RCA : deux présumés criminels recherchés par la police

Siméon et bienvenu sont soupçonnés d’avoir assassiné leur frère aîné Arsène Nozigoto dans la nuit du mercredi à jeudi 03 septembre 2020.

La police recherche deux frères qu’elle soupçonnés d’avoir assassiné leur frère aîné Arsène Nozigoto dans la nuit du mercredi à jeudi 03 septembre 2020. Arsène Nozigoto, âgé de 24 ans, jardinier, a été tué dans la nuit du mercredi à jeudi suite à une violente altercation qu’il a eu avec ses deux frères Siméon et Bienvenu.

Selon le service de police de l’agglomération de Bangui, la scène criminelle a eu lieu au quartier Ngou-Courant, vers Boeing, dans la commune de Bimbo, située dans l’Ombella – Mpoko.

D’après les témoins qui ont expliqué la scène, ce mercredi 02 septembre vers 18 heures, monsieur Arsène Nozigoto, après son retour du chantier, aurait eu des discussions avec ses deux frères cadets bienvenus et Siméon. C’est à la suite de ces discussions qu’une violente bagarre s’est éclatée entre eux, poussant monsieur Bienvenu, le frère cadet à assommer son frère Arsène sur sa nuque avec une barre de fer.

Tombée au sol, la victime, Monsieur Arsène, est morte immédiatement de ses blessures pendant que les deux frères présumés criminels s’évadaient dans la nature.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce crime, et la police, de son côté, a  lancé un appel aux populations afin de mettre la main sur les deux fugitifs et les traduire en justice.

Les deux frères Siméon et bienvenu Les deux suspects qui sont toujours dans la nature, et la police appelle à l’aide la population pour les capturer.

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA-Présidentielle : controverse autour de la candidature d’Israël Jonace Dacko

La candidature de monsieur Israël Jonace Dacko au nom du parti MDD à la prochaine élection présidentielle du 27 décembre 2020 semble rencontrer de sérieuses difficultés au sein de son parti, le mouvement pour la démocratie et le développement ( MDD), fondé par son père défunt David Dacko en 1991.

Le samedi 29 août dernier, Monsieur Israël Jonas Dacko, fils de l’ancien Président de la République David Dacko avait annoncé, lors d’un point de presse organisé à Bangui, sa candidature à la prochaine présidentielle de 2020 – 2021 aux couleurs de son parti, le mouvement pour la démocratie et le développement (MDD). Sauf que 24 heures après l’annonce de sa candidature, le dimanche 30 août, le comité exécutif du parti MDD avait publié un communiqué de presse dénonçant vigoureusement la « supposée appartenance de monsieur Israël Jonas Dacko au parti MDD », même s’il est le fil du Président fondateur dudit mouvement politique.

« Le Comité Exécutif du Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) a eu vent de la déclaration de Mr Jonas DACKO d’être candidat à la prochaine élection présidentielle. Le MDD ne pourrait émouvoir se d’une telle intention. Mais ce qui surprend l’opinion en général et le MDD en particulier, c’est qu’il se réclame du MDD, Parti fondé par son défunt père, a réagi le MDD dans son communiqué qui mentionne également « qu’aucune loi de la République n’autorise un individu à s’accaparer d’un Parti politique sur le seul prétexte qu’il est le fils du fondateur ! ».

Selon le comité exécutif du MDD, monsieur Israël Jonas Dacko n’aurait jamais approché le Parti pour évoquer quoi que ce soit au sujet des élections :

« Nous portons à la connaissance de l’opinion que le prétendu candidat n’a jamais approché le Parti pour évoquer quoi que ce soit au sujet des élections. Profondément démocratique, le MDD croit que la première des conditions à remplir pour être candidat d’un Parti à une élection quelconque, c’est d’être militant de ce Parti et être investi. Jonas DACKO n’a rien d’un militant du MDD », ajoute-t-il.

Et la réaction de Monsieur Jonas Dacko n’a pas tardé. L’homme démont avoir déclaré sa candidature au nom du parti fondé par son père. Il réclame être candidat indépendant et non du MDD.

 

 

RCA : le groupe armé FPRC conteste le processus du désarmement à Bria

L’un des principaux mouvements armés dans la région, conteste vigoureusement cette feuille de route du gouvernement et parle de mise en scène.

