Le Liberia sollicite le soutien du Burkina Faso pour un siège à l’ONU

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce vendredi 31 janvier 2025 Mme Sara Beysolow Nyanti, ministre des Affaires étrangères du Liberia et envoyée spéciale du Président Joseph Boakai. Cette rencontre a été l’occasion pour la cheffe de la diplomatie libérienne de transmettre les salutations du chef d’État libérien et de solliciter le soutien du Burkina Faso à la candidature de son pays pour un siège au Conseil de sécurité des Nations unies.

Outre cette demande, les échanges ont porté sur le renforcement des relations bilatérales et les moyens de favoriser davantage les investissements africains en Afrique, face à la forte présence de capitaux étrangers sur le continent. « Nous avons bénéficié d’une écoute attentive et le Président du Faso s’est montré très ouvert et disponible à nous soutenir », a déclaré Mme Nyanti à l’issue de l’audience.

Cette rencontre marque une étape importante vers un partenariat diplomatique et économique renforcé entre le Burkina Faso et le Liberia, avec une vision commune pour un développement africain plus souverain et autonome.

Burkina Faso – Russie : Le Premier ministre Ouédraogo renforce la coopération bilatérale avec Moscou

Le Premier ministre burkinabé, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu, mardi 28 janvier 2025, à Ouagadougou, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov. Cette rencontre, rapportée par la Primature du Faso, a permis de discuter du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.

L’ambassadeur russe a décrit cette rencontre comme une « visite de courtoisie » en direction du nouveau Premier ministre, tout en soulignant qu’elle s’inscrivait dans la continuité du dialogue entre Moscou et Ouagadougou. Jean Emmanuel Ouédraogo a exprimé la volonté de son gouvernement de développer une coopération forte et diversifiée avec la Russie. « Nous sommes sensibles à la solidarité du peuple russe et nous sommes également solidaires de la Russie au niveau géostratégique », a-t-il déclaré.

Les échanges ont également porté sur la signature prochaine de plusieurs accords de partenariat, dans le but d’accélérer la coopération dans des domaines clés tels que l’énergie, les mines, la technologie et la culture.

Pour sa part, l’ambassadeur Martynov a souligné que ces engagements visaient à rapprocher les deux pays, à promouvoir une coopération mutuellement bénéfique, et à lutter contre le terrorisme tout en renforçant la sécurité dans le Sahel.

Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso et la Russie ont intensifié leur collaboration avec plusieurs projets ambitieux, visant à favoriser le développement et la stabilité de la région.

Amnistie pour les événements de 2015 : les auteurs ont jusqu’au 30 juin 2025 pour en faire la demande

Le Procureur Militaire près le Tribunal Militaire de Ouagadougou informe les auteurs et présume auteurs des événements des 15 et 16 septembre 2015 que la loi n° 043-2024/ALT, adoptée le 30 décembre 2024 par l’Assemblée Législative de Transition, instaure une amnistie sous certaines conditions.

Conformément à l’article 2 de cette loi, peuvent bénéficier de la grâce amnistiante les personnes ayant déjà été condamnées ou sanctionnées, ainsi que celles actuellement poursuivies pour des infractions liées à l’atteinte à la sûreté de l’État et autres délits commis lors de ces événements.

Les intéressés doivent soumettre une demande motivée au Parquet militaire près du Tribunal militaire de Ouagadougou. Les dossiers sont recevables uniquement pendant les jours et heures ouvrables, et ce, jusqu’au 30 juin 2025 à 17 heures.

RimtALBA célèbre le premier anniversaire du retrait de l’AES de la CEDEAO

Ce mardi 28 janvier 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a prononcé un discours puissant à la Place de la Nation. L’événement, organisé par la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC), marquait le premier anniversaire du retrait historique des pays membres de l’Alliance des États souverains (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

S’exprimant au nom du capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, Rimtalba Ouédraogo a salué « l’acte courageux et historique » posé un an plus tôt par les chefs d’État de l’AES : le capitaine Ibrahim Traoré, le général Abdourahamane Tiani du Niger, et le général Assimi Goïta du Mali. Il a qualifié cette décision comme une rupture décisive avec « les cordes de l’asservissement impérialiste », reprenant les mots de Thomas Sankara : « Cela ne se fera pas par les tendres mains d’une sage-femme, mais par une hache et par un coup sec. »

Un appel à la vigilance et à la mobilisation

Dans un discours chargé d’émotions, le Premier ministre a exhorté la population à rester vigilante face aux pressions internationales, qualifiant les récents événements de tentatives pour affaiblir la souveraineté des pays de l’AES. « La liberté ne s’octroie pas, elle s’arrache au prix de la sueur et du sang », a-t-il martelé, appelant à une remobilisation générale pour poursuivre ce combat.

Le Premier ministre a également réaffirmé la détermination des trois dirigeants de l’AES à continuer de couper « toutes les cordes » qui rattachent encore leurs nations aux institutions qu’il a qualifiées de « fantoches », en référence à la CEDEAO.

Un futur libre et prospère pour l’AES

Clôturant son discours, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a partagé la vision d’un espace AES libre et prospère pour les générations futures. « Ensemble, nous allons gagner ce combat pour offrir à nos enfants un avenir lumineux », a-t-il conclu, acclamé par une foule en liesse, avant de lancer l’appel emblématique : « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! »

Cette célébration symbolique a rassemblé des milliers de citoyens, déterminés à défendre l’indépendance et la souveraineté retrouvées de leur région

Collaboration Sahel-CEDEAO : Le Président du Faso accueille les Ministres des Affaires Étrangères de la Confédération des États du Sahel

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce lundi 27 janvier 2025 les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre, à Ouagadougou, a permis d’échanger sur la future collaboration avec la CEDEAO.

Des Échanges Constructifs et Convergents

Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a précisé que cette rencontre n’était pas uniquement une visite de courtoisie. En effet, les ministres ont rendu compte de leur réunion, qui s’est conclue dimanche dernier. Ils ont présenté leurs propositions, qui seront validées par les Chefs d’État.

L’échange avec le Président Traoré s’est déroulé dans un climat de fraternité. Les discussions ont été portées sur la nécessité de maintenir une approche commune pour défendre les intérêts des populations sahéliennes. Le ministre Diop a souligné que cette unité est essentielle dans les négociations avec la CEDEAO.

L’Engagement du Président du Faso pour la Paix

La délégation a exprimé sa satisfaction face aux orientations du Président du Faso. Celui-ci a réaffirmé sa volonté de poursuivre les efforts diplomatiques pour assurer la paix et la sécurité dans la région. Le Président Traoré a également insisté sur l’importance de maintenir une action collective et unie.

Vers un Avenir de Coopération Renforcée

Les ministres ont rassuré les populations sahéliennes que la Confédération continue d’avancer sereinement. De plus, ils ont annoncé la mise en circulation du passeport de la Confédération des États du Sahel à partir du 29 janvier 2025.

