Financement du terrorisme : les éclairages du Dr Aly Tounkara.

Invité de l’émission Défense Citoyenne sur l’ORTM, le chercheur malien Dr Aly Tounkara s’est exprimé sur les récentes attaques coordonnées au Mali, la question cruciale du financement du terrorisme et la réponse des forces armées maliennes. Voici l’essentiel de ses propos.

Sept attaques simultanées : une démonstration stratégique

Selon Dr Tounkara, les sept attaques menées simultanément par les groupes terroristes visaient un objectif clair : démontrer leur capacité de nuisance et leur présence coordonnée sur plusieurs fronts.

« Ces attaques synchronisées ont un but psychologique. Il s’agit de montrer aux populations et aux autorités que les groupes terroristes peuvent frapper partout et au même moment », explique-t-il.

Ce type d’opération vise aussi à défier directement l’État, notamment dans les zones où l’armée est en phase de stabilisation.

Les sources du financement terroriste

Interrogé sur les origines du financement du terrorisme, Dr Tounkara évoque plusieurs canaux.

« Il s’agit de financements internes et externes », dit-il.

Parmi les sources majeures :

  • Le trafic de drogues, d’armes et de motos ;
  • Le paiement de rançons lors des enlèvements ;
  • Les taxes imposées aux populations dans les zones sous influence ;
  • Le détournement de l’aide humanitaire ;
  • Et parfois, des flux transfrontaliers issus de réseaux de solidarité idéologique.

Ces ressources permettent aux groupes de se réarmer, d’assurer la logistique et de recruter.

La réponse de l’armée malienne : combativité et adaptation

Dr Tounkara note que l’armée malienne a réagi avec détermination face aux attaques.

« Il y a une adaptation progressive de la posture militaire. Les FAMa ne sont plus seulement dans la riposte, mais dans l’anticipation. »

Il salue les efforts de coordination avec les Forces de défense et de sécurité locales et souligne que des ajustements stratégiques sont nécessaires pour faire face à des groupes de plus en plus mobiles et imprévisibles.

 

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Burkina Faso : 124 milliards de FCFA, un financement de plus pour moderniser les infrastructures de transport

Des investisseurs, il y en a et il y en aura davantage au pays des hommes intègres. Le gouvernement burkinabè et la Banque islamique de développement (BID) ont signé un important accord de financement des infrastructures, en marge du Forum de développement du Fonds de l’OPEP, tenu à Vienne, en Autriche.

La signature de cet accord de financement des infrastructures a été actée entre le Ministre Burkinabè de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, et le Président du Groupe de la Banque islamique de développement, S.E. Dr Muhammad Al Jasser. Cette entente porte sur un montant total de 187,830 millions d’euros, soit environ 124,463 milliards de francs CFA.

Un projet de financement des infrastructures pour stimuler le commerce régional

Ce financement est destiné à la mise en œuvre du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie. Il s’agit d’un programme stratégique qui vise à moderniser des tronçons clés du réseau routier burkinabè, dans le but de renforcer la fluidité des échanges tant à l’échelle nationale que régionale.

Selon les autorités Burkinabè, le projet a pour ambition principale de booster le commerce inter-régional en améliorant la chaîne logistique des transports. Cela passera par une amélioration durable des services routiers communautaires, à travers la réhabilitation de voies essentielles pour les échanges commerciaux entre les pays membres de la CEDEAO et au-delà.

Une réponse à des enjeux économiques prioritaires

Alors que le Burkina Faso fait face à des défis économiques liés à la sécurité, à l’enclavement géographique et à la résilience logistique, ce partenariat stratégique constitue une réponse directe aux besoins urgents du pays. En effet, les infrastructures de transport sont au cœur des politiques de développement du gouvernement, portées par la volonté du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, de transformer la base productive du pays.

Pour Dr Aboubakar Nacanabo, ce projet illustre « la capacité du Burkina Faso à mobiliser des partenaires fiables pour accompagner son développement durable ». Il a salué « l’engagement constant » de la Banque islamique de développement aux côtés du Burkina Faso, dans une dynamique de coopération gagnant-gagnant.

Un partenariat Sud-Sud qui s’intensifie

Ce financement s’inscrit aussi dans la stratégie burkinabè de diversification de ses partenaires économiques, en valorisant les mécanismes de coopération Sud-Sud. La Banque islamique de développement, en tant qu’institution financière multilatérale, joue un rôle de plus en plus central dans l’appui aux projets structurants sur le continent africain.

La signature de cet accord marque ainsi une étape importante dans les efforts du Burkina Faso pour renforcer ses infrastructures de base et améliorer la compétitivité de son économie dans la sous-région ouest-africaine.

Les travaux de réhabilitation prévus dans le cadre du PRISE devraient débuter dans les mois à venir, avec des retombées attendues sur l’emploi, la connectivité et la réduction des coûts de transport

Travailler Pour Une Société Française Depuis la Centrafrique

Découvrez quelles sont les opportunités pour travailler pour une entreprise française tout en habitant en République centrafricaine.

