RCA-Covid 19 : le CNCA-PDD appelle au respect des mesures prescrites par le gouvernement

Filles et fils de Centrafrique,

Chers compatriotes,

Ce n’est point un film de science-fiction. C’est une réalité. Cet ennemi redoutable et implacable existe réellement. Il frappe à tout moment et ne fait aucun choix. Gouvernants et gouvernés, riches ou pauvres, hommes, femmes et enfants, personnes âgées ou jeunes; COVID 19 n’épargne personne.

Le monde dans son ensemble fait face à une crise sanitaire sans précédente depuis quelques mois. Le rythme de contamination par le coronavirus va tous les jours crescendo dans les quatre coins de la terre. Et notre pays la République Centrafricaine n’est point épargné.

Oui, cette maladie dont la propagation est rapide inquiète tout le monde et comme vous le savez, COVID 19 est une infection qui se complique par une détresse respiratoire très grave. Et malheureusement, des milliers de personnes en sont victimes et ont perdues la vie.

C’est pourquoi notre formation politique le CNCA-PDD invite les centrafricaines et centrafricains ainsi que tous ceux et celles qui ont choisi notre pays pour y résider, à ne pas céder à la panique mais, à faire preuve de discipline, de sérieux, de solidarité et de sens de responsabilité pour une maitrise efficace et rapide de ce fléau.

Il s’agit des mesures certes difficiles mais nécessaires pour garantir la protection de tous et de chacun et de limiter la propagation de cette pandémie.

Oui, nous savons que nos autorités en synergie avec les partenaires de la Centrafrique ainsi que nos vaillants et dignes acteurs de la santé travaillent d’arrache-pied pour la prévention et la riposte.

Mais suivons à la lettre les consignes sanitaires de l’organisation mondiale de la santé (OMS) et les instructions de nos autorités.

Mettons en pratique toutes les mesures barrières à notre disposition. En voici quelques-unes que le CNCA-PDD préfère partager avec vous et cela commence par les mains :

-Se laver les mains fréquemment avec de l’eau et du savon ou de préférence, avec une solution hydro alcoolique pour éliminer les virus qui peuvent se trouver sur vos mains. C’est un geste simple, mais très important.

– Les coudes pliés, veuillez couvrir votre bouche et votre nez lorsque vous toussez ou éternuez. Si vous utilisez un mouchoir, jetez-le immédiatement après l’avoir utilisé et lavez-vous les mains. Car les gouttelettes propagent le coronavirus. En adoptant une bonne hygiène respiratoire, vous protégez votre entourage contre les virus tels que le rhume, la grippe ou le coronavirus.

– Evitez de toucher les yeux, le nez et la bouche. Cela peut empêcher le virus d’entrer dans votre corps. Les mains sont en contact avec énormément de surfaces couvertes de virus. Une fois les mains contaminées, le virus se retrouve rapidement sur le visage, où il peut pénétrer dans votre corps et vous faire tomber malade.

– En termes d’interaction sociale, veuillez garder vos distances. Un écart d’un (01) mètre minimum doit être respecté avec quiconque tousse ou éternue. En maintenant une telle distance, vous éviterez d’inhaler les gouttelettes émises par une personne qui éternue ou tousse à proximité.

– Veuillez suivre toutes les instructions délivrées par les autorités. Et si vous avez de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, faites le savoir aux autorités sanitaires locales.

Soyons braves, courageux, déterminés et dégageons ensemble une importante énergie cinétique nous permettant de maitriser cette pandémie qui veut nous anéantir.

Chers compatriotes,

Au cas où vous êtes exposé au virus ou contaminé par le COVID 19 ;

-Respectez la période d’incubation et restez en quarantaine car les symptômes peuvent mettre jusqu’à 14 jours pour se déclarer ;

-Portez un masque anti projections pour protéger votre entourage ;

-Evitez les contacts humains, particulièrement avec les personnes fragiles (enfants, personnes âgées, immunodéprimées, femmes enceintes) ;

-Restez chez vous jusqu’à la guérison.

Ensemble, observons avec civisme, courage et responsabilité, tous ces gestes pour barrer la voie à la propagation du coronavirus et sauver nos vies et celles des autres.

