RCA : la France engage des avions de combat aux côtés de l’ONU

La Centrafrique est toujours en proie aux exactions des milices, et le gouvernement ne contrôle qu’une petite partie du territoire.

Des avions français ont effectué vendredi une démonstration de force contre un groupe armé dans le Nord-Ouest de la Centrafrique en soutien de Casques bleus, a affirmé lundi le porte-parole de la Mission des Nations unies dans ce pays.

C’est la quatrième fois depuis le déploiement des Casques bleus en 2014 qu’il est annoncé officiellement que Paris a engagé des avions de combat pour soutenir la Mission des nations unies en Centrafrique (Minusca). « Il y a eu des affrontements entre (le groupe armé) 3R et la Minusca vendredi dernier, avec des tirs et usage de matériel lourd par les éléments des 3R », a déclaré le porte-parole, Vladimir Monteiro.

Expansion d’un groupe armé

« Nos Casques bleus sont parvenus à mettre en déroute ces éléments, trois bases vers la ville de Bocaranga ont été détruites et l’opération se poursuit », a-t-il ajouté. Le groupe Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R), très présent dans l’ouest et le nord-ouest de la République centrafricaine, avait suspendu début juin sa participation à l’accord de paix qui lie le gouvernement à 14 groupes armés depuis le 6 février 2019.

Les 3R sont l’un des principaux groupes armés du pays, principalement composé de Peuls et actif dans l’ouest du pays. Depuis le début de l’année, la Minusca tente de contrer l’expansion de ce groupe armé, qui menace notamment l’axe reliant le Cameroun à la capitale centrafricaine, vital pour l’économie du pays. Mi-juillet, un casque bleu rwandais avait été tué par une attaque des 3R, avait affirmé la Minusca.

À quelques mois d’une élection présidentielle à haut risque, prévue en décembre, et malgré l’accord signé en février 2019, la Centrafrique est toujours en proie aux exactions des milices, et le gouvernement ne contrôle qu’une petite partie du territoire.

RCA : vol qualifié d’un véhicule, la police recherche des bandits

L’aide du public est sollicitée afin d’identifier au moins une personne d’intérêt à la suite d’un vol qualifié d’un véhicule survenu ce dimanche 16 août sur le parking de l’église Chapelle des vainqueurs à Bangui.

Selon le service de police de l’agglomération de Bangui, capitale de la République centrafricaine, le véhicule volé est un pick-up Mitshibishi double cabines blanc immatriculé  DKZ 20 BG, propriété de monsieur Sabome Guy Laurent, personnel à la société de téléphonie mobile Orange-Centrafrique.

Dans la matinée du dimanche 16 août, alors que le véhicule se trouvait sur le parking de l’église chapelle des vainqueurs sur l’avenue des martyrs à Bangui pendant que  le propriétaire Monsieur Sabome Guy Laurent était en culte à l’intérieur, un suspect s’empare de son véhicule pour une destination inconnue.

Le service de police demande à toute personne détenant de l’information quant à ce vol qualifié ou qui pourrait aider à identifier ou localiser le suspect d’intérêt de communiquer avec le service de police ou de la gendarmerie  de sa localité.

Pour l’heure, on ignore si le suspect est seul ou il est appuyé par un ou plusieurs complices lors de ce vol survenu dans un lieu très fréquenté.

RCA : Simplice Mathieu SARANDJI évacué à Tunis pour raison de santé

L’ancien Premier ministre avait été évacué en urgence en Afrique du Nord à cause d’une d’insuffisance rénale aiguë dont il souffre.

Le secrétaire exécutif du mouvement cœurs unis, l’ancien Premier ministre, et ministre d’État Conseiller spécial du chef de l’État, le Professeur Simplice Mathieu SARANDJI  a été évacué en urgence en Afrique du Nord pour raison de santé, a-t-on appris de source concordante proche de la présidence de la République.