Enfin, la rencontre a permis de discuter des relations futures entre l’AES et la CEDEAO. Après un an de retrait de cette organisation, les ministres se sont accordés pour gérer au mieux ce retrait et renforcer la coopération entre les pays du Sahel.

Confédération des États du Sahel : Une Nouvelle Vision pour l’Afrique de l’Ouest

Le 26 janvier 2025, les Ministres des Affaires Étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), composés du Burkina Faso, du Mali et du Niger, se sont réunis à Ouagadougou, Burkina Faso, pour discuter de l’avenir des relations avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette rencontre marque un tournant dans les dynamiques politiques et économiques en Afrique de l’Ouest.

Préidée par Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne, cette séance a propos de la déclaration de Ouagadougou, Lue par Karamoko Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères. Ce document propose une approche globale et stratégique pour les futures négociations avec la CEDEAO, avec comme priorité les intérêts des populations sahéliennes.

Après leur retrait de la CEDEAO, ces trois pays ont renforcé leur coopération au sein de l’AES, affirmant leur aspiration à une souveraineté accrue et une meilleure adaptation aux défis spécifiques de la région. L’AES se positionne ainsi comme une alternative régionale, fondée sur la coopération et un partenariat gagnant-gagnant.

Les ministres ont salué la vision des dirigeants des trois pays membres, soulignant leur engagement à faire de cette union une force motrice pour la stabilité et le développement. « Cette nouvelle dynamique reflète notre volonté commune de bâtir une région forte et autonome », a déclaré Karamoko Jean Marie Traoré.

11 404 Recrutements et « Flagrant Crime » : Les Grandes Décisions du Conseil des Ministres

(Ouagadougou, 22 janvier 2025). Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a dirigé ce mercredi le Conseil des ministres. Plusieurs dossiers importants ont été examinés, et des décisions clés ont été prises pour renforcer la gouvernance nationale, selon le ministre porte-parole, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO.

11 404 postes ouverts pour 2025

Le Conseil a validé une demande d’autorisation pour recruter 11 404 agents sur concours en 2025. Ce chiffre marque une hausse de 0,74 % par rapport à 2024, selon le ministre Mathias TRAORÉ. Ces postes comprennent 4 348 pour les concours professionnels et 7 056 pour les concours directs.

Le ministre TRAORÉ a précisé que certains quotas seront réservés aux Volontaires pour la défense de la patrie et aux agents communautaires remplissant les conditions requises. Les concours auront lieu entre février et septembre. Cette initiative vise à combler le manque de ressources humaines et à équiper les nouvelles structures publiques.

Lire aussi : https://journaldufaso.com/compte-rendu-du-conseil-des-ministres-du-mercredi-22-janvier-2025/

Une réforme judiciaire pour accélérer les procédures

Le Conseil a également étudié une modification de la loi 015 de mai 2019 sur l’organisation judiciaire. Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA, a annoncé l’introduction du « flagrant crime ». Cette réforme, initiée en 2023, vise à simplifier les procédures et à rapprocher la justice des citoyens.

Parmi les changements notables, la création de chambres criminelles et de tribunaux de travail dans les 27 Tribunaux de grande Instance du pays. Ces mesures renforceront l’efficacité du système judiciaire et réduiront les coûts pour les justiciables.

Avec ces décisions, le gouvernement poursuit son engagement pour une administration efficace et une justice accessible à tous.

Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 22 Janvier 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 24 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte domiciliation à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC) des salaires des militaires et paramilitaires.

Il a été constaté que les personnels militaires et paramilitaires ne disposent pas d’un mécanisme structuré et formalisé pour épargner et préparer leur retraite ou leur reconversion. Ce décret vise à corriger cette lacune et faciliter cette épargne à travers la domiciliation de compte à la COMIPEC de l’ensemble des militaires et paramilitaires.

La Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit est un système de finance décentralisé fournissant des produits et des services financiers et non financiers complémentaires. Elle a pour objectif d’améliorer les conditions de vie et d’épanouissement des militaires et paramilitaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Etat de mieux accompagner le plan d’épargne retraite des militaires et paramilitaires.

Le second décret porte institution d’un plan d’épargne retraite complémentaire.

Ce décret vise à instaurer au profit des personnels militaires et paramilitaires un plan d’épargne retraite complémentaire dénommé « Epargne retraite » ou « Epargne reconversion ».

Cette épargne est retenue à la source pour alimenter le compte d’épargne de chaque militaire et paramilitaire ouvert à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC). A terme, elle sera reversée à l’intéressé ou à ses ayants droit.

L’adoption de ce décret permet d’instituer une épargne progressive et sécurisée pour apporter des solutions adaptées aux besoins de financement des militaires et paramilitaires à la retraite et à leurs projets de reconversion professionnelle.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office national de la sécurité routière (ONASER).

Après la suppression du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, les attributions relatives à la sécurité routière et au contrôle routier ont été reversées au ministère de la Sécurité par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Par conséquent, la tutelle technique de l’ONASER a changé et la mise en œuvre efficace et efficiente de sa mission impose une réorganisation optimale qui prend en compte les implications de la nouvelle architecture institutionnelle.

Ce décret vise la relecture du décret n°2015-943/PRES-TRANS/PM/MIDT/MEF du 31 juillet 2015 portant approbation des statuts de l’Office national de la sécurité routière.

L’adoption de ce décret permet à l’Office national de la sécurité routière de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutements sur concours, au titre de l’année 2025.

11 404 postes sont à pourvoir contre 11 320postes en 2024, soit un accroissement de 0,74%.

Les postes à pourvoir se répartissent ainsi qu’il suit :

  • 4 348 postes au titre des concours professionnels contre 4 534 en 2024, soit une baisse de 4,10% ;
  • 7 056 postes au titre des concours directs contre 6 786 en 2024, soit une hausse de 3,98%.

Pour certains concours, des quotas seront réservés aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) et aux agents communautairesqui remplissent les conditions.

Les recrutements sur concours professionnels et sur concours directs session 2025 visent à combler les besoins essentiels en ressources humaines des ministères et institutions. Ces recrutements permettent également de garantir le droit de promotion des agents publics et de réduire le chômage.

Le Conseil a marqué son accord pour les recrutements sur concours professionnels et directs, au titre de l’année 2025 et a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions nécessaires pour une organisation efficace et efficiente desdits concours.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification de la loi n°015-2019/AN du 02 mai 2019 portant organisation judiciaire au Burkina Faso.

La modification de ladite loi vise à remédier à certaines difficultés révélées dans sa mise en œuvre en vue d’améliorer la qualité du service public de la justice.

Ce projet de loi comporte entre autres innovations :

  • l’institution de la possibilité pour les Cours d’appel de créer plusieurs chambres criminelles ou chambres pour enfants ;
  • la désignation du Tribunal de grande instance du siège de la Cour d’appel comme la juridiction habilitée à recevoir le serment des assesseurs siégeant en matière d’enfance ;
  • l’intégration des délits poursuivis suivant la procédure de flagrant délit dans la liste des matières pour lesquelles le Tribunal de grande instance peut statuer à juge unique ;
  • l’élargissement des compétences du juge des enfants qui connait dorénavant de tout délit et contravention commis par les mineurs ;
  • la création d’un Tribunal de travail dans le ressort de chaque Tribunal de grande instance.

