RCA : voici les 134 députés de la Nation

Ceux-ci ont été élus à l’issue des élections législatives organisées à travers le pays. Six circonscriptions électorales connaitront les élections résiduelles à la fin de ce mois de juillet 2021.

 

Liste des députés élus au 1er tour :

  1. 1er arrondissement : Henri-Matie Dondra (MCU)
  2. 7e arrondissement : Christian Limbio Tekpe (Indépendant).
  3. Mbaïki 3 : Hassan Akhras (Indépendant).
  4. Mbaïki 4 : Jean Claude Ngonga (MCU)
  5. Mbaïki 5 : Magloire Jocelyn Makango (MCU)
  6. Grimari 1 : Sédar Sall Karim (MCU)
  7. Bouca 1 : .Justin Gourna Zako (MCU)
  8. Mobaye 2 : Heureux Maxime Ngarendo (Indépendant).
  9. Bria 1 : Max Sylvain Balenda (Indépendant).
  10. Kembe : Assindaka Didace (Indépendant)
  11. Zémio : Eric Gervais Kpiodigui (Patrie)
  12. Djéma : Hermane Lambert Akovourou (Patrie).
  13. Rafai : Dieudonné Gbiatou (Patrie).
  14. Obo 1 : Ernest Mizédio (URCA)
  15. Berberati 3 : Thierry Kamach (Mouni).
  16. Berberati 4 : André Nalké Dorogo (URCA).
  17. Nola 2 : Marien Diodonné Djema (Mouni)
  18. Ndélé 2 : François Moussa Yakota (PGD).
  19. Bakala : Dorothée Tiyangou (UNDP).
  20. Paoua 4 : Percus Kette (MLPC)
  21. Bambouti : Bernard Gbissigui Anioue (KNK)
  22. Bayanga : Gomina Pampali née Monganga David Bernadette (UNADER)

Liste des députés élus au 2e tour :

  1. 2e Arrondissement 1 : Follot Gabriel Mairie Raoul (RDC)
  2. 2e arrondissement 2 : Mathurin Massikini (RDC)
  3. 3e arrondissement 3 : Mme Rachel Yassindali (Indépendante)
  4. 4e arrondissement 1 : Ephrem Dominique Yandocka (ITA)
  5. 4e arrondissement 2 : Louis Roi Nguehoroum (URCA)
  6. 5e arrondissement 1 : Louis Albert Goni (MCU)
  7. 5e arrondissement 2 : Ernest Konguere (MCU)
  8. 5e arrondissement 3 : Amédée Negba Kpingo (RDD)
  9. 6e arrondissement 1 : José Titus Ngoungbo (RDC)
  10. 6e arrondissement 2 : Dominique Kakara Guerengbo (Indépendant)
  11. 8e arrondissement 1 : Thierry Ndomadji Legon Ndoyo (Indépendant)
  12. 8e arrondissement 2 : Guy Samuel Nganatoua (Indépendant)
  13. Bamingui : Francisco Moundjouvouko (CDE)
  14. Ndele1 : Alime Aziza Soumaine (MCU)
  15. Mobaye 1 : Aurélien Simplice Kongbelet-Zingas (KPDS)
  16. Mobaye 3 : Henri Mylla Vigner (MOUNI)
  17. Satema 1 : Vidal De Bon Coeur Siopathis (RDC)
  18. Obo 2 : Albert Guinimonguimi (URCA)
  19. Ouadda 1 : Nabia Koundjou Abdel-Karim (MCU)
  20. M’baïki 1 : Brice Kevin Kakpayen ( INDÉPENDANT)
  21. M’baïki 2 : Jean Thalhys Bangue (R.D.D)
  22. Mongoumba 1 : Joseph Ngoïta (MCU)
  23. Berberati 1 : Jean Sosthène Dengbe (INDÉPENDANT)
  24. Berberati 2 : Clément Ndombe (MCU)
  25. Carnot 3 : Jean Robert Gotao (P.G.D)
  26. Dede-Mokouba 1 : Serge Alain Liguela Mboutou (MLPC)
  27. Gamboula 1 : Tefal Kolou (MCU)
  28. Sosso-Nakombo 1 : Achanga Bertrand Nakombo (MOUNI)
  29. Bangassou 1 : Maurice Bazzambo-Ngbongo (INDÉPENDANT)
  30. Bangassou 2 : Nzoungou Samuel (MCU)
  31. Gambo 1 : Michel Kpingo (MCU)
  32. Ouango 1 : Théophile Ngonda (ADP)
  33. Ouango 2 : Rodrigue Yvon Brice Sialo Ngboda (RDC)
  34. Kaga-Bandoro 2 : Arme Birot (MKMKS)
  35. Bimbo 1 : Brice Rufin Molomadon (M.D.D)
  36. Bimbo 2 : Henry Josée Gbogouda (INDÉPENDANT)
  37. Bimbo 3 : Joseph Bendounga (MDREC)
  38. Bimbo 4 : Virginie Baïkoua (MCU)
  39. Bimbo 5 : Annie Molomadon Née Izoungou (MDD)
  40. Damara 1 : Nestor Nali Mamadou (MCU)
  41. Bouca 2 : Jean-Bosco Namtoua-Koussi Guidomon (MLPC)
  42. Paoua 1 : Lucien Mbaîgoto (MOUNI)
  43. Paoua 2 : Justin Dotar-Ganguenon (INDÉPENDANT)
  44. Paoua 3 : Romain Penendji-Lami-Ya (MCU)
  45. Bambio 1 : Aristide Goundissa (MCU)
  46. Nola 1 : Pélagie Ngaïndiro Née Senzoure Yatrandji (KNK)
  47. Nola 3 : Sylvain Bombo (INDÉPENDANT)
  48. Birao 1 : Daniel Andal Djouma (INDÉPENDANT)
  49. Birao 2 : Dekalve Chengaba Rossni (MCU)
  50. Ouanda-Djalle 1 : Idriss Sende Adam (INDÉPENDANT)

