Décisions cruciales pour la sécurisation du transit et la fluidification des échanges commerciaux dans l’AES

Les Directeurs Généraux des Douanes de la Confédération des États du Sahel (AES) ont pris des décisions importantes ce mardi 23 juillet lors d’une réunion tenue au Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Ces décisions visent à renforcer la sécurisation du transit et à fluidifier les échanges commerciaux entre les pays membres de l’AES et le Togo, pays côtier invité à la rencontre.

L’interconnexion des systèmes informatiques douaniers des pays membres de l’AES et du Togo constitue un élément crucial pour la sécurisation du transit et la lutte contre la fraude. Cette mesure permettra aux administrations douanières de partager des informations en temps réel sur les flux de marchandises, facilitant ainsi l’identification des tentatives de fraude et de contrebande.

En outre, l’interconnexion des systèmes douaniers simplifiera les procédures administratives et réduira les délais de traitement des déclarations en douane. Cela contribuera à fluidifier les échanges commerciaux et à faciliter le transit des marchandises entre les pays membres de l’AES et le Togo.

La réunion de Niamey a également permis aux Directeurs Généraux des Douanes de l’AES de poser les jalons d’une Union douanière. Cette Union douanière permettra aux pays membres de l’AES de mettre en place un tarif extérieur commun et d’éliminer les droits de douane sur les échanges intra-régionaux.

Ces initiatives sont cruciales pour améliorer la coopération économique régionale et renforcer l’intégration économique au sein de l’AES. Les mots-clés tels que « sécurisation du transit », « fluidification des échanges commerciaux », « interconnexion des systèmes douaniers », « lutte contre la fraude », « Union douanière », et « AES » sont essentiels pour suivre les progrès de ces réformes.

Accueil de la nouvelle coordinatrice du Système des Nations Unies au Burkina Faso

Le Lundi  22 juillet 2024, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu madame Carol Flore Smereczniak, nouvelle Coordinatrice résidente et Coordinatrice humanitaire du Système des Nations Unies au Burkina Faso. Cette rencontre, au cours de laquelle madame Smereczniak a présenté ses Lettres de Cabinet, marque le début de sa mission dans le pays.

Madame Smereczniak a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qu’elle a reçu, soulignant que cela augure de bonnes perspectives pour la coopération entre le Burkina Faso et les Nations Unies. Elle a affirmé que son mandat serait axé sur la continuité et l’engagement du système des Nations Unies à soutenir le gouvernement burkinabè dans ses priorités, à travers une coopération stratégique et un dialogue permanent, afin d’améliorer le bien-être des populations burkinabè.

Le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a souhaité la bienvenue à la nouvelle représentante, espérant que son arrivée dynamisera la coopération entre le Burkina Faso et les Nations Unies, après une période d’intérim de 18 mois. Il a également rappelé les nombreux défis auxquels le Burkina Faso est confronté, notamment en matière de reconquête du territoire et de développement. SEM Traoré a réaffirmé la disponibilité de son département pour favoriser une collaboration fructueuse entre le Système des Nations Unies et le Burkina Faso.

Rencontre entre le Premier Ministre Burkinabè et la nouvelle Ambassadrice des États-Unis

Le lundi 22 juillet 2024, le Premier ministre Appolinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a accueilli en audience la nouvelle ambassadrice des États-Unis au Burkina Faso, Joann M. Lockard. Cette rencontre, destinée à établir un premier contact entre la diplomate américaine et le chef du gouvernement burkinabè, a permis de revisiter les axes de coopération entre les deux pays.

À l’issue de l’audience, Mme Lockard a exprimé sa satisfaction quant aux échanges fructueux qu’elle a eus avec le Premier ministre Kyélem de Tambèla, portant sur la situation actuelle du Burkina Faso. Elle a réaffirmé l’engagement des États-Unis à soutenir les autorités burkinabè dans leur lutte contre le terrorisme, soulignant que son pays accorde chaque année une aide de 16 millions de dollars US au Burkina Faso pour appuyer ce combat.

Cette rencontre renforce les liens de coopération entre les deux nations et témoigne de la volonté des États-Unis de continuer à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts pour assurer la sécurité et le développement de son peuple.

Nouvelles décisions pour la bonne marche de la Nation

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé mercredi une session du Conseil des Ministres. Selon le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, plusieurs rapports ont été examinés et d’importantes décisions ont été prises.

Le ministère de la Fonction publique a analysé le dossier du passif social du Médiateur du Faso dissout, concernant 109 agents. Le ministre d’État Bassolma Bazié a annoncé que 34 agents en CDI seront déployés au ministère de la Fonction publique pour être redistribués selon les besoins.

Un avant-projet de loi portant code des douanes a été adopté par le ministère de l’Économie. Ce nouveau code, présenté par le ministre Aboubakar Nacanabo, intègre des innovations pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, et contrôler l’importation des armes, tout en prenant en compte le commerce électronique.

Le ministère de la Justice a adopté un décret en faveur de 63 pupilles de la Nation, garantissant la gratuité des soins, de la scolarité, et du transport public, en plus d’un soutien matériel et financier.

Un décret pour l’organisation de l’électrification des zones rurales a été adopté par le ministère de l’Énergie. Le ministre Yacouba Gouba a expliqué que ce décret introduit un découpage administratif et des concessions pour améliorer l’accès à l’électricité.

Enfin, un projet de décret concernant la réglementation des zones inondables à Ouagadougou a été adopté par le ministère de l’Urbanisme. Ce projet vise à gérer les canaux d’évacuation des eaux pluviales et les servitudes inondables.

En communication orale, le Conseil a été informé du refoulement de 173 Burkinabè de Côte d’Ivoire, accueillis à Yendéré. Le Chef de l’État a ordonné une mission pour évaluer et prendre des mesures d’accueil adéquates pour ces compatriotes.

Tensions Diplomatiques entre le Bénin et le Burkina Faso

Le climat diplomatique entre le Bénin et le Burkina Faso s’est récemment tendu. En cause, des déclarations du capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État burkinabè, qui a affirmé que deux bases françaises étaient installées au Bénin près de la frontière burkinabè.

Face à ces accusations, le Bénin a réagi en convoquant l’ambassadeur du Burkina Faso pour des explications. La convocation, signifiée à l’ambassadeur burkinabè en poste au Ghana, a été honorée le mardi 16 juillet 2024. Le diplomate burkinabè a répondu à la convocation pour discuter des allégations portées par son chef d’État.

Cette situation met en lumière les sensibilités régionales et les tensions qui peuvent survenir autour des questions de souveraineté et de présence militaire étrangère en Afrique de l’Ouest. Les déclarations du capitaine Traoré ont suscité une réaction rapide de la part des autorités béninoises, soucieuses de clarifier la situation et de préserver les relations bilatérales entre les deux pays voisins.

Alors que les discussions se poursuivent, il reste à voir comment cette situation évoluera et quels impacts elle aura sur la coopération et la stabilité dans la région. Les regards sont désormais tournés vers les prochains développements diplomatiques entre le Bénin et le Burkina Faso.

La Présidence du Faso renforce la lutte contre la corruption

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce mardi le code d’éthique et de déontologie, ainsi que les arrêtés instituant ce code et créant une cellule anticorruption au sein de la Présidence du Faso.

En adoptant ce code et en créant un comité anticorruption, la Présidence du Faso donne l’exemple en matière de promotion de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah, Directeur de cabinet du Président du Faso, a souligné que la Charte de la Transition rappelle des valeurs essentielles telles que la justice, l’égalité, la lutte contre la corruption, la promotion de la bonne gouvernance et la méritocratie. « C’est ce qui a prévalu à ce qu’au sein de la Présidence du Faso, nous puissions mettre en place des outils, afin de mieux nous guider vers cet idéal », a-t-il expliqué.

Le Directeur de cabinet a précisé que l’objectif est d’encourager tous les agents à promouvoir des actions favorisant une lutte efficace contre la corruption, tout en adoptant des comportements citoyens au quotidien pour le bien-être de la nation.

La cellule anticorruption de la Présidence du Faso, placée sous la tutelle de la Direction des Ressources humaines, sera chargée de traiter les dossiers en favorisant l’écoute et le dialogue pour promouvoir la cohésion au travail. En cas de manquement, le comité anticorruption se référera aux dispositions juridiques comme le code de procédure pénale et les statuts particuliers régissant les institutions.

Le Directeur de cabinet du Chef de l’État a également invité tous les départements ministériels et institutions à suivre cet exemple en créant leurs propres cellules anticorruption pour renforcer la lutte contre la corruption et les maux qui minent la société.

Le Capitaine Ibrahim Traoré reçoit l’ambassadeur du Canada en fin de mission

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience ce lundi l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Lee-Anne Hermann, qui termine sa mission après trois ans dans le pays.

À l’issue de l’audience, la diplomate canadienne a exprimé sa gratitude : « Je suis en train de quitter le Burkina Faso après trois ans de mission comme ambassadeur et je suis venue dire au revoir et merci au Chef de l’Etat pour l’accueil chaleureux. »

La rencontre a permis de faire le point sur la coopération entre le Canada et le Burkina Faso, des relations qui datent de 1962. Lee-Anne Hermann a souligné que la coopération bilatérale se porte bien et couvre des domaines tels que le développement, l’humanitaire et le secteur privé.

Le Président du Faso a partagé sa vision concernant l’Alliance des États du Sahel et les relations avec l’Afrique et le monde. L’ambassadeur a également discuté avec le Capitaine Traoré des enjeux liés à l’émancipation des femmes, un domaine cher au Canada.

Lee-Anne Hermann quitte le Burkina Faso avec des souvenirs positifs, notamment de la résilience du peuple burkinabè.

Le Président Teodoro Obiang Nguema soutient la vision souverainiste de l’AES

Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a récemment manifesté son soutien à la vision souverainiste de l’Alliance des États du Sahel (AES). Lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères burkinabè, le président Obiang a exprimé sa solidarité avec les pays du Sahel, affirmant comprendre parfaitement la dynamique en cours au sein de l’AES. Il a souligné son engagement à partager les ambitions et les visions de cette alliance, qui lutte contre l’impérialisme occidental et ses relais locaux.

