La France reconnaîtra l’État de Palestine en septembre

En pleine recomposition des équilibres diplomatiques au Proche-Orient, Emmanuel Macron annonce que la France reconnaîtra l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies de septembre 2025. Une première au sein du G7.

 

Le président français Emmanuel Macron a déclaré ce jeudi 24 juillet 2025, via son compte X (anciennement Twitter), que la France allait reconnaître officiellement l’État de Palestine en septembre prochain, à l’occasion de la session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Cette initiative fera de la France le premier pays du G7 à adopter une telle position, dans un contexte géopolitique marqué par les tensions persistantes entre Israël et les territoires palestiniens.

La décision a immédiatement suscité des réactions. Le mouvement Hamas l’a saluée comme une « étape positive ». À l’inverse, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a fustigé une décision qui, selon lui, « récompense la terreur ».

Ce choix de Paris pourrait encourager d’autres puissances européennes à suivre la même voie, alors que plusieurs États membres de l’Union européenne débattent de cette reconnaissance depuis des années.

One Forest Summit : une enveloppe de 65 milliards FCFA pour préserver les forêts

Le président français décide d’accorder une enveloppe additionnelle de 100 millions d’euros aux pays qui souhaitent accélérer leur stratégie de protection des réserves vitales de carbone et de biodiversité.

L’annonce a été faite en marge de  la première édition du One Forest Summit organisée du 1er au 2 mars 2023, à Libreville au Gabon. Ce fonds additionnel s’inscrit dans le cadre de la préservation des forêts tropicales. Un projet qui devient une grande nécessité pour les dirigeants, qui souhaitent protéger non seulement les populations, mais aussi,  garantir un meilleur avenir pour ces dernières.

Les 100 millions que promet proviennent entre autres de : « la Fondation Walton participera à hauteur de 20 millions d’euros, Conservation international pour 30 millions d’euros et la France met sur la table 50 millions d’euros ». a-t-il expliqué avant d’ajouter que, « Ce fonds servira à financer un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la conservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité, via des « certificats biodiversité ». Ces certificats pourront être échangés avec des États souverains ou avec le secteur privé « au titre de contribution à la protection de la nature ».

Rappelons que, ces forêts tropicales représentent le deuxième plus grand puits de carbone de la planète après l’Amazonie. Et sont capables d’absorber d’immenses quantités de CO2 chaque année.