 

Trouver un travail pour une société française en habitant en Républicaine centrafricaine

 

Que l’on aime ou que l’on n’aime pas la France, il s’agit néanmoins d’un pays qui permet à de nombreux Centrafricains de pouvoir obtenir un travail très bien rémunéré. De ce fait, il est intéressant de découvrir les différentes opportunités qui s’offrent à nous pour tenter de travailler pour une entreprise française tout en habitant en République centrafricaine.

Pour cela, nous allons vous expliquer 3 catégories de travail qui sont accessibles à la majorité des Centrafricains qui possèdent un diplôme ou un ordinateur. Bien sûr, ce n’est pas une solution miracle, mais ce sont des pistes que vous pouvez analyser si vous souhaitez réellement obtenir un bon salaire grâce aux entreprises françaises.

Rédiger du contenu pour des sites internet

La première option que nous allons vous présenter est celle de la rédaction internet. Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que les salaires en France sont assez élevés et que de nombreuses entreprises cherchent à réduire leurs coûts en travaillant avec des Africains qui acceptent un salaire inférieur à ceux pratiqués dans l’hexagone.

Cependant, même si le salaire est plus bas qu’en France, il reste bien plus élevé que ce que vous pouvez obtenir dans la plupart des emplois en Centrafrique. De ce fait, devenir rédacteur web pour une société française est une excellente chose si vous êtes capables de rédiger en français sans commettre la moindre faute d’orthographe ou de style.

Des secteurs qui sont très populaires dans la rédaction web sont ceux des sites de rencontre et des casinos en ligne. Par exemple, un site comme VegasSlotsOnline a besoin de beaucoup de contenu pour ses pages de jeux, pour parler des bonus, pour rédiger des guides ou encore présenter des versions démo des différents jeux.

Ce site parle des casinos en ligne et explique aux lecteurs comment faire pour effectuer des parties sur différentes plateformes avec de l’argent réel. Des conseils sur des stratégies à utiliser peuvent parfois également être données. Mais ce n’est pas le seul casino en ligne qui recrute, d’autres le font également.

En outre, il existe aussi de nombreux autres secteurs qui sont à la recherche d’écrivains confirmés. Si vous avez une passion et que vous vous sentez l’âme d’un rédacteur, alors n’hésitez pas à parcourir le net à la recherche d’un site web qui parle de votre spécialité. Une fois le site trouvé, il ne vous restera alors plus qu’à contacter le responsable de la plateforme pour lui proposer vos services.

Faire de l’import et de l’export

La rédaction d’articles web n’est pas pour vous? Alors ce n’est pas grave, il existe d’autres options pour réussir à travailler avec une entreprise française (ou étrangère). Parmi les options restantes, on peut citer les opérations d’import et d’export.

Lorsqu’une entreprise veut importer des produits qui proviennent de Centrafrique, elle a toujours besoin d’une personne locale pour cela. Cela a par exemple été le cas avec des bidons d’huile importés d’Indonésie comme mentionné sur le Journaldebangui.com. Pour que la société réussisse à mener cela à bien, elle a dû trouver des personnes centrafricaines pour les aider une fois sur place.

Aider la France à mener à bien ses financements

Dans d’autres cas, vous pourrez également tenter d’aider directement la France à distribuer les financements qu’ils ont promis à la Centrafrique. En effet, les autorités françaises ont toujours besoin de personnes sur place afin de les aider car elles ne connaissent pas vraiment le fonctionnement du pays.

Si on prend en exemple les bureaux de change dans le pays comme écrit dans l’Economist, il est évident que cela a été fait en collaboration avec des employés centrafricains locaux. Ceux-ci leur ont permis d’obtenir des devises étrangères ou bien les erreurs à ne pas commettre pour que l’argent ne soit pas détourné.

Obtenir ce type de travail est plus dur que les deux autres que nous vous avons présentés plus haut. Cependant, les salaires qu’il est possible de gagner sont bien plus importants. A vous de voir si vous êtes prêt à passer de longs mois à faire les recherches nécessaires pour obtenir un tel travail ou bien si vous préférez être payé moins mais avoir la possibilité de travailler plus rapidement.

 

RCA : vers un financement 6,7 milliards F CFA de la Suisse

Alain Berset, le Conseiller fédéral suisse en charge de la Santé et de la Culture, faisant le bilan de son séjour de 3 jours en Centrafrique, a annoncé que son pays va intensifier sa coopération avec la République Centrafricaine en lui accordant une aide financière de 6,7 milliards F CFA.

Cette enveloppe financière sera utilisée dans les domaines sanitaire, humanitaire et culturel, a informé Alain Berset hier soir à  Bangui. Au cours de son séjour, le membre du gouvernement helvétique s’est rendu dans les locaux de certaines Organisations Non Gouvernementales dont le Comité International de la Croix Rouge (CICR), au Centre de santé et au camp des déplacés de Kaga Bandoro (centre-nord).

A Bangui, outre les entretiens avec des personnalités, Berset a visité le complexe pédiatrique dont il compte renforcer la capacité opérationnelle avec la formation des médecins spécialistes. En outre, il a informé que son pays appuiera la Centrafrique dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments.

Sur le plan culturel, la Suisse finance la Fondation Hirondelle, principal partenaire de la radio privée Ndéké Luka qui prône la paix et la cohésion sociale en Centrafrique. La Suisse apporte également son soutien à  la RCA à  travers notamment le Fonds Bekou de l’Union Européenne.