Selon la même source, l’ancien Premier ministre serait évacué dans une clinique à Tunis, capitale de la Tunisie depuis la semaine dernière. Il souffrait d’insuffisance rénale aiguë, selon ses proches joints au téléphone par CNC. Dépuis lors, aucune réaction du côté du gouvernement sur l’évolution de son état de santé.

Notons que cette maladie rénale survient lors du dysfonctionnement des reins pendant au moins trois mois caractérisé par un débit de filtration glomérulaire (DFG), selon la professeure Marie-NoéllePeraldi, néphrologue à l’hôpital Saint-Louis de Paris.

Rappelons que monsieur Simplice Mathieu SARANDJI, âgé de 65 ans, professeur de géographie à l’Université de Bangui, fût Directeur national de campagne du candidat Faustin Archange TOUADERA à la présidentielle de 2015 – 2016 avant d’être nommé le 2 avril 2016 Premier ministre grâce à la victoire de son candidat au deuxième tour.

Limogé de son poste du Premier ministre le 23 février 2019 par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA suite aux exigences des groupes armés lors des pourparlers de Khartoum, Monsieur Simplice Mathieu SARANDJI avait été placé à la tête du parti au pouvoir MCU avant d’être nommé ministre d’État conseiller spécial du Président Faustin Archange TOUADERA

largement contesté à la tête du MCU, Simplice Mathieu SARANDJI se voit désormais obliger de faire face à une frange des mécontents au sein de son parti  par le ministre fidèle Ngouandjika , conseiller et grand frère du chef de l’État, Faustin Archange TOUADERA.

RCA : l’UPC de Darassa kidnappe des agents recenseurs et de vaccination

Les faits se sont produits ce dimanche 16 août dans la localité de Mboki, située dans la préfecture de Haut-Mbomou, au sud-Est de la RCA.

Selon les autorités locales, parmi les 9 otages, se trouvait docteur Blaise BEKOY qui était à la tête d’une équipe de compagne de vaccination dans la région.

En effet, sur l’ordre du chef d’Etat-major et coordonnateur de l’UPC et de son tristement célèbre général Baba, 2 agents recenseurs, accompagnés par l’honorable député d’Obo 2 Albert Guinimonguimi, ont été kidnappés. Quelques heures plus tard, dans la même journée de ce  dimanche 16 août, ces mêmes éléments rebelles de l’UPC ont réitéré leur mauvaise pratique en prenant en otage 7 agents de vaccination qui étaient en compagne dans la région.

Pour l’heure, on ignore le sort de ces 9 personnes prises en otage par Ali Darassa.

À Bangui, le gouvernement n’a pas encore réagit, mais l’honorable de Bocaranga 3 Martin Ziguélé n’a pas caché sa colère. Sur les réseaux sociaux, ce dimanche, il a demandé aux garants et facilitateurs de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA) signé le 06 février 2019 entre les groupes armés et le gouvernement centrafricain « à intervenir militairement pour libérer ces 9 otages,  détruire les forces rebelles et arrêter Ali Darassa et ses sbires ».

Quant à l’honorable député d’Obo 2 Albert Guinimonguimi, selon Martin Ziguélé, il serait actuellement plus ou moins en sécurité dans une cachette.

RCA : l’enrôlement bâclé des nationaux donne le libre espoir aux étrangers de s’affirmer

Tout le monde est branché par les élections groupées de décembre prochain. L’autorité nationale des élections (ANE) donne l’impression de tout mettre en éveil pour la réussite de cette étape délicate. La difficulté constatée toutefois, est le fait que les natifs s’y plaisent bien moins. Trop découragés, dit-on, les votants ne prêtent pas attention à la chose.  Pendant que tous ceux qui entrent en République centrafricaine prennent un goût positivement. A quel dessin ? Pourquoi une telle stratégie peut-elle nuire un jour aux volontés originelles que le pays englobe ?