Liste des députés élus aux législatives partielles :

  1. Yalinga 1: Richard Gonguere (MCU)
  2. Mala1 : Marthe Lakonte-Gaomeda (MCU)
  3. Boganda 1 : Michel Yembe (KNK)
  4. Carnot 1 : Evariste Ngamana (Indépendant)
  5. Baboua 1 : Laurent Ngon Baba (PAD)
  6. Baboua 2 : Luc Ninga (MLPC)
  7. Baoro 1 : Mathieu Simplice Sarandji (MCU)
  8. Bouar 3 : Georges Yalakanga (KNK)
  9. Boali 1 : Firmin Ngrebada (MCU)
  10. Bossangoa 1 : Jean Barkes Ngombe-Kette (Indépendant)
  11. Bossangoa 3 : Emilie Bernadette Gambo, née Souaninzi (MCU)
  12. Bossangoa 4 : Marie Brigitte Bozeze née Ouilibozoumna Nambeam (KNK)
  13. Markounda 1 : Emilie Beatrice Epaye née Moundy (Indépendante)
  14. Nana-Bakassa 2 : Florent Kema (KNK)
  15. Bocaranga 1 : Anicet Georges Dologuele (URCA)
  16. Bocaranga 3 : Martin Ziguele (MLPC)
  17. Bossemptélé 1 : Jacques Ngaina (KNK)
  18. Ngaoundaye 1 : Bernard Dillah (MLPC)
  19. Ngaoundaye 2 : Antoine Koirokpi (MLPC)
  20. Ippy 1 : Francis Rufin Ouatende (KNK)

Liste des députés élus au second tour des partiels

1.3eme arr 1: Zacharie Yaou MAFOUR, Indépendant PAD

2.3eme arr 2: MÉCKASSOUA Abdou Karim, CDE.

