Ouagadougou muscle sa sécurité : la Police crée sa première Brigade Motorisée d’Intervention

La Police nationale a lancé, ce 10 septembre 2025, la Brigade Motorisée de Sécurité et d’Intervention (BMSI). Cette nouvelle unité aura pour mission de patrouiller, escorter, protéger les personnalités et renforcer la lutte contre l’insécurité dans la capitale.

 

La Police nationale a renforcé son dispositif de sécurité avec le lancement de sa première Brigade Motorisée de Sécurité et d’Intervention (BMSI). La cérémonie officielle s’est tenue le mercredi 10 septembre 2025 à Ouagadougou.

Cette unité spécialisée aura pour missions principales d’assurer les patrouilles motorisées, l’escorte des convois sensibles et la protection rapprochée de hautes personnalités ainsi que d’institutions stratégiques. Elle viendra également en appui aux autres forces de défense et jouera un rôle clé dans la lutte contre les infractions routières.

Avec la création de la BMSI, la Police nationale entend se doter d’un outil moderne et réactif, capable de répondre aux défis sécuritaires croissants dans la capitale et ses environs.

Burkina Faso : un buffle et un éléphant abattus après avoir semé la panique en ville

Le ministère de l’Environnement a expliqué, dans un communiqué en date du 23 août 2025, les raisons ayant conduit à l’abattage d’un buffle et d’un éléphant, la veille, dans les grandes villes du pays. Les deux animaux, repérés respectivement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, représentaient une menace pour la sécurité des habitants.

Des animaux devenus agressifs en pleine zone urbaine

À Ouagadougou, des habitants ont aperçu le buffle dans le secteur 50 du quartier Balkuy. Quant à l’éléphant, il  a été signalé dans les secteurs 25 et 26 de Kuinima à Bobo-Dioulasso. D’après le communiqué officiel, leur comportement agressif faisait craindre des attaques sur les personnes et les biens. Plusieurs tentatives de refoulement ayant échoué, les autorités ont autorisé leur abattage pour éviter un drame.

Urbanisation et pression humaine pointées du doigt

Le ministère souligne que ce type d’incident n’est pas inédit au Burkina Faso. Il l’attribue à l’urbanisation galopante, au braconnage, à la destruction et à la fragmentation des habitats naturels, ainsi qu’à l’occupation des couloirs de migration de la faune par des activités humaines.

Appel au calme et assurance sur la conservation

Tout en appelant les populations au calme et à la collaboration, le ministre de l’Environnement a rassuré sur l’existence de programmes de conservation visant à assurer une gestion durable de la biodiversité nationale.

Mobilité urbaine : le Premier ministre offre 155 bus flambant neufs à la SOTRACO

 Dans le cadre de l’initiative présidentielle pour une éducation de qualité, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a officiellement remis un lot de 155 bus neufs à la Société de Transport en Commun de Ouagadougou (SOTRACO), ce lundi 11 août 2025. Cette dotation vise à faciliter la mobilité des habitants, en particulier des élèves et des étudiants, dans la capitale burkinabè.

Ces 155 bus flambant neufs viennent renforcer la flotte de la SOTRACO, offrant ainsi une meilleure capacité de transport pour répondre aux besoins croissants de la population. Ce geste gouvernemental, entièrement financé par l’État burkinabè avec le soutien financier du Groupe Vista Bank, représente un investissement de 44 865 000 000 FCFA hors taxes.

Le Premier ministre a souligné que cette initiative s’inscrit dans une volonté de faciliter les déplacements, améliorer l’accès à l’éducation et promouvoir un transport public efficace à Ouagadougou. La modernisation du parc automobile de la SOTRACO constitue une étape importante pour une meilleure mobilité urbaine, bénéfique pour tous les citoyens, notamment les jeunes scolarisés.

Avec ce renforcement, la SOTRACO espère offrir un service plus performant et sécurisé, favorisant ainsi le développement économique et social de la capitale burkinabè.

Réouverture du Stade du 4-Août : une cérémonie mémorable ce 4 août à Ouagadougou

Le Burkina Faso célèbre, ce lundi 4 août 2025, la réouverture du Stade du 4-Août à Ouagadougou. Placée sous la présidence du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, cette journée marque le retour officiel de l’enceinte sportive entièrement modernisée.

 

Les festivités commencent dès l’aube par un cross populaire dès 5h30. Le grand public et les invités ont accès au stade à partir de 10h. Et ce, sur présentation d’un billet ou d’une carte d’invitation. Selon les organisateurs, plus de 26 000 places ont été attribuées.

Dès 14h, les organisateurs poursuivront le programme avec des démonstrations de parachutisme, des compétitions d’athlétisme et la présentation du nouveau maillot des Étalons, l’équipe nationale. Un match d’exhibition verra ensuite s’opposé une sélection d’anciennes gloires du football africain à une équipe des Forces de défense et de sécurité. Cette rencontre symbolique visait à rendre hommage aux militaires engagés pour la paix.

Le moment fort de la journée débutera à 17h, avec la cérémonie de réouverture du Stade du 4-Août, présidée par le Capitaine Ibrahim Traoré. Ce moment solennel officialisera le retour en activité du stade, après une fermeture de quatre ans pour rénovation.

La Confédération africaine de football (CAF) a homologué le Stade du 4-Août le 1er juillet 2025, après sa rénovation complète, financée à hauteur de 15 milliards de francs CFA. Initialement construit en 1984, il affiche désormais une capacité de 55 000 places et une superficie totale de 3 000 m².

Les nouvelles installations incluent un terrain de football aux normes CAF, une piste d’athlétisme de 400 mètres, des zones pour lancers et sauts, un salon d’honneur, 400 sièges VIP, ainsi qu’un tableau d’affichage numérique moderne. Des espaces de presse, des bureaux administratifs, des salles de sport, des dortoirs et des buvettes complètent le complexe.

Cette réouverture du Stade du 4-Août illustre la volonté des autorités de doter le Burkina Faso d’infrastructures sportives aux standards internationaux. Le chantier, démarré en septembre 2021, concrétise une ambition nationale pour soutenir la jeunesse, les sportifs et les événements de grande envergure.

Ouagadougou exige la vérité sur la mort d’Alino Faso

À Ouagadougou, la tension monte. Plusieurs dizaines de manifestants ont défilé ce mercredi 30 juillet 2025, dans les rues de la capitale. Leur mot d’ordre : justice pour Alino Faso. L’activiste burkinabè est mort en détention en Côte d’Ivoire le 24 juillet. Les autorités ivoiriennes évoquent un suicide. Mais au Burkina Faso, la version officielle ne convainc pas.

 

Pancartes en main, les manifestants ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « déni de justice ». Ils réclament une enquête indépendante. Le gouvernement burkinabè a déjà exprimé son rejet de la thèse du suicide. Il demande que toute la lumière soit faite. La marche, pacifique, a été encadrée par les forces de sécurité. Des figures de la société civile et des proches du défunt ont pris part au cortège. Pour eux, Alino Faso est mort pour ses idées. Ils souhaitent que son combat ne soit pas oublié. Cette mobilisation pourrait marquer un tournant dans la pression exercée sur Abidjan. Le gouvernement burkinabè a réclamé le rapatriement du corps. Le peuple, lui, attend des réponses. Rapidement.