Très chers compatriotes,

La Centrafrique a besoin de tous ses enfants en bonne santé pour le grand défi de sa refondation et sa reconstruction. C’est pourquoi, face à l’adversité du coronavirus, nous devons  être vigilants, disciplinés, solidaires et  unis.

Le CNCA-PDD est sans nul doute convaincu que les vaillants centrafricains et centrafricaines qui ont endurés de  diverses et dures épreuves sauront se montrer très fort, face à cette pandémie.

Le CNCA-PDD vous remercie.

RCA : 87,5 milliards FCFA mobilisés pour les infrastructures routières

A l’occasion du 4e anniversaire de son investiture à la magistrature suprême, le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a présenté, le 30 mars, son bilan sur l’État de nation.

Élu le 30 mars 2016, Faustin-Archange Touadéra a fait de la modernisation des infrastructures routières l’un de ses chantiers prioritaires. Ainsi, en quatre années d’exercice, il se targue de plus de 87,54 millions FCFA d’investissement dans le secteur, la grande partie ayant été mobilisée auprès des partenaires internationaux.

« Sur le budget national, le gouvernement a financé les travaux de voiries urbaines bitumées à Bangui dont le coût total est de 2,40 milliards FCFA ; des travaux de routes en terre rebâties pour un coût total de 530 millions FCFA, et de pistes rurales pour 2,83 milliards FCFA dont les travaux sont réalisés à 75% ; ainsi que des ponts consolidés pour 100 millions FCFA », affirme-t-il. Le gouvernement a par ailleurs procédé au bitumage de la route Ngaragba – Camp Kasaï et la réhabilitation de la route Kassaï – Boy Rabe.

Les grands axes routiers hors de la capitale ont également retenu l’attention de son mandat en cours. « Le gouvernement a obtenu un financement extérieur d’un montant de 81,68 milliards FCFA pour réaliser des travaux de réhabilitation de routes en dehors de Bangui, y compris le pont de Bamingui, l’axe Baoro – Bouar et les travaux de connectivité. »

Afin de poursuivre les chantiers en cours et mener à bien sa dernière année de mandat, le président Touadéra appelle à la « mobilisation pour relever les défis qui se posent à nous avec acuité. Le pays est en marche, il est fréquentable, mais nous devons tenir le cap », car « la moindre rechute sera fatale pour nous. J’en appelle à votre sens de patriotisme pour préserver les acquis ».

RCA : retour des services des impôts au PK5

C’est dans ce quartier que se trouve la majorité des grands commerçants et où les impôts officiels n’étaient plus prélevés depuis plusieurs années.

Le ministre des Finances et du Budget s’est rendu le 3 mars dans le quartier du kilomètre 5 pour annoncer le retour des services des impôts dans le secteur du 3e arrondissement. Le PK5 est souvent décrit comme le poumon économique de la capitale.

Devant la mairie du PK5, le drapeau de la Centrafrique claque au vent. Pour le maire, monsieur Balla Dodo, le retour du prélèvement de l’impôt marque un retour de l’État dans le quartier qui a longtemps fait l’objet de graves violences.

« Cette année comme le calme commence à revenir, l’État veut que ça passe directement par les commerçants. C’est une bonne chose selon vous ? Oui bien sûr parce que cela fait presque quatre ans que l’on est en crise, et puis beaucoup de gens ne paient pas leurs impôts. C’est le retour de l’État de droit, le retour de l’autorité de l’État dans cet arrondissement et c’est une bonne chose. »

Pour se faire, tout est prévu…

« On a même créé un bureau… Maintenant les gens qui ne peuvent pas aller jusqu’au centre-ville vont venir directement ici. On a créé un bureau secondaire des impôts dans la mairie. Il y aura un divisionnaire, un chef de service et des agents. Il y aura presque 20 personnes je crois. »

Un projet soutenu dans le quartier assure le président de l’association des commerçants du kilomètre 5 Djibril Youssouf.