La RCA après son 60 ème âge d’Etat, il est prévu un vote à la fin de l’année.  Un renouvellement de la classe politique si l’expression tient le coup. Un nouveau chef de l’Etat ; de nouveaux élus du peuple. Ces élections en effet, comme à l’examen du baccalauréat, a ses propres caprices voilés. Seulement, le 27 décembre à venir aura moins de femmes et hommes et fils du pays de surcroît, pour choisir leur gouverneur et intercesseurs. Par contre, les envoyés du monde entier en séjour dans le coin pourront passer  pour des Centrafricains nés.

Pourquoi cette vision de la situation intervienne dans un havre de paix durement touché par la coalition Séléka ? Sa volonté de se plaindre pour le non tenu en compte de sa zone administrative, partie intégrante de la République. Ces concitoyens ont pris les armes. Au seul malheur d’introduire dans leur rang le Tchadien, le Soudanais, le Nigérien et qui encore de l’univers à ciel ouvert qui se sont mêlés à la bagarre. Le pire aujourd’hui, c’est le fait que ces métèques sont fièrement décidés à s’accrocher à l’Eldorado qu’ils ont toujours et vivement souhaité. C’est pourquoi, à la gouvernance Faustin Archange TOUADERA? qui semble tout à fait ambigüe,  ces apatrides décident par les armes de devenir absolument 100%  Centrafricains.

On le remarque avec les chefs de guerre et leurs chiens, les parents, amis  et connaissances de la Minusca, les aventuriers de tous ordres, qui ont profité du malheur pour s’introduire dans le pays à exploiter sur le coup, se terrent partout sur la superficie nationale. Cette grande aubaine leur ouvre l toutes les vannes de s’officialiser sur la terre de la République centrafricaine. Les élections qui s’annoncent est la ligne tracée pour les amener à avoir leurs propres hommes pour une existence éternelle. L’on aura remarqué ce fait en RDC, au Rwanda où des natifs-étrangers chassés de chez eux sont revenus au bercail par le bout de canon pour être congolais, rwandais pour toujours. Ne peut-on pas lire ce tableau pour la RCA dans quelques années.  Ceux qui mènent le pays ont les yeux fermés sur cet aspect mortel  et regrettable qui pointe à l’horizon. Ne peuvent-ils pas oublier l’oligarchie dont ils se sont rendus coupables que de penser à l’avenir du peuple.

Cela est bien possible lorsque la conscience habitera les ressortissants vrais de notre abri protecteur. Un pays entre les mains des expatriés est une mort certaine des enfants du berceau des Bantou.

RCA : «Le bilan de l’indépendance est très mitigé»

Le 13 août 1960, la Centrafrique devient officiellement indépendante. À la tête de ce long chemin, on retrouve Barthélémy Boganda qui meurt dans un accident d’avion en mars 1959 ou encore David Dacko qui devint le premier président du pays. Henri Maïdou a alors 18 ans, il est enseignant à Mobaye dans le sud-est du pays. Il prendra plus tard des charges importantes en Centrafrique. Il fut notamment Premier ministre du pays et vice-président du pays. Il est un témoin majeur de l’histoire politique centrafricaine et il pose son regard sur cette période.

Le 13 août 1960, la République centrafricaine proclame son indépendance. Quel souvenir avez-vous de cette journée ?

Je n’ai pas de très grands souvenirs de ce jour-là, j’étais en brousse. Mais à ce que je sais, la cérémonie a été assez restreinte. Elle était surtout officielle et limitée au niveau du gouvernement.

Vous étiez professeur, vous faisiez déjà partie d’une élite intellectuelle. Comment avez-vous accueilli l’annonce de cette indépendance ?

