Le parlement centrafricain se déploie pour l’insertion économique des femmes

Afin de faciliter l’autonomisation de la femme, le cabinet parlementaire du député Henri-Marie Dondra a remis du matériels de couture à plusieurs femmes de Bangui le 30 décembre dernier.

 

Il s’agit de la première phase du programme d’insertion économique de la femme. Depuis mai 2022, une dizaine de femmes sont formées aux métiers de la couture.

Le 30 décembre dernier, elles ont reçu leurs parchemins de fin de formation ainsi que du matériel de couture. Ces kits sont par exemple des machines à coudre neuves, et autres accessoires leur permettant d’ouvrir leurs ateliers de couture.

C’est des mains du promoteur de l’initiative, l’honorable Henri-Marie Dondra, député du 1er arrondissement de Bangui qu’elles ont reçu ces derniers. C’était en présence d’un grand nombre d’invités et de ses collaborateurs parmi lesquels, la députée suppléante, Flemale Hélène qui a par ailleurs assuré un suivi de ces jeunes femmes franchement formées,  « Nous avons décidé de ne pas les abandonner dans la nature après la remise de ces kits. Cela ne fait pas partie de notre objectif. Donc, nous essaierons de les regrouper pour les aider à créer légalement leurs ateliers de couture. A partir de là, elles seront autonomes pour assurer la gestion de leurs ateliers de couture. C’est après que nous penserons à d’autres promotions. »

Pour l’honorable Henri-Marie Dondra, cette œuvre est un moyen de faciliter le développement de la circonscription,  « l’heure est à la fusion de nos efforts pour contribuer à la réussite de la politique générale de développement que prône le gouvernement. C’est ce que nous essayons de faire dans le premier arrondissement à travers l’appui aux projets de développement local gage de paix et de concorde nationale, la promotion de la question du genre et de l’émancipation de la femme à travers leur insertion sociale. Notre arrondissement à plus que jamais besoin de la femme et de la jeunesse au cœur du processus de son développement ».

 

RCA : vers une motion de censure contre le Premier ministre à l’Assemblée nationale

C’est une véritable nouvelle bataille politique qui  attend le Premier ministre Henri-Marie Dondra à l’Assemblée nationale. Une bataille impliquant deux anciens premiers ministres, à savoir Simplice Mathieu Sarandji, et son successeur Firmin NGRÉBADA, sans oublier d’autres parents du chef de l’État, le tout  contre l’actuel premier ministre Henri-Marie Dondra, et ce, dans la perspective de la prochaine présidentielle.

C’est une démarche très inhabituelle quand on sait que l’actuel gouvernement est en place depuis seulement  quatre mois. Mais pour les deux anciens premiers ministres, il ne fallait surtout pas laisser l’actuel premier ministre Henri-Marie Dondra passer deux ans à la tête du gouvernement. Il fallait tout mettre en œuvre pour le déstabiliser. Et c’est le point fort de l’ancien premier ministre Firmin NGRÉBADA qui hésite depuis plusieurs semaines entre lancer un nouveau parti politique, ou  se battre comme un lion dans la formation politique actuelle, le MCU.

Entre-temps, l’actuel premier ministre, Henri-Marie Dondra, de son côté, se livre aussi dans la bataille de résistance. Mais son point faible, c’est que l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji,  l’actuel président de l’assemblée nationale est aussi dans cette bataille de positionnement. C’est pourquoi depuis quelques jours à l’Assemblée nationale, on assiste à une véritable tractation politique en vue de lancer en circulation une motion de censure  contre le Premier ministre Henri-Marie Dondra.

Dans cette tractation, le nom de Monsieur Sani Yalo, de Monsieur Arthur Piri, Firmin NGRÉBADA, Simplice Mathieu Sarandji figurent parmi les possibles tombeurs  de l’actuel premier ministre Henri-Marie Dondra. Au même moment, sur les réseaux sociaux, Firmin NGRÉBADA  et Sani Yalo activent aussi leurs bras médiatiques contre Henri-Marie Dondra.

À 4 ans de la prochaine présidentielle, la bataille de la succession du Président de la République s’ouvre déjà dans le camp présidentiel.

RCA-gouvernement : l’opposition pose ses conditions

Lors des consultations préalables à la formation de son gouvernement, le Premier ministre Henri Marie Dondra a proposé un poste à la coalition d’opposition Cod 2020.

 

En République centrafricaine, la Cod 2020, coalition qui regroupe les principales figures de l’opposition, s’est vue proposer un poste au sein du nouveau gouvernement formé par le Premier ministre Henri Marie Dondra cette semaine.

Lors des consultations préalables à la formation de son gouvernement, le Premier ministre Henri Marie Dondra a proposé un poste à la coalition d’opposition Cod 2020.

La démarche ne fait pas l’unanimité au sein du parti au pouvoir, le MCU.

Pour l’instant, la Cod 2020 décline. Son porte-parole, Me Nicolas Tiangaye, explique pourquoi : « Rentrer dans un gouvernement aujourd’hui serait de la part de l’opposition une véritable forfaiture », qui plus est, dit-il, « un gouvernement du président Touadéra dont nous contestons la légitimité tant qu’il n’y a pas de compromis politique sur la crise post-électorale. »

Mais le refus n’est pas définitif. La Cod 2020 pose des préalables : « il nous faut d’abord faire le dialogue politique inclusif, qu’il y ait un consensus nationale sur les grandes orientations de ce pays. Et c’est sur cette base que nous pouvons accepter oui ou non de rentrer dans un gouvernement dont nous devons connaître le périmètre programmatique, les objectifs politiques à atteindre afin que tout cela débouche sur la paix et la réconciliation nationale. »

Et c’est là que le bât blesse. Pour les opposants, ce dialogue doit se faire sous l’égide de la communauté internationale avec un médiateur extérieur et intégrer les groupes armés en activité, y compris la CPC.