« Oui nous on pense que c’est une très bonne chose vous savez, c’est notre pays. Le kilomètre 5, c’est le poumon économique de notre pays la République centrafricaine. C’est un travail avec l’association des commerçants du kilomètre 5 et le ministère, on a beaucoup travaillé la dessus pendant une année. Pour moi c’est un appel auprès de nos commerçants de se mobiliser très fortement pour payer ses impôts, celui qui paye ses impôts bâtit son pays. »

Dans le quartier, Achille prépare une robe sur sa machine à coudre.

« En fait c’est normal parce que nous devons être redevable à l’État ce qui peut nous permettre de contribuer au développement du pays. C’est très important. C’est normal parce que ça fait plus de cinq ans maintenant que nous avons des activités ici sans être redevables, ça fait partie des droits de l’État et si l’État nous demande de payer des impôts, nous devons le faire obligatoirement. »

Même réaction chez son voisin Abdoulaye, vendeur de tissu…

« Ça ne me dérange pas c’est par an ça ne peut pas me déranger, je suis content je paie les impôts. Parce que l’impôt ça va aider l’État pour nous tous parce que ce sont les impôts qui arrangent le pays, l’hôpital, l’enseignement, c’est cet argent qui paie les fonctionnaires. Sans les impôts, le pays ne peut pas évoluer. »

Tous les commerçants ne sont pas aussi enthousiastes… Certains craignent le couplement des impôts, aux taxes douanières.

 

RCA-Coronavirus : les leaders religieux à la présidence

Ces hommes d’église étaient en réunion à la présidence pour échanger sur la situation du coronavirus et faire des propositions sur des mesures préventives.

La Centrafrique compte cinq cas confirmés de coronavirus. Deux grandes réunions se sont tenues à la présidence ce mardi 24 mars, au sujet de la pandémie mondiale. Une première du comité technique dédiée à  la question du coronavirus, une seconde avec les leaders religieux. Objectif : échanger sur la situation du coronavirus et faire des propositions sur les mesures à prendre.

Après plusieurs heures de réunion, le ministre de l’administration du territoire, Augustin Yangana Yahote, rassure sur le travail mené par les autorités. « Le gouvernement et le chef de l’Etat doivent prendre des mesures énergiques pour permettre de sauver la population. Aujourd’hui, dans la perspective d’étendre ces mesures, le chef de l’Etat a décidé de consulter les responsables et leaders religieux afin de savoir quel serait leur point de vue s’il devait y avoir des mesures concernant les institutions religieuses. Chaque responsable a pu émettre des idées qui ont été enregistrées par les ministres, qui en feront une synthèse. Cette synthèse sera présentée au comité de crise. »

Parmi les mesures possibles, la suspension momentanée des activités cultuelles et la fermeture des écoles religieuses. L’Eglise catholique va dans ce sens. Néanmoins, elle a aussi appelé le gouvernement à l’aide. « Nous avons aussi demandé qu’il y ait des mesures d’accompagnement, rapporte Mgr Appora, de la conférence épiscopale centrafricaine. Oui, on peut parler de fermeture de ceci ou de cela, mais ce n’est pas parce qu’on a fait un confinement en France ou en Italie qu’on va forcément faire un confinement en Centrafrique. On le sait, les gens vivent au jour le jour, ce ne sont pas toutes les familles qui ont des congélateurs. Il y a toute une réflexion à faire, il ne faut pas faire du copier-coller. »

Les mesures proposées devraient faire l’objet d’une prise de décision rapide.

RCA : des mercenaires de Wagner accusés de viols sur mineures

Dans deux affaires différentes, des mercenaires russes sont accusés d’avoir violé des mineures Centrafricaines âgées respectivement de 16 et 17 ans, à proximité de Berengo, situé à une soixantaine de kilomètres de Bangui, dans la préfecture de la Lobaye.

Voilà maintenant un peu plus de deux ans que les premiers mercenaires russes de la société Wagner sont arrivés en Centrafrique. Depuis lors, des cas de viols, restés non-dits jusqu’à maintenant, ponctuent les sujets de plaintes des Centrafricains à leur encontre.

