que par une solidarité agissante de la communauté internationale.

Pour en limiter les effets sur la population centrafricaine, mon pays veille, a-t-il affirmé, à la sauvegarde de ses capacités de financement du développement, en maintenant le cap des réformes du système de gestion des finances publiques.

Il a appelé à investir davantage dans le système de veille sanitaire et estimé que l’accès universel aux vaccins devrait relever d’une « urgence de sécurité internationale », au nom de principes fondamentaux de solidarité humaine.

La mobilisation contre la Covid-19 ne doit pourtant pas faire oublier les autres défis auxquels nous sommes confrontés, a poursuivi M. Touadéra, qui a rappelé que le premier d’entre eux consiste à répondre aux besoins de la planète. Il a rappelé la « modeste part » que son pays a prise à cette lutte par l’adoption d’une Stratégie nationale de développement durable.

Touadéra a souligné les succès méritoires enregistrés en 75 ans par l’ONU grâce à « l’intelligente mutualisation de nos efforts ». Il a toutefois réclamé une réforme profonde du système des Nations Unies, dont une étape majeure sera d’accorder au continent africain une représentation permanente au sein du Conseil de sécurité.

RCA : les USA condamnent l’utilisation des mines antipersonnel dans les combats

L’ambassade des États-Unis à Bangui est profondément préoccupée par les informations faisant état d’atrocités contre des civils dans le nord-ouest.

 

Nous appelons aux autorités centrafricaines à mener rapidement des enquêtes complètes et transparentes sur ces rapports et à veiller à ce que les responsables répondent de leurs actes.  Le gouvernement centrafricain a la responsabilité de protéger tous ses citoyens, et nous l’appelons à fournir un soutien à toutes les victimes.

Nous déplorons également la mort tragique d’un humanitaire du Conseil danois pour les réfugiés, un partenaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international, après que son véhicule ait heurté un engin explosif.  Nous exprimons notre plus profonde sympathie à la famille, aux amis, et aux collègues de la victime.  Nous condamnons fermement l’utilisation d’engins explosifs et de mines terrestres qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire dans la région.  En tant que principal donateur humanitaire en RCA, les États-Unis travaillent sans relâche pour assurer que les nombreux Centrafricains qui en ont besoin puissent accéder à l’aide humanitaire.  Nous appelons tous les acteurs à permettre un accès humanitaire sans entrave.

 

RCA-Nzila : la présence des forces spéciales rwandaises saluée par des habitants

Les habitants du village Nzila situé à 12 Km du centre-ville de Bangui affirme vivre maintenant en sécurité suite aux multiples patrouilles des forces spéciales rwandaises dans la localité.

 

Les forces spéciales rwandaises se sont installées au centre de formation de la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN) de Nzila en novembre 2020, peu avant l’incursion des rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé le 13 janvier 2021. Cette localité a été la portée d’entrée des rebelles qui ont été farouchement réprimés par l’armée nationale, avec l’appui des forces spéciales rwandaises.

Depuis l’attaque manquée de la capitale par cette entrée du sud de la capitale Bangui, les forces rwandaises ont multiplié des patrouilles pédestres dans ce secteur. Bien avant, le secteur de l’usine de la Cimenterie en construction était ne nid des braqueurs et plusieurs conducteurs de mototaxis ont été abattus froidement par des braqueurs.

La population observe une nette amélioration dans la sécurité comme Daniel, rencontré à Nzila secteur Gara Ngbako qui n’a pas caché ses impressions.  « Les forces rwandaises basées dans cette localité ne dorment pas.  Elles effectuent des patrouilles en véhicule et à pied jour et dans le village Nzila  pour protéger la population.  Les cas des braquages sont maintenant rares et nous pouvons maintenant respirer la paix et la sécurité », a-t-il témoigné.