Ce projet de loi permettra de renforcer la place de la justice au sein de l’Etat de droit et de la société, de manière à la rendre plus performante, plus accessible et protectrice des droits et libertés.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de perception, de répartition, de gestion et de contrôle de l’utilisation des fonds miniers.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les fonds miniers sont au nombre de quatre (04). Il s’agit du :

  • fonds minier de développement ;
  • fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine ;
  • fonds de réhabilitation, de sécurisation des sites miniers artisanaux et de lutte contre l’usage des produits prohibés ;
  • fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre.

Les innovations majeures de ce décret portent sur :

  • la fusion en un seul décret de toutes les dispositions traitant des fonds dans le secteur minier ;
  • la prise en compte du financement des projets de développement endogène par le fonds minier de développement ;
  • l’arbitrage et l’approbation des projets de dépenses éligibles aux différents fonds en Conseil des ministres ;
  • la révision à la hausse des cautions de réhabilitation aussi bien à l’octroi qu’au renouvellement des autorisations artisanales de substances de mines ou de carrières pour mieux prendre en charge la réhabilitation des sites en cas de défaillance des bénéficiaires d’autorisation ;
  • la prise en compte de la cotisation des titulaires de permis d’exploitation semi-mécanisée de mine au fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine et de leur contribution au fonds minier de développement.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires adaptés afin de rendre opérationnels les différents fonds miniers, conformément à la loi  n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil la situation de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique (FSP) au quatrième trimestre de l’année 2024.

A la période du 23 septembre au 31 décembre 2024, les ressources mobilisées par le FSP, s’élèvent à quarante-cinq milliards cinq cent soixante-dix-huit millions huit cent quatre-vingt-neuf mille cinquante-neuf (45 578 889 059) F CFA, ce qui représente une variation à la hausse de 35,03% par rapport à la situation au 22 septembre 2024 et correspond à environ 26% des ressources mobilisées depuis le 1er janvier 2024. Cette performance a été atteinte principalement grâce aux encaissements enregistrés au titre des prélèvements (34,87%) et du Fonds minier de développement (26,12 %).

Le montant total des encaissements au compte de l’année 2024, à la date du 31 décembre s’élève à cent-soixante-quinze milliards six-cent quatre-vingt-cinq millions quatre-vingt-quatre mille trois-cent-douze (175 685 084 312) F CFA.

Concernant les dépenses, il ressort qu’à la date du 31 décembre 2024, pour des prévisions de cent-soixante-dix milliards sept-cent-soixante-seize millions deux-cent dix-neuf mille deux-cent-vingt-un (170 776 219 221) F CFA, les dépenses engagées s’élèvent à cent-cinquante-deux milliards quatre-vingt-six millions cinq cent-quinze mille cent soixante (152 086 515 160) F CFA.

Le montant engagé se répartit entre les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’équipements et de carburant.

II.2. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la rencontre de haut niveau sur la communication de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) tenue du 26 au 30 décembre 2024 à Bamako, en République du Mali.

La rencontre de haut niveau sur la communication de l’AES a connu la participation des experts et des ministres burkinabè, malien et nigérien chargés de la communication. Elle a abouti, entre autres, au dévoilement du logotype de l’AES, au lancement de sa plateforme numérique et à une signature de convention entre les télévisions publiques du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

La rencontre a également décidé de l’élaboration d’une stratégie de communication de l’AES qui permettra entre autres de lutter efficacement contre la désinformation et prévu la mise en place d’une radio et d’une télévision de l’Alliance des Etats du Sahel.

II.3. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil le compte rendu des travaux de la session permanente de l’Assemblée législative de Transition (ALT) qui se sont déroulés du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, conformément à l’article 19 de la Charte de la Transition du 14 octobre 2022 et son modificatif du 25 mai 2024.

Sur la période du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, au total 93 lois ont été adoptées sur 96 projets de lois et une proposition de loi inscrits à l’ordre du jour de la session permanente.

Au cours de ladite session, les députés ont également procédé au contrôle de l’action gouvernementale par :

  • les Déclarations de politique générale ;
  • les questions au Gouvernement ;
  • les missions d’information ;
  • la présentation du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement ;
  • les exposés du Premier ministre sur la situation de la Nation ;
  • la présentation par le Gouvernement des Documents de programmations budgétaires et économiques pluriannuelles 2024-2026 et 2025-2027.

Deux Déclarations de politique générale ont été faites au cours de la période conformément à l’article 63 de la Constitution. La première, le 19 novembre 2022 et la seconde, le 27 décembre 2024.

A la date du 31 décembre 2024, 58 questions ont été adressées au Gouvernement dont 05 questions écrites, 10 questions orales sans débats et 43 questions orales avec débats.

II.4. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a fait au Conseil une communication relative à la rencontre des ministres chargés des questions de « Développement » de la Confédération des Etats du Sahel tenue du 16 au 18 janvier 2025 à Bamako, en République du Mali.

Cette rencontre avait pour objectifs d’échanger sur l’opérationnalisation des actions prioritaires retenues au titre de la présidence de la confédération, d’examiner et de valider les documents de deux (02) projets intégrateurs à savoir le projet d’aménagement de l’autoroute Bamako-Ouagadougou-Niamey et le projet d’aménagement ferroviaire Bamako-Ouagadougou-Niamey et Kaya-Lomé.

Cette rencontre a également permis de valider les feuilles de route concernant l’opérationnalisation de la Banque régionale d’investissement et la mise en œuvre des projets autoroutier et ferroviaire puis d’adopter le document définissant le cadre institutionnel.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRIMATURE
-Monsieur Kalifa Romuald DAO, Mle 20 48 D, Economiste, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE).
B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Madame Aïcha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre ;
-Monsieur Amara HIE, Mle 332 742 A, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kadiogo.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
-Monsieur Daouda TRAORE, Mle 58 438 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Trésorier auprès de la Présidence du Faso ;
-Madame Ladifatou DRABO/SANGA, Mle 272 939 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du trésorier auprès de la Présidence du Faso.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
-Monsieur Zoyiri Rigobert TOE, Mle 102 966 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;
-Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du contrôle, de la règlementation et de la coopération à la Direction générale de la culture et des arts.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 40 972 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Secrétaire technique des Programmes nationaux de développement de l’enseignement supérieur ;
-Monsieur Vincent SEDOGO, Mle 225 608 Y, Maître de recherche en histoire africaine, catégorie P2, classe exceptionnelle, 3e échelon, est nommé Secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture  (UNESCO) ;
-Monsieur Youssoufou KABRE, Mle 208 051 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Contrôleur de gestion du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;
-Monsieur Wend-rabo Mathurin ROUAMBA, Mle 258 321 T, Ingénieur de recherche, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’évaluation et du contrôle de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;
-Monsieur Doumi Mohamed ZAN-KARAMBIRI, Mle 311 974 N, Professeur certifié de collège de l’enseignement général, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la communication, de la coopération scientifique et technique et des relations publiques de l’Agence nationale de biosécurité.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 225 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;
-Monsieur Oula Issouf BARRO, Mle 254 987 R, Ingénieur de conception du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau des Cascades ;
-Monsieur Victorien SAWADOGO, Mle 263 793 T, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Gourma ;
-Monsieur Yaya BADOLO, Mle 254 951 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Liptako ;
-Monsieur Omar Kodo TALL, Mle 254 977 E, Ingénieur du génie 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Mouhoun ;
-Monsieur Boukaré SABO, Mle 315 208 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Nakanbé ;
-Monsieur Fokoiré Félix IBRANGO, Mle 293 385 M, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Ibrahima COULIBALY, Mle 202 560 G, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et (FONA-DR) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
-de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR).

