15e SITHO : Résilience, unité et coopération, le Burkina écrit une nouvelle page du tourisme sahélien

La 15e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) s’est achevée sur une note de satisfaction. Entre adhésion populaire, coopération régionale et valorisation culturelle, le ministre Gilbert Ouédraogo dresse un bilan élogieux.

 

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a présenté ce dimanche un bilan positif de la 15e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO). L’événement a tenu, selon lui, toutes ses promesses de résilience et de valorisation des cultures.

Lors de la cérémonie officielle de clôture, le 28 septembre 2025, le ministre a livré, au nom du Premier ministre, le discours marquant la fin de ce rendez-vous placé sous le thème : « Tourisme et intégration des peuples du Sahel ». Pour Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, cette édition restera dans les annales comme celle de la confirmation et de l’adhésion des populations.

« Nous n’avons pas seulement respecté notre engagement de résilience et de célébration culturelle, nous l’avons sublimé », a-t-il affirmé.

Le ministre a salué la qualité des échanges professionnels, la diversité des activités et l’enthousiasme des participants, transformant le SITHO en « un grand moment populaire et une communion nationale ».

Il a également mis en avant la participation du Mali et du Niger, pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui ont contribué à renforcer la vision d’un « tourisme sahélien intégré », reposant sur la libre circulation et la mise en valeur de circuits conjoints. De plus, le Ghana, invité d’honneur de cette édition, a apporté son expérience dans le domaine touristique, enrichissant les réflexions et ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de coopération.

Enfin, le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement burkinabè à faire du tourisme « un vecteur de fraternité, de prospérité et de paix », en dépit des défis sécuritaires, grâce à la résilience et au dévouement des forces de défense et de sécurité.

Guesgo Pass Mobile triomphe au SITHO 2025 à Ouagadougou

À l’issue du concours de pitch du SITHO 2025, Assami Compaoré a remporté le premier prix grâce à son projet Guesgo Pass Mobile, une innovation numérique destinée à dynamiser le tourisme burkinabè.

 

La 15ᵉ édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) s’est achevée le dimanche 28 septembre 2025 avec la proclamation des résultats du concours de pitch de projets touristiques. Après la phase de présentation du vendredi 26 septembre, quatre candidats avaient été retenus pour la finale.

Au terme de la compétition, le jury a attribué le premier prix à Assami Compaoré, étudiant en licence professionnelle de Management du tourisme, grâce à son projet Guesgo Pass Mobile. Le vainqueur est reparti avec 150 000 FCFA, une attestation et un trophée.

Le deuxième prix a été décerné à Charles Le Bon Bayala, récompensé par une enveloppe de 100 000 FCFA et une attestation. Quant au troisième prix, il est revenu à Ali Taonsa, qui a obtenu 75 000 FCFA et une attestation. Assami Compaoré a expliqué que son projet Guesgo Pass Mobile repose sur une plateforme numérique couplée à une carte à puce électronique. Cet outil doit centraliser les offres touristiques et faciliter l’accès des Burkinabè et des visiteurs étrangers aux services liés au tourisme au Burkina Faso.

« Guesgo Pass Mobile est une innovation unique. Il s’agit d’une plateforme digitale associée à une carte électronique qui regroupe les offres touristiques et permet de fédérer les acteurs. Ce projet vise à dynamiser le secteur en facilitant l’accès de la clientèle, locale comme internationale, aux services, tout en leur permettant d’économiser et de mieux organiser leurs séjours », a-t-il détaillé.

Très ému par sa victoire, le lauréat a exprimé sa satisfaction et a salué la reconnaissance de son travail. Pour lui, ce prix constitue une source de motivation supplémentaire pour avancer. Assami Compaoré ambitionne désormais de concrétiser son projet. Il évalue à 41,5 millions FCFA le budget nécessaire à sa mise en œuvre et prévoit de rechercher des partenaires et des financements pour donner vie à son initiative.

SITHO 2025 : un Burkina Faso haut en couleurs pour séduire les visiteurs

Le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO 2025) a ouvert ses portes. Entre artisanat, gastronomie et patrimoine, les régions rivalisent de créativité pour promouvoir leurs atouts.

 

Le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO 2025) a été inauguré le jeudi 25 septembre au parc d’exposition du SIAO. Consacrée au tourisme sahélien, cette édition se veut une vitrine pour les régions du Burkina Faso qui y exposent leurs atouts culturels et naturels. Dès l’ouverture, le pavillon des régions a pris des allures de mosaïque vivante. Les stands, richement aménagés, attirent les visiteurs par leurs décors et leur créativité. Dans cette ambiance festive, chaque exposant cherche à convaincre : sa région possède des trésors uniques, dignes d’intérêt et de découverte.