La République centrafricaine entame depuis plusieurs mois des programmes de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR)  des combattants rebelles des groupes armés. Après la ville de Kaga-Bandoro, une mission de sensibilisation et de concertation avec les groupes armés est arrivée la semaine dernière à Bria, dans la préfecture de Haute-Kotto. Mais le FPRC, l’un des principaux mouvements armés dans la région, conteste vigoureusement cette feuille de route du gouvernement et parle de la mise en scène.

«  La mission de Djono qui était arrivée à Toumou est une mission de fraude.Nous ne refusons pas la mise en place des USMS.  Comme 3 préfectures sont en conflit, il faut que le gouvernement les réconcilie d’abord. C’est après cela qu’on va appeler Bangui pour nous envoyer des fiches pour les éléments du FPRC qui sont non seulement à Bria, mais aussi à Ouadda, Sam-Ouandja,  Birao, Amdafock et Kaga-Bandoro. Quand la fiche sera là, nous allons distribuer  pour que nos éléments la remplissent. Ça ne serait pas comme pour eux qui  étaient venus avec l’esprit du népotisme en empêchant les journalistes ce jour-là de faire leur travail, et qui refusaient également de donner la parole aux Anti-Balaka. Le FPRC est un grand mouvement. Ce n’est pas un petit mouvement qu’une personne peut exploiter sous fonds de commerce. Nous ne voulons pas de l’argent, mais plutôt la vie de la population du nord  », a déclaré sur les ondes de la radio Ndékèluka l’ex-Comzone du FPRC à Bria, le général Houstat Ali, qui n’hésite pas à qualifier cette mission d’une parfaite mise en scène. Or, pour le ministre Djono-Aba, chef de cette mission gouvernementale, le nombre des groupes armés qui n’ont pas fourni la liste de leurs combattants à désarmer serait très négligeable.

Notons que lors de la réunion du ministre Djono-Aba avec les groupes armés présents à  Bria, le RPRC, MLCJ et MPC sont favorables au programme du désarmement proposé par le gouvernement, tandis que le FPRC, Anti-Balaka et le PRNC  campent sur leur position et refusent l’offre du désarmement, y compris l’enveloppe d’argent proposée lors de la réunion.

RCA-Ministère de la défense : la Russie entend ouvrir un bureau

C’est ce qui explique la visite d’une délégation militaire en République centrafricaine lundi 31 août 2020.

La Russie entend ouvrir dans un bref délai un bureau auprès du ministère centrafricain de la Défense. L’information a été donnée lundi 31 août 2020, par une délégation militaire russe en visite en République centrafricaine (RCA).

La date de l’ouverture de ce bureau dépend des contacts qui vont être pris par la mission en cours, pour que la représentation soit ouverte le plus tôt possible, a déclaré le chef de la délégation russe Oleg Polguev, au sortir d’une audience que lui a accordée le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

L’année dernière, les gouvernements centrafricain et russe se sont accordés, à travers la signature d’un accord, sur l’ouverture de la représentation du ministère russe de la Défense auprès de son homologue centrafricain.

En vertu des contacts pris par les autorités centrafricaines avec les autorités russes, des instructeurs russes participent depuis quelques années à la formation des soldats des Forces armées centrafricaines (FACA).

RCA : le gouvernement entend soutenir la médecine traditionnelle

En RCA, le gouvernement a pris l’engagement d’appuyer financièrement la médecine traditionnelle, à l’occasion de la 18e Journée africaine de la médecine traditionnelle célébrée lundi 31 août 2020.

D’après le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, le gouvernement est disposé à accompagner les tradipraticiens pour passer à l’étape de l’implantation de la médecine traditionnelle et de la pharmacopée dans le cadre du système de santé centrafricain.

Il a mis en exergue les recommandations formulées la semaine dernière par les experts du secteur qui devront être transformées en feuille de route budgétisée, assortie d’un calendrier qui sera très bientôt validé par un sommet interministériel, sous la présidence du Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada.

On ignore encore les bienfaits des plantes médicinales qui, avec des vertus thérapeutiques, constituent une complémentarité pour la médecine moderne, a soutenu le président du collectif des tradipraticiens centrafricains, Gervil Henri Bosco Motombi.

En Centrafrique, la 18e Journée africaine de la médecine traditionnelle est célébrée par une exposition des produits de la pharmacopée dans la capitale Bangui sous le thème : « Deux décennies de la médecine traditionnelle, quel progrès pour les pays ? »