Adrien Greyagba, un autre habitant du secteur n’a pas aussi manqué de féliciter ces troupes,  « Je félicite les troupes rwandaises qui patrouillent dans le village Nzila. Ils prennent des gardes au bord de la route et le font d’une manière rotative.  Auparavant, on dormait avec de la peur au ventre, car le crépitement des armes des braqueurs ne manquaient pas la nuit. Mais, avec les patouilles des forces rwandaises, nous nous sentons en sécurité » a-t-il témoigné.

La présence des forces spéciales rwandaises dans la localité fait aussi disparaitre les actes de criminalité depuis le pont de PK9 à Samba, situé à 16 Km. Gilberte, une vendeuse a aussi accepté de témoigner à Oubangui Médias. « Ce secteur est la porte d’entrée à Bangui. Les rebelles ont tenté d’entrer par-là, grâce à ces forces et nos forces nationales, leur plan a échoué. Il y avait aussi des actes de banditisme, mais les patrouilles qu’effectuent les forces rwandaises a réduit cela », a-t-elle témoigné.

Toujours bien habillés dans leurs tenues, les soldats rwandais basés à Nzila se sont bien intégrés dans la communauté. A chaque passage, enfants, jeunes comme adultes ne cessent de lancer des gestes sympathiques. Les soldats rwandais, dont quelques-uns prononcent couramment des mots en Sango, langue, nationale, répondent à des salutations en langue nationale centrafricaine.

« Nous nous taquinons souvent avec ces forces.  C’est une armée, disciplinée, bien formée, bien équipée, une armée jeune et cela me donne envie de faire l’armée. Je pense que les autorités profitent de la présence des forces étrangères pour professionnaliser notre armée »

Le Rwanda qui s’engage à aider la Centrafrique à faire face aux violences a connu le pire en 1994 : Le génocide qui a fait plusieurs dizaine de milliers de morts. Ce pays s’investi pour que les autres ne connaissent pas la même chose.

 

 

RCA : l’ambassadeur du Tchad en visite chez le président de l’Assemblée Nationale

L’honorable Simplice Mathieu Sarandji, a reçu en tête-à-tête lundi 20 septembre 2021, Noh Tamour  Aldjideye.

 

En visite de courtoisie, le diplomate tchadien et le numéro 1 du Parlement centrafricain ont mis à profit cette rencontre pour exalter les liens séculaires d’amitié et de fraternité qui unissent les deux pays avant de faire le tour des questions sécuritaires.

L’Ambassadeur Noh Tamour  Aldjideye devant la presse parlementaire : « C’est une visite de courtoisie en tant que frère, voisin de la Centrafrique. J’ai toujours sollicité de rencontrer toutes les autorités de la République. Je suis venu il y a deux ans ici, je suis aussi passé par l’Assemblée Nationale en ce temps, c’était l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Laurent Ngon-Baba».

Aussi, Monsieur Noh Tamour  Aldjideye en ajoute ceci : « Nous avons toujours discuté des relations très séculaires qui sont entre le Tchad et la RCA. Nous-même, on a toujours dit que la Centrafrique n’est pas seulement un pays géographiquement voisin mais, nous sommes liés aussi par l’histoire, la culture et beaucoup plus par le sang », avant de renchérir : « Beaucoup de Centrafricains sont d’origine Tchadienne et beaucoup des Tchadiens sont d’origine Centrafricaine. Cela, on ne peut jamais le renier. C’est pourquoi, tout ce qui se passe en Centrafrique nous intéresse beaucoup, parce que c’est notre flanc et, on doit protéger la Centrafrique et c’est notre politique ».

« On a discuté un peu de tous les sujets et la sécurité elle, est au centre. Sans la sécurité, on ne peut jamais parler d’une bonne collaboration entre le Tchad et la Centrafrique », a-t-il conclu.

RCA : un général de l’UPC nommé percepteur du marché à bétail

Interpellés par les mercenaires russes et syriens de la société Wagner dans la ville de Bria le dimanche 25 avril dernier,  l’autoproclamé général de l’UPC Makay Bobiri Aliou et son frère Moussa Bobiri Aliou, porte-parole du chef rebelle Ali Darassa  ont été tous deux libérés un mois plus tard après être transférés à  Bangui. Mais au lendemain de leur libération, l’autoproclamé général Makay  et son frère Moussa ont été placés officieusement à des postes par leur cousin tchadien Hassan Bouba.