En visite à Malabo, le ministre burkinabè a eu l’honneur d’être reçu le 10 juillet par le président Obiang. Les discussions ont porté sur le renforcement des relations bilatérales dans des domaines d’intérêts communs, ainsi que sur la vision de la Confédération AES. Le ministre burkinabè a également eu l’occasion de rencontrer la diaspora burkinabè en Guinée équatoriale.

Les échanges ont inclus des discussions sur les avancées sociopolitiques, sécuritaires et humanitaires au Burkina Faso, ainsi que sur l’importance de rester vigilant face aux fausses informations. Les conclusions du sommet de l’AES ont également été abordées, soulignant la nécessité de continuer à travailler ensemble pour atteindre les objectifs communs de l’alliance.

Les Pays du Sahel condamnent l’ingérence de l’Union Africaine suite à leur retrait de la CEDEAO

Les Ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger, membres de la Confédération des États du Sahel (AES), ont vivement réagi contre l’ingérence du Commissaire de l’Union africaine (UA) dans leur décision de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dans une déclaration conjointe publiée hier Jeudi 11 juillet , les Ministres ont dénoncé les propos du Commissaire de l’UA en charge des Affaires politiques, paix et sécurité, qui avait qualifié leur retrait d’ « inacceptable ». Ils ont critiqué cette prise de position comme étant « inappropriée, inopportune et contreproductive », contraire aux principes et règles de l’UA.

Les Ministres ont rappelé que le retrait de leurs pays de la CEDEAO est une décision « souveraine et conforme aux dispositions du Traité révisé de la CEDEAO ». Ils ont réaffirmé leur attachement à l’intégrité territoriale et à la défense des intérêts vitaux de leurs populations, soulignant que toute appréciation externe de cette décision constitue une ingérence dans leurs affaires intérieures et une violation des principes de la Charte des Nations Unies, de l’Acte Constitutif de l’Union africaine et du droit international.

Les Ministres ont exigé des justifications de la part de la Commission de l’UA et ont rappelé que cette dernière n’avait pas jugé « inacceptable » le retrait d’un précédent membre de la CEDEAO en 2000. Ils ont réitéré la disponibilité de la Confédération des États du Sahel à coopérer avec l’Union africaine, dans le respect des choix souverains de ses États membres et des textes de l’organisation continentale.

Face à cette situation tendue, les Ministres des Affaires étrangères de l’AES ont fait appel aux Organes politiques intergouvernementaux de l’UA pour qu’ils veillent au respect de la souveraineté des États membres.

Vers une stratégie de communication commune pour le Sahel : Première réunion virtuelle des Ministres de l’AES

Les Ministres de la Communication des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis pour la première fois en visioconférence hier, à l’initiative de M. Harouna Touré, Ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Poste du Mali. Cette réunion virtuelle s’inscrit dans la mise en œuvre des décisions du sommet de Niamey et vise à élaborer une stratégie de communication commune pour l’AES.

L’objectif principal de cette rencontre était de lancer une réflexion approfondie sur l’élaboration d’une stratégie de communication commune pour l’ensemble des pays membres de l’AES. Les échanges fructueux entre les Ministres ont permis de dégager des priorités claires, notamment la mise en place d’un plan de communication d’urgence destiné à informer les populations des actions majeures entreprises par les autorités.

Parmi les décisions prises, les Ministres ont convenu de tenir une réunion des experts de leurs pays à Bamako la semaine prochaine. Cette rencontre aura pour but d’élaborer une stratégie de communication détaillée, accompagnée d’outils et d’une charte graphique reflétant les valeurs partagées par les pays de l’AES.

La tenue de cette première réunion en visioconférence des Ministres de la Communication de l’AES témoigne de la volonté politique forte des pays membres de doter l’organisation d’une communication efficace. Cette démarche permettra de mieux faire connaître les actions de l’AES auprès des populations et de renforcer son intégration régionale.

Discours solennel du Capitaine Ibrahim Traoré, lors du 1er Sommet de l’AES

Prononcé le samedi 6 juillet 2024 à Niamey, à l’ouverture du 1er Sommet des Chefs d’Etat des pays membres de l’Alliance des Etats
du Sahel

C’est un immense plaisir et un honneur pour nous, de nous retrouver à Niamey aujourd’hui 6 juillet 2024, un jour béni, une date mémorable. Avant tout propos, nous rendons grâce à Dieu qui a permis l’avènement de ce jour. Nous le remercions pour tout ce qu’il a fait pour nous jusqu’à ce jour, et pour tout ce qu’il fera pour les peuples de l’AES.

Permettez-moi également de rendre hommage au peuple nigérien, ce peuple qui a tant souffert depuis l’avènement du CNSP à cause des sanctions de la CEDEAO mais qui continue de rester debout.

Merci aux Nigériens qui nous ont réservés un accueil chaleureux hier, lorsque nous avons foulé le sol de notre patrie, le Niger. Vous êtes plus que des amis, vous êtes plus que des voisins, vous êtes nos frères, vous êtes nos sœurs. Parce que la fraternité va au-delà de l’amitié ou du voisinage. Nous avons le même sang qui coule dans nos veines. Dans nos veines coule le sang de ces vaillants guerriers qui ont combattu et qui nous ont légué ces terres que nous appelons le Mali, le Burkina et le Niger.

Dans nos veines coule le sang de ces vaillants guerriers qui ont aidé le monde entier à se débarrasser du nazisme et de bien d’autres fléaux. Dans nos veines coule le sang de ces vaillants guerriers qui ont été déportés d’Afrique vers l’Europe, l’Amérique, l’Asie ou ailleurs, et qui ont contribué à bâtir ces États pendant l’esclavage. Dans nos veines coule le sang d’hommes dignes, d’hommes robustes, d’hommes forts. Et pour cela, soyons fiers d’être des ressortissants de l’espace AES.

L’Afrique, ce continent qui a tant souffert, et qui continue de souffrir, du fait des impérialistes. Ces impérialistes n’ont qu’un seul cliché en tête. L’Afrique est le continent des esclaves ; c’est ainsi qu’ils voient l’Afrique. Ils n’ont jamais pu changer de logiciel jusqu’aujourd’hui et c’est déplorable. Mais comment procèdent-ils ? C’est malheureusement depuis les années 60, lorsque ces simulacres d’indépendances ont été données à l’Afrique ; ils n’ont juste fait que de placer des valets locaux à la tête, selon eux, de leurs sous-préfectures, pour pouvoir continuer à les alimenter.

Ces valets locaux, que nous allons qualifier aujourd’hui d’esclaves de salon, n’ont d’autre repère que de rechercher à vivre comme le maître, à satisfaire le maître, et à faire tout ce que le maître leur dicte. Ils volent, ils pillent nos États et apportent tout chez le maître, et leur richesse est conservée chez le maître. Ils font tout pour vivre comme le maître et toujours le satisfaire. Lorsque le maître commande, ils exécutent. Ce sont des individus qui n’ont aucune dignité, qui n’ont aucune morale, qui n’ont aucune personnalité. Mais le maître des esclaves a toujours su identifier ces individus.

Ils sont toujours prêts à trahir leurs frères pour satisfaire le maître. Ils nous ont trahis depuis l’indépendance, et d’autres continuent jusqu’aujourd’hui de nous trahir au profit de leur maître. Ces individus continuent toujours, contre vents et marées, à aider le maître à piller l’Afrique.

Ils se plaisent à dire chaque année, dans leurs sondages économiques, que le Burkina est un pays pauvre, que le Mali est un pays pauvre, que le Niger est un pays pauvre. Nous sommes classés parmi les derniers. Si nous sommes aussi pauvres comme ils le disent, pourquoi ils ne veulent pas partir lorsque le moment est venu pour nous de prendre nos responsabilités et de demander à ce maître de quitter les lieux ?

Lorsque nous prenons le cas du Niger, depuis plus de 40 ans, certains pays exploitent l’uranium pour produire de l’énergie chez eux. D’Ottawa à Paris, les rues sont illuminées ; mais au Niger, c’est l’obscurité qui nous est servie.

Lorsque vous partez dans nos Etats, nos sols sont troués de toutes parts pour rechercher des métaux précieux comme l’or. Mais souvent, il n’y a pas la moindre route pour accéder aux zones où ils exploitent l’or, encore moins certains services sociaux de base. C’est pourquoi nous avons décidé de nous révolter et de prendre le destin de nos Etats en main.

Nous avons bien d’autres exemples. Lorsque nous avons pris nos responsabilités, nous avons été approchés par certains esclaves de salon pour nous transmettre le message de leur maître. Parce qu’ils avaient créé cette sorte de chaîne polymère qui se relève à la tête de nos Etats pour les servir. Et nous sommes venus briser la chaîne, et c’est inconcevable pour eux. Ils nous ont approchés et nous ont demandé de rentrer dans les rangs pour faire partie de l’élite qui doit diriger l’Afrique, parce qu’ils ont une élite formée et formatée pour suivre leur logique, qui est incrustée dans leur chaîne.

Nous avons refusé de rejoindre leurs rangs. Et dès lors, les hostilités ont commencé. Ils ont fait envoyer dans nos zones plusieurs mercenaires, des formateurs, des agents dans le Sahel pour mener des attaques barbares et lâches contre nos populations, dans l’espoir de les révolter. A ces attaques sur le terrain s’ajoutent la guerre de communication, la manipulation, la désinformation. Mais les peuples du Sahel ont compris et ils ne pourront plus jamais les manipuler. Ils savent d’où ils viennent, ce qu’ils font et où ils vont.

Nous ne permettrons plus cela ; les peuples sont éveillés. Et nous nous battons aujourd’hui, non pas pour nous-mêmes, mais pour les générations futures. Merci à tous pour le combat mené. Cela ne nous fait jamais pleurer. Nous ne tremblerons pas. Nous allons affronter ; nous nous battrons pour une véritable indépendance, pour notre liberté.