C’était une très bonne chose que le pays soit libéré. Libéré, c’est peut-être trop dire, mais a obtenu son indépendance. On était content, on avait le sentiment d’appartenir à une entité différente de ce qu’on avait été jusque-là. Mais, l’indépendance pour moi était une très bonne chose, parce que cela nous permettait de nous épanouir en toute chose. Pendant la colonisation, il n’y avait qu’un seul ou deux établissements secondaires, parlant de l’enseignement. Donc à l’indépendance, on avait la possibilité d’agir par nous-mêmes et de planifier nos actions en tant qu’instituteur à l’époque, c’est à cela que je pense. Sur le plan politique, il n’y a pas de difficulté particulière. Nous simples citoyens, on n’a pas pu prendre une part active. A cette époque, c’était le président Barthélémy Boganda, Abel Goumba et autres qui ont joué ce rôle. Moi, j’étais très jeune encore à l’époque, j’avais 18 ans. Je n’avais pas très grande conscience de cela. Le changement a été, disons, un changement, je ne veux pas dire de surface, mais c’est un changement de nom. On est devenu indépendants. Nous, on avait conscience qu’une chose, qu’une mutation s’était opérée. Mais sans plus.

Quel était l’état d’esprit ?

Un bouillonnement, surtout au niveau des élites, mais pas la grande masse. La grande masse, ce qu’elle appréciait c’était d’être devenue libre, parce qu’elle n’était plus soumise aux travaux forcés, aux arrestations arbitraires, etc. Le changement pour la population, c’était de ne plus être arrêtée par l’administration et de subir des sévices comme dans le passé. Avec l’indépendance, c’était fini : les travaux forcés pour aller faire du coton, ramasser un certain nombre de choses, des kilos de caoutchouc à ramener à la maison et de donner à l’administration. C’était cher payé d’un point de vue personnel, physique.

En 1960, à quoi ressemblait la présence française ici ?

C’était la France qui administrait tout. Donc elle était présente dans toutes les administrations, dans toutes les structures, que ce soit dans la santé, dans l’enseignement, dans l’agriculture. C’était la France. Donc, c’était des assistants techniques français.

Et après la signature de l’indépendance, est-ce que cela a changé ?

Les Centrafricains ont pris la place comme administrateurs dans les provinces, dans les services. Il y avait un gouvernement composé de Centrafricains. Le grand changement, c’était surtout la présence d’un gouvernement national.

A cette époque, il reste de nombreux conseillers français qui épaulent à la fois le gouvernement, les administrations. Comment c’était perçu ?

Il y avait beaucoup d’administrateurs, parce qu’il n’y avait personne pour faire le travail qu’ils faisaient. Il n’y avait pas de Centrafricains qui soient en mesure de faire le travail qu’ils faisaient. Donc leur présence était admise, tout à fait naturellement. Et le gouvernement avait besoin d’eux pour faire ce qu’ils avaient à faire.

Est-ce que vous diriez que l’indépendance a rebattu les cartes des relations bilatérales entre la France et la Centrafrique ?

Pas tellement de mon point de vue. On fait encore appel à des Français ou à d’autres pour faire ce qu’on aurait pu aujourd’hui faire nous-mêmes.

Nous célébrons les 60 ans de l’indépendance. Quel bilan, faites-vous ?

Très mitigé, pour ne pas dire négatif. Pour moi, surtout la Centrafrique n’a pas subi un grand changement, une grande mutation depuis 60 ans. On n’a pas fait ce que les autres pays voisins ont pu faire. Il manque tout. Il manque les infrastructures scolaires, sanitaires, agricoles et sociales. Nous n’avons pas su faire face à nos charges de manière correcte.

Vous n’estimez pas que la France a sa part de responsabilités aussi dans tout cela ?

Oh, je ne peux pas le dire. Si nous-mêmes, nous avions pris la responsabilité de nous prendre en charge… La situation d’aujourd’hui ne peut pas incomber aux étrangers ou à d’autres personnes qu’à nous-mêmes comme responsables de notre situation.

Est-ce que les pays voisins de la Centrafrique possèdent des choses que la Centrafrique n’a pas ?