L’autoproclamé général Makay Bobiri Aliou, ancien chef d’État-major de l’UPC dans la Haute-Kotto, et son frère cadet Moussa Bobiri Aliou, ancien porte-parole du chef rebelle Ali Darassa sont désormais dans la faction dissidente de l’UPC dirigé par leur cousin  ministre Hassan Bouba, ex-conseiller politique du chef rebelle Ali Darassa. Entre-temps,  après leur interpellation, puis leur libération de prison, les deux présumés criminels  de l’UPC se voient attribuer officieusement des postes au sein du ministère de l’Élevage et de la Santé animale.

Ainsi, l’autoproclamé Makay Bobiri Aliou, soupçonné par la justice centrafricaine d’avoir participé à la commission des nombreux crimes dans la préfecture de Haute-Kotto et de la Ouaka, occupe désormais officieusement le poste juteux de percepteur du marché à bétail de Bangui, situé à Bouboui sur la route de Boali. Au marché à bétail, les éleveurs le surnomment percepteur de l’UPC à Bangui. Cependant, son frère Moussa Bobiri Aliou, ancien porte-parole du chef rebelle Ali Darassa occupe pour lui le poste du secrétaire général adjoint de la FNEC ( fédération nationale des éleveurs de Centrafrique). Or, pour occuper un tel poste, il fallait avoir l’approbation de tous les membres, mais aussi de tous  les maires des communes d’élevage de Centrafrique. Ainsi, depuis quelques jours,  à Bangui, une convocation a été envoyée à tous les adhérents de la FNEC pour une organisation d’une assemblée générale à Bangui.

Dans les couloirs, des informations circulent et font état  du probable remplacement de l’actuel secrétaire général de la FNEC, Monsieur Ousman Shehou par son beau-frère Ayouba Maloum, un Peul tchadien, secondé par Monsieur Moussa Bobiri Aliou  comme secrétaire général adjoint.

Comme il est pratiquement difficile de faire une différence entre un Peul du Tchad à celui de Centrafrique ou du Cameroun, Monsieur Hassan Bouba en profite pour installer ses frères tchadiens à des postes d’élevage.

RCA : arrivée de 120 casques bleus tunisien

Ces nouveaux casques bleus sont arrivés dans le cadre  du renforcement des capacités opérationnelles de la Minusca.

Cent-vingt (120) casques bleus de l’unité d’aviation tunisienne  viennent  d’arriver ce mardi 21 septembre dans la capitale centrafricaine. Ces nouveaux casques bleus sont arrivés en Centrafrique dans le cadre  du renforcement des capacités opérationnelles de la Minusca, mission des nations-unies en Centrafrique.

Ces soldats de l’armée de l’air tunisienne font partie d’un renfort progressif de 3.000 Casques  bleus décidé par le Conseil de sécurité de l’ONU le 12 mars dernier et c’est le second contingent déployé dans ce cadre après un groupe de 300 soldats rwandais début août.

Les Tunisiens composent une « unité d’hélicoptères », a déclaré à l’AFP le général Paulo Maia Pereira, commandant adjoint de la force de la Minusca, précisant que les hélicoptères tunisiens arriveront dans quelques jours.

Ces militaires arrivent moins d’un semaine après que 450 Casques bleus gabonais, accusés d’abus sexuels, ont été retirés de la force de maintien de la paix onusienne.

Les accusations de crimes et délits sexuels contre les casques bleus sont récurrentes dans le pays.

La Minusca a été déployée par l’ONU en avril 2014 pour tenter de mettre fin à la sanglante guerre civile qui a suivi un coup d’Etat l’année précédente contre le président de l’époque, François Bozizé.