A.MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
-Monsieur Wendpanga Achille ILBOUDO, Mle 226 376 K, Inspecteur du travail, en remplacement de Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
-Monsieur Rewendé Donald Parfait OUEDRAOGO, Mle 55 821 G, Administrateur des affaires sociales, en remplacement de Monsieur Isaïe FORO.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
-Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
-Madame Haoua TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 329 700 W, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, en remplacement de Monsieur Lucien NIKIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONA-DR
-Monsieur Touwendrinda Maximin Florent KABORE, Mle 200 307, Agent de recouvrement, en remplacement de Monsieur Pingd-Windé Francis Jean Luc ROUAMBA.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES RETRAITES DU BURKINA FASO
-Madame Assana NAMA/KADIO, retraité, en remplacement de Monsieur Florent Y. DJIGUIMDE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
-Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS DEFLATES
-Monsieur Idrissa BARRY, travailleur déflaté à la retraite.

Le troisième décret nomme Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM.

B.MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Relwendé Hyacinthe NANEMA, Mle 97 612 P, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Christian KABORE.

 

La Chine réaffirme son soutien au Burkina Faso pour la souveraineté et le développement

Le mardi 21 janvier 2025, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Lu Shan, a été reçu par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Cette rencontre a été l’occasion pour la Chine de réitérer son soutien aux efforts du Burkina Faso en matière de souveraineté et de développement, sous la direction du Président Ibrahim Traoré.

Une coopération renforcée depuis le FOCAC

L’ambassadeur chinois a salué la dynamique positive engagée par le Burkina Faso, tout en mettant en avant le potentiel de renforcement des relations bilatérales. « La collaboration sino-burkinabè est prometteuse, et nos deux nations s’inscrivent dans une nouvelle phase de coopération depuis le Forum de coopération sino-africaine (FOCAC) », a-t-il déclaré.

Ce partenariat stratégique s’articule autour de projets concrets dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, la santé et les infrastructures. Ces initiatives traduisent l’engagement des deux pays à collaborer pour un développement durable.

Un soutien ferme à la souveraineté burkinabè

La Chine a également réaffirmé son appui aux efforts du Burkina Faso pour préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté face aux défis sécuritaires actuels. « La Chine soutiendra fermement les initiatives du Burkina Faso pour reconquérir son intégrité territoriale », a insisté l’ambassadeur Lu Shan, soulignant la solidarité de la Chine envers son partenaire africain.

Un respect mutuel consolidé

En retour, la Chine a exprimé sa gratitude envers le Burkina Faso pour son soutien au principe d’une seule Chine sur la scène internationale. Ce principe fondamental, défendu par Ouagadougou, reflète une relation fondée sur le respect mutuel et la coopération stratégique.

Cette rencontre témoigne de l’engagement commun des deux nations à bâtir un avenir solidaire et prospère. Grâce à cette alliance, le Burkina Faso et la Chine ouvrent une nouvelle ère de coopération renforcée, au service du progrès et du bien-être de leurs populations.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo reçoit le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso

Le mardi 21 janvier 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accueilli en audience Monsieur Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso. L’entretien a porté sur l’état d’avancement des projets pilotés par la Banque mondiale dans le pays, et a permis de faire le point sur la coopération entre l’institution et le gouvernement burkinabè.

Une trentaine de projets dans 13 secteurs clés

Monsieur Kamil a mis en lumière l’excellence des relations entre la Banque mondiale et le Burkina Faso, attribuant cette réussite à la qualité du dialogue avec les acteurs de la coopération. Le partenariat repose sur une trentaine de projets couvrant 13 secteurs stratégiques pour le développement du pays. Ces projets ont un impact significatif sur la croissance économique, la réduction de la pauvreté et le développement durable.

Des projets en difficulté mais prometteurs

Lors des échanges, le représentant de la Banque mondiale a évoqué les projets en cours, tout en soulignant que certains rencontrent des difficultés dans leur mise en œuvre. Toutefois, il a insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour surmonter ces obstacles et garantir leur succès.

Recadrage des projets en ligne avec la vision gouvernementale

Le Premier ministre a salué la contribution de la Banque mondiale, soulignant l’importance de certains projets tout en précisant que certains nécessitent un recadrage pour mieux s’aligner avec la vision actuelle du Gouvernement. Cette vision met l’accent sur la responsabilisation et la valorisation des compétences nationales. À cet égard, la création de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) incarne cette nouvelle orientation dans la gestion des ressources hydriques.

Un taux de décaissement remarquable

En sortant de l’audience, Monsieur Hamoud Abdel Wedoud Kamil a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus. Il a félicité le Burkina Faso pour son taux de décaissement annuel, qui avoisine les 30 % du portefeuille total, estimé à environ 3 milliards de dollars. Ce taux, selon lui, est le fruit de l’engagement des autorités burkinabè et des responsables sectoriels, qui œuvrent pour assurer que les projets financés par la Banque mondiale soient à la fois structurants et impactants pour la population.

Cette rencontre illustre la solidité du partenariat entre la Banque mondiale et le Burkina Faso, ainsi que la volonté du Gouvernement burkinabè d’optimiser l’impact des projets de développement pour le bien-être de sa population.

Coopération Burkina-Arabie Saoudite : Des projets saoudiens pour renforcer les relations bilatérales

Le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu ce vendredi 17 janvier 2025 l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Fahad A. Aldosari. Cette rencontre visait à renforcer les relations entre les deux nations, en mettant l’accent sur des projets de développement.

L’ambassadeur a transmis les salutations du prince héritier Mohamed bin Salman et a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Burkina Faso. Parmi les initiatives évoquées, une caravane de santé dédiée aux enfants atteints de malformations cardiaques a déjà permis plusieurs interventions chirurgicales. De plus, un don de 50 tonnes de dattes offert par le roi Salman bin Abdulaziz Al-Saoud a été annoncé.

