Le ministre chargé de la santé, Pierre Somsé a réuni la presse ce 22 décembre pour présenter le bilan de la campagne de dépistage organisé au quartier Ngbénguéwé, dans le 5ème arrondissement. A ses côtés, la directrice de la lutte contre les maladies transmissibles, Dr. Marie Charlotte Banthas-Sana.
« Les personnes détectées pour le paludisme sont 283 détectées par le test rapide, parmi lesquelles il y a 67 cas positifs, sur les 67 cas de positivité, 66 cas de paludisme simple et un cas de paludisme grave avec convulsion suivi de traitement » a déclaré Dr. Marie Charlotte Banthas-Sana, directrice de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère chargé de la santé. .
En ce qui concerne la tuberculose il y a eu 75 personnes testées parmi lesquelles il y a trois cas positifs.
Pour le VIH il y a eu 228 personnes testées, il y a huit cas positifs et d’autres personnes qui sont venues et sont déjà sous le traitement d’antirétroviraux (ARV).
En ce qui concerne l’hypertension atérienne il y a au total 62 personnes qui ont présenté une tension atérienne supérieure à 15/10 parmi lesquelles 17 ont des chiffres élevés entre 17 et 20 et sont orientées pour des traitements plus appropriés au niveau des centres de formations sanitaires.
En ce qui concerne le diabète, 26 personnes dépistées, parmi lesquelles il y a cinq cas d’hyperglycémie et sont orientées au niveau des centres de formations sanitaires pour confirmations et la prise en charge.
S’agissant du COVID-19, 154 personnes dépistées, aucun cas positif, parmi lesquelles 83 vaccinées contre le COVID-19.
Une dame de 58 ans consultée pour tuméfaction au niveau du sein gauche évoquant une tumeur de sein, elle a été orientée pour consultation gynécologique ».
Dr. Banthas-Sana a constaté qu’il y a des maladies chroniques de découverte fortuite au sein des groupes avec des valeurs extrêmes par rapport aux valeurs normales, car, il y a un engouement de la population qui est très ravie de pouvoir bénéficier de cette opportunité de consultation gratuite, beaucoup de personnes se sentant malades ne se rendent pas systématiquement dans les formations sanitaires et préfèrent une automédication.