« Hors de question », pour le gouvernement comme pour l’ONU. Les groupes armés doivent d’abord déposer les armes et renoncer à la violence pour être intégrés au dialogue.

RCA : le nouveau gouvernement est enfin formé

Attendue depuis quelques temps, l’équipe gouvernementale d’Henri-Marie Dondra est désormais connue.

 

Le nouveau gouvernement centrafricain a été formé ce mercredi 23 juin 2021. Pour cette première équipe du deuxième mandat du président Archange Touadéra, plusieurs ministres du dernier gouvernement ont été reconduits. Il s’agit notamment de la ministre des affaires étrangères, de la Francophonie et des centrafricains de l’Etranger, Sylvie Baïpo-Temon, en poste depuis 2018.

Liste ntégrale du nouveau gouvernement

RCA : les centrafricains dans l’attente d’un nouveau gouvernement

Depuis une semaine, la Primature organise une série d’audiences dont l’ordre n’a pas été choisi au hasard.

 

En Centrafrique, six mois après l’élection présidentielle, un mois après la fin des législatives et près de deux semaines après la nomination du Premier ministre, le pays ne connaît toujours pas la composition de son nouveau gouvernement. Les Centrafricains s’impatientent, mais le nouveau locataire de la primature Henri-Marie Dondra prend son temps, le temps de recevoir en audience un large panel de personnalités.

Depuis une semaine, la Primature organise une série d’audiences dont l’ordre n’a pas été choisi au hasard.

En premier, la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca). Il y a quelques jours, le secrétaire général de l’ONU António Guterres dénonçait « un usage excessif de la force (…) contre les civils » par les Faca et leurs alliés, ainsi que des actions « hostiles » aux casques bleus.

En seconde position, l’ambassadeur de France. Paris a récemment suspendu son aide budgétaire et une partie de sa coopération.

Dialogue

Ensuite et contre toute attente, les opposants de la COD-2020 qui ne reconnaissent pas la réélection du président Touadéra, et réclament un dialogue « inclusif », mais qui avaient jusqu’ici refusé de participer aux consultations.

Enfin les chancelleries africaines, l’ambassade de Russie, la société civile.

Le message est clair : avec le  dialogue comme mode d’action, Henri Marie Dondra montre un visage d’ouverture et d’apaisement. Reste à savoir si les recommandations de ces acteurs seront prises en compte dans la composition du nouveau gouvernement.

En attendant, s’agace un membre de la société civile, « l’administration tourne au ralenti, car tout le monde attend de savoir s’il sera reconduit. »

RCA : une mission des ministres de l’économie et des finances mobilise des partenaires financiers

Le ministre centrafricain des finances et budget  Henri Marie Dondra et celui de l’économie et du plan, Félix Moloua, rentrent le 23 avril 2019, d’une mission à Bruxelles et à Washington.  Durant ce long périple, ils ont discuté avec les partenaires financiers, du financement de l’Accord de Khartoum et de l’économie du pays.

Les ministres centrafricains de l’économie et des finances rentrent à Bangui avec le sentiment d’une mission accomplie. Ils ont exprimé leur satisfaction à la presse dès leur retour à l’aéroport international de Bangui M’poko.

De l’avis du ministre des finances, la mission permet de mobiliser les institutions de Breton-Wood sur le financement de l’accord de paix de Khartoum et l’économie centrafricaine.

D’après Henri Marie Dondra, l’accord de paix de Khartoum signé entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés n’a pas été pris en compte dans la loi de finances 2019, d’où la nécessité de mobiliser davantage des ressources pour son financement.

Par ailleurs, la Centrafrique devrait amorcer la sixième revue du programme économique et financier avec le FMI. Ce sujet a été l’ordre du jour.

« Nous avons déjà pris les dispositions pour que ce programme se termine bien et que le nouveau programme sollicité par le gouvernement soit mis en place », a expliqué le ministre des finances.

La question de pénurie d’eau à Bangui

Quant à lui, le ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Félix Moloua,  s’indique contre le problème de manque d’eau à Bangui. Alors que les ressources sont mobilisées auprès des partenaires, rien n’est encore fait pour décompter cette situation.

« J’ai été un peu gêné quand on a parlé de problème d’eau à Bangui. Nous avons des ressources de la Banque Mondiale, notamment le projet PACEL pour alimenter plus de 3000 ménages à Bangui, à Bambari et à Berberati. On est en droit de se poser aujourd’hui la question de savoir pourquoi les choses trainent? », a-t-il fustigé martelé avant de fustiger la bureaucratie qui fait trainer la mise en œuvre des projets.

Selon le ministre Moloua, plus de 800 millions de dollars de la Banque Mondiale sont déjà mobilisés, qu’il faut les consommer.

Les membres du gouvernement centrafricain sont rentrés de leur mission avec une forte délégation du FMI et de la Banque Mondiale pour poursuivre les discussions dans le cadre de la 6e revue et des discussions relatives au financement de l’économie centrafricaine.