Les deux victimes ont été agressées par des hommes en tenue des forces de l’ordre roulant dans un pick-up de l’armée.
Habillés en uniforme des forces de l’ordre, et roulaient dans un pick-up estampillé police nationale, les huit suspects ont agi à visage découvert. Les deux victimes ont finalement quitté la République centrafricaine quelques jours après leur agression, mais avec un très mauvais souvenir.
Le 7 juillet 2021, deux citoyens suédois, dont l’un était chef de la police de Stockholm, capitale de la Suède, et l’autre un médecin, étaient arrivés à Bangui pour visiter le pays. Dès leur descente d’avion, ils ont pris un taxi à l’aéroport pour les amener à l’hôtel. Mais au cours de route, les deux touristes ont demandé au taximan de passer par le stade 20 000 places, la cathédrale de Bangui et d’autres lieux touristiques. Ce que le conducteur accepte.
Mais derrière leur véhicule, il y’avait un pick-up de la police qui les suivait depuis plusieurs minutes, et le taximan, de bonne foi, informe les deux touristes de la présence du véhicule de la police qui vient derrière leur véhicule. Toutefois, il disait aux touristes de rester calmes. Finalement, ils sont passés par le stade, puis la cathédrale. Mais en arrivant au rond-point zéro du centre-ville, le pick-up de la police, à son bord, huit policiers en uniforme faisaient un signe d’arrêt au conducteur du taxi de s’arrêter. Ce qu’il a fait immédiatement. Mais à la grande surprise des occupants, ce n’était pas le conducteur qui était visé par cette intervention de la police, mais plutôt les deux touristes suédois. Avec une voix grave, les policiers demandent aux deux touristes de descendre. Incroyable!
Comme les deux touristes parlent difficilement français, l’un d’eux tente d’expliquer aux policiers qu’ils ne sont que des touristes suédois. Selon leur propre terme, ils font partie du club des voyageurs. Mais le commandant de la police ne veut pas l’entendre. Il les a accusés d’être des mercenaires. Après 30 minutes de discussion, les deux touristes sont conduits au poste de police que CNC se réserve le droit de dénoncer.
Au poste de police, le commandant menace les deux touristes en disant qu’il va les amener aux Russes pour une interrogation musclée s’ils ne lui donnent pas une somme de 350 000 francs CFA. Aussitôt, l’un des touristes présente sa carte d’identité professionnelle de la police suédoise, mais le commandant centrafricain ne veut toujours pas l’entendre. Finalement, les deux touristes lui disaient qu’ils n’ont pas la somme qu’il demande, mais peuvent lui remettre tout ce qu’ils ont dans les poches. Le commandant accepte, et ils ont fouillé leurs poches et lui remettait une somme de plus de 100 euros. C’est ainsi que les deux touristes ont pu gagner leur hôtel quelques minutes plus tard et quitter le pays avec un mauvais souvenir.