Menacées par les violeurs eux-mêmes, les victimes ont peur de parler. Leurs proches redoutent également les représailles de ces Slaves qui ont la réputation d’avoir la gâchette facile. Pourtant, ces faits finissent par exaspérer la population et les langues se délient peu à peu dans le pays de Boganda parce que ces crimes ne doivent pas rester impunis. Dans ses investigations, la rédaction de Corbeau News a pu recueillir des témoignages et des documents attestant de violences sexuelles dans des circonstances précises.

Les villages les plus exposés sont ceux qui sont près des campements russes, où la population se plaint des « virées » des Russes. Ainsi, à Dirgba, un village près de Bérengo, Isabelle G., une jeune écolière de 16 ans, a été violée le 13 mai 2019. La jeune fille a été la victime de contractors russes, qui se font appeler Ricko, Chamane et Djicki. Ce jour-là, ils avaient passé la journée à boire du vin de palme près du village. Dans la soirée, la jeune fille a eu la malchance de croiser le chemin de ces Russes avinés.

Le lendemain, les gendarmes locaux, la victime et son père ont voulu entendre les suspects mais ils se sont vus refuser l’accès au camp de Berengo, qui est devenu le terrain d’entraînement des mercenaires russes. Depuis, ce dossier est en suspend et les auteurs n’ont pas pu être présentés à la justice. Avec le temps qui s’est écoulé, il y a fort à parier qu’ils poursuivent leurs forfaits en Russie ou dans une autre zone de guerre où le groupe Wagner est déployé, que ce soit en Ukraine, en Syrie, au Soudan, en Libye ou ailleurs.

Fin août 2019, c’est un nouveau cas qui est signalé : les témoignages font état d’un certain Melkinov, lui aussi paramilitaire de Bérengo, qui a violé une jeune Centrafricaine de 17 ans. La jeune fille serait désormais enceinte. L’affaire est gênante et Valeri Zakharov, le conseiller « sécurité » du président Touadera, aurait ordonné de tout faire pour que cette information ne soit pas ébruitée. Ses instructions sont claires : rien ne doit se savoir, surtout parmi les journalistes et parmi les représentants de la communauté internationale. « J’espère que Monsieur Valery Zakharov va finir par faire la lumière sur ce viol impardonnable, commis par un de ses hommes présents là-même à Bérengo » confie un proche de la victime qui préfère rester dans l’anonymat.

Les victimes et leurs proches ne se font toutefois guère d’illusion et s’attendent à ce que les autorités russes se murent dans le silence ou pire : qu’ils parlent de consentement des victimes voire qu’ils insinuent un coup monté pour porter tort à leurs intérêts dans le pays. Bien pratique, ce dernier argument est manié avec habileté ces dernières années pour protéger les agissements de la société Wagner dans le pays, à l’image des réponses apportées suite à l’assassinat des trois journalistes d’investigation russes, tués près de Sibut en juillet 2018.

A Bangui comme ailleurs, les habitants aimeraient qu’il n’y ait pas d’autres viols ou d’autres forfaits et comptent sur l’appui des autorités pour s’opposer aux violeurs et à ceux qui les couvrent.

Covid 19-RCA, les ONG s’organisent pour limiter les contaminations

Dans un pays épuisé par sept ans de guerre civile, les milliers de personnels de l’Onu et des ONG, portes d’entrée du virus, veulent continuer d’aider les populations sans les contaminer.

En République centrafricaine, où au moins trois cas ont été dépistés, la Minusca, la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique, et les ONG humanitaires sont à la fois la solution et un problème face à l’épidémie. Nous sommes un risque, nous devons à la fois protéger la population et continuer le travail », résumait ainsi, il y a quelques jours, Denise Brown, coordinatrice humanitaire de la Minusca, en évoquant la tâche des acteurs humanitaires pour les prochaines semaines.

Le premier cas de coronavirus a été détecté le 14 mars sur le sol centrafricain. Il s’agissait d’un missionnaire italien. Et les 13 000 personnels de la Minusca, plus gros contingent étranger en Centrafrique, voyagent évidemment beaucoup. La Minusca mise donc sur la prévention pour éviter toute contamination. Les rotations non-essentielles avec l’étranger, dont les congés, sont à l’arrêt. Toute arrivée en provenance d’un pays à épidémie locale ces derniers jours entraîne un isolement de 14 jours. Il n’y a pas de passe-droit, ni d’immunité diplomatique face au virus, insiste Denise Brown.