Les discussions ont également porté sur les relations culturelles. L’ambassadeur a souligné l’affection mutuelle entre les deux nations, déclarant que « l’Arabie saoudite est regardée au Burkina Faso comme un pays frère ».

Les liens diplomatiques entre les deux pays, établis en 1965, marquent 60 ans de coopération. « Historiquement, nous sommes frères et nous le resterons demain et dans le futur », a affirmé Fahad A. Aldosari.

Cette rencontre illustre la volonté commune de renforcer les relations bilatérales dans un esprit de fraternité et de respect mutuel.

Ibrahim Traoré appelle à une lutte implacable contre l’impérialisme

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé le lundi matin la première cérémonie de montée des couleurs de l’année au Palais de Koulouba. Lors de cet événement symbolique, il a réaffirmé la nécessité cruciale de combattre l’impérialisme sous toutes ses formes, appelant chaque Burkinabè à s’impliquer activement dans cette lutte.

Le Chef de l’État a profité de l’occasion pour adresser ses vœux au personnel de l’institution et les inviter à redoubler d’efforts pour assurer le bon fonctionnement de l’administration. Il a également souligné que la lutte contre l’impérialisme devait être intégrée dans les « gènes » des Africains et menée sans relâche.

Revenant sur des déclarations du Président français Emmanuel Macron, Ibrahim Traoré a dénoncé une nouvelle stratégie française visant à maintenir une présence militaire en Afrique sous des formes dissimulées. Selon lui, la dissolution apparente des bases militaires françaises masque en réalité une réorganisation, avec le recours à des sociétés de sécurité pour protéger les intérêts économiques français tout en maintenant des soldats sur place, mais hors des radars.

Le Président du Faso a insisté sur la nécessité de dénoncer les accords de défense coloniaux, qu’il considère comme le principal levier de domination impérialiste. « Le problème se trouve dans les accords de défense coloniaux signés depuis les indépendances », a-t-il déclaré.

Il a également pointé du doigt le rôle des conseillers militaires français, qu’il a qualifiés de « plus dangereux » en raison de leur mission de fragilisation des armées africaines. « Au Burkina Faso, nous avons réussi à nous débarrasser de ces conseillers militaires », a-t-il affirmé.

Répondant aux propos de Macron qualifiant certains Africains d’ingrats, Traoré a vivement rétorqué : « S’il y a bien un ingrat, c’est lui. La France existe aujourd’hui grâce à nos ancêtres. »

Le Capitaine Ibrahim Traoré a conclu en appelant les Africains à se réveiller, à travailler pour le bonheur de leurs peuples, et à engager une décolonisation des mentalités. Cette cérémonie s’est ainsi transformée en un vibrant appel à la souveraineté et à la prise en main du destin africain.

Tempête dans un verre d’eau : Pas de crise diplomatique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire !

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur (MAECR-BE) a réagi, ce mardi 7 janvier 2025, aux rumeurs persistantes concernant un supposé rappel du personnel diplomatique burkinabè en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué officiel, le ministère a tenu à clarifier la situation, soulignant qu’il n’y a aucune crise diplomatique entre les deux pays.

Contrairement aux informations relayées par certains médias, il n’y a ni ambassadeur burkinabè en Côte d’Ivoire, ni ambassadeur ivoirien au Burkina Faso. Les missions diplomatiques dans les deux capitales sont actuellement dirigées par des Chargés d’Affaires, une situation tout à fait normale dans les pratiques diplomatiques internationales. Le mouvement de personnel observé relève d’une rotation administrative ordinaire et n’a aucune incidence sur les relations bilatérales.

Le ministère a également indiqué qu’un nouveau Chargé d’Affaires a été nommé pour Abidjan, et que les consulats généraux du Burkina Faso dans les villes ivoiriennes de Bouaké et Soubré sont désormais gérés par des gérants intérimaires. Le personnel diplomatique continue ainsi ses fonctions sans perturbation, comme en témoigne la cérémonie de montée des couleurs qui s’est tenue le 6 janvier à l’ambassade à Abidjan.

En conclusion, le MAECR-BE a appelé les médias et l’opinion publique à se fier aux informations officielles et à éviter toute spéculation infondée. Cette clarification vise à réaffirmer la solidité des liens entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, et à contrer les fausses informations qui circulent.

 

Le Président Ibrahim Traoré accueilli en héros à Accra pour l’investiture de John Dramani Mahama

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, est arrivé ce mardi matin à Accra, au Ghana, pour assister à la cérémonie d’investiture du Président ghanéen John Dramani Mahama.

Un accueil chaleureux à l’aéroport Kotoka

À son arrivée à l’aéroport international Kotoka, le Président Traoré a été reçu par les autorités ghanéennes et une communauté burkinabè venue en masse pour l’occasion. Conduite par l’ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, le Colonel-major David Kabré, cette communauté a témoigné d’un accueil chaleureux et haut en couleur, scandant des slogans tels que :

  • « Président Ibrahim Traoré, un homme, une vision pour le développement du Burkina et de l’Afrique »,
  • « The Nation Builder » (le bâtisseur de la Nation),
  • « Communauté burkinabè vivant au Ghana : unissons-nous et engageons-nous pour le développement de notre patrie le Burkina Faso ».

Rencontre avec la diaspora burkinabè

Dans l’après-midi, le Chef de l’État prévoit de rencontrer les Burkinabè résidant au Ghana, une communauté estimée à plusieurs milliers de membres. Ce moment d’échange marquera un temps fort de cette visite, sa première officielle en terre ghanéenne depuis son accession au pouvoir en septembre 2022.

Un symbole d’amitié et de coopération

Cette participation à l’investiture de John Dramani Mahama illustre les liens historiques et stratégiques entre le Burkina Faso et le Ghana, deux nations voisines engagées dans une coopération renforcée pour le développement de leurs peuples.

Ibrahim Traoré à Accra : Un pas vers le renforcement des liens entre le Burkina Faso et le Ghana

Le Président burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, sera présent ce mardi à Accra, capitale ghanéenne, pour assister à l’investiture de John Dramani Mahama, élu Président du Ghana le 7 décembre 2024. Cette visite, la première depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, marque une étape importante dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Une cérémonie d’envergure panafricaine

Invité par les autorités ghanéennes, Ibrahim Traoré rejoindra d’autres chefs d’État africains pour honorer l’investiture de John Dramani Mahama. Cet événement symbolise l’importance des relations diplomatiques et de la solidarité africaine dans le contexte régional actuel.

Rencontre avec la diaspora burkinabè

Profitant de son séjour à Accra, le Président du Faso s’entretiendra avec les membres de la diaspora burkinabè, estimée à plus de trois millions de personnes au Ghana. Ces échanges seront l’occasion d’aborder des questions liées à leur bien-être et à leur contribution au développement des deux pays.

