La peur s’empare de la population à cause des rumeurs persistantes de l’incursion imminente des rebelles dans la ville et sa périphérie.
Depuis une semaine, à Mbrés, chef-lieu de l’une des six sous-préfectures de Nana-Gribizi, c’est l’inquiétude qui domine.
Le contexte sécuritaire dans la Nana-Gribizi n’est plus favorable aux activités agricoles. Les ménages ne peuvent cultiver que les champs qui se trouvent aux environs de leur habitation qui, pour la plupart de cas, ont de superficie réduite. À Mbrés, dans les villages et périphéries, la situation est plus grave. En plus des activités champêtres réduites, à cause de l’insécurité, on signale une recrudescence des cas de braquage.
Pendant ce temps, une partie des habitants, apeurée, a pris le chemin de brousse pour s’échapper aux assaillants, tandis que les autres préfèrent se retrancher dans des villes voisines.