Pour effrayer les populations de l’AES, ces individus n’ont que trois termes dans la bouche : démocratie, liberté, droits humains. Bien entendu, leurs valets locaux ne sont élus que dans le cadre d’un processus démocratique, libre et transparent, selon eux et leurs valeurs. Quoi de plus normal pour eux ; mais qu’on veuille nous imposer cela parce que ce sont eux qui édictent les règles, nous ne l’accepterons pas.

Nous avons décidé de nous assumer. C’est pourquoi un 26 juillet 2023, alors que le Niger décidait de tourner la page, les esclaves de salon et leurs maîtres sont montés sur leurs grands chevaux. Ils ont mis en avant leurs valets locaux et ont décidé de mener une guerre contre le peuple nigérien. Nous avons donc dit que quiconque oserait s’en prendre au Niger nous aura en face, parce que nous mènerons une guerre sans pitié jusqu’à la dernière goutte de sang pour quiconque oserait s’attaquer à nos États.

Cette décision que nous avons prise hier, est d’actualité aujourd’hui et le sera demain et pour toujours. Ainsi naquit l’AES le 16 septembre 2023, dans une architecture de défense mutuelle. Mais nous avons estimé qu’il était nécessaire de prolonger et d’agrandir l’architecture de l’AES.
Ce qui nous rassemble aujourd’hui doit nous permettre d’aller sur d’autres secteurs en plus de la défense, notamment les finances et l’économie, les infrastructures, la santé, l’éducation, etc. Je souhaite que ces moments soient pour nous une histoire que nous allons écrire non seulement pour l’AES, mais aussi pour l’Afrique et pour le monde entier. Que Dieu illumine chacun de nous.

Que Dieu nous inspire dans cette mission qui nous est confiée. Et surtout, lorsque nous accomplissons toutes nos tâches, que nous n’ayons qu’une seule chose en tête : l’intérêt supérieur de nos populations.

Sur ce, nous prions encore une fois Dieu qu’il nous accompagne dans nos différentes tâches, qu’il protège nos combattants grâce à qui nous pouvons nous asseoir ici et échanger sur l’avenir de nos Etats. Encore merci au peuple nigérien.

Soyez unis et solidaires, peuples de l’AES !

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Le Président Ibrahim Traoré rencontrera les Forces Vives de la Nation

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, tiendra des échanges directs avec les Forces vives de la Nation ce jeudi 11 juillet au Palais des sports de Ouaga 2000. Cette rencontre rassemblera l’ensemble des composantes des forces vives des 13 régions du Burkina Faso, témoignant de la volonté du Chef de l’Etat de rester à l’écoute des Burkinabè pour répondre aux aspirations du peuple vers une nation prospère, forte et souveraine, en solidarité avec tous les peuples du Sahel dans une Confédération AES pacifiée et débarrassée du terrorisme.

Lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat délivrera un message important concernant la suite de la Transition. Le Capitaine Ibrahim Traoré présentera également sa vision pour les cinq années à venir, mettant au cœur de sa gouvernance la lutte pour l’éradication du terrorisme au Burkina Faso et dans l’espace confédéré de l’AES, ainsi que la solidarité, l’unité et la cohésion sociale.

Ce grand rendez-vous fait suite aux Assises nationales sur la suite de la Transition tenues le 25 mai 2024, qui ont passé en revue les acquis de la Transition, renouvelé la confiance des Forces vives de la Nation en Ibrahim Traoré pour présider aux destinées du Burkina, et formulé des propositions pour permettre au Président du Faso de réussir sa mission.

Fin de mission de l’Ambassadeur de Belgique au Burkina Faso

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce lundi matin en audience Jean-Jacques Quairiat, l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso, à l’occasion de la fin de sa mission dans le pays.

Durant cette rencontre, le diplomate belge a fait le bilan de ses quatre années passées au Burkina Faso et a discuté des perspectives de coopération entre les deux nations. Jean-Jacques Quairiat a exprimé le désir partagé par les deux parties de continuer à collaborer sereinement et de surmonter les divergences afin de préserver et promouvoir les intérêts des peuples burkinabè et belge.

« Récemment, nous avons signé un accord de coopération pour quatre années supplémentaires, avec des budgets alloués dans le cadre de l’aide humanitaire, » a déclaré l’ambassadeur. Ce nouvel accord de coopération inclut un programme pluriannuel 2023-2027, axé sur l’entrepreneuriat et les soins de santé, notamment avec le centre mère-enfant de Tenkodogo dans la région du Centre-Est.

Jean-Jacques Quairiat a exprimé son appréciation pour les moments passés avec les Burkinabè, tant au niveau politique qu’avec les acteurs de la société civile, ajoutant qu’il gardera de nombreux souvenirs de cette expérience.

L’Alliance des États du Sahel annonce la création d’une banque d’investissement et d’un fonds de stabilisation

Lors du sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES) tenu à Niamey ce samedi 6 juillet 2024, les chefs d’État des pays membres ont pris des décisions majeures pour renforcer la coopération économique et financière au sein de la confédération.

Parmi les mesures phares, ils ont annoncé la création d’une banque d’investissement de l’AES et la mise en place d’un fonds de stabilisation. Ces initiatives visent à stimuler le développement économique, à renforcer la résilience financière des pays membres, et à promouvoir une croissance durable dans la région du Sahel.

Premier sommet de l’Alliance des États du Sahel : détermination et solidarité au rendez-vous

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a participé au premier sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES) aux côtés de ses homologues du Mali, le Colonel Assimi Goïta, et du Niger, le Général Abdourahamane Tiani.

Lors de leurs allocutions à l’ouverture des travaux, les trois chefs d’État ont réaffirmé leur détermination à poursuivre les objectifs de l’AES. Le Président Traoré a dénoncé les « simulacres d’indépendances » des années 60 et le pillage des ressources naturelles, expliquant que leur révolte vise à offrir une véritable indépendance à leurs nations et un épanouissement réel à leurs populations. Il a assuré que malgré les manipulations et la désinformation, ils ne faibliront pas dans leur lutte, soulignant la solidarité au sein de l’Alliance.

Le Président Traoré a rappelé l’engagement indéfectible qui a conduit à la création de l’AES le 16 septembre 2023, et a invité les peuples de l’Alliance à toujours privilégier l’intérêt supérieur des membres.

Le Colonel Goïta, Président de la République du Mali, a évoqué la Charte du Liptako-Gourma, symbole de la lutte collective contre le terrorisme, et a salué la synergie des armées des trois pays qui montre des résultats prometteurs. Il a annoncé des actions novatrices dans les secteurs clés comme les transports, l’économie, et les mines, pour le bénéfice du peuple de l’AES.

Le Président Tiani du Niger a exprimé la « farouche détermination » des chefs d’État à reconquérir la souveraineté de leurs pays. Il a souligné que l’AES, au-delà de la lutte contre le terrorisme, vise à combattre les rebellions, le banditisme armé, et toute agression externe. L’accent sera mis sur la sécurité alimentaire, l’indépendance économique et monétaire, ainsi que l’interconnexion des infrastructures.

Ce sommet marque une étape décisive dans la consolidation de l’AES, avec des actions fortes prévues pour améliorer le bien-être des peuples du Sahel.

Le Président Ibrahim Traoré en route pour le sommet de l’Alliance des Etats du Sahel à Niamey

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a quitté Ouagadougou ce vendredi après-midi pour se rendre à Niamey, la capitale nigérienne, où il participera au sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) demain samedi.

Lors de ce sommet, le Président Traoré, aux côtés de ses homologues du Mali et du Niger, discutera des défis majeurs auxquels sont confrontés les Etats du Sahel, notamment la lutte contre le terrorisme. La rencontre visera également à renforcer les relations de coopération au sein de l’AES par le biais d’une synergie d’actions et d’une mutualisation des moyens dans les secteurs prioritaires.

Durant son séjour à Niamey, le Chef de l’Etat burkinabè aura des échanges directs avec la communauté burkinabè résidant au Niger. Ces discussions permettront au Capitaine Traoré de partager sa vision pour le Burkina Faso et de recueillir les contributions des Burkinabè du Niger pour la construction d’un Burkina nouveau, marqué par la paix et la prospérité.

Niamey accueille le premier sommet extraordinaire de l’Alliance des États du Sahel

Mali, Burkina Faso, Niger : quel avenir pour l'Alliance des États du Sahel  ? - Jeune Afrique chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger se réuniront à Niamey, au Niger, ce samedi 6 juillet 2024, pour le premier sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernements de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Ce sommet historique marquera l’activation officielle de l’AES, une organisation régionale créée par les trois pays pour mutualiser leurs efforts de lutte contre l’insécurité et promouvoir le développement socio-économique dans la région du Sahel.

Les chefs d’État des trois pays, le Colonel Assimi Goïta du Mali, le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le Général Abdrahamane Tiani du Niger, se réuniront pour discuter des défis communs auxquels leurs pays sont confrontés et pour identifier des solutions régionales concertées.

L’attente est grande pour ce sommet qui devrait aboutir à des décisions importantes pour l’avenir de l’AES et de la région du Sahel. Les populations des trois pays espèrent que ce sommet marquera un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme et la pauvreté.

Le Président Ibrahim Traoré rencontre le Mouvement panafricain Afrique et diaspora

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience ce mardi en fin de matinée le Mouvement panafricain Afrique et diaspora. Ce mouvement a exprimé sa solidarité avec la lutte menée par le Burkina Faso et a manifesté son soutien pour atteindre les objectifs de la Transition.

« Nous nous sommes entretenus avec le Président du Faso sur les questions en lien avec la révolution au Burkina Faso. En tant que mouvement panafricaniste, nous sommes témoins de ce qui se passe au Burkina et nous ne pouvons pas rester en marge de cela », a déclaré Dr Khanysile Litchfield Tshabalala, porte-parole de la délégation, à l’issue de l’audience.

Les échanges ont porté sur quatre points principaux. Le premier concerne la volonté du mouvement d’organiser des missions commerciales au Burkina Faso. Le deuxième point porte sur le renforcement des capacités des femmes et des enfants, en soulignant la nécessité d’une révolution politique pour protéger ces groupes vulnérables contre la manipulation.