Des liens historiques et une coopération renforcée

Le Burkina Faso et le Ghana partagent des relations historiques profondément ancrées, au-delà de leur voisinage géographique. De nombreuses initiatives bilatérales sont en cours pour renforcer la coopération, notamment dans les domaines économique, culturel et sécuritaire. Ces efforts visent à favoriser l’épanouissement des peuples ghanéen et burkinabè

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo prône l’exemplarité, l’engagement et la célérité

Ce lundi 6 janvier 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé, à Ouagadougou, sa première cérémonie de montée des couleurs nationales à la Primature. Cette occasion solennelle a permis au chef du gouvernement de fixer le cap pour 2025, une année qu’il souhaite placée sous le signe de la paix, de la cohésion sociale et de la sécurité sur l’ensemble du territoire burkinabè.

Lors de son allocution, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exhorté l’ensemble du personnel civil et militaire à incarner trois valeurs fondamentales : l’exemplarité, l’engagement et la célérité. Il a insisté sur l’importance d’un comportement irréprochable, notamment dans la gestion des ressources publiques. « Je ne tolérerai aucun écart avec les règles de bonne gestion des deniers publics », a-t-il averti avec fermeté.

Pour renforcer la discipline et la bonne gouvernance au sein de la Primature, il a annoncé la mise en place d’un Comité institutionnel de régulation des dysfonctionnements (CRDI) et un suivi rigoureux du Code d’éthique et de déontologie adopté en 2023.

Le Premier ministre a également lancé un appel vibrant à un engagement patriotique sans réserve. Il a invité chaque collaborateur à s’inspirer du dévouement exemplaire des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), acteurs clés dans la lutte pour la sécurité nationale.

En conclusion, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a insisté sur l’importance d’agir vite et bien. « Chaque jour gagné est un pas de plus vers le bonheur du peuple burkinabè », a-t-il souligné, appelant à une mobilisation générale pour relever les défis de développement du pays.

Cette cérémonie marque un tournant dans la mise en œuvre des grands chantiers de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, validée par l’Assemblée législative de Transition le 27 décembre 2024. Avec un discours empreint de détermination et d’espoir, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo affirme sa vision d’un Burkina Faso résilient et prospère.

Le premier Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo trace la voie pour un Burkina résilient et souverain

Ce vendredi 27 décembre 2024, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présenté sa Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée législative de Transition (ALT). Ce discours marque un tournant décisif pour le Burkina Faso, fixant des priorités claires pour le développement et la stabilité du pays.

Lutte contre le terrorisme et sécurité nationale

Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé sa détermination à intensifier la lutte contre le terrorisme. Il prévoit :

  • Une montée en puissance des forces combattantes.
  • La création d’une industrie de défense autonome.
  • La coopération renforcée avec l’Alliance des États du Sahel (AES) pour sécuriser la région.

Réconciliation et cohésion sociale

La réconciliation des Burkinabè figure parmi les priorités du Premier ministre. Son approche inclut :

  • La mise en place d’un Conseil national des communautés pour renforcer le dialogue.
  • L’implication des autorités coutumières et religieuses.
  • La promotion des valeurs endogènes pour consolider la paix.

Des infrastructures modernes pour un développement inclusif

Pour répondre aux besoins en matière d’infrastructures, le gouvernement prévoit :

  • La construction de plus de 1 000 km de routes en 2025.
  • La finalisation et l’homologation du stade du 4-Août.
  • La construction d’un stade moderne de 15 000 places à Bobo-Dioulasso.
  • Le développement de centrales thermiques, solaires et électronucléaires pour diversifier les sources d’énergie.

Redynamisation du secteur minier

Considéré comme un pilier économique, le secteur minier verra :

  • La cartographie des sites artisanaux.
  • La constitution d’une réserve nationale d’or.
  • La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme via le secteur aurifère.

Une réponse ambitieuse à l’insécurité alimentaire

Face à une crise alimentaire alarmante, le gouvernement s’engage à réduire la dépendance aux importations. Il prévoit d’intensifier la production locale et de promouvoir les produits Made in Burkina.

Des actions pour un logement décent et l’industrialisation

Le gouvernement ambitionne de construire 50 000 logements d’ici 2029, tout en relançant des unités industrielles comme la MINOFA et BRAFASO, et en soutenant de nouvelles initiatives industrielles comme FASO RAILS.

Un appel à l’unité et à l’audace

Le Premier ministre a conclu avec un appel à l’engagement de tous les Burkinabè : « La souveraineté, l’intégrité et la dignité du Burkina Faso exigent l’audace d’agir vite et bien. »

Visite stratégique : Ibrahim Traoré et Faustin-Archange Touadéra renforcent l’axe Ouagadougou-Bangui

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli, ce jeudi 19 décembre 2024, le Président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, à l’aéroport international de Ouagadougou. Cette visite d’amitié et de travail marque une nouvelle étape dans le renforcement de l’axe Ouagadougou-Bangui.

Une rencontre stratégique au Palais de Koulouba

Après son arrivée, le Président centrafricain a été reçu au Palais de Koulouba pour un tête-à-tête avec son homologue burkinabé. Les discussions ont porté sur des enjeux majeurs de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République centrafricaine, ainsi que sur des questions stratégiques pour l’Afrique.

Parmi les sujets abordés figuraient :

  • La situation sécuritaire dans leurs pays respectifs et dans la région,
  • Les efforts communs pour renforcer la souveraineté africaine,
  • Le développement économique et social,
  • La dynamique visant à améliorer l’épanouissement des populations et à favoriser un développement durable des États africains.

Une coopération tournée vers l’avenir

Cette visite illustre la volonté des deux chefs d’État de consolider leur partenariat dans un contexte où les pays africainsaspirent à plus d’indépendance et de résilience face aux défis sécuritaires et économiques. Le renforcement des relations entre Ouagadougou et Bangui s’inscrit dans cette dynamique, visant à impulser un nouvel élan à la coopération régionale.

le président Ibrahim Traoré reçoit les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli ce jeudi 19 décembre 2024, les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs accrédités auprès du Burkina Faso, renforçant ainsi les relations diplomatiques avec des pays amis.

Des représentants de haut niveau

  • Belgique : Le premier à remettre ses lettres de créance fut Erwin Michel De Wandel, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique. Diplomate chevronné, il a occupé plusieurs postes de haut rang dans son pays. Sa résidence est basée à Ouagadougou.
  • Canada : L’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Canada, Tina Guthrie, a également été reçue par le chef de l’État. Diplômée en sciences politiques de l’Université de Carleton, elle a une solide expérience, notamment en Haïti où elle a occupé le poste de chef de coopération. Elle réside également à Ouagadougou.
  • Suisse : L’ambassadeur de la Confédération suisse, Dominique Favre, a pour sa part présenté ses lettres de créance. Résidant à Abidjan en Côte d’Ivoire, il a une carrière marquée par son engagement au sein du Département fédéral des Affaires étrangères suisses et dans plusieurs organisations internationales.
  • Burundi : Le quatrième diplomate reçu est Edouard Nduwimana, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burundi. Ancien ministre de l’Intérieur et Médiateur de la République, il occupe depuis janvier 2024 le poste d’ambassadeur au Nigéria et représente également son pays auprès de la CEDEAO et de la BAD.
  • Philippines : Enfin, le diplomate des Philippines, Mersole J. Mellejor, a également présenté ses lettres de créance. Diplomate de carrière, il a occupé plusieurs fonctions dans des missions à Singapour, en République tchèque et en Italie. Sa résidence se trouve à Abuja au Nigéria.

