Ibrahim Traoré réaffirme son appel à l’unité africaine face à 700 Afrodescendants à Ouagadougou

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré près de 700 Afrodescendants venus des États-Unis, d’Europe et des Caraïbes. Une rencontre marquée par des échanges autour de la souveraineté, de la solidarité africaine et du renforcement des liens entre les peuples d’origine africaine.

 

Le président du Faso, chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a échangé avec une délégation d’environ 700 Afrodescendants venus majoritairement des États-Unis, d’Europe et des Caraïbes. Cette rencontre, tenue à Ouagadougou, s’inscrit dans la continuité du dialogue engagé en 2024 entre le chef de l’État et la diaspora africaine. Il s’agit du deuxième grand rendez-vous du genre, destiné à consolider les liens historiques et culturels entre le Burkina Faso et la diaspora africaine. L’objectif, selon la présidence du Faso, est de permettre aux Afrodescendants de renouveler leur engagement à soutenir la lutte pour la souveraineté nationale et la libération du continent, portée par le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’État, reconnu pour son discours panafricaniste, a réaffirmé sa vision d’une Afrique unie, indépendante et solidaire. Ce cadre d’échanges a permis aux participants d’exprimer leur adhésion à la dynamique de la Révolution progressiste populaire et de partager leurs contributions en faveur du développement du continent. On se souvient qu’en 2024, lors de la première rencontre du genre, le capitaine Ibrahim Traoré avait confié à cette diaspora une mission d’éveil des consciences, en vue de promouvoir l’unité africaine et l’émancipation des peuples noirs.

Cette nouvelle édition s’annonce donc comme une étape supplémentaire dans la construction d’un pont durable entre le continent et ses enfants de la diaspora. La direction de la communication de la présidence du Faso annonce que d’autres publications viendront préciser les échanges, déclarations et perspectives issues de cette rencontre symbolique.

Ibrahim Traoré déclare la guerre à la corruption et aux médias impérialistes

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a profité d’une cérémonie officielle à Ouagadougou pour lancer un double appel : en finir avec la corruption et rompre définitivement avec l’influence des médias étrangers qu’il accuse de nuire à l’image du Burkina Faso et de l’Afrique.

 

À l’occasion des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, célébrées le 6 octobre 2025, le chef de l’État burkinabè a exhorté ses concitoyens à bannir toute forme de corruption et à rejeter la manipulation médiatique. En effet, dans son discours, Ibrahim Traoré a insisté sur la nécessité d’éradiquer les pratiques illégales dans l’attribution des marchés publics et les démarches administratives.

« Nous sommes en révolution. Chacun doit comprendre que pour obtenir un marché, il suffit d’être en règle et de travailler correctement. Il n’est plus question de verser cinq francs à quiconque », a-t-il martelé. Concernant les demandes d’audience, il a rappelé que seules les voies officielles — services de protocole, bureau des conseillers ou bureau des grands projets — sont légales, rejetant toute autre démarche parallèle.

L’information, un champ de bataille stratégique

Le président burkinabè a également insisté sur le rôle central de la communication dans la lutte pour la souveraineté. « C’est à travers la communication que les impérialistes ont toujours détruit l’Afrique », a-t-il affirmé.

Ibrahim Traoré a salué le travail du BIR-C (Bataillon d’intervention rapide de la communication), composé de blogueurs, d’influenceurs et de reporters citoyens, ainsi que celui des Wayiyans, ces acteurs numériques chargés de contrecarrer les « faux récits » médiatiques.

Il a ensuite appelé à un boycott total des médias qu’il qualifie d’« impérialistes », citant notamment Le Monde et Jeune Afrique. Selon lui, ces organes véhiculent des récits hostiles aux intérêts africains. « Les Africains doivent cesser de financer ces médias par leurs abonnements ou leurs investissements », a-t-il déclaré, demandant aux entreprises publiques de se retirer de leur capital et aux ministères de résilier tout contrat d’abonnement.