Risque d’usure du personnel

Expatriés confinés ou bloqués à l’étranger : ces dispositions ne sont pas sans incidence. Elles touchent aussi la cinquantaine d’ONG internationales, qui n’ont pas l’effectif pléthorique de la Minusca. On craint une communauté humanitaire débordée et fatiguée, sans possibilité de relève, admet François Batalingaya, le chef de bureau OCHA, l’agence de l’Onu de coordination humanitaire. Autre préoccupation : comment évacuer les malades ou les cas suspects, en cas de crise sanitaire ou sécuritaire, avec un trafic aérien réduit au strict minimum ?

Malgré la visibilité réduite, les missions habituelles doivent se poursuivre. La Centrafrique, traversée par sept ans de conflits armés successifs, connaît l’une des pires crises humanitaires au monde. Les ONG revoient donc les priorités. À Oxfam, le directeur local Ferran Puig admet avoir mis en veille les projets non-essentiels, tout en anticipant une éventuelle épidémie dans la population : On se prépare au pire, en espérant le meilleur… »

RCA-Coronavirus : fermeture des hôtels et autres commerces

Trois cas de coronavirus ont été confirmés jusqu’à présent en Centrafrique. Le ministre de l’Intérieur a annoncé via un communiqué la fermeture des bars et débits de boisson.

Le ministère de la Santé a mis en place le 13 mars des mesures pour renforcer la prévention et l’hygiène dans les espaces publics. Si les structures publiques s’y sont mises, les structures privées aussi.

A l’entrée de l’un des principaux supermarchés du centre-ville, impossible d’entrée sans se laver les mains. A l’intérieur le personnel s’affaire.

« Nous avons pris des dispositions par rapport à la sécurité de nos clients, explique Pascal Koumakombo, l’assistant du gérant du magasin Leader. Nous avons mis en place un produit de nettoyage pour le lavage des mains à l’entrée même du magasin avec les produits qu’il faut des désinfectants et de la javel. A l’intérieur aussi nous avons des kits pour le personnel des masques et des gants pour leur protection aussi. A tout moment nous avons des gens qui fait du nettoyage pour désinfecter les poignées de portes à tout moment. »

Ce qui semble satisfaire les clients, comme Bernadette. « Je suis très contente de ça, parce que c’est bon pour éviter les maladies. Il faut protéger contre cette maladie. »

Dans le grand hôtel Ledger qui accueille de nombreux clients venus de l’international des mesures ont aussi été prises. Notamment des produits pour se laver les mains sont disponibles partout.

« Nous sommes tous tenus de prendre des dispositions et il y a eu des mesures préventives que la direction générale a mise en place depuis le 10 mars, avance Jean-Marie Ali, le directeur des ressources humaines de l’hôtel. Nous continuons toujours nous venons de recevoir même des consignes de notre médecin d’entreprise qui nous donne des recommandations à savoir les distances qu’on doit observer, les problèmes des accolades, les attroupements de masse… »

Globalement les clients et les personnels ont été sensibilisés et acceptent volontiers de suivre les règles, même s’il y a toujours quelques réticents.

RCA : Célestin Yanindji vers la présidence de la fédération de foot

Célestin Yanindji sera le prochain président de la FCF (Fédération centrafricaine de fotoball). Il est l’unique candidat en lice pour les prochaines élections.

Après la vacance de pouvoir de Patrice-Edouard Ngaissona, la FCF va se doter d’un nouveau bureau exécutif. Et le président sera Célestin Yanindji. Vice-président sortant, c’est lui qui assure l’interim à la présidence depuis un an et l’incarcération de Ngaissona.

La Commission électorale a dévoilé cette semaine les candidatures aux différents postes à la FCF. Pour des élections prévues le 21 avril.

RCA : vers un soupçon d’un faux passeport diplomatique

La justice centrafricaine soupçonne un faux passeport diplomatique, qui aurait été délivré à un ressortissant iranien.