3.Alindao 1: Virginie-Béatrice BANDÉKO, MCU

4.Alindao 2: Geoffroy Noël TAGBA, MCU

5.Mingala: Firmin ENDJIZÉMO, Ind.,

6.Zangba: Hissène HAMAT, Ind

7.Bria 2: Jacques TAFAGO, URCA

8.Ndjoukou: Jean-Claude KOMIA SAMBIA, Ind

9.Sibut: Félix YANGAKOLA, Ind

10.Boda: Narcisse DAMBALÉ, Ind

11.Boganangone: Patrice OFÉING ALI, KNK

12.Amada-Gaza: Ousmane GBALASSOUNDOU, KNK

13.Carnot 2: Vivien Hervé GABA, Ind

14.Kaga-Bandoro 1: Valérie Claude BIFANE, Ind

15.Kaga-Bandoro 3: Simon DANGAVO

16.Mbrès: Thomas RABÉ, MOUNI

17.Abba: Marc ISSA, KNK

18.Bouar 1: Fleury Junior PABANDJI, MCU

19.Bouar 2: Mme BE-YAMISSI SANA née Kambiri SALAMATOU, MCU

20.Bouar 4: Jonas DONON, PAD

21.Bogangolo: Jean Galvanis GASSIYOMBO, Ind

22.Bossembélé: William Séraphin WABEM MBETÉ, MOUNI

23.Yaloké 1: Auguste BOUKANGA, URD

24.Yaloké 2: Richard Steve TORANGA, MCU

25.Bambari 1: Mme Rachel NGAKOLA, BTK

26.Bambari 2: Aubin AMASSEKA AMOUDOU, MCU

27.Bambari 3: Anatole NDEMAGOUDA GBAGO, MCU

28.Bambari 4: ALI SALEH, MCU

29.Ippy 2: Christophe Arsène WAPOU, MCU

30.Kouango 1: Barthelemy Louis-Marie ZOUMARA, Ind

31.Kouango 2: Sylvain MARANDJI, PS

32.Batangafo 1: Jean de Dieu DAMARASS-DAMANGUERÉ, MCU

33.Batangafo 2: Mme DUCAS née TANDOUM Carmen, Ind

34.Bossangoa 2: Mme Christiane DORAZZE SÉRÉFESSENE, Ind

35.Kabo 1: Mme Chantal Merveille TOHOMANE, MCU

36.Kabo 2: Hugues Abdjaz NDOLINGAR, CDE

37.Nana-Bakassa 2: Sylvain-Eugène NGAKOUTOU-PATASSÉ, CANE

38.Nanga-Boguila: Auguste DOKOANE, Ind

39.Bocaranga 2: Fidèle PANDJIKANE, MCU

40.Koui: DAHIROU Mohamadou, MCU

41.Ngaoundaye 3: Ernest BONANG, URCA

42.Paoua 2: Timoléon MBAÏKOUA, PCDI

43.Paoua 5: Emmanuel MAMYA, MCU

 

 

 

 

RCA-Législative 2021 : les habitants de Nanga-Boguila menacent de boycotter le scrutin

Encore une fois, la population dénonce une justice de deux poids deux mesures. À Nanga Boguila, la publication des résultats du deuxième tour  des législatives et premier tour des partielles du 14 mars 2021 par la cour constitutionnelle continue de provoquer de remous  au sein des communautés nationales.

La corruption, encore la corruption. Le dernier verdict de la cour constitutionnelle relatif au dernier scrutin législatif du 14 mars 2021 est entaché sans doute des nombreuses irrégularités, selon les centrafricains.

Si la cour constitutionnelle invalide injustement les résultats dans certaines circonscriptions pour des motifs fallacieux que certains candidats sont proches des groupes armés, l’on se pose des questions sur la validation de la candidature de Monsieur Fleury Junior Pabandji dans la première circonscription de Bouar, dans la Nana-Mambéré alors que celui-ci est  un ex-chef milicien Anti-Balaka ?

À Nanga-Boguila, dans l’Ouham, c’est une autre affaire bien délirante que les juges de la cour constitutionnelle voudraient bien imaginer.

Le 27 décembre 2020, les résultats des législatives dans cette circonscription avaient été invalidés par la cour constitutionnelle pour des motifs qu’on ignore jusqu’à ce jour, alors que ceux de la présidentielle sont validés.

Le candidat indépendant, Monsieur Dokowane Auguste avait pourtant remporté haut la main dès le premier tour de ce scrutin contre ses concurrents qui sont bloqués pour la plupart à Bangui en raison de l’avancée du CPC. Invalidé par la Cour constitutionnelle, le scrutin avait été repris le 14 mars 2021. Cette fois, le même candidat indépendant remporte face à ses mêmes adversaires.

Mais la cour constitutionnelle, dans son délire politicojudiciaire invalide pour la seconde fois. Motif du droit invoqué : mésentente entre les candidats lors de la campagne.

Bizarre si l’on revient en décembre dernier, dans la première circonscription du huitième  arrondissement de Bangui, un candidat indépendant avait été agressé sauvagement par l’équipe de campagne du candidat du MCU Aristide Angouré. Celui-ci avait déposé un recours devant la cour constitutionnelle, mais il n’a pas reçu de suite favorable. Les juges ont préféré fermer les yeux et boucher les oreilles sur son recours. Voilà que la même cour invalide les résultats du scrutin à Nana-Boguila pour le même motif.

Selon nos informations, les candidats malheureux dans la circonscription de Nana-Boguila ont promis de tout faire même s’il s’agit de graisser les pattes des juges, ils vont le faire. On voit déjà les résultats.

Selon notre investigation, le candidat actuel l’honorable Franck Saragba avait battu même campagne hors délai.  Même le samedi 13 mars 2021, il distribuait des moulins, les presses pour briques dans plusieurs villages à savoir Bogaza, Bonasse, Ndacta, Boaya ,Boyanga et  distribue même l’argent à certains notables pour  l’achat des voix le jour du scrutin. Tout ça, la cour de Darlan n’a pas vu ça.

Pour l’heure, la population entend organiser une marche de protestation pour remettre un mémorandum  à la Minusca et au préfet de l’Ouham.

RCA-législatives : 69 députés déclarés élus (provisoire)

Les résultats provisoires étant désormais connus, les candidats peuvent introduire leurs recours auprès de la Cour constitutionnelle.

Soixante-neuf nouveaux députés ont été élus lors des élections législatives centrafricaines tenues le 14 mars, 2021. Les résultats provisoires ont été publiés lundi 22 mars par l’Autorité nationale des élections (ANE), l’organe chargé de l’organisation des élections en République centrafricaine (RCA).