Le troisième point abordé est le renforcement des capacités du service public et des fonctionnaires, tandis que le quatrième point concerne la paix et la sécurité. « Nous sommes fatigués de voir les missions de maintien de la paix des Nations unies venir en Afrique alors qu’on continue de tuer les gens », a déclaré Dr Tshabalala.

La présidente du Mouvement panafricain Afrique et diaspora, Winnie Auma Ogweno, alias Winnie Mandela, a rappelé que la mission principale de cette organisation est la libération économique, politique et sociale de l’Afrique. « Nous voulons nous assurer que les empires et royaumes restent intacts, que nous gardons nos identités culturelles », a-t-elle souligné.

Renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Tunisie

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience ce lundi matin le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’Etranger, Nabil Ammar. Le ministre tunisien est en visite à Ouagadougou pour participer à la 8e session de la commission mixte Burkina Faso-Tunisie.

Lors de cette rencontre, Nabil Ammar a souligné l’engagement des deux parties à dynamiser la coopération et les liens bilatéraux entre la Tunisie et le Burkina Faso. « Ces relations, qui ont toujours été excellentes et fraternelles entre les peuples et les pays, ne peuvent que se développer davantage », a-t-il affirmé.

La session de la commission mixte comprend une importante délégation ministérielle ainsi que le président du patronat tunisien accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, visant à concrétiser les discussions et à élever les rapports bilatéraux à un niveau supérieur.

Les échanges entre le ministre tunisien et le Président Ibrahim Traoré ont également abordé la politique internationale, le rapatriement sanitaire, le développement de la coopération sanitaire et les questions migratoires. Nabil Ammar a insisté sur l’importance de favoriser les migrations légales entre les deux pays, soulignant leur rôle dans le développement économique et les relations bilatérales.

Il a également appelé à une coordination internationale pour lutter contre les réseaux mafieux qui exploitent la migration illégale, déclarant : « Nous ne pouvons pas accepter que nos enfants, qu’ils soient Burkinabè, Tunisiens ou d’autres nationalités africaines, soient les victimes de ces réseaux mafieux. » Ammar a mis en garde contre les campagnes médiatiques visant à déstabiliser certains pays pour des intérêts politiques.

La rencontre marque un pas important vers le renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Tunisie, avec des perspectives prometteuses pour le développement économique et social des deux nations.

Le Burkina Faso en bonnes mains : Assurance du Premier Ministre

Dans son discours à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs nationales, ce lundi 1er juillet 2024, le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem De Tambèla, a exhorté ses camarades collaborateurs et les Burkinabè en général à ne pas avoir peur. « Beaucoup se complaisaient dans la situation de dépendance du Burkina Faso, parce qu’ils profitaient des bénéfices secondaires de cette situation », a souligné le Premier ministre.

Il a expliqué que la politique actuelle de refondation et de souveraineté remet en question les intérêts des valets locaux sur lesquels les impérialistes occidentaux se reposent pour maintenir le pays dans la dépendance. Cette politique vise à restaurer l’indépendance et la dignité du Burkina Faso en affirmant une nouvelle ère de souveraineté.

Selon le Dr Apollinaire Kyélem De Tambèla, le Président Traoré incarne cette vision de renouveau et de réaffirmation de l’identité nationale. En s’adressant aux Burkinabè, il les a encouragés à faire confiance à la direction actuelle et à soutenir les efforts de refondation en cours. « N’ayez pas peur car avec le Président Traoré, le Burkina est entre de bonnes mains », a-t-il déclaré, invitant ainsi chacun à participer activement à la construction d’un Burkina Faso fort et autonome.

le Burkina Faso et le Mali vers un avenir commun

Ce mardi dernier, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accueilli en audience son homologue malien, le Colonel Assimi GOÏTA, en visite officielle au Burkina Faso. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants de discuter en profondeur des enjeux sécuritaires et de développement économique qui préoccupent leurs nations respectives.

Lors d’un point de presse conjoint, le Colonel Assimi GOÏTA a souligné l’importance des échanges fructueux qu’il a eus avec le Président burkinabè. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale, notamment à travers des initiatives visant à sécuriser les populations et à promouvoir le développement socio-économique dans les deux pays. Le Colonel GOÏTA a exprimé sa satisfaction quant à l’amélioration notable de la coopération sécuritaire avec le Burkina Faso, saluant les progrès réalisés depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine TRAORE.

« Aujourd’hui, notre coopération sécuritaire repose sur trois piliers essentiels : des formations conjointes pour renforcer nos capacités opérationnelles, un partage de renseignements efficace entre nos services de renseignements respectifs, et la mutualisation de nos moyens tant terrestres qu’aériens », a déclaré le Chef de l’État malien.

Concernant la situation sécuritaire au Mali, le Colonel GOÏTA a affirmé que celle-ci est sous contrôle, soulignant que les Forces Armées Maliennes (FAMA) maintiennent l’initiative sur le terrain. Il a également mis en avant le retour progressif de l’administration et des services sociaux de base dans les zones précédemment affectées par l’insécurité.

Évoquant les défis régionaux, le Président malien a insisté sur l’importance d’une collaboration renforcée au sein de l’Alliance pour la Sécurité et le Sahel (AES), une initiative récente visant à consolider les efforts contre le terrorisme en partenariat avec des nations telles que la Russie, la Chine et la Turquie.

« Le terrorisme est devenu un enjeu géopolitique, manipulé et financé par certaines puissances étrangères. C’est pourquoi nous avons choisi de nous engager résolument sur un chemin de coopération et de résultats concrets », a ajouté le Colonel GOÏTA, soulignant l’importance de répondre aux aspirations des populations à travers des initiatives de développement durable.

En conclusion de la visite, les deux chefs d’État ont exprimé leur détermination à approfondir davantage leur coopération, non seulement sur le plan sécuritaire mais aussi sur le plan économique, avec un accent particulier sur l’agriculture, le commerce, les infrastructures et l’industrialisation.

Cette rencontre marque ainsi un nouveau chapitre dans les relations entre le Burkina Faso et le Mali, démontrant une volonté commune de faire face aux défis sécuritaires et de promouvoir un développement durable au bénéfice des deux peuples

Visite du président Assimi Goïta au Burkina Faso

Lors de la visite du président malien Assimi Goïta au Burkina Faso, des rencontres d’échanges fructueuses ont eu lieu entre les deux Chefs d’État. Après une première entrevue à l’aéroport international de Ouagadougou, les discussions ont continué au palais présidentiel, renforçant les liens entre les deux nations sahéliennes.

Bien que les détails spécifiques de ces échanges n’aient pas été divulgués, il est probable que les présidents aient abordé les défis sécuritaires qui affligent gravement la région du Sahel. La coopération en matière de sécurité reste une priorité cruciale pour les deux pays, souvent confrontés à des menaces communes.

En plus des questions de sécurité, le président Goïta et son homologue burkinabé ont vraisemblablement discuté de stratégies visant à promouvoir le développement économique et social de leurs pays. Ces discussions s’inscrivent dans le cadre de la vision de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui cherche à stimuler la croissance et la stabilité dans la région.

Cette rencontre marque un pas important vers une coopération renforcée, promettant des initiatives conjointes pour le bénéfice des populations malienne et burkinabé.

Renforcement des liens entre le Mali et le Burkina Faso

Ce mardi matin, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la République du Mali, a entamé une visite d’amitié et de travail à Ouagadougou. À son arrivée, il a été chaleureusement accueilli par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, marquant ainsi le début de discussions cruciales entre les deux nations.

Accompagné d’une importante délégation, le Président GOÏTA tiendra une séance de travail au Palais présidentiel de Koulouba avec ses homologues burkinabè. Au cœur des discussions, la coopération bilatérale sera revisitée, avec un accent particulier sur la sécurité régionale et la relance économique.

La visite intervient dans un contexte où le Burkina Faso, le Mali et le Niger font face à des défis sécuritaires communs, ayant conduit à la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cette initiative vise à renforcer la coopération régionale pour lutter contre le terrorisme et promouvoir la stabilité dans la région.

L’accueil chaleureux réservé au Président GOÏTA lors de son passage à Ouagadougou souligne l’importance de cette rencontre pour les relations régionales et la coopération stratégique entre les deux pays voisins.

La suite des échanges entre les deux Chefs d’État promet de dessiner de nouvelles perspectives pour un avenir sécurisé et prospère dans la région sahélienne.

Renforcement de la Coopération Bilatérale entre le Burkina Faso et le Mali

Le Président de la République du Mali, le Colonel Assimi GOÏTA, va séjourner ce mardi 25 juin à Ouagadougou dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail.

C’est la première visite du Président GOÏTA au Burkina Faso. Au cours de son séjour, les deux chefs d’État vont revisiter l’excellente relation de coopération qui existe entre la République du Mali et le Burkina Faso.

Le Chef de l’État malien et le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, échangeront notamment sur les défis de la lutte contre le terrorisme et ceux liés au développement socio-économique et à la quête d’une souveraineté totale de leurs pays respectifs.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, confrontés aux attaques terroristes, ont décidé, dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES), de prendre leurs responsabilités en mutualisant leurs efforts et leurs énergies pour libérer leur territoire des forces du mal.

Cette rencontre des deux chefs d’État des pays membres de l’AES sera également une occasion de renforcement de l’Alliance pour le bonheur des peuples burkinabè, malien et nigérien.

Le Burkina Faso réaffirme son soutien à l’intégrité Territoriale du Maroc et au plan d’autonomie Marocain

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, M. Karamoko Jean-Marie Traoré, a renouvelé l’engagement de son pays envers le soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, dans une déclaration officielle faite ce vendredi à Rabat.

Lors d’une conférence de presse, à la suite de ses discussions avec son homologue marocain, M. Nasser Bourita, M. Traoré a exprimé un appui ferme au Plan d’Autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara. Il a souligné que cette initiative représente « la meilleure solution qui reflète fidèlement la position du Burkina Faso ».