Vers une coopération médiatique sahélienne

Dans cette logique d’émancipation médiatique, le Burkina Faso, le Mali et le Niger renforcent leurs liens dans le cadre de la Confédération des États du Sahel (AES). Le 2 octobre, à Ouagadougou, l’Agence d’information du Burkina (AIB), l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) et l’Agence nigérienne de presse (ANP) ont signé un protocole d’accord et deux conventions bilatérales.

Ces accords visent à développer la production conjointe de contenus, l’échange d’informations et le partage d’expertises entre les trois agences nationales, marquant une étape importante dans la construction d’une voix médiatique souveraine du Sahel.

Ibrahim Traoré, la parole gravée : la Présidence publie un recueil historique de ses discours

La Présidence du Faso a dévoilé un ouvrage inédit rassemblant les discours du capitaine Ibrahim Traoré, de son arrivée au pouvoir à la proclamation de la Révolution Progressiste Populaire.

 

La Présidence du Faso a procédé, ce samedi 4 octobre 2025, à la présentation officielle de l’ouvrage intitulé « Le Capitaine Ibrahim Traoré a dit : de l’avènement du MPSR II à la proclamation de la Révolution Progressiste Populaire ». Ce livre, d’un peu plus de 300 pages, compile les principales déclarations et allocutions du Chef de l’État depuis son arrivée au pouvoir jusqu’à la proclamation de la Révolution progressiste populaire (RPP).

S’inspirant de la maxime latine « Verba volant, scripta manent » « les paroles s’envolent, les écrits restent » —, l’initiative vise à préserver la mémoire des prises de parole du capitaine Ibrahim Traoré, du 30 septembre 2022 au 1er avril 2025, pour les générations actuelles et futures.

Ce recueil vient combler un vide en offrant au public burkinabè et aux observateurs étrangers un ouvrage de référence sur la pensée et la vision du président du Faso. Il rassemble l’ensemble de ses discours officiels, retraçant ainsi l’évolution de sa gouvernance, de la prise du pouvoir à la proclamation de la Révolution Progressiste Populaire.

Le ministre de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a salué la portée de cette publication :

« Les grands dirigeants, à l’image du capitaine Ibrahim Traoré, traduisent leurs idéaux par la force de leurs mots et la cohérence de leurs actes. Les allocutions d’un chef d’État ne sont pas de simples discours, elles constituent la matrice de sa pensée et le fil conducteur de son action. »

Selon lui, l’ouvrage retrace les moments-clés de la trajectoire du Burkina Faso depuis septembre 2022 et inscrit les jalons d’une Révolution guidée par la dignité et l’espérance collective.

Le professeur Théophile Balima, conseiller spécial du président, a souligné la portée universelle du livre.

« Dans ce recueil, chacun retrouve un message. Ce qui en ressort, c’est le courage, la foi en la nation et l’appel du capitaine Ibrahim Traoré à compter d’abord sur nos propres forces », a-t-il déclaré.

De son côté, le capitaine Martha Céleste Anderson Medah, directeur de cabinet du président du Faso, a rappelé que ce travail de compilation visait à conserver la mémoire des discours majeurs du Chef de l’État.

« Ce document a une valeur historique, philosophique et politique. Il regroupe les interventions du président Traoré sur les questions de sécurité, de souveraineté et de développement, marquant une lutte constante contre l’impérialisme et le terrorisme », a-t-il indiqué.

L’objectif, selon lui, est avant tout de diffuser la vision du capitaine Traoré auprès des générations actuelles et futures, tout en promouvant les valeurs culturelles et endogènes du Burkina Faso. Par ailleurs, les recettes issues de la vente du livre seront, quant à elles, destinées à financer des œuvres sociales.

En marge de cette dédicace, la Présidence du Faso a également lancé la plateforme numérique « Baoré », une vidéothèque permettant de visionner et télécharger les interventions et actions du Chef de l’État.