Sur ces 69 députés, 50 ont été élus à l’issue du second tour, et 19 lors des partielles du premier tour. Ils viennent provisoirement compléter les 22 députés élus au premier tour en décembre dernier, puis validés par la Cour constitutionnelle centrafricaine, a précisé Théophile Momokoama, rapporteur de l’ANE.

Selon les résultats provisoires, sur ces 91 élus, le parti de l’actuel président centrafricain, le Mouvement cœurs unis (MCU), est arrivé en tête avec 25 députés, suivi du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et du parti Kwa Na Kwa (KNK), qui disposent chacun de sept députés.

Les résultats provisoires étant désormais connus, les candidats peuvent introduire leurs recours auprès de la Cour constitutionnelle, qui a quinze jours pour rendre sa décision définitive, a indiqué Momokoama.

La loi centrafricaine prévoit que l’Assemblée nationale, qui compte 140 sièges, peut se réunir avec au moins 71 députés, soit la moitié du quorum plus un. L’actuelle législature prendra fin le 3 mai prochain, et le Parlement devra se renouveler intégralement un jour avant cette date.

 

RCA-législatives : le corps électoral convoqué le 14 mars pour le deuxième tour

En tout, 118 circonscriptions sur 140 sont donc appelées à voter le 14 mars. Et ceci dans un contexte politique et sécuritaire encore compliqué.

Dans un décret signé le 12 février 2021, le président Touadéra convoque le corps électoral pour le deuxième tour, ainsi que pour la reprise du vote dans les circonscriptions où il a été invalidé ou n’a pu se tenir.

C’est une élection dans un contexte d’état d’urgence. Aucune contradiction à cela répond le porte-parole du gouvernement car l’état d’urgence ne restreint pas la liberté de mouvement des citoyens. Autre question qui se pose : le couvre-feu de 18h à 5h. Des discussions pour un possible allègement sont en cours.

« Libérer »

En ce qui concerne la question de l’insécurité : le gouvernement fait tout pour « libérer » les zones et villes qui n’ont pas pu voter en décembre 2020, assure le ministre Ange-Maxime Kazagui. C’est, par exemple, le cas à Bouar ou Bambari, les autorités prévoient un renforcement de la présence des forces armées nationales et alliées sur place.

« Simulacre »

Début février, la coalition d’opposition qui a rejeté les résultats du 1er tour, a annoncé qu’elle retirait ses candidats aux élections législatives qualifiant le processus de « simulacre ». Annicet-Georges Dologuélé arrivé deuxième à la présidentielle et membre de la COD2020 a lui décidé de maintenir ses candidats. Des élections le 14 mars pour tenir les délais constitutionnels, car la nouvelle Assemblée nationale doit être mise en place d’ici le 2 mai 2021.

En Centrafrique, la situation humanitaire est de plus en plus inquiétante, selon l’ONU. Depuis le début de la crise début décembre, près de 1.5 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et dans la région. Le Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR) estime avoir des difficultés à accéder à ces populations et à leur apporter l’aide nécessaire.

RCA : le MCU lance une nouvelle campagne d’adhésion

La campagne est lancée, avec un seul objectif, la redynamisation de toutes les structures de base du parti dans la perspective du second tour des  législatives.

Une nouvelle campagne  d’adhésion au mouvement des cœurs unis (MCU), parti du chef de l’État nouvellement réélu, est officiellement lancée dans la capitale, et ce, 48 heures après la décision de la cour constitutionnelle  de valider l’élection au premier tour de 22 députés sur 140, dont 5 du parti du chef de l’État. La campagne est lancée, avec un seul objectif, la redynamisation de toutes les structures de base du parti dans la perspective du second tour des  législatives.

Même si la coalition de l’opposition démocratique (CODE-2020) a annoncé mardi 2 février 2021  se retirer entièrement des élections législatives, dénonçant un simulacre après le rejet de la plupart de ses requêtes en annulation du scrutin du premier tour, au sein du MCU, le mouvement des cœurs unis du Président Faustin Archange Touadera, l’heure est à la fête et à la redynamisation des structures de base du parti. C’est ainsi que le secrétaire exécutif du parti MCU  l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, a lancé, il y’a quelques jours, une nouvelle campagne d’adhésion. Malheureusement, sur le terrain, les choses ne se sont pas passées comme prévu.

Dans les différents sièges du mouvement cœurs unis de la capitale, on remarque malheureusement que les rabatteurs utilisent un autre mot d’ordre pour attirer des nouveaux adhérents. On propose aux femmes de venir prendre la carte du parti MCU afin de demander individuellement au chef de l’État des moyens financiers pour faire du commerce. Même son de cloche du côté des jeunes ou on  promet aussi le recrutement dans l’armée nationale et dans les forces de sécurité intérieure.

Ainsi, depuis mardi 2 février, on assiste à un rassemblement important de foule des personnes devant les différents  sièges du MCU dans les arrondissements dans l’espoir de récupérer leur carte d’adhésion. Incroyable, mais vrai !