L’occasion a également permis à M. Traoré de louer « l’excellent travail réalisé sous l’égide des Nations Unies » et de manifester l’espoir de voir le plan marocain recevoir « l’adhésion universelle ».

Le Burkina Faso a consolidé son soutien à la marocanité du Sahara en inaugurant un Consulat Général à Dakhla le 23 octobre 2020, témoignant ainsi de l’inébranlable fraternité et de la coopération étroite entre les deux nations.

Aux côtés du Mali, du Niger et du Tchad, le Burkina Faso est membre de l’initiative marocaine pour l’accès à l’Atlantique.

Visite du Président Ibrahim Traoré à la RTB télévision après l’incident de tir

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est rendu ce jeudi matin à la Télévision nationale pour soutenir et encourager le personnel de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), suite à l’incident de tir à la roquette survenu le 12 juin dernier à proximité de leurs locaux.

« Ce sont ceux qui sont là pour vous protéger qui ont malheureusement causé l’incident », a expliqué le Chef de l’État aux employés de la RTB rassemblés. Il a précisé que l’incident s’est produit lors d’une relève, un malheureux tir accidentel ayant blessé les personnes à proximité. « Dieu merci, ils ont quitté l’hôpital », a-t-il ajouté.

Le Président Traoré a remercié le ciel qu’il n’y ait eu aucune perte en vie humaine, bien que des blessés aient été pris en charge par l’infirmerie de la Présidence du Faso. Il a aussi mentionné la mise en place d’une équipe de psychologues pour aider le personnel à surmonter le stress post-traumatique.

En tant que « psychologue », le Capitaine Traoré a rassuré le personnel que cet incident n’était pas intentionnel. « Ce n’est pas fait à dessein contre vous », a-t-il affirmé, soulignant que de tels incidents peuvent malheureusement survenir lors du maniement des armes.

La rencontre a aussi permis de clarifier des informations erronées circulant dans certains médias, notamment des rumeurs de mutinerie. Le Chef suprême des forces armées nationales a démenti ces allégations, affirmant : « Il n’en est absolument rien. Nous sommes là. » Il a également critiqué les médias occidentaux, les qualifiant de « médias menteurs » qui manipulent l’opinion publique, et a exhorté les Burkinabè à ne pas se laisser influencer.

Concernant les mouvements d’avions et d’hélicoptères observés après l’incident, le Président Traoré a expliqué qu’ils faisaient partie d’une opération militaire à Mansila, destinée à renforcer les troupes. Il a également précisé que les vols d’Ilyushin transportaient du matériel des Nations unies devant être détruit sous la supervision de l’UNMAS.

Le Capitaine Traoré a encouragé les Burkinabè, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, ainsi que les amis du Burkina Faso, à rester calmes et à ignorer les manipulateurs cherchant à déstabiliser la Transition. Il a assuré aux investisseurs que le pays reste accueillant et continue de travailler pour le bien-être de son peuple.

En conclusion, le Président du Faso a adressé un message ferme à ceux qui complotent contre le Burkina depuis l’étranger : « Ils vont nous entendre. Nous allons agir de façon très ferme»

 

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 12 juin 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,

le mercredi 12 juin 2024,

en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 22 mn,

sous la présidence de

Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,

Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,

entendu des communications orales,

procédé à des nominations

et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou, au titre de l’année judiciaire 2023-2024.

Les membres du Tribunal militaire sont composés de juges professionnels civils et militaires ainsi que de juges assesseurs, tous militaires.

L’adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou afin d’assurer son fonctionnement, conformément à la loi n°24/94 ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.

La liste de ces membres sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Lepremier rapport est relatif à un projet de décret portant acceptation de l’Accord sur les subventions à la pêche, adopté par l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), le 17 juin 2022.

La pêche constitue une source importante de revenu et de nutrition pour plusieurs pays. De nombreux gouvernements subventionnent des flottes de pêches industrielles pour couvrir la hausse des coûts de la pêche ainsi que la demande croissante des consommateurs.

L’OMC estime que les subventions mondiales à la pêche varient de 14 à 54 milliards de dollars US par an. Ce phénomène constitue un facteur majeur de pillage des stocks mondiaux de poissons.

La diminution des stocks de poissons menace ainsi d’aggraver la pauvreté et de mettre en danger les communautés qui dépendent de la pêche de capture pour leur subsistance et leur sécurité alimentaire.

Face à cette situation, les membres de l’OMC sont parvenus à adopter le 17 juin 2022 l’Accord sur les subventions de pêche après 21 ans de négociation. Cet Accord fixe de nouvelles règles visant à réduire les subventions préjudiciables et à protéger les stocks mondiaux de poissons de façon à tenir compte des besoins des pêcheurs des pays en développement et des pays les moins avancés.

En acceptant cet accord, le Burkina Faso pourra bénéficier de l’assistance technique et financière de l’OMC et de la Banque mondiale en vue de redynamiser le secteur de la pêche et réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.

L’adoption de ce décret permet à notre pays d’accepter l’Accord sur les subventions à la pêche, adopté par l’Organisation mondiale du Commerce, le 17 juin 2022.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Tina GUTHRIE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le troisième rapport estrelatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Selma MANSOURI, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0201/PRES/PM/MINEFID/MJPEE du 1er avril 2021 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations des directions techniques et des directions régionales du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Cette relecture vise à prendre en compte de nouvelles natures de recettes issues des prestations des structures dudit ministère. Il s’agit entre autres :

  • des visites de sites d’implantation et de terrains hors lotissement des centres privés de formation professionnelle ;
  • des autorisations de création de fédération sportive et/ou de loisirs ;
  • des délivrances de cartes d’animateurs d’activités physiques d’entretien ;
  • des autorisations d’organiser des évènements sportifs par un promoteur de sport et/ou de loisirs ;
  • des agréments de création, d’ouverture d’écoles, de centres et d’académies de formation de jeunes sportifs et/ou de jeunes pratiquants de loisirs spécialisés et des centres ou complexes privés de formation aux métiers de sport et/ou de loisirs.

L’adoption de ce décret permet la perception de nouvelles recettes issues des prestations du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi, en vue de l’élargissement de sa part contributive au budget de l’Etat.

Le deuxième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant abrogation du décret n°2012-720/PRES/PM/MEF du 11 septembre 2012 portant règlementation des rétributions des prestations spécifiques des agents des administrations publiques du Burkina Faso et du décret  n°2016-154/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 07 avril 2016 portant règlementation des rétributions des prestations spécifiques des magistrats au Burkina Faso.

Depuis l’entrée en vigueur de ces décrets, il a été constaté une utilisation abusive par les différentes administrations qui y font recours systématiquement pour des activités relevant des missions normales de l’administration. Ainsi, des groupes de travail sont mis en place à chaque fois qu’un travail technique est demandé à ces structures occasionnant des rétributions au profit des agents publics de l’Etat qui perçoivent déjà un salaire.

L’adoption de ces décrets abroge les décrets susmentionnés et l’ensemble des arrêtés pris sur leur fondement pour permettre une utilisation rationnelle des ressources de l’Etat face aux besoins croissants et multiples de notre pays.

Le Conseil a instruit les ministres concernés d’élaborer dans les meilleurs délais un nouveau texte permettant de prendre en charge les cas spécifiques.

Le troisième rapport est relatif à des projets spécifiques de ministères et institutions.

Il s’agit de projets spécifiques au titre de l’année 2024 :

  • de la Présidence du Faso, pour la réalisation d’investissements et d’équipements au profit du Bureau national des Grands projets du Burkina Faso (BN-GPB) ;
  • du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, pour la réalisation d’infrastructures, l’acquisition de biens et services et la fourniture de prestations intellectuelles ;
  • du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, pour la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de biens et services ;
  • du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, pour la réalisation d’infrastructures, de forages, d’aménagement hydroagricole, la fourniture de prestations intellectuelles ainsi que pour l’acquisition de semences et de plants, l’acquisition de matériels d’outillage et d’équipements industriels ;
  • du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, pour la disponibilité des biens et services de qualité afin d’optimiser l’action dudit ministère ;
  • du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales,  pour la construction et l’équipement de salles de classes, l’acquisition de vivres pour la cantine scolaire et de fournitures scolaires et la réalisation  de prestations intellectuelles ;
  • du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, pour la réalisation d’infrastructures et l’acquisition d’équipements et fournitures ;
  • du ministère de l’Energie, des mines et des carrières, pour la réalisation de centrales et l’amélioration de l’accès à l’électricité ;
  • du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques, pour l’acquisition de logiciels, de matériels informatiques et la réalisation de plateformes ;
  • du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi, pour la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de biens et services au profit dudit ministère.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à trois cent soixante-treize milliards cent trente-neuf millions cinq cent cinquante mille huit cent soixante-six (373 139 550 866) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat et les partenaires techniques et financiers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant application de la loi organique                       n°007-2024/ALT du 26 avril 2024 portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.

Ce décret est une relecture du décret n°2016-377/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 20 mai 2016 portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.

Les innovations majeures sont :

  • la précision du mode de désignation des membres ;
  • les modalités d’organisation de l’élection des représentants des différents grades du corps de la magistrature ;
  • l’intervention du Secrétaire général du ministère en charge de la Justice dans la conduite du processus électoral concernant les membres élus du Conseil supérieur de la magistrature en cas d’impossibilité ou d’empêchement pour le Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature.

L’adoption de ce décret permet au Conseil supérieur de la magistrature d’accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi organique n°007-2024/ALT du 26 avril 2024 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte adoption du contrat plan entre l’Etat et la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).

Le contrat plan est un document par lequel l’Etat s’engage à accompagner les sociétés d’Etat pour la réalisation d’un programme établi devant concourir à l’atteinte des objectifs de service public. En contrepartie, lesdites sociétés s’engagent à assurer la réalisation dudit programme.

Le présent contrat plan vise à définir les modalités d’accompagnement de l’Etat burkinabè à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures dans sa mission d’approvisionnement du pays en hydrocarbures sur une période de cinq (05) ans.