Les autorités de ces pays gèrent mieux peut-être que nous ici. On ne peut pas impliquer cela à autre chose qu’une mauvaise gestion. Et puis, il y a les guerres permanentes. Nous avons eu l’indépendance la même année que tous les pays de l’ancienne AEF. On ne comprend pas que la République centrafricaine qui est nantie de ressources naturelles importantes, plus que ces pays dans certains cas, soient aussi en retard. Dans le même contexte. Ils n’étaient pas plus avancés que nous. Cela me rend triste, très triste.

RCA : un festival international de films africains et afrodescendants se prépare

La première édition du festival international de films africains et afrodescendants  baptisé « Bangui fait son cinéma » sera organisée dans le pays du 04 au 14 novembre 2020.

À l’initiative de l’Association centrafricaine pour la promotion audiovisuelle et de Développement (ACPAD). L’annonce de cette première édition a été faite lors d’un point de presse organisée à l’hôtel Oubangui à Bangui ce mercredi 12 août par l’association centrafricaine pour la promotion audiovisuelle et de Développement (ACPAD),  présidée par madame Pauline Sylviane GBOULOU MPAONDO, cinéaste-productrice et Réalisatrice, Chef d’équipe du projet BFSC.

L’intérêt de ce projet, selon les organisateurs, c’est avant tout la promotion de la culture cinématographique centrafricaine, mais aussi de permettre aux cinéastes centrafricains de renforcer leur capacité à travers les différents ateliers de formation qui seront mis en place lors de ce festival.

Pour monsieur  Touckia Georges Davy, chargé de mission en matière des arts et de la cultures au ministère de la culture, « Bangui fait son cinéma » est non seulement un projet qui est dans le souci de créer un marché de l’art centrafricain, mais également de vendre la destination touristique nationale, vecteur des devise sur le plan économique d’un pays.

RCA : une élève gendarme tuée par son conjoint

Un homme d’une trentaine d’années a été mis aux arrêts à la brigade criminelle pour le meurtre de sa  conjointe, une élève gendarme  de 23 ans en formation à l’école nationale de la gendarmerie à Kolongo.

Selon la même source, la scène criminelle a eu lieu ce mercredi 12 août 2020  dans le sixième arrondissement de Bangui. Le conjoint, un soudeur d’une trentaine d’années, de passage, aurait surpris dans une gargote sa conjointe, une élève gendarme de 23 ans avec un autre homme, aussi un élève gendarme qui serait son amant.  Dépassé par la crise de jalousie, l’homme, muni d’une bouteille de bière dans la foulée,  aurait fracassé le crâne de sa conjointe qui tentait de se protéger dans une maison voisine.

Transportée d’urgence à l’hôpital dans un état inquiétant, la jeune Wiyémé succombe finalement de ses blessures lors de son transfèrement au communautaire.

Pendant ce temps, le conjoint violent, interpellé sur le lieu de la scène par les policiers du sixième arrondissement, a  été transféré et placé en garde à vue à la brigade criminelle.

Selon une source proche du dossier, une enquête a été ouverte pour meurtre au premier degré, et le suspect pourrait être déféré devant le parquet dans les prochains jours.

Une source proche de la famille de la victime confirme que le suspect serait un homme très violent qui se calme difficilement lors de sa crise de jalousie. Le mois dernier, il s’est présenté à la direction de l’école de la gendarmerie pour se plaindre du comportement versatile de sa conjointe qui lui a fait trois beaux petits enfants. Malheureusement, l’école n’a pas vocation de traiter des problèmes familiaux, et aucune solution avait été trouvée.

À en croire la famille du suspect, le couple aurait été séparé à cause de la jalousie   avant de se réconcilier discrètement un mois plus tard.

Rappelons que la cérémonie de fin de formation des élèves gendarmes et policiers a été reportée au 23 août prochain, et la victime serait dans la quatrième compagnie de l’école de la gendarmerie.

Coronavirus : la Chine fait nouveau don de kits sanitaires à l’armée centrafricaine

La remise de ce don des matériels sanitaires a eu lieu mercredi 12 août 2020, au ministère de la Défense nationale à Bangui.