Ainsi, l’objectif 100 000 adhérents fixés par le parti pourrait être dépassé numériquement sur le papier.

 

RCA-législatives : la coalition de l’opposition se retire du processus électoral

Dans son communiqué, la COD-2020 « note avec étonnement qu’aucun leader de l’opposition n’a été élu au 1er tour et qu’un seul a été retenu au second tour.

« En dépit de nombreuses irrégularités, des fraudes massives, des violences (…) la Cour constitutionnelle en proclamant les résultats définitifs du premier tour des législatives a confirmé que celles-ci ont été un simulacre », ont dénoncé dans un communiqué les leaders de la Coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), déclarant « se retirer entièrement du calamiteux processus ».

Dans son communiqué, la COD-2020 « note avec étonnement qu’aucun leader de l’opposition n’a été élu au 1er tour et qu’un seul a été retenu au second tour » et « réitère ses revendications initiales, à savoir l’annulation et la reprise des élections groupées ».

« Le processus est complètement vicié et nous ne pouvons pas, par notre participation, cautionner une caricature électorale. C’est la raison pour laquelle nous avons pensé nous retirer de ce processus électoral. »

La Cour constitutionnelle a annulé lundi pour des irrégularités les résultats du premier tour dans 13 circonscriptions sur 140. L’incertitude demeure pour 58 autres où le scrutin n’a pu avoir lieu en raison de l’insécurité. Le 27 décembre, jour des élections présidentielle et législatives, deux électeurs inscrits sur trois n’avaient pas eu la possibilité d’aller voter.

Le président sortant Faustin Archange Touadéra a été proclamé réélu avec 53,16% des voix mais l’opposition conteste vivement ce résultat, arguant notamment du très faible taux de participation, 35,25%. La juridiction suprême a par ailleurs validé lundi l’élection au premier tour de 22 députés sur 140, dont cinq du parti présidentiel.

Plus d’un mois après le vote, ce sont donc 118 sièges qui restent à pourvoir, soit lors d’un second tour dont la date n’a pas encore été fixée, soit au terme d’un nouveau scrutin à deux tours.

RCA-Législatives : 118 sièges à pourvoir avant le 2 mai prochain

Vingt-deux (22) députés seulement sont déclarés élus dès le premier tour sur un total de 140.

La Cour constitutionnelle s’est prononcée ce lundi matin sur les résultats provisoires des élections législatives du 27 décembre. Comme attendu, elle a procédé à une série d’annulations et de redressements. In fine, 22 députés seulement sont déclarés élus dès le premier tour sur un total de 140 contre, sachant que le scrutin n’avait pas pu avoir lieu en de nombreux endroits du fait de l’insécurité.

Sur ces 22 députés élus au premier tour, cinq sont issus du MCU, le mouvement présidentiel, contre six après les résultats provisoires, trois pour le compte du parti Patrie de Crépin Mboli Goumba, deux pour l’URCA de l’opposant Anicet Georges Dologuélé, un seul pour le KNK de François Bozizé, ainsi que pour le MLPC de Martin Ziguélé.

La Cour avait été saisie de 346 requêtes. Elle a décidé in fine d’invalider le vote dans 13 circonscriptions : Bogambolo, Baoro, Dékoa, Sibut, Zangba, Carnot 1 et 2, Bambari, Kaga Bandoro, Bozoum Nanga Boguila, mais aussi deux arrondissements de Bangui. Les raisons sont diverses : menaces et intimidations, des dépouillements dans circonstances troubles, ou des urnes détruites. La Cour a aussi redressé les résultats par endroits. Deux candidats de la majorité, également ministre, qui étaient en ballotage ont par exemple été déclarés élus. Enfin, six candidatures enfin ont été invalidées : une candidate, par exemple, dont le suppléant était un chef anti-balaka, d’autres pour violation de dispositions électorales ou encore violences durant la campagne.

Difficile sur la base de ces résultats très partiels de tirer des conclusions sur l’équilibre des forces au sein de la future Assemblée. Au total, on s’achemine donc vers un second tour dans 47 circonscriptions ainsi que 71 élections partielles, soit environ la moitié de la future assemblée, où le premier tour n’a pas eu lieu ou a été annulé. L’Autorité nationale des élections (ANE) travaille à un nouveau calendrier entièrement réaménagé pour tenir compte de cette nouvelle donne. Il devrait être rendu public sous peu. Et le temps est compté. Le mandat de l’actuelle assemblée expire le 2 mai. Et pour investir la nouvelle, il faut qu’au minimum les 2/3 des députés aient été choisis à cette date.

Élections présidentielles et législatives 2020 : tendance à la mi-journée

Les Centrafricains  sont appelés aux urnes ce dimanche 27 décembre 2020 pour élire leur nouveau Président de la République ainsi que leurs députés.