L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre de ce contrat plan Etat/SONABHY en vue de l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en hydrocarbures de qualité et en quantité, conformément au décret                          n°2020-0635/PRES/PM/MINEFID/MCIA du 16 juillet 2020 portant référentiel d’élaboration, d’adoption, d’exécution et de suivi de l’exécution des contrats plans conclus entre l’Etat et les sociétés d’Etat.

Le deuxième décret porte modalités de fixation des rémunérations des Directeurs généraux des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

Ce décret vise l’application d’une recommandation de la 31ème session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat et des conclusions de l’Assemblée générale consacrée aux Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) relatives à l’encadrement des rémunérations des Directeurs généraux desdits établissements et sociétés.

L’Assemblée générale des sociétés d’Etat ayant constaté des disparités dans le traitement des rémunérations des Directeurs généraux des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale ainsi que l’absence d’un référentiel général encadrant la fixation desdites rémunérations a instruit le ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises de réaliser une étude visant à harmoniser les mécanismes de fixation des rémunérations au sein des sociétés d’Etat et des EPPS.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un référentiel harmonisé de fixation des rémunérations des Directeurs généraux des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

Le troisième décret porte modalités de fixation des rémunérations des personnels des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

Ce décret vise l’application de la recommandation de la 31ème session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat et des conclusions de l’Assemblée générale consacrée à l’approbation des comptes 2022 des Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) relatives à l’encadrement des rémunérations des personnels desdits établissements et sociétés.

Ce décret fait suite aux disparités constatées dans le traitement des rémunérations des personnels des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale ainsi que l’absence d’un référentiel général encadrant la fixation desdites rémunérations.

L’Assemblée générale des sociétés d’Etat ayant relevé également une variation soutenue des charges des personnels des Sociétés d’Etat et des EPPS a instruit le ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises de réaliser une étude sur les modalités de détermination du montant de départ à la retraite dans lesdites sociétés d’Etat durant les cinq (05) dernières années.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un référentiel harmonisé de fixation des rémunérations des personnels et des modalités de détermination de l’indemnité de départ à la retraite au sein des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant conditions de l’autoproduction d’énergies renouvelables, modalités d’accès des autoproducteurs d’énergie renouvelables au réseau électrique et conditions de rachat de leur excédent d’énergie par l’exploitant du réseau.

Ce décret est une relecture du décret n°2019-0902/PRES/PM/ME/MINEFID/MCIA du 19 septembre 2019 portant modalités d’accès des autoproducteurs d’énergies renouvelables au réseau électrique et conditions de rachat de leur excédent d’énergie et du décret                               n°2020-1053/PRES/PM/ME/MINEFID/MCIA du 31 décembre 2020 portant conditions de l’autoproduction d’énergie électrique au Burkina Faso.

Ce décret vise le renforcement de l’offre de production d’énergie électrique dans un contexte marqué par une insuffisance de l’offre énergétique.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

  • les installations d’autoproduction d’énergies renouvelables d’une puissance d’au moins 15 kW sont éligibles au lieu de 100 kW ;
  • les droits fixes et taxes ont été supprimés pour encourager le secteur privé ;
  • le délai imposé à l’autoproducteur pour entamer les travaux de réalisation d’une unité de production a été supprimé car ce dernier doit avoir des installations conformes avant tout raccordement.

L’adoption de ce décret permet de dynamiser l’autoproduction d’énergies renouvelables en permettant aux ménages, aux petites et moyennes entreprises et aux industriels de contribuer à la production de l’énergie électrique et la cession de leur excédent sous forme de rachat ou de compensation à l’exploitant du réseau.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité assurant l’intérim du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la commémoration de la Journée mondiale contre le travail des enfants (JMTE) de l’année 2024.

Le 12 juin de chaque année, l’Organisation internationale du travail (OIT) s’associe à ses mandants et à ses partenaires dans le monde entier pour commémorer la Journée mondiale contre le travail des enfants.

L’édition 2024 de la JMTE intervient dans notre pays dans un contexte de crise sécuritaire ayant entraîné des déplacements massifs de populations.

Le thème retenu pour cette année 2024 est : « Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants ! ».

La cérémonie officielle de commémoration aura lieu en différé le 21 juin 2024.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au Forum national malien sur la protection sociale du 25 au 27 juin 2024 à Bamako au Mali.

Le Forum national sur la protection sociale au Mali vise entre autres à promouvoir la prise de conscience, à faciliter le dialogue et la collaboration et à influencer les politiques et les programmes.

Ce forum est un espace de dialogue et de partage d’expériences afin de renforcer les politiques et les programmes de protection sociale dans nos pays respectifs.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 27ème édition du concours « Prix GALIAN », le 14 juin 2024.

Le concours « Prix GALIAN » récompense l’excellence dans la profession de journaliste et technicien de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radiodiffusion sonore et télévisuelle. Il vise également à promouvoir les productions dans les différents corps de métier et à créer une saine émulation entre les professionnels des médias et de la communication.

La nuit des « GALIAN », consacrée à la proclamation du palmarès va se dérouler dans la salle du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).

II.3. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communicationrelative à l’organisation à mi-parcours du Hadj, édition 2024.

Cette année, les autorités saoudiennes ont octroyé à notre pays un quota de 8 143 pèlerins.

Pour faciliter l’accomplissement du pèlerinage pour ses citoyens, l’Etat burkinabè a mis en place le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM).

Les activités majeures réalisées par le Comité pour cette édition sont entre autres :

  • l’ouverture de la plateforme nationale pour l’inscription en ligne des pèlerins ;
  • les rencontres préparatoires avec les acteurs aéroportuaires des aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ;
  • l’émission totale des visas des pèlerins ;
  • le suivi de la visite médicale des pèlerins ;
  • la mise en place, en accord avec les agences de voyage et de tourisme, d’une stratégie de gestion des étapes difficiles de Mina et d’Arafat ;
  • le départ le 16 mai de l’équipe précurseur pour assurer un meilleur accueil des pèlerins à leur arrivée en terre saoudienne ;
  • la prise de mesures innovantes de concert avec les structures aéroportuaires, en vue de prévenir les congestions autour des aéroports.

Pour cette édition du Hadj 2024 qui aura lieu du 14 au 19 juin 2024, 17 vols charters sont programmés dont 13 à Ouagadougou et 04 à Bobo-Dioulasso. Le premier vol est parti de Ouagadougou le 23 mai 2024.

Le Gouvernement souhaite à tous les pèlerins un bon déroulement du Hadj 2024.

II.4. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Alliance des Etats du sahel (AES), tenue le 17 mai 2024 à Niamey au Niger.

L’objectif général de cette réunion est de finaliser l’avant-projet de traité portant création de la Confédération AES et le projet de communiqué final du sommet inaugural du Collège des Chefs d’Etat de la Confédération AES et d’examiner le projet du Règlement intérieur.

A l’issue des plénières, la réunion des ministres est parvenue à un consensus sur la forme et le fond de la plupart des articles de l’Avant-projet de traité portant création de la Confédération.

II.5. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil des communications orales :

  • une communication relative aux conclusions de la session annuelle ordinaire 2024 du Comité national de pilotage de la Politique nationale de développement (CNP/PND).

Il ressort de ces conclusions qu’en dépit du contexte difficile de mise en œuvre de l’action publique, le niveau global d’exécution physique de la tranche annuelle 2023 du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) a atteint 73,4% contre 63,3% en 2022 pour des exécutions financières respectives de 59,21% et 52,9%.

Des acquis ont été engrangés en 2023. Ce sont entre autres :

  • la réorganisation de l’armée, le renforcement des effectifs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), l’accroissement en équipements des FDS, la réalisation des opérations de reconquête et la réinstallation des services de l’Etat et des populations dans plusieurs localités ;
  • l’assistance alimentaire à plus de 2 000 000  de personnes et la réalisation d’infrastructures sociales ;
  • l’adoption des lois sur le renforcement de la neutralité politique et de méritocratie dans l’administration publique ainsi que sur la promotion immobilière ;
  • la réalisation de contrôle et d’audits dans les ministères, les projets et programmes, la réalisation des infrastructures socio-économiques à travers les projets et programmes de stabilisation et de développement des économies locales.

Le bilan 2023 a également identifié des insuffisances dans la mise en œuvre du PA-SD. Il s’agit entre autres de la lenteur du rythme de mise en œuvre de certaines réformes dans le processus de refondation et de gouvernance, dans l’exécution de certaines infrastructures socioéconomiques et dans la sécurisation des investissements ;

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 49ème Assemblée annuelle du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), tenue du 27 au 30 avril 2024 à Riyadh au Royaume d’Arabie Saoudite.

Cette Assemblée annuelle, consacrée à la célébration du jubilé de la BID avec pour thème « célébrer le passé, préparer l’avenir : originalité-solidarité-prospérité », était placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Salman Ibn Abdelaziz Al-Saoud, d’Arabie Saoudite.

A cette rencontre, la Banque islamique de développement s’est inscrite dans l’innovation dans le but de rendre la Banque plus solidaire et plus proche de ses pays membres en leur permettant de disposer de plus de ressources aux meilleures conditions possibles.

En marge de cette 49ème Assemblée annuelle, la délégation burkinabè a eu plusieurs séances de travail avec de hauts responsables de la BID. Avec le Directeur des opérations du Fonds koweitien pour le développement économique arabe, les échanges ont porté sur le financement du projet d’aménagement de 2 000 ha à Sono-kouri, dans la région de la Boucle du Mouhoun. Le fonds a marqué sa disponibilité à accompagner la mise en œuvre dudit projet.

La délégation a également eu une audience avec le Directeur général de la Société financière internationale pour le développement du commerce (ITFC). Les deux parties ont convenu de renforcer leur coopération à travers un appui financier à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG), à la société de production et de commercialisation d’engrais et à la Société sucrière de la Comoé (SOSUCO) ;

  • une communication sur le compte rendu des 11ème assises de l’Assemblée générale des Projets et programmes de développement (PPD), tenues le 10 mai 2024.

L’Assemblée générale des projets et programmes de développement est une instance statutaire avec pour objectifs de statuer sur les performances des projets et programmes, d’évaluer de façon globale leur contribution au développement économique et social du pays et de formuler des recommandations au regard des difficultés rencontrées.