Renforcement des relations diplomatiques

Ces présentations de lettres de créance marquent une nouvelle étape dans le renforcement des relations bilatérales entre le Burkina Faso et ces cinq pays. Les nouveaux ambassadeurs travailleront à consolider la coopération dans divers domaines, allant du développement économique à l’éducation, en passant par la sécurité et les échanges culturels.

Bras de fer régional entre l’AES et la Cedeao deux visions de l’avenir Africain s’affrontent

L’Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a annoncé une politique d’ouverture envers les ressortissants de la CEDEAO. Cette initiative, motivée par une volonté d’intégration régionaleet de promotion du bien-être des populations, contraste avec la position ferme adoptée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Réunis ce jour à Abuja, les dirigeants de la CEDEAO ont averti qu’en cas de départ des pays membres de l’AES, aucune forme de coopération « à la carte » ne serait envisageable. Cela signifie l’absence de réciprocité concernant la libre circulation des biens et des personnes.

« La CEDEAO refuse toute flexibilité envers les États qui décideraient de quitter l’organisation. »

Ce bras de fer illustre deux visions opposées de l’intégration régionale : d’un côté, l’AES prône une solidarité renouvelée, tandis que la CEDEAO adopte une posture dissuasive, réaffirmant sa fermeté face à toute tentative de fragmentation.

Sécurité et Développement au Sahel l’Algérie renforce sa coopération avec le Burkina Faso

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli Selma Bakhta Mansouri, diplomate algérienne en fin de mission au Burkina Faso, pour un entretien axé sur le renforcement de la coopération bilatérale. Cette rencontre a permis de réaffirmer l’engagement de l’Algérie à travailler main dans la main avec le Burkina Faso, notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et du développement socio-économique.

Mme Mansouri a exprimé la détermination des autorités algériennes à établir des partenariats solides face aux défis sécuritaires et économiques qui touchent la région du Sahel. Selon elle, « la sécurité est une responsabilité collective » pour l’ensemble des pays africains, particulièrement ceux du Sahel et leurs voisins, car « le terrorisme ne connaît pas de frontières ».

Cette initiative algérienne s’inscrit dans une vision panafricaine de solidarité et de coopération pour bâtir un avenir stable et prospère, au-delà des enjeux sécuritaires immédiats.

Lassané Compaoré prête serment comme contrôleur général d’État

La cérémonie officielle de prestation de serment du nouveau contrôleur général d’État, Lassané Compaoré, s’est tenue ce jeudi 12 décembre 2024 au Conseil constitutionnel, à Ouagadougou.

En présence d’un parterre d’autorités, de proches et d’amis, Lassané Compaoré a prêté serment conformément aux dispositions légales en vigueur. Nommé à la tête de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) pour un mandat de cinq ans non renouvelable, il a exprimé sa ferme volonté de renforcer la transparence et de réduire l’indice de perception de la corruption au Burkina Faso, qu’il juge « très en dessous de la moyenne souhaitée ».

« Mon objectif est de réduire drastiquement l’indice de corruption au Burkina Faso durant mon mandat », a-t-il déclaré, réaffirmant son engagement à mener une lutte efficace contre ce fléau.

Cette prestation de serment marque une étape cruciale pour l’ASCE-LC dans sa mission de promouvoir la bonne gouvernance et l’intégrité au sein des institutions publiques.

Le Président Ibrahim Traoré renforce la sécurité pour protéger les ressources stratégiques du Burkina Faso

Dans un discours prononcé ce mardi 10 décembre 2024 depuis Barsalogho, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé des mesures fortes pour sécuriser les ressources stratégiques du pays.

Le chef de l’État a ordonné le renforcement des forces de sécurité et la montée en puissance des détachements militaires, affirmant que ces richesses sont convoitées par des « impérialistes ».

Capitaine Ibrahim Traoré : « Nous sommes victimes de nos richesses »

Lors de son adresse, le Président a réitéré son ambition de construire une nation forte capable de faire face aux défis sécuritaires.

« Les épreuves définissent les peuples. Les qualificatifs manquent pour qualifier notre peuple. »

Il a également souligné la détermination du Burkina Faso à poursuivre sa quête de « liberté totale », malgré les adversités.

Apollinaire Kyelem félicite Jean Emmanuel Ouédraogo pour sa nomination comme premier ministre

Le dimanche 8 décembre 2024, l’ancien Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela, a adressé ses félicitations à son successeur, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans un message publié sur son compte officiel X (ex-Twitter).

« Cher Jean Emmanuel Ouédraogo. C’est avec une immense joie que je te félicite pour ta nomination en tant que Premier ministre du Burkina Faso », a-t-il écrit.

Dr Kyelem a souligné l’importance de cette étape pour le pays : « Ce moment marque le début d’un nouveau chapitre pour notre pays, et je suis convaincu que ta passion, ton intégrité et ton dévouement seront des atouts précieux pour notre peuple. »

En conclusion, il a réaffirmé son soutien à Jean Emmanuel Ouédraogo : « Sache que tu as tout mon soutien dans cette nouvelle responsabilité. »

Le Président du Faso félicite John Dramani Mahama pour sa victoire présidentielle

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a adressé ce matin sur son compte X un message de félicitations à John Dramani Mahama, élu Président de la République du Ghana à l’issue de l’élection présidentielle du samedi 7 décembre 2024.

« J’adresse mes vives félicitations au Président John Dramani Mahama, pour sa victoire éclatante à l’élection présidentielle », a déclaré le Chef de l’État burkinabè. Il a également exprimé son souhait de voir ce nouveau mandat renforcer les relations bilatérales historiques entre les deux pays.

« Je formule le vœu que son mandat à la tête de la République sœur du Ghana voit le raffermissement des relations séculaires de bon voisinage entre nos deux pays et qu’ensemble nous construisions un espace sous-régional plus fort et mieux intégré pour le bonheur de nos peuples », a ajouté le Président Ibrahim Traoré.

Ce message témoigne de l’engagement des deux nations à travailler de concert pour promouvoir l’intégration sous-régionale et la stabilité en Afrique de l’Ouest.

La fête nationale du Burkina Faso : un symbole à redéfinir ?

Lors de la cérémonie de levée du drapeau ce lundi 2 décembre 2024, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a interrogé la pertinence du 11 décembre comme fête nationale. Selon lui, cette date reflète surtout un héritage colonial, éloigné des valeurs de rupture et de patriotisme.

Pourquoi le 11 décembre est-il fête nationale ?