L’affaire du passeport diplomatique délivré à l’Iranien Shahram Dantism a fait couler beaucoup d’encre et de salive à Bangui, capitale centrafricaine. Ledit document a été délivré le 28 novembre 2019 et signé par Sylvie Baïpo Temon, la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, le diplomate, qui travaille pour le Réseau des chambres des experts européens, département Afrique de l’Ouest, est qualifié d’« ambassadeur ». Mais la justice centrafricaine soupçonne ce document de faux.

Relation « tendue » la RCA et la Minusca

Tout serait parti de la décision du gouvernement centrafricain de sanctionner quatre hauts fonctionnaires de cette mission.

Les relations entre la Minusca, Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique, et le gouvernement centrafricain, mais aussi le chef de l’État, Faustin Archange TOUADERA, traverse un moment difficile, voire tendu depuis plusieurs semaines.

En cause, la décision du gouvernement, en date du 17 février, de sanctionner quatre hauts fonctionnaires de la Minusca, accusés de connivence avec les groupes armés. Ce que le conseil de sécurité conteste et parle de diffamation, mais le pouvoir de Bangui persiste et signe. La tension est à son comble.

Même si le ministre centrafricain de la Santé de la population, Docteur Somsé,salue l’excellente collaboration entre le gouvernement, la Minusca et l’OMS (Organisation mondiale pour la santé)dans la lutte contre le coronavirus 2020 en République centrafricaine, la réalité sur le terrain est toute autre chose. Les relations entre les autorités centrafricaines et la Minusca sont de plus en plus tendues à cause d’une décision du gouvernement, en date du 17 février 2020, qui demande expressément au représentant permanent du Secrétaire Général des nations unies en République centrafricaine la mutation forcée et obligatoire de ses quatre haut-fonctionnaires,  accusés d’avoir « fourni  des équipements létaux et non létaux aux groupes armés».

C’est dans ce contexte des relations tendues entre le gouvernement et la Minusca qu’une marche avait été organisée, le 17 février dernier à Bangui, à la place des nations unies, par le mouvement des jeunes patriotes centrafricains pour la paix (MPCP), et le Réseau national de Sauvegarde des Acquis de la Paix (RNSAP) pour exiger le départ du sol centrafricain des quatre fonctionnaires de la Minusca qu’ils accusent d’être des mercenaires. Mais il y’a quelques jours, dans un communiqué, l’Union européenne, l’union africaine, la Minusca, et la CEEAC ont dénoncé la campagne de désinformation et de propagande hostile contre le personnel de la Minusca à Bangui.

Le 28 février, le conseil de sécurité s’est prononcé sur la campagne contre le personnel de la MINUSCA en Centrafrique et se dit gravement préoccupé par la poursuite des campagnes médiatiques anti-MINUSCA en « diffusant des informations fausses et inacceptables sur la Mission et son personnel ainsi que des incitations à la haine ».

Comme si cela ne suffisait pas, le mouvement des jeunes patriotes centrafricains pour la paix (MPCP), et le Réseau national de Sauvegarde des acquis de la Paix (RNSAP) , créés par Arouna Douamba, menacent à nouveau de paralyser la capitale Bangui à partir du vendredi prochain jusqu’au départ du sol centrafricain des quatre fonctionnaires de la Minusca : « le Mouvement des patriotes Centrafricains pour la Paix (MPCP) et le Réseau national de Sauvegarde des Acquis de la Paix (RNSAP),  lancent un appel à toute la population Centrafricaine pour une opération ville morte jusqu’au départ définitif des 4 mercenaires du territoire Centrafricain ».

C’est clair, le bras de fer est lancé, et la Minusca n’a pas l’intention de céder à la pression du gouvernement à travers son bras délinquant « le mouvement des patriotes… ».

Pour de nombreux observateurs, le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA ne contrôle plus rien dans le pays. On ne peut pas imaginer comment des hommes politiques respectés, des diplomates onusiens et les religieux sont discrédités et insultés à la longueur de la journée dans les médias d’État sans que le pouvoir lève son petit doigt pour remettre les choses dans l’ordre. Du jamais vu, selon certains diplomates africains.

Pour les Centrafricains, ceux qui entourent actuellement le chef de l’État ne l’ont pas aidé à gérer efficacement le pays. Ils ont voulu certainement sa chute, mais ça viendra.