Les électeurs auront à choisir parmi 16 candidats pour la présidentielle, et plus d’un millier pour les législatives. Malgré les menaces sécuritaires qui pèsent sur le scrutin, on note une présence massive des électeurs dans la capitale. Cependant, dans les villes de province, la quasi-totalité des bureaux de vote n’a pas ouvert leurs portes, et l’on commence malheureusement à constater dans la capitale des scènes d’achat de conscience des électeurs dans les bureaux de vote.

Si dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA, tous les bureaux de vote sont restés fermés à cause de l’insécurité, à Bambari comme à Ippy, située dans la préfecture de la Ouaka,   on note également l’absence des agents préfectoraux de l’autorité nationale des élections. En conséquence, tous les bureaux de vote sont restés fermés dans ces deux villes.

Pendant ce temps, à Bocaranga,  dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, les rebelles, qui progressent vers la ville, sont signalés  à moins de 5 kilomètres, rendant impossible la tenue du scrutin dans la ville.

Cependant, à Bozoum,  chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Péndé,  les rebelles avaient tenté de perturber le scrutin, mais les Casques bleus, avec leur blindé,  sont venus sécuriser le processus.  Avec le climat d’insécurité dans la ville, les agents ont commencé le dépouillement vers 13 heures.

À Obo, Ndélé, puis à Berberati, malgré les menaces d’attaque des rebelles, le scrutin a pu se dérouler dans le calme avec une présence massive des électeurs.

Au même moment, à Bangui, malgré les menaces d’attaque des rebelles, les électeurs ont pu se rendre massivement dans les bureaux de vote dans la tranquillité. Malheureusement, dans le huitième arrondissement de Bangui, le candidat du MCU aux législatives, Monsieur Hassan Aristide ANGOURÉ,  inquiet de son impopularité grandissante dans cette circonscription, s’est lancé dans des manœuvres de fraudes électorales massives.

Ainsi, dans le centre de Gobongo, le Président de la jeunesse du parti au pouvoir, Monsieur Hugues NDEWANA, propose de l’argent à chaque électeur qui vote pour le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, candidat numéro 1 pour la présidentielle, et monsieur Hassan Aristide ANGOURÉ, candidat numéro 1  pour les législatives dans le huitième.

 

Des avions de chasse de la France survolent la RCA

A l’approche des élections présidentielle et législatives de dimanche 27 décembre, le Rwanda et la Russie ont déjà envoyé des troupes pour aider le gouvernement à ramener le calme.

Le président français, Emmanuel Macron, a ordonné mercredi 23 décembre une mission de survol du territoire de la République centrafricaine par des avions de chasse, en accord avec le président Faustin-Archange Touadéra et la mission des Nations unies dans le pays, afin de « marquer la condamnation des tentatives de déstabilisation du pays », a déclaré l’Elysée.

Macron a « condamné les tentatives des groupes armés et de certains leaders politiques, dont M. François Bozizé, visant à faire obstruction à la mise en œuvre des accords de paix et à la tenue des élections selon le calendrier prévu et soutenu par la communauté internationale », a ajouté la présidence française dans un communiqué.

La France compte quelque 300 soldats dans ce pays d’Afrique centrale, qui mènent des actions de formation des forces armées nationales et assurent si nécessaire un appui à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), forte de 11 500 hommes.

Des élections dimanche

A l’approche des élections présidentielle et législatives de dimanche, le Rwanda et la Russie ont déjà envoyé des troupes ces derniers jours pour aider le gouvernement à ramener le calme, alors que les forces de sécurité et les casques bleus des Nations unies combattent des rebelles qui ont occupé certaines villes du pays et pris le contrôle de routes en dehors de Bangui, la capitale.

La tenue des élections dimanche est un enjeu majeur pour les Nations unies et le pouvoir du président sortant, M. Touadéra, grand favori, qui exclut tout report malgré les attaques des groupes armés dans ce pays ravagé par la guerre civile.

Des éléments de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un des nombreux groupes armés qui se partagent plus des deux tiers du pays et figurant parmi ceux entrés en rébellion à l’approche des élections, avait lancé une attaque mardi matin contre Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka. Cette ville de plus de 40 000 habitants a finalement été reprise par les casques bleus et les forces centrafricaines mercredi.

La République centrafricaine, pays de 4,9 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres mais riche en diamants et en bétail, a été ravagée par la guerre civile après qu’une coalition de groupes armés à dominante musulmane, la Séléka, a renversé M. Bozizé en 2013. Depuis 2018, la guerre a évolué en un conflit de basse intensité, dans lequel les groupes armés se disputent le contrôle des ressources du pays tout en perpétrant régulièrement des exactions contre les populations civiles.

RCA-législatives : les candidatures de membres de groupes armés rejetées

La Cour constitutionnelle a invalidé, vendredi 28 novembre, quelque 78 candidatures sur un peu plus d’un millier présentées pour les élections législatives.