Le 11 décembre 1958 marque la proclamation de la République de Haute-Volta. Ce jour-là, l’Assemblée territoriale a aussi décidé que cette date serait une fête nationale. Pourtant, Dr Kyélem rappelle que ce choix s’inscrit dans une logique coloniale. Ce constat vaut également pour le 5 août 1960, jour de l’indépendance, qui reste, selon lui, une indépendance « formelle ».

Le Premier ministre a souligné que ces deux dates ne traduisent pas une rupture fondamentale avec le néocolonialisme. Au contraire, elles représentent des évolutions dans un cadre dicté par le colonisateur.

Une nouvelle fête pour une identité forte

Dr Kyélem propose de redéfinir la fête nationale afin qu’elle incarne un symbole clair. Elle pourrait représenter :

  • La continuité du passé colonial,
  • Le patriotisme et la rupture avec le néocolonialisme,
  • Le panafricanisme, reflet de l’unité africaine.

Plusieurs dates importantes dans l’histoire du Burkina Faso pourraient être envisagées :

  • 1er mars 1919 : création de la colonie de Haute-Volta,
  • 4 août 1983 : début de la Révolution démocratique et populaire,
  • 30 septembre 2022 : arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré,
  • 16 septembre 2023 : signature de la Charte du Liptako-Gourma.

Une réflexion ouverte

Pour conclure, Dr Kyélem appelle les Burkinabè à réfléchir sur le symbole que doit incarner leur fête nationale. Ce débat pourrait aboutir à un choix plus en phase avec les aspirations du peuple et les défis actuels.

« À chacun de choisir le bon côté de l’histoire », a déclaré le Premier ministre.

Ce questionnement invite à repenser les symboles nationaux pour qu’ils reflètent mieux les idéaux de liberté, de ruptureet de solidarité africaine.

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80e anniversaire du massacre de Thiaroye : le Burkina Faso et le Mali aux côtés du Sénégal

Le Burkina Faso et le Mali ont affirmé leur solidarité envers le Sénégal en participant activement aux cérémonies commémoratives du 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye, organisées ce samedi à Dakar.

Des délégations de haut niveau

Le Burkina Faso était représenté par le ministre d’État Bassolma Bazié, tandis que le Mali a dépêché le général Ismaël Wague. Ces délégations ont rejoint le Sénégal pour honorer la mémoire des milliers de tirailleurs sénégalaistragiquement abattus en 1944 par l’armée française.

Un symbole de conscience panafricaine

Cette commémoration a été l’occasion pour ces nations de réaffirmer leur attachement à la mémoire collective africaineet à la lutte contre l’oubli des injustices du passé.

« La solidarité panafricaine passe par la reconnaissance de notre histoire commune et la volonté de transmettre ces leçons aux générations futures », a déclaré Bassolma Bazié.

Ces cérémonies rappellent l’importance de préserver les mémoires des luttes africaines pour la liberté et la dignité, tout en consolidant l’unité entre les peuples du continent.

Ibrahim Traoré rencontre les autorités administratives et militaires des Hauts-Bassins

En visite à Bobo-Dioulasso, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a accordé ce vendredi 29 novembre 2024 deux audiences successives : d’abord avec les autorités administratives, puis avec les autorités militaires et paramilitaires de la région des Hauts-Bassins.

Rencontre avec les autorités administratives

Lors de la première audience, le gouverneur Mariama Konaté a exprimé les salutations et la bienvenue des autorités administratives au Chef de l’État.

« Nous avons fait le point de l’exécution des orientations reçues et abordé des sujets tels que la réalisation d’infrastructures socioéconomiques, la salubrité dans les communes, et le contrôle des prix des produits de grande consommation, » a-t-elle déclaré.

Le gouverneur a également réaffirmé l’engagement des autorités à mettre en œuvre les instructions présidentielles.

Échanges avec les autorités militaires

La deuxième audience s’est tenue avec les autorités militaires et paramilitaires de la région. Selon le commandant de la deuxième région militaire, le Chef de bataillon Lassané Porgo, les discussions ont porté sur la situation sécuritaire dans la zone, les actions en cours, et les stratégies à venir pour sécuriser les Hauts-Bassins.

« Nous avons présenté au Chef de l’État les actions menées grâce à son appui et celles à venir pour la sécurisation de notre zone d’intervention, » a précisé Lassané Porgo.

Les Forces de défense et de sécurité, attentives aux directives du Chef suprême des armées, se sont engagées à poursuivre leurs efforts collectifs pour libérer les zones sous menace.

Burkina-Russie : Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak en visite stratégique à Ouagadougou

Le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, est arrivé dans la nuit du 28 novembre 2024 à Ouagadougou, à la tête d’une importante délégation. Cette visite fait suite à son passage au Mali et s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales entre la Russie et le Burkina Faso.

La délégation russe, comprenant des membres du gouvernement, des représentants parlementaires et des acteurs du secteur privé, a été accueillie par plusieurs ministres burkinabè, notamment ceux en charge de la Défense, de l’Administration territoriale et des Infrastructures.

« Dès leur arrivée, un entretien technique a eu lieu entre les ministres de la Défense des deux nations, » a rapporté une source gouvernementale.

Cette rencontre stratégique témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération, notamment dans les domaines de la défense et des infrastructures, et de discuter des opportunités économiques et techniques pour renforcer leur partenariat.

Remise du rapport public 2023 de la cour des comptes au président Ibrahim Traoré

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce mardi 26 novembre 2024, le rapport public 2023 de la Cour des comptes. Ce document, remis par le Premier président de la Cour, Latin Poda, fait état des activités réalisées par la juridiction au cours de l’année 2022.

Une obligation légale et un bilan exhaustif

La présentation annuelle du rapport public au Chef de l’État répond à une exigence légale. Le document met en lumière plusieurs volets essentiels, notamment l’organisation, le fonctionnement et les activités juridictionnelles de la Cour des comptes. Selon Latin Poda, en 2022, l’institution a poursuivi le jugement des comptes de gestion, portant sur les exercices 2017 à 2020.

Sur le plan des fautes de gestion, plusieurs cas ont été détectés et confiés à la chambre compétente pour un traitement approfondi.

Focus sur les finances publiques et les ressources minières

Le rapport 2023 analyse également l’exécution de la loi de finances 2022 ainsi que la gestion des revenus issus des industries extractives, notamment l’or. À ce sujet, des audits ont été réalisés au sein des collectivités territoriales, avec un accent particulier sur le fonds minier de développement local. Ces audits ont révélé des irrégularités dans la gestion de ce fonds.

« Nous avons fait des recommandations pour améliorer la gestion et assurer une utilisation optimale des ressources », a déclaré Latin Poda.

Des recommandations pour une meilleure gouvernance

Outre les finances publiques, la Cour des comptes s’est penchée sur la gestion des projets et programmes publics. Elle a formulé des recommandations visant une gestion plus rigoureuse et efficace des biens publics, soulignant ainsi son rôle clé dans le contrôle de la gouvernance.