Résultats de la cérémonie des CAF Awards 2025 : le Maroc et le Nigeria se partagent les principaux prix

Le 19 novembre, la cérémonie annuelle des CAF Awards, qui récompense les meilleurs joueurs et équipes de football africains, s’est déroulée à Rabat. Le meilleur site de paris sportifs international 1xBet vous présente les principaux lauréats de la soirée.

Joueur africain de l’année (hommes) : Ashraf Hakimi (Maroc/Paris Saint-Germain)

Ashraf Hakimi a été élu meilleur joueur d’Afrique en 2025. Cette victoire récompense son niveau de jeu exceptionnel et constant au sein de l’un des plus grands clubs européens, le Paris Saint-Germain, ainsi que son influence déterminante sur le succès de la sélection marocaine.

Hakimi est l’exemple parfait du joueur moderne, capable de travailler aussi bien en arrière que de créer des occasions pour ses coéquipiers. Sans lui, le PSG n’aurait guère connu un tel succès en 2025, année où le club a remporté la Ligue des champions pour la première fois de son histoire et atteint la finale du plus prestigieux tournoi de football d’été aux États-Unis.

Joueuse africaine de l’année (femmes) : Ghizlane Chebbak (Maroc/Al-Hilal)

Dans la catégorie féminine, Ghizlane Chebbak s’est vue décerner la plus haute distinction : capitaine et joueuse clé de l’équipe nationale marocaine, elle est également l’une des meneuses du club saoudien Al-Hilal. Lors de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2025, elle a terminé meilleure buteuse avec 5 réalisations, contribuant ainsi largement à la participation des siennes en finale du tournoi.

Gardien de l’année (hommes) : Yassine Bounou (Maroc/Al-Hilal)

Le prix du meilleur gardien de l’année a été remporté par Yassine Bounou qui, depuis son arrivée en Arabie saoudite, ne cesse de faire preuve d’un niveau de jeu exceptionnel. Lors du plus important championnat de football des États-Unis, il a une nouvelle fois confirmé son talent : son jeu assuré a permis à Al-Hilal d’arracher le match nul contre le Real Madrid en phase de groupes et de vaincre Manchester City en barrages. Bounou lui-même a été sélectionné dans l’équipe type du tournoi. À l’automne, le gardien expérimenté a aidé l’équipe nationale à établir une série de victoires record, dépassant le précédent record de l’équipe espagnole, qui tenait la barre avec 15 victoires de rang.

Gardienne de l’année (femmes) : Chiamaka Nnadozie (Nigeria/Brighton)

Nnadozie est considérée comme l’une des meilleures gardiennes de but au monde ces dernières années. En 2025, elle contribue à la victoire du Paris FC en Coupe de France, surclasse le Paris Saint-Germain dans le derby, puis rejoint Brighton en Angleterre, où elle brille immédiatement. L’année dernière également, elle a remporté la Coupe d’Afrique des nations féminine avec l’équipe nationale nigériane et a été sélectionnée dans l’équipe type du tournoi.

Équipe de l’année (hommes) : Maroc U-20

Ce prix a été décerné à l’équipe nationale marocaine des moins de 20 ans en reconnaissance de ses brillants résultats au Championnat du monde juniors. Sur le chemin du triomphe au Chili, les jeunes Marocains ont renversé l’Espagne, le Brésil, la France et l’Argentine, confirmant l’immense potentiel de leur pays sur la scène internationale.

Équipe nationale de l’année (femmes) : Nigéria

Ce prix décerné à l’équipe féminine du Nigeria confirme son statut de force majeure sur le continent. Sur les cinq dernières Coupes d’Afrique des nations, les Nigériennes en ont remporté quatre. Lors de la phase de groupes de l’édition 2025, l’équipe a réalisé un parcours sans faute et, dès les phases finales, elle a démontré sa puissance offensive en enfonçant dix pions en trois matches.

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Décès d’Elisabeth II : l’hommage de l’Afrique à la « reine de la décolonisation »

Les pays africains, en particulier ceux du Commonwealth, ont rendu des hommages émouvants à la reine Elizabeth II, qui s’est éteinte jeudi à l’âge de 96 ans à Balmoral, en Ecosse.