À l’approche des législatives du 27 décembre et alors que les deux-tiers du territoire sont encore occupés par des milices, la Cour constitutionnelle centrafricaine envoie un signal fort en écartant les candidatures des membres de groupes armés. Parmi eux, des ex-Séléka, des antibalaka mais également des membres du parti au pouvoir.

La Cour constitutionnelle a invalidé, vendredi 28 novembre, quelque 78 candidatures sur un peu plus d’un millier présentées pour les élections législatives qui auront lieu le 27 décembre, en même temps que la présidentielle.

Si, pour une partie d’entre eux, les candidats ont été écartés faute d’avoir versé la caution réclamée ou pour « défaut de conformité administrative », une douzaine de candidatures de membres ou de responsables de groupes armés, issus aussi bien de l’ex-Séléka ou des antibalaka, ont également été rejetées.

La Cour a en effet jugé que « la seule présence de membres de groupes armés toujours actifs comme candidats aux législatives est de nature à porter gravement atteinte à la sincérité du vote ». Cette décision intervient à moins d’un mois des élections qui auront lieu le 27 décembre en même temps que la présidentielle.

Des candidats du parti de Touadéra également écartés

Plusieurs responsables de milices recherchés ou condamnés par la justice pour associations de malfaiteurs, détournements ou crimes de guerre, ont également été écartés de la course à la députation. Certains candidats du parti au pouvoir, le Mouvement cœurs unis (MCU) du président Faustin-Archange Touadera, ont également vu leurs dossiers invalidés pour des faits de corruption ou encore d’incitation à la haine.

« La Cour montre qu’elle est capable d’aller à l’encontre du gouvernement et des groupes armés. Elle envoie un signal positif à un mois des élections et à une semaine d’une décision cruciale sur les candidatures à la présidentielle », a commenté Hans de Marie Heungoup, expert pour la Centrafrique à l’International Crisis Group.

RCA: début du dépôt des candidatures à la présidentielle et aux législatives

Très tôt dimanche matin, le président Touadera, Annicet Georges Dologuélé, Martin Ziguele et d’autres encore ont déposé leur dossier.

Ce dimanche 1er novembre était le premier jour de dépôt des candidatures aux élections présidentielle et législatives du 27 décembre. Déjà beaucoup se sont déplacés ou se sont fait représentés pour déposer leur candidature à la présidentielle. Très tôt dimanche matin, le président Touadera, Annicet Georges Dologuélé, Martin Ziguele et d’autres encore ont déposé leur dossier. Plus tard dans la matinée ce sont des députés qui se sont présentés.

Dans un petit bureau, des agents de l’ANE décortiquent les dossiers pièce par pièce. Mathurin Dimbele Nakoué, député de la majorité, sort du petit bureau. Il a tenu à venir lui-même dès ce dimanche matin.

« Parce que je suis tellement déterminé, je suis tellement content, je suis tellement engagé qu’il faut le faire pour montrer aux yeux du monde que nous ne sommes pas les dindons de la farce, et nous ne sommes pas les damnés de la terre. Et que nous pouvons faire quelque chose de positif. C’est ce qui s’est passé ce matin, j’ai été très ému. Très ému en voyant tous les Centrafricains candidats à la présidentielle et candidats aux législatives, parce qu’on n’y croyait pas. Il y avait tellement de prises de positions divergentes. »

L’afflux est important en ce premier jour. Tous semblent déterminés. « Ce qui est certain, c’est qu’il faut qu’on arrive à aller jusqu’au bout du processus parce que nous tenons à ce que la démocratie s’installe effectivement dans notre pays, explique Ernest Mizedio député de l’opposition. A partir de ce moment-là, on essaie dans tous les cas d’une manière ou d’une autre d’aider à ce que le processus aboutisse. »

Six panels s’occupent de recevoir les dossiers pour les législatives, un panel particulier est dédié aux candidatures pour la présidentielle. L’ANE recevra les dossiers jusqu’au 10 novembre.

RCA : l’opposition et la société civile doutent de la capacité de l’ANE à organiser les élections de décembre

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation.

Vers un report de la présidentielle et des législatives en Centrafrique? C’est le souhait de l’opposition et la société civile. Ils assurent que l’Autorité nationale des élections est confrontée à de nombreux problèmes et ne pourra pas organiser la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre prochain. La Cour constitutionnelle a donc décidé d’auditionner l’ANE et son verdict est sans appel.

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation, pour que les scrutins prévus trois mois plus tard jour pour jour puissent avoir lieu. Ce qui déjoue totalement les plans de cet organe puisqu’il a pris du retard dans ses opérations d’enrôlement des électeurs et avait programmé de les poursuivre au-delà de cette date butoir.

La Cour constitutionnelle a donc sommé l’ANE de rester dans les clous, ou d’annoncer à l’exécutif qu’elle est dans l’impossibilité de respecter les délais constitutionnels. Jusqu’ici, l’Autorité nationale des élections poursuit ses activités comme si de rien n’était, même si « l’heure de vérité a sonné » pour l’opposition et la société civile.