Dans le  cadre du soutien au gouvernement centrafricain dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, l’ambassade de la République populaire de Chine en Centrafrique a fait un don des matériels sanitaires au ministère de la Défense nationale.

La remise de ce don des matériels sanitaires a eu lieu ce mercredi 12 août au ministère de la Défense nationale en présence de la chef dudit département, madame Marie-Noëlle KOYARA et l’ambassadeur de Chine populaire en RCA, le diplomate Chen Dong.

Ce don  de matériels sanitaires octroyés aux forces armées centrafricaines  par la province de Fujian, en République populaire de Chine, est composé entre autres de 10 000 masques de nez et de 100 pistolets frontaux.

Selon le diplomate chinois, c’est dans le cadre du renforcement de la coopération agissante entre la Chine populaire et la République centrafricaine dans le domaine de sécurité que la province de Fujian vole au secours  de l’armée nationale avec ces matériels sanitaires pour aider la RCA en général, et les FACA en particulier dans la lutte contre la propagation du Covid-19.

Il est à noter que la province de Fujian, qui a été visitée en 2018 par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, mène depuis plusieurs années une très bonne et étroite coopération dans le domaine de formation des agents de la garde présidentielle centrafricains.

Prenant la parole, la ministre de la Défense madame Marie-Noëlle KOYARA a vivement salué le geste salutaire du peuple chinois envers leurs frères centrafricains à la veille du soixantième anniversaire de l’indépendance de leur pays la République centrafricaine.

D’après la ministre, ce beau cadeau servira à sauver beaucoup de vies.  « C’est ça le sens de l’amitié »,  a-t-elle déclaré.

Rappelons que la semaine dernière, la province de Fujian en Chine avait remis des dons de 12 000 masques de nez et 140 pistolet frontaux aux trois départements centrafricains à savoir le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le ministère de l’Économie et de la Coopération internationale et le ministère des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger.

RCA : le Président Touadera lance des grands projets agropastoraux à Yaloké

Le Président de la République Faustin Archange Touadera a procédé mercredi 5 août 2020 au lancement officiel d’importants projets agropastoraux dans la localité à Yaloké (225 KM au Nord-ouest de Bangui).

Le but de ces trois projets, PREPAS (projet de relance et de production agropastoral dans les savanes), PRADAC (projet d’appui à la relance agricole et au développement de l’agrobusiness en Centrafrique), et le PADECAS (projet d’appui au développement de la chaine de valeur agricole dans la savane), consiste à relancer les activités socio-économiques et aussi de réduire le chômage dans neuf préfectures de la République Centrafricaine.

Le chef de l’Etat a indiqué que l’agriculture est un véritable levier de développement surtout que la RCA dispose de plus de 15 millions d’hectares de terre arable.

« Je remercie au nom du gouvernement centrafricain, tous les partenaires qui ont financé ces trois projets à savoir la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque mondiale et le Fonds international de développement de l’agriculture (FIDA). Le gouvernement mettra tout en œuvre pour la réussite de ces projets qui vont pérenniser la paix retrouvée dans ces régions », a déclaré le chef de l’Etat.

Quant au président de la délégation spéciale de la ville de Yaloké Bertin Sembene, sa population est très heureuse d’accueillir ces projets et demande au gouvernement d’électrifier la ville de Yaloké, d’aménager les routes de la région, de doter l’hôpital en ambulance et les écoles en matériels didactiques.

Le ministre en charge de l’Agriculture et du monde rural, Honoré Féizouré a fait savoir qu’il y a plus de vingt ans passés, qu’un projet agricole de telle nature est financé.

« Ce projet va renforcer l’environnement socio-économique afin de réduire considérablement la pauvreté » a-t-il signalé.

Signalons que le chef de l’Etat a profité de cette occasion pour poser les premières pierres de réhabilitation de la station Tradex de Yaloké.