Les combats qui ont suivi entre la coalition de groupes armés qui l’avait renversé, la Séléka, à majorité musulmane, et des milices soutenues par le chef de l’Etat déchu, les anti-balakas, dominées par les chrétiens et les animistes, ont culminé en 2014 et 2015.

La guerre civile perdure aujourd’hui mais elle a considérablement baissé d’intensité depuis 2018. Des groupes armés occupaient cependant encore fin 2020 plus des deux tiers du pays.

Certains ont lancé en décembre une offensive contre le pouvoir du président Touadéra à la veille de la présidentielle. Ce dernier a été finalement réélu le 27 décembre et son armée, grâce à l’appui de centaines de paramilitaires russes et de soldats rwandais, a aujourd’hui largement reconquis le territoire.

La Minusca dispose toujours de quelque 15.000 personnes dans ce pays pauvre d’Afrique centrale, dont 14.000 en uniforme, avec pour mission prioritaire la protection des civils.

RCA : la ministre des Affaires étrangères dévoile la feuille de route de la CIRGL

La semaine dernière, un mini-sommet sur la crise centrafricaine s’est tenu à Luanda. Une feuille de route a été adoptée par la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) pour la sortie de crise en RCA. Une feuille de route en six grands points dévoilée par la ministre centrafricaine des Affaires étrangères.

Le premier point de la feuille de route pour un retour à la paix en Centrafrique est un préalable concernant les groupes armés signataires de l’accord de paix de 2019 et ayant repris les armes en formant la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et tenté de renversé les autorités en janvier. Ceux-ci doivent signer une déclaration formelle de renonciation à la violence et de retour à l’accord de paix.

L’objectif est que les groupes armés montrent leur bonne foi, explique la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Témon. « Dans cette première étape, pour ceux qui ont acté de leur retour, nous allons continuer le processus. Et démontrer aux yeux du monde qu’il y en a qui ne sont pas du tout pour la paix et dans ce cas-là, il faut qu’ensemble, nous prenions des décisions courageuses et fermes. Je pense que les autorités centrafricaines ont montré leur disponibilité à travailler pour la paix dans un cadre de dialogue, dans un cadre pacifique. »

Exil des chefs armés ?

Parmi les autres nouveautés de cette feuille de route, le traitement appliqué aux rebelles qui décideront de déposer les armes. « Il y a dans cette feuille de route une dimension qui a été rajoutée, c’est le cantonnement. Parce que si on les désarme, ce n’est pas pour les laisser dans l’environnement dans lequel ils ont prospéré. Il faut pouvoir les démobiliser pour que le programme du DDRR soit effectif et surtout efficace. »

Un cessez-le-feu doit aussi permettre de dérouler le reste de la feuille de route dont les points principaux rejoignent ceux de l’accord de paix de 2019. Parmi les points abordés, mais non précisé, le possible exil de certains chefs de leaders armés dont l’ex-président François Bozizé

RCA : Faustin-Archange Touadéra fait le pont sur les sujets du moment

Dans une interview publiée sur Jeune Afrique ce lundi 20 septembre, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra fait le point sur les grands dossiers du moment : rébellion CPC, François Bozize, Wagner. Une prise de parole sur un ton bien plus ferme que d’habitude affirme un diplomate.

 

« Ces crimes, c’est Bozize qui en est à l’origine », déclare fermement Faustin-Archange Touadéra au sujet de la CPC et des crimes commis lors de l’attaque de Bangui en janvier. « Il a saboté tout ce que nous avions entrepris avec les groupes armés » poursuit-il.

 

Interrogé sur le sort de l’ex-président : « si nous lui mettons la main dessus, nous ferons en sorte qu’il réponde de ses actes devant la justice ». Mais si les négociations régionales aboutissent à un accord sur un lieu d’exil : « nous l’accepterons ».

Sur la présence de Wagner, le chef de l’État nie avoir connaissance de l’activité de l’entreprise paramilitaire russe en Centrafrique. « Moi je n’ai rien signé avec une société qui s’appellerait Wagner » assure-t-il. « Je vous mets au défi de prouver le contraire ».