Ce mercredi, l’opposition regroupée au sein du COD-2020 a rencontré le président Faustin-Archange Touadéra et lui a demandé de prendre acte de l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais et de débuter « une concertation » en vue d’arriver à « un glissement électoral consensuel ». La question sera également abordée ce jeudi dans une rencontre entre le président et ses quatre prédécesseurs présents dans le pays. Mais pour le moment, la présidence renvoie la patate chaude à l’ANE, seule organe habilitée à ses yeux pour demander un report des élections.

 

RCA-Elections 2020 : Firmin NGRÉBADA soupçonné de fraude aux électeurs fictifs

Le premier ministre centrafricain qui est candidat à l’élection législative est accusé d’avoir mis en place un système de fraude massive à son profit et de son parti politique, le MCU.

Il est le Premier ministre, chef du gouvernement centrafricain. Candidat du parti au pouvoir aux législatives prochaines de 2020 dans la circonscription de Boali, Firmin NGRÉBADA, ex-directeur de cabinet du chef de l’État,  est soupçonné d’avoir mis en place un système de fraude massive à son profit, mais également  à celui de son parti, le MCU.

Un parti qui ne souhaite pas se faire voler lors d’une élection doit trouver, former et motiver des hommes et des femmes, et élaborer une contre stratégie pour contrer le fraudeur. Or,  au sein du mouvement cœurs unis (MCU), toute leur stratégie électorale est basée sur la fraude.  Ils auraient mis en marche depuis plusieurs mois une stratégie bien réfléchie par des hommes de confiance au sein de l’autorité nationale des élections (ANE) et des opérateurs du recensement électoral, sans oublier les chefs de quartiers et de village. C’est ce qu’on a vu dans certaines villes de provinces comme à Zawa,  Yaloké, Bossembélé, Bossemptélé, et même à Bangui, Où  certains individus, sur l’ordre de certains candidats proches du parti au pouvoir,  tentent de s’inscrire sur la liste électorale avec la carte du parti MCU, ou encore avec des documents de reconnaissance établis par les chefs de quartier. Entre temps, dans la circonscription de Boali, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA, candidat du MCU aux législatives du 27 décembre 2020 dans cette localité, organise lui-même son système de fraude.

En effet, le dimanche dernier, à Boali, dans la préfecture de l’Ombella Mpoko, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA avait organisé, à travers ses hommes de main, des fraudes massives avec l’enrôlement des électeurs fictifs venus de Bangui.

Selon notre bureau d’enquête qui a mené l’investigation, ces faux électeurs ont été recrutés au quartier Fouh, à une cinquantaine de mètres de la résidence de maître Nicolas Tiangaye,  dans le quatrième arrondissement de Bangui.  Ils ont été trans portés à bord de trois pick-up de marque Land-Cruiser ce samedi 11 juillet à destination de Boali, où ils ont été hébergés dans son Motel avant de se faire enrôler le lendemain dimanche 12 juillet. Rentrée à Bangui, chaque personne avait reçu 6000 francs CFA de la part du Premier ministre. Et ce n’est pas tout. La deuxième et troisième vague est en préparation.

Une source au sein du parti MCU a indiqué à la rédaction du CNC que le combat du Premier ministre Firmin NGRÉBADA serait de battre le candidat du KNK Bertin BÉA, actuel député de Boali, identifié comme la bête noire du régime en place. Cependant, une autre source, toujours au sein du parti au pouvoir, parle d’une compétition interne au sein du MCU avec l’ex-Premier ministre Simplice Mathieu SARANDJI.

RCA-Elections : l’enrôlement des électeurs fixé du 26 juin au 15 juillet

L’annonce a été faite par Marie-Madeleine N’Kouet Hoornaert, présidente de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé de préparer et organiser les élections.

La nouvelle date de l’enrôlement des électeurs pour les prochaines élections présidentielle et législatives en République centrafricaine (RCA) a été fixée du 26 juin au 15 juillet prochain, a annoncé mardi Marie-Madeleine N’Kouet Hoornaert, la présidente de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé de préparer et organiser les élections centrafricaines.

Au cours d’une conférence de presse ce mardi, N’Kouet Hoornaert a exhorté chaque citoyen en âge de voter d’aller s’inscrire sur une liste électorale, ce qui constitue la première étape pour la participation des électeurs aux scrutins prévus à la fin de l’année.

Cette opération, qui aurait dû démarrer lundi dernier, a été reportée pour des raisons techniques. Les techniciens n’étaient en effet pas parvenus à configurer les tablettes devant favoriser l’opération d’inscription sur la liste électorale.

D’après le dernier planning délivré par l’ANE, le premier tour des élections devrait se tenir le 27 décembre prochain, précédé de plusieurs activités, dont entre autres l’enrôlement des électeurs et la cartographie électorale.