Au stand de la région de Kuilsé, sacs et sandales en cuir attirent l’œil. Souba Diao, responsable à la direction régionale de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, se félicite :

« Nous mettons en avant nos atouts, du cuir au tissage, en passant par l’arachide transformée. Les visiteurs apprécient particulièrement la finesse de notre cuir. »

Pour lui, cet événement montre que consommer local est possible avec des produits bien conditionnés et hygiéniques, et que le tourisme peut devenir un levier de croissance. La région de Yaadga valorise ses calebasses décorées, ses textiles et produits agroalimentaires. Mamadou Tarnagda, technicien du service touristique, insiste :

« Notre but est de faire connaître la diversité de nos musées, sites et hôtels. Le SITHO stimule la fréquentation et redynamise l’économie locale. »

Même enthousiasme du côté du Sahel. Boubacar Mamoudou Diallo confie :

« Chaque année, nous innovons. Cette fois, nous présentons de nouveaux modèles de sacs et de sandales. Le public découvre nos créations et cela nous motive. »

Pour d’autres régions, l’enjeu est aussi la visibilité. Casimir Bado, représentant du Bankui et du Sourou, regrette une communication encore trop discrète :

« Ce salon met en lumière nos artisans, mais avec un meilleur usage des réseaux sociaux, l’affluence aurait été plus grande. »

Dans le Guiriko, l’équipe de Boukary Malgoubri a choisi d’animer un quiz pour présenter les produits phares que sont le coton, le chitoumou et les oranges. Une manière ludique de séduire les visiteurs. La région du Djôrô, elle, mise sur ses 137 sites touristiques et son artisanat.

« Nos potentialités sont énormes », affirme Ève Carol Yamwemba, ravie de bénéficier de meilleures conditions d’exposition.

Du côté du Tannounyan (ex-région des Cascades), la promotion s’oriente vers l’agroalimentaire et la foresterie, avec des boissons locales comme le vin doux ou le jus de rônier. À l’Est, le fameux pain gourmantché attire les foules. « Ce pain est plus qu’un aliment, c’est un symbole de fraternité », souligne Jean Lompo, qui valorise également le miel et les tissages locaux.

Région hôte, le Kadiogo a mis en avant son patrimoine historique, avec la bijouterie traditionnelle, l’hospitalité mossi et des sites emblématiques tels que le mémorial Thomas Sankara ou la mare aux crocodiles de Bazoulé. « Nous visons le premier prix », assure Octavie Ouédraogo, directrice régionale.

Dans le Nazinon, Roger Akouabou rappelle avec fierté que sa région a déjà remporté deux fois le concours interrégional :

« Cette année, nous avons enrichi notre stand avec du riz local et de nouvelles décorations pour espérer l’emporter encore. »

À l’Oubri, Wola Richard Ouattara met en avant les traditions et sites liés à l’histoire du peuple moaga et au royaume de Ouagadougou : « Nous voulons donner envie de découvrir notre territoire », dit-il, satisfait de l’intérêt des visiteurs.

La gastronomie n’est pas en reste. Entre deux stands d’artisanat, Adjaratou Sanou, restauratrice venue du Nando, propose gapal, dèguè, crème glacée et toedo au lait.

« Je suis fière de constater que nos plats séduisent le public », confie-t-elle.

Au-delà des expositions, le SITHO 2025 apparaît comme un espace de rencontres et de partenariats. Les régions y trouvent l’opportunité de mieux valoriser leurs richesses et de réfléchir à de nouvelles stratégies pour dynamiser le tourisme local. Entre poteries, bijoux en bronze et mets traditionnels, le salon illustre la diversité burkinabè et confirme que le pays a beaucoup à offrir.

SITHO 2025 : Ouagadougou célèbre le tourisme et l’intégration sahélienne

Le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) a ouvert sa 15ᵉ édition ce 25 septembre. Placé sous le thème de l’intégration sahélienne, l’événement réunit pendant quatre jours acteurs du tourisme, pays invités et grand public autour d’un secteur en plein essor.

Pendant quatre jours, la capitale burkinabè vibrera au rythme du SITHO, considéré comme une vitrine majeure pour les professionnels du tourisme et de l’hôtellerie. Pour Gilbert Ouédraogo, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porteur du message du Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, ce salon est bien plus qu’un espace d’affaires : il constitue un véritable levier de développement.

« Le SITHO a su s’adapter et innover pour répondre aux exigences d’un marché en constante évolution… Ce n’est pas seulement un rendez-vous commercial, mais le moteur de notre stratégie touristique, une célébration de notre diversité et une vitrine ouverte sur l’avenir du secteur », a-t-il déclaré.

Le thème de cette édition met l’accent sur la dimension intégratrice du tourisme. « Il nous rappelle que nos destins sont liés. Le tourisme peut transcender les frontières artificielles, nourrir le dialogue entre cultures et bâtir des passerelles de solidarité. En mutualisant nos richesses, nous construisons un Sahel de paix et de prospérité », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a également appelé à une redéfinition des stratégies de promotion touristique, prenant en compte les évolutions du marché national et sous-régional. Cette réorientation doit impliquer davantage le secteur privé, dont le rôle est jugé déterminant pour soutenir le développement. « La réussite de nos politiques publiques dépend de cette collaboration avec les acteurs privés et de la mise en place de grandes infrastructures », a-t-il insisté.

La cérémonie a aussi été l’occasion d’inviter les populations à s’approprier le SITHO. « Faites-en votre fête, un moment de découverte et de fierté collective ! Votre mobilisation est la preuve vivante de notre détermination commune », a lancé le ministre, avant de déclarer l’événement ouvert.

Le Ghana est à l’honneur pour cette 15ᵉ édition, tandis que le Mali et le Niger participent en tant qu’invités spéciaux. Au nom de l’Alliance des États du Sahel (AES), la ministre nigérienne du Tourisme, Guichen Aghaichata Atta, a salué la constance du Burkina Faso dans l’organisation de ce rendez-vous et souligné l’importance du tourisme comme facteur de cohésion sociale pour les peuples du Sahel.

 

SITHO 2025 : Ouagadougou s’active pour un salon du tourisme inédit

À quelques heures de l’ouverture officielle du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), prévue ce jeudi 25 septembre 2025, les préparatifs vont bon train au parc d’exposition du SIAO. Exposants et techniciens peaufinent les derniers détails de ce rendez-vous placé sous le signe de l’intégration sahélienne et ponctué de plusieurs innovations, dont le « Village du SITHO ».

 

Ce matin du 24 septembre, peu après 10h, le SIAO s’active pour accueillir la 15ᵉ édition du SITHO. Les parkings de motos débordent déjà et, derrière les portes d’entrée, les coups de marteau résonnent : tout un symbole du travail intense qui précède le lancement officiel. Les exposants, décorateurs et techniciens s’activent avec une énergie palpable, conscients de l’importance de l’événement pour le tourisme burkinabè.

Vers 11h, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, arrive sur le site. Après avoir salué les équipes sur place, il effectue une visite guidée des installations. Devant la presse, il se montre optimiste :

« L’année 2025 peut être considérée comme l’année du tourisme au Burkina Faso. Grâce aux efforts de nos forces de défense et de sécurité, nous avons sécurisé plusieurs zones et relancé l’activité touristique. Nous avons accueilli près de 40 000 visiteurs au mausolée du président Thomas Sankara et 87 000 au Musée national, contre 45 000 en 2024. Ces chiffres reflètent un véritable regain d’intérêt. »

Pour le ministre, cette 15ᵉ édition du SITHO couronne cette dynamique. Placé sous le thème « Tourisme et intégration des peuples du Sahel », le salon mettra à l’honneur le Ghana, pays invité, ainsi que le Mali et le Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Sur le site, les préparatifs se poursuivent intensément. Devant la scène principale, les câbles sont ajustés, les projecteurs installés et les enceintes positionnées pour offrir un spectacle de haut niveau. Victorien Koeta, ingénieur du son, assure :

« Nous sommes à 70 % de l’installation. Tout sera prêt avant le coucher du soleil. »

Dans le pavillon Soleil Levant, l’artiste Brahima Komi, alias Komi Art, finalise une maquette des Cascades de Banfora, intégrant des innovations comme les cages flottantes pour sensibiliser à la préservation des sites touristiques. Plus loin, le stand malien est prêt à accueillir les visiteurs. Sidy Keïta, directeur général de Mali Tourisme, se dit ravi :

« L’espace est plus grand et mieux aménagé. Nous participerons à toutes les activités et sommes impatients de partager l’expérience du Mali avec le public. »

Grande nouveauté de cette édition, le « Village du SITHO » offrira un espace de détente et d’échanges entre professionnels et visiteurs. Abdoul Aziz Tiemtoré, promoteur culturel, explique :

« Après les activités officielles, les visiteurs pourront se restaurer, écouter de la musique et réseauter. Ce lieu accueillera entre 3 000 et 5 000 personnes chaque soir, de 10h à 2h du matin, gratuit et ouvert à tous. »

À quelques heures de l’ouverture, le site ressemble à une ruche. Entre câbles, coups de marteau et peinture fraîche, chacun s’affaire, mais l’enthousiasme et la détermination sont palpables. Le ministre assure : « La fête s’annonce belle. » Entre représentations grandeur nature, gastronomie, expositions et spectacles, le SITHO 2025 promet d’être une vitrine exceptionnelle du tourisme burkinabè et sahélien.