À la question de l’état des relations avec la France, Faustin-Archange Toudéra répond par une autre question. « Pourquoi se focaliser sur la Russie qui nous a en plus aidé gracieusement? « 

Sur le mandat de la mission onusienne, le président est clair. Il souhaite un mandat plus robuste. « Nous avons besoin de troupes combattantes » insiste-t-il.

 

RCA : les villes de Zongo et Bangui seront reliées par un bateau

Ce bateau est un don du Chef de l’Etat qui va faciliter la traversée  de la rivière Ubangui pour relier les villes de Zongo ( RDC) et Bangui ( RCA).

 

Un bac moderne d’une capacité  de 50 tonnes est dans la dernière  phase de construction au chantier naval de l’ONATRA à Kinshasa. Don du Chef de l’Etat, ce bateau va faciliter la traversée  de la rivière  Ubangui pour relier les villes de Zongo ( RDC) et   Bangui ( RCA).

La mise en service de ce bateau est la matérialisation de la promesse du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo faite à  la population de Zongo, province du Sud-Ubangui lors de son dernier séjour dans cette ville en décembre 2019. Ce mardi 14 septembre, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo est allé se rendre compte de l’évolution des travaux de construction de cette mega infrastructure au chantier naval de L’ONATRA à Kinshasa. Le Chef de l’Etat s’est montré satisfait du niveau de réalisation. Le Directeur général de l’entreprise Oriental Road and construction a réitéré son engagement de remettre l’ouvrage en décembre de cette année. Selon M. Victor Rutalinga Cizungu, le bac de Zongo est un projet intégrateur car il va faciliter le commerce transfrontalier entre la RDC, la RCA ainsi que ses voisins directs notamment le Cameroun et le Tchad.

Avec ses deux groupes propulseurs et son tonnage, le bac de Zongo devrait aussi faciliter la traversée des véhicules remorques avec des produits agricoles ou manufacturés à l’importation ou exportation.

Présents au chantier naval de l’ONATRA, le gouverneur du Sud-Ubangui Claude Mabenze , le ministre du commerce extérieur Jean Lucien Busa et le Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat Olivier Mondonge n’ont pas caché  leur satisfaction  de voir cette réalisation du Chef de l’Etat au profit de la population de leur terroir.

RCA : deux soldats FACA tués, et quatre mercenaires russes blessés dans une attaque des rebelles

Ce sont les rebelles de la CPC qui auraient lancé l’hostilité contre une position des soldats FACA  et des mercenaires russes au village Kotamalé.

 

Située à 343 kilomètres au nord de Bangui, la ville de Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Gribizi a été secouée ce dimanche 19 septembre 2021 suite à une attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  contre une position des soldats FACA et de leurs alliés russes dans le village Kakomalé sur l’axe Grevaï.

Selon des sources sécuritaires locales,  ce sont les rebelles de la CPC qui auraient lancé l’hostilité contre une position des soldats FACA  et des mercenaires russes au village Kotamalé, situé à une soixantaine de kilomètres de Kaga-Bandoro  sur l’axe Grevaï en allant vers Mbrés.  Le combat était violent, reconnaît un officier des forces armées centrafricaines.

« Les rebelles nous ont surpris sur trois positions. Ils nous ont attaqués, mais nos hommes ont bien résisté. Ils ont repoussé l’attaque et contrôlent toujours la localité  », témoigne l’officier FACA.

Selon un autre témoin, les rebelles ont dû se retirer après avoir détruit le poste de contrôle érigé par les FACA et les mercenaires russes dans ce village. Ce que conteste cet officier  qui reconnaît par ailleurs la perte de ces deux hommes dans l’affrontement. D’après lui, quatre mercenaires russes de la société Wagner ont également été grièvement blessés dans l’attaque et évacués par hélicoptère sur Bangui pour des soins médicaux d’urgence.

Par ailleurs, à Mingala, vers Alindao, les mercenaires russes et les rebelles de l’UPC s’affrontent depuis deux jours dans une indescriptible violence.