Parlement confédéral de l’AES : l’avant-projet remis à Ibrahim Traoré

À Ouagadougou, les présidents des parlements du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont transmis au Chef de l’État l’avant-projet du futur parlement confédéral.

 

Réunis à Ouagadougou pour une rencontre de travail, les présidents des parlements du Mali et du Niger, accompagnés de leur homologue du Burkina Faso, ont remis ce 19 septembre 2025 l’avant-projet de texte du futur parlement confédéral au Président du Faso. L’information a été communiquée par la direction de la communication de la Présidence.

Selon Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition, cette démarche vise à permettre au Chef de l’État de transmettre le document à ses pairs afin qu’il soit examiné par les plus hautes autorités de l’Alliance des États du Sahel (AES). L’objectif est une adoption rapide qui permettra la tenue prochaine des sessions du parlement confédéral. Le capitaine Ibrahim Traoré, qui a accueilli la délégation, a assuré de son engagement à soumettre le texte à ses homologues du Mali et du Niger pour accélérer le processus.

Ce parlement confédéral s’inscrit dans une dynamique d’intégration renforcée entre les trois pays du Sahel. Il constitue l’une des trois institutions prévues par le traité portant création de la Confédération des États du Sahel.

Initiative Faso Mêbo : Ibrahim Traoré dote quatre brigades de 764 engins

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a remis 764 engins aux brigades de quatre régions dans le cadre de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.

 

Le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce vendredi à une importante remise de matériel dans le cadre de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo. Au total, 764 engins ont été attribués au profit de quatre brigades régionales : Yaagda, Koulsé, Goulmou et Bankui.

Le lot, réceptionné par le coordonnateur national de l’Initiative, le commandant Zoodnoma Ahmed Sakandé, comprend divers équipements. On y retrouve notamment des véhicules pick-up 4×4, des machines recycleuses, des bétonnières, des camions-grues, des camions-bennes, des camions-citernes, des projecteurs mobiles ainsi que des niveleuses.

Cette dotation vise à renforcer les capacités opérationnelles des brigades concernées et à appuyer la mise en œuvre des missions confiées dans le cadre de l’Initiative Faso Mêbo.

Immersion patriotique : Ibrahim Traoré exhorte les nouveaux bacheliers à l’engagement pour la patrie

Le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un message fort aux nouveaux bacheliers à l’occasion du lancement du programme d’immersion patriotique. Félicitant les lauréats pour leur réussite, le chef de l’État a rappelé que le pays traverse une période de révolution nécessitant des citoyens « patriotes, intègres et solidaires ».

Selon le capitaine Traoré, cette immersion vise à inculquer aux jeunes les valeurs de l’histoire nationale, la compréhension des enjeux géopolitiques et les raisons profondes du combat actuel contre le terrorisme. « Vous devez apprendre à ne jamais trahir la patrie et à faire honneur à votre peuple », a-t-il insisté.

Le chef de l’État a invité la jeunesse à comprendre le passé du Burkina Faso, marqué par la résistance des ancêtres face aux agressions extérieures, afin de mieux affronter les défis présents et préparer un avenir souverain. Il a également mis en garde contre la désinformation et les tentatives de manipulation visant la jeunesse, cible privilégiée des puissances étrangères.

Ibrahim Traoré a encouragé les participants à partager, à l’issue de cette immersion, les valeurs acquises avec leurs camarades et communautés, affirmant que la révolution burkinabè a besoin de citoyens disciplinés et engagés « jusqu’au sacrifice suprême ».

Il a conclu sur une note de mobilisation : « La Patrie ou la mort, nous vaincrons ».

Burkina Faso : un appel à renouer avec l’histoire nationale

À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Burkina Faso, célébré ce 5 août 2025, le président Ibrahim Traoré a adressé un message solennel à la Nation.