Sa mort marque la fin d’une époque, mettant un terme au règne de la plus ancienne reine britannique et plongeant des millions de personnes en Grande-Bretagne, dans le Commonwealth et dans le reste du monde dans un état d’angoisse et de larmes.

Intronisée en 1952, alors que la clameur de l’indépendance dans de nombreuses colonies britanniques commençait à faire une clameur assourdissante, la reine Elizabeth II régnait autrefois sur un vaste empire de 1,64 milliard de sujets, vivant dans diverses régions du monde, s’étendant de l’Extrême-Orient à l’Afrique, aux Amériques et aux Caraïbes et couvraient quelque 10.254.170 kilomètres carrés.

La plupart des colonies britanniques étant devenues indépendantes en 1960, Elizabeth est passée du statut de souveraine d’un empire à celui de chef solennel du Commonwealth, qui regroupe 56 pays et dominions, dont la plupart ont des liens coloniaux passés avec la Grande-Bretagne.

La durée du règne d’Elisabeth a été mouvementée, de la crise politique qui a embrasé l’Irlande du Nord à la décolonisation de l’Afrique en passant par l’adhésion et le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.

Dirigeant l’hommage de l’Afrique à ses 70 ans de service sur le trône britannique et à son engagement envers le continent, le président nigérian Muhammadu Buhari a décrit ses 70 ans à la tête de la monarchie britannique comme « une vie unique, merveilleuse et gracieuse au service du monde et de l’humanité en général.

L’histoire du Nigeria moderne ne sera jamais complète sans un chapitre sur la reine Elisabeth II, une personnalité mondiale imposante et un leader exceptionnel. Elle a consacré sa vie à faire de sa nation, du Commonwealth et du monde entier un endroit meilleur », a-t-il déclaré dans un communiqué, qui salue également l’ascension du fils de la défunte, âgé de 73 ans, sur le trône britannique en tant que roi Charles III.

Le dirigeant nigérian espère que le règne du nouveau roi continuera à témoigner des « relations solides et fraternelles » de son pays avec son ancienne puissance coloniale, la Grande-Bretagne.

Dans un hommage écrit, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a indiqué que l’engagement et le dévouement de la reine pendant ses 70 ans sur le trône restait un exemple noble et vertueux pour le monde entier.

Le président de la nation arc-en-ciel a déclaré avoir rencontré la reine Elisabeth II pour la dernière fois lors de la dernière réunion du Commonwealth qui s’est tenue à Londres en 2018.

Lors de cette rencontre, les deux dirigeants ont passé du temps à regarder les lettres que l’ancien président Nelson Mandela lui avait envoyées, et ils ont « évoqué le grand homme d’Etat que Sa Majesté respectait énormément ».

Au Ghana, les réactions au décès de la reine ont également été exprimées avec une pointe de tristesse, certains la qualifiant de reine de la décolonisation.

L’ancienne Première dame Nana Konadu Agyekum Rawlings, épouse de feu Jerry Rawlings, se souvient de la Reine Elizabeth II comme d’une reine au toucher gracieux qui se reflétait positivement sur tous ceux qui la rencontraient. Elle a ajouté que les Ghanéens l’appréciaient particulièrement en tant que chef matriarcale du Commonwealth à laquelle ils pouvaient facilement s’associer.

Shaiel Ben-Ephraim, un Ghanéen, a tweeté : « Mettons les choses au clair concernant Elisabeth II. Pendant son mandat, le Royaume-Uni a rapidement décolonisé, en commençant en 1957 par le Ghana et en liquidant l’ensemble de l’empire..»

Le président nouvellement élu du Kenya, William Ruto, a déclaré que la défunte souveraine avait guidé le Commonwealth « vers un engagement multilatéral efficace dont le potentiel pour générer d’énormes progrès socio-économiques reste incontestable. »

Le Rwandais Paul Kagamé a conclu que « le Commonwealth moderne » est l’héritage de la défunte.

Le chef d’Etat sierra-léonais Julius Maada Bio a évoqué son extraordinaire dévouement à son pays, aux royaumes, au Commonwealth et au monde, tandis que le Gambien Adama Barrow l’a décrite comme une grande femme d’Etat dont l’héritage continuera de toucher nombre de ses compatriotes, qui se souviennent avec émotion de sa visite en 1961 dans le pays, alors que celui-ci était la plus ancienne, mais aussi la plus petite colonie britannique.