En prélude à ces assises, des évaluations ont été conduites et ont concerné les années 2021 et 2022 et porté sur un portefeuille de deux cent trente-six (236) projets et programmes actifs dans les 14 secteurs de planification.

Il ressort de ce rapport que la note moyenne de l’ensemble des projets et programmes s’établit à 34,76 points sur 50, synonyme d’une performance moyennement satisfaisante. Cette note est en baisse de 1,79 point de pourcentage par rapport à celle de la période précédente (2019-2020) qui était de 36,55 points sur 50 pour 232 projets et programmes évalués.

Par ailleurs, le récapitulatif fait sur les dix (10) dernières années (2011-2022) laisse voir une baisse tendancielle de la performance globale des projets et programmes.

Les contre-performances sont justifiées principalement par les difficultés et contraintes liées entre autres à :

  • l’immaturité de la plupart des projets et programmes et les insuffisances constatées en matière de coordination, de gestion, de suivi, de capitalisation des résultats et d’évaluation des impacts ;
  • l’insuffisance des ressources dédiées aux études de faisabilité et à la préparation des projets et programmes ;
  • la non-maîtrise de certains partenaires techniques et financiers.

Au regard de toutes ces difficultés, les participants ont formulé des recommandations et des résolutions pour l’amélioration des performances des projets et programmes de développement.

II.6. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil des communications orales parmi lesquelles, une communication relative au Livre blanc de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Livre blanc de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation est un référentiel prospectif et d’orientation stratégique qui trace les sillons pour une souveraineté nationale de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il rappelle les visions des documents de politique que sont le Plan sectoriel éducation et formation (PSEF 2017-2030) et la Politique sectorielle recherche et innovation (PSRI 2018-2027).

A cet égard, le Livre blanc est désormais la boussole pour asseoir une formation et une recherche en phase avec les ambitions du Burkina Faso.

II.7. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil des communications orales :

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso à la formation pratique sur les accélérateurs de faisceaux d’ions, tenue du 22 avril au 03 mai 2024 à Cape Town, en Afrique du Sud.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a créé un Projet de recherches coordonnées (PRC) dénommé PRC-G42008 qui vise à permettre aux scientifiques des pays en développement d’acquérir des connaissances et de développer des compétences dans le domaine de l’irradiation et de l’analyse des matériaux au moyen de techniques basées sur les accélérateurs.

Cet atelier de formation a porté essentiellement sur la technique Proton Induced X-ray Emission (PIXE). Il a permis entre autres aux participants d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques sur le fonctionnement des installations d’accélérateurs de faisceaux d’ions ;

  • une communication sur le compte rendu de la participation du Burkina Faso à l’Académie africaine du climat, tenue du 15 au 20 avril 2024 à Casablanca au Maroc.

Le Centre de compétences en changement climatique (4C Maroc), en collaboration avec le projet « Appui Opérationnel du 4C Maroc » du Programme des Nations unies pour le développement (AO4C-PNUD) à travers l’Académie africaine du climat a lancé un appel à candidatures pour une formation au profit de jeunes experts africains.

L’objectif de la formation est de mettre en place une pépinière d’experts capables d’appuyer les politiques de lutte contre le changement climatique et les processus de prise de décisions au niveau national et continental.

Au cours de cette formation, les participants ont acquis de nouvelles expériences sur :

  • l’incitation des entreprises publiques et privées à la compensation de leurs empreintes carbones à travers des actions de préservation et de restauration des puits de carbone ;
  • le traitement des eaux usées et leurs utilisations pour arroser et irriguer les espaces verts et certaines plantations ;
  • le développement d’une économie circulaire et rentable à travers la valorisation des déchets ménagers et assimilés.

L’application de ces expériences dans notre pays permettra de lutter efficacement contre les changements climatiques ;

  • une communication relative à une rencontre des ministres chargés de l’eau et de l’assainissement des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le 12 juillet 2024 à Ouagadougou.

Cette rencontre vise à informer sur la situation de mise en œuvre de l’Objectif n°6 de développement durable (ODD6) dans les Etats membres de l’UEMOA et la contribution de la Politique commune d’amélioration de l’environnement (PCAE).

Cet objectif, intitulé « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau », est l’un des 17 ODD établis en 2015 pour la période 2015-2030. Il traite de la thématique de l’eau et de l’assainissement.

Cette rencontre des ministres chargés de l’Environnement et de l’assainissement des Etats membres de l’UEMOA sera précédée d’une réunion des experts qui se tiendra du 09 au 11 juillet 2024 à Ouagadougou.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

-Monsieur Mathieu GUEL, Mle 50 122 H, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe,7ème échelon, est nommé Directeur de la gestion prévisionnelle des emplois et des effectifs à l’Agence générale de recrutement de l’Etat.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
-Monsieur Daouda KIRAKOYA, Mle 46 272 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur général des finances ;
-Monsieur Wendkouni Éric KABORE, Mle 59 831 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;
-Monsieur Anselme Jean François SOME, Mle 42 66, Agent d’encadrement de la BCEAO, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ;
-Monsieur Anselme Jean François SOME, Mle 42 66, Agent d’encadrement de la BCEAO, est nommé Secrétaire général de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Monsieur Yaya TRAORE, Officier, spécialiste en génie civil, est nommé Directeur général de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) ;
-Monsieur Weidain Aboubacar Mahamane NACRO, Officier, Vétérinaire, est nommé Directeur général des Services vétérinaires ;
-Monsieur Lalidia Bruno OUOBA, Mle 334 317 W, Vétérinaire,  catégorie PC, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national d’élevage à la Direction générale des Services vétérinaires.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE
-Monsieur Issaka PAMTAM, Mle 53 487 R, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Albert TRAORE, Mle 108 570 V, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’action humanitaire et de la résilience ;
-Monsieur Hamado KOANDA, Mle 41 082 Z, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Souleymane TOURE, Mle 46 410 N, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Hamidou KONE, Mle 35 797 X, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chef du département de la réconciliation, de la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble au Secrétariat technique de la réconciliation et du vivre-ensemble.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
-Monsieur Hermann TOGO, Mle 324 798 X, Administrateur des services de santé, catégorie N, classe A, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier régional (CHR) de Manga.

F.AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
-Monsieur Boureima NABA, Mle 110 106 T, Economiste, 1ère classe,10ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Éric BASSOLE, Mle 119 816 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d’études.

G.AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
-Monsieur Seydou TRAORE, Mle 92 736 X, Ingénieur en génie-civil,1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Elie ZOURE, Mle 56 715 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Alexis ZOUNGRANA, Mle 108 904 V, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Tarwindé Habib BALIMA, Mle 101 780 F, Ingénieur en génie-civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Madame Lebkoré Anasthasie Sidonie DIALLO/GUIEBRE, Mle 85 485 X, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines de l’Institut géographique du Burkina (IGB).

H.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
-Monsieur Jean Baptiste KABORE, Mle 510 284 S (SONABEL), Analyste financier, catégorie 8, 18ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Moïse OUEDRAOGO ;
-Monsieur Rakiswendkouni Aimé Césaire ZANGRE, Mle 58 453 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;
-Monsieur Abdoulaye SAMBARE, Mle 207 636 N, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;
-Monsieur Athanase BOUDA, Mle 104 686 E, Ingénieur des mines, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines.

I.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
-Monsieur Moumini OUEDRAOGO, Mle 26 468 M, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chef du département alternatives éducatives et approches pédagogiques du Secrétariat technique de l’Education en situation d’urgence (ESU) ;
-Monsieur Moussa SAWADOGO, Mle 85 057 M, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef du département études et prospective du Secrétariat technique de l’Education en situation d’urgence.

J.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur David SANON, Mle 54 616 H, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Aristide DABIRE ;
–    Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 201 128 C, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études, en remplacement de Monsieur Abou ZOURE.

K.AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
-Monsieur Sibidi Vincent TOUGRI, Mle 029 902 D, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur général des transports terrestres et maritimes (DGTTM).

L.AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES
-Monsieur Salifou KABORE, Mle 117 350 W, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Madame Virginie Léa Patricia HIEN/BANHORO, Mle 84 810 G, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargée de mission.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-du Musée national du Burkina Faso (MNBF) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
-de l’Office national d’identification (ONI) au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;
-de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
-de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) et de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
-du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG) au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique ;
-de l’Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
-de l’Agence de l’eau du Nakanbé, du Centre national de semences forestières (CNSF) et de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
-du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence de l’eau du Nakanbé et du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG).

A.MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-Madame Sita Hélène YAMEOGO/OUATTARA, Mle 334 254 H, Administrateur des services financiers.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU MUSEE NATIONAL DU BURKINA FASO
-Monsieur Oumar OUATTARA, Mle 246 760 B, Adjoint en gestion du patrimoine culturel.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU BUREAU BURKINABE DU DROIT D’AUTEUR (BBDA)
-Madame Chantal KABORE/FORGO, Mle 29 101 269, Juriste.

B.MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Fanta SOMBIE, Mle 22 00 166 D, Ingénieur informaticien, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE (INSD)
-Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 37 37 172 R, Démographe.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (BCEAO)
-Monsieur Sibiri TRAORE, Spécialiste principal à la BCEAO.

D.MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte nomination de Madame Asseta SIGUE/SEONI, Mle 97 960 H, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Saïdou KIENTEGA.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
-Monsieur Nebila Jérémie NAGALO, Mle 46 070 U, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-Monsieur Eric Wilfrid Yirin ZOURE, Mle 111 344 H, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
-Monsieur Gaoussou KOBE, Mle 247 183 D, Conseiller des affaires économiques.

E.MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :
-Madame Anata DORO/SORE, Mle 224 278 E, Médecin spécialiste en santé publique ;
-Monsieur Saïd Ben Ahmed ZONGO, Mle 55 906 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
-Monsieur Roger Rakiswendé OUEDRAOGO, Mle 212 435 E, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-Monsieur Guesrim Basile Désiré SAVADOGO, Mle 212 211 Y, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :
-Madame Kibspoko Germaine KUILA, Mle 258 155 A, Conseiller d’éducation féminine.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DU CENTRE-SUD
-Monsieur Hamadou OUEDRAOGO, Mle 200 339 H, Administrateur civil.

Le second décret nomme Madame Anata DORO/SORE, Mle 224 278 E, Médecin spécialiste en santé publique, Présidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-MNG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

F.MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.
-Monsieur Abdoulaye DJANDE, Mle 47 647 W, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur André Jules ILBOUDO ;
-Monsieur Blaise KONE, Mle 59 933 S, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Alain BOUGOUMA ;
-Monsieur Lassina SIMPORE, Mle 54 546 G, Maître de conférences, en remplacement de Monsieur Alfred KIEMA.
Le second décret renouvelle le mandat de Madame Nessiné Nina KORSAGA/SOME, Mle 104 441 R, Professeur titulaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

G.MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Nakanbé pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE COLLEGE DE L’ETAT
-Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural ;
-Monsieur Amadé SAVADOGO, Mle 245 191 K, Administrateur des services financiers ;
-Monsieur Bakary LINGANI, Mle 225 602 P, Chargé d’appui technique ;
-Madame Loumbana Béatrice TINGUERI, Mle 270 959 H, Ingénieur d’élevage.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L’EAU
-Monsieur Harouna ILBOUDO, Secrétaire général de la Fédération nationale des coopératives des producteurs de tomate ;
-Monsieur Souleymane OUATTARA, Directeur de l’usine de la BRAKINA/SODIBO ;
-Monsieur Wendkouni Judicaël OUEDRAOGO, Directeur adjoint environnement et réhabilitation minière de la SOMISA SA ;
-Monsieur Bernard Marie KABORE, Directeur général de la Société de construction et entretien bâtiments ;
-Monsieur Kolsouro Ernest SANOU, Chef de division hydraulique de Bagrépôle.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES
-Monsieur Maurice DABILGOU, Président de la délégation spéciale de la commune de Manga ;
-Monsieur Bosso Toé Kaba TERE, Président de la délégation spéciale de la commune de Gourcy ;
-Monsieur Tingani Florent DABONE, Président de la délégation spéciale de la commune de Ziniaré ;
-Monsieur Rodrigue Patiendsango Junior KANGUEMBEGA, Président de la délégation spéciale de la commune de Pouytenga ;
-Monsieur Wenpanga Gérard MARE, Président de la délégation spéciale de la commune de Bagré.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L’AGENCE DE L’EAU DU NAKANBE
-Monsieur Patrice COMPAORE, Mle 231 644 D, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement.
Le deuxième décret nomme Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO,                Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Nakanbé pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Mambagari COMBARI, Mle 229 853 V, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou MANDE.

Le quatrième décret nomme Monsieur San TRAORE, Mle 212 184 Z, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Gueswendé Marc OUEDRAOGO, Mle 207 366 V, Architecte-urbaniste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour une dernière période de trois (03) ans.

H.MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-Madame Wendkouni Edith ILLY/KOAMA, Mle 119 318 Y, Administrateur des services financiers.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES
-Monsieur Moussa Fah TRAORE, Mle 22 51 347 G (Mle AMBF),Communicateur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE

Au titre des Associations de promotion de volontariat :
-Madame Domebeiwin Léonie ILBOUDO/HIEN, présidente de l’Association pour le renforcement des compétences des Organisations paysannes (ARCOP).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL
-Monsieur Yahaya OUEDRAOGO, Mle 329 716 T, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE

Au titre des organisations féminines :
-Madame Bacouo DAO/SIBIRI, Vice-présidente de l’Association « Munyu des femmes ».
Au titre des Mouvements et associations de jeunesse :
-Madame Martine COMPAORE/SAWADOGO, Présidente du Conseil d’administration de l’Association pour la promotion et l’intégration de la jeunesse du Centre-Nord (APIJ-CN).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE L’ETAT

Au titre de l’Université Joseph KI-ZERBO :
-Monsieur Gourté Wenceslas HIEN, Mle 42 195, Assistant en gestion des ressources humaines.

Renforcement de la Coopération Burkina Faso-Qatar : Une invitation officielle pour le ministre du travail Qatari

Le ministre qatari du Travail, Ali Ben Samikh Al-Marri, a reçu une invitation pour une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso afin de renforcer la coopération entre les deux nations. Cette invitation a été formulée par le ministre d’État burkinabè, Bassolma Bazié, en marge de la 112e conférence de l’Organisation internationale du Travail (OIT) à Genève.

Au cours d’une audience tenue mardi, Bassolma Bazié, également ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, a invité son homologue qatari à se rendre au Burkina Faso. Cette visite, dont la date reste à préciser, vise à fortifier les relations bilatérales entre Ouagadougou et Doha.

Les deux ministres ont discuté de la possibilité de négocier et de conclure rapidement un projet d’accord relatif à la réglementation de l’emploi des travailleurs burkinabés résidant au Qatar. Cet accord avait été initialement évoqué lors de la 4e session de la Conférence islamique des ministres du Travail des pays membres de l’OCI, tenue à Bakou, en Azerbaïdjan, le 23 novembre 2023.

L’audience à Genève a permis aux ministres de réaffirmer leur engagement à intensifier la coopération entre leurs pays respectifs, notamment en ce qui concerne les ministères du Travail et de la Protection sociale. Ils ont également passé en revue la collaboration existante dans le domaine du travail et de la protection sociale, avec un accent particulier sur l’Assurance Maladie universelle.

Cette visite potentielle marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Burkina Faso et le Qatar, ouvrant la voie à une coopération accumulée et à des opportunités mutuellement bénéfiques.

Bassolma Bazié : Le Burkina Faso en quête de souveraineté totale

Genève, 10 juin 2024

Lors de la 112e session de la Conférence internationale du travail à Genève, le ministre d’État en charge du Travail, Bassolma Bazié, a réaffirmé l’engagement résolu du Burkina Faso dans la conquête de sa souveraineté pleine et entière.

Bassolma Bazié a déclaré que le peuple burkinabè est déterminé à lutter pour sa souveraineté, en dépit des défis imposés par le terrorisme depuis 2015. « Le peuple burkinabè s’est résolument engagé et est déterminé dans une lutte en y consentant les sacrifices à la hauteur du défi historique qui est la conquête de sa souveraineté pleine et entière, » a-t-il affirmé.

Le ministre a critiqué le silence de la communauté internationale et la complicité de certains États face à cette « guerre de prédation » visant à piller les richesses du Burkina Faso. Il a souligné que la survie véritable du pays repose sur sa capacité à défendre sa souveraineté plutôt que sur la ratification de conventions ou la présence dans diverses organisations.

Depuis son adhésion souveraine à l’Organisation internationale du travail (OIT) le 21 novembre 1960, le Burkina Faso a ratifié 44 conventions relatives au travail. Bazié a insisté sur l’importance de ces engagements, mais a également appelé l’OIT à renouer avec ses valeurs fondamentales de solidarité, de justice sociale et de paix.

Le ministre a également exprimé sa solidarité avec l’Iran, la Russie et la Palestine pour les épreuves qu’ils traversent, et a salué les alliances avec le Mali, le Niger et d’autres partenaires internationaux.

En conclusion, Bassolma Bazié a souligné que la ratification des conventions et l’engagement dans les organisations internationales doivent désormais répondre à la volonté souveraine du peuple burkinabè, alignée sur le Plan d’action pour la stabilisation et le développement du pays.

Le Capitaine Ibrahim Traoré félicite Narendra Modi pour sa réélection et espère un renforcement des Relations Bilatérales

Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a adressé ses félicitations au Premier ministre indien Narendra Modi ce jeudi via son compte X, suite à la réélection de ce dernier. « Au nom du peuple burkinabè et au mien propre, j’exprime mes vives félicitations au Premier ministre indien Narendra Modi, pour sa réélection. Je souhaite que cette victoire historique renforce votre leadership dans notre lutte commune pour la défense des valeurs universelles de liberté et de développement dans un monde multipolaire. Je formule également le vœu que ce nouveau mandat puisse raffermir l’excellente relation bilatérale entre nos deux pays, et dans le cadre des BRICS pour le bonheur de nos peuples », a déclaré Traoré.

Narendra Modi, 73 ans, devrait rester aux commandes de l’Inde malgré un sérieux avertissement des électeurs. Après dix ans de pouvoir ininterrompus, il a remporté les élections législatives du mardi 4 juin avec une courte majorité, à l’issue d’un marathon électoral de six semaines. Les résultats sont encore en cours de consolidation, mais environ 642 millions d’Indiens ont voté, bravant une canicule intense qui a frappé le pays.

La réélection de Modi marque une étape importante non seulement pour l’Inde, mais aussi pour les relations internationales. Le président Traoré voit cette victoire comme une opportunité de renforcer les liens entre le Burkina Faso et l’Inde, deux nations partageant des valeurs communes de liberté et de développement. La coopération dans le cadre des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) est particulièrement mise en avant, promettant de nouvelles opportunités pour les deux pays.

Sous la direction de Modi, l’Inde a connu des changements significatifs et a renforcé sa position sur la scène mondiale. Pour le Burkina Faso, cette réélection pourrait ouvrir des portes à de nouvelles collaborations dans divers domaines tels que la technologie, l’agriculture, l’éducation et la défense.

Le message de Traoré souligne également l’importance de la coopération internationale dans un monde multipolaire, où les nations travaillent ensemble pour relever des défis communs. La réélection de Modi pourrait donc symboliser une nouvelle ère de partenariat stratégique entre le Burkina Faso et l’Inde, axée sur le progrès mutuel et le bien-être de leurs peuples respectifs.

Alors que Modi entame son nouveau mandat, le monde observe avec intérêt les prochaines étapes de son leadership. La continuité de ses politiques et les nouvelles initiatives qu’il pourrait lancer seront déterminantes pour l’avenir des relations entre l’Inde et le Burkina Faso, ainsi que pour la dynamique au sein des BRICS.