 

Dans son discours, le chef de l’État a appelé chaque Burkinabè à « prendre davantage conscience de la richesse de notre histoire ». Ce message s’inscrit dans un contexte marqué par un retour aux valeurs de souveraineté et d’unité nationale, régulièrement soulignées par le pouvoir de la transition.

En plaçant l’histoire au cœur de son discours, le président Traoré invite à une réappropriation du récit national. Pour lui, la commémoration du 5 août doit aller au-delà du souvenir symbolique. Elle doit renforcer le sentiment d’appartenance et inspirer les générations à venir.

Le 65ᵉ anniversaire intervient alors que le pays poursuit ses efforts de reconquête territoriale et de résilience face aux défis sécuritaires et sociaux.

Burkina Faso

Réouverture du Stade du 4-Août : un nouveau départ pour le sport burkinabè

Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce lundi la cérémonie officielle de réouverture du Stade du 4-Août, entièrement rénové. Un événement marquant qui redonne vie à une infrastructure emblématique du sport national.

 

Engagés depuis 2021, les travaux ont connu une accélération décisive sous le leadership du Chef de l’État. La pelouse, les tribunes, les vestiaires, l’éclairage et la sonorisation ont été entièrement modernisés. Selon Roland Somda, ministre des Sports, la rénovation place désormais le stade aux normes internationales.

« Grâce à la vision du président Ibrahim Traoré, ce joyau emblématique est aujourd’hui restauré », a-t-il déclaré.

Des démonstrations de parachutisme, des prestations artistiques, la présentation du nouveau maillot des Étalons – baptisé Victory Ditanyè – et un match de gala entre anciens internationaux et forces de défense ont rythmé la cérémonie

Le stade rénové s’impose désormais comme un symbole fort d’unité nationale et de résilience populaire, en pleine célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance.

« Ce qui est construit par l’effort commun doit être préservé par la conscience collective », a rappelé le ministre Somda.

Le Président Ibrahim Traoré rend hommage à la Révolution démocratique populaire

À l’occasion du 42ᵉ anniversaire de la révolution démocratique populaire, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a publié un message sur son compte officiel X (anciennement Twitter) ce lundi 4 août 2025. Il y salue l’héritage du Capitaine Thomas Sankara et affirme la continuité de cette vision à travers l’action actuelle du pouvoir.

 

Dans sa déclaration, le Chef de l’État souligne que la révolution démocratique populaire, lancée le 4 août 1983, fut un acte de rupture contre la fatalité, au service d’une nation « fière, libre et souveraine ». Selon lui, il ravive aujourd’hui cette ambition sous la forme de la Révolution progressiste populaire (RPP), concept central du projet qu’il porte depuis son accession au pouvoir

« Fondée sur la capacité intrinsèque du Peuple à impulser un développement endogène et inclusif, la RPP est la clé du plein épanouissement des Burkinabè », a déclaré Ibrahim Traoré. Il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à poursuivre la lutte contre l’impérialisme, dans l’esprit de ses « valeureux devanciers ».

Ce message intervient dans un contexte de regain d’intérêt politique et social pour les valeurs sankaristes. La date du 4 août reste symbolique dans l’histoire contemporaine du Burkina Faso, et le discours du Président entend inscrire son action dans cette continuité historique.

Le Président du Faso reçoit les présidents des Cours constitutionnelles africaines

Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience, ce jeudi, une délégation de présidents de Cours constitutionnelles d’Afrique. Conduite par Me Barthélémy Kéré, président du Conseil constitutionnel du Burkina Faso, cette délégation est en séjour à Ouagadougou dans le cadre du 25e anniversaire de l’institution burkinabè.

Un colloque pour renforcer l’État de droit

La rencontre s’inscrit dans le cadre des travaux scientifiques organisés du 29 au 31 juillet par le Conseil constitutionnel du Burkina Faso autour du thème : « Deux décennies de fonctionnement du Conseil constitutionnel : contribution à la construction de l’État de droit et perspectives ».

Des représentants du Sénégal, du Mali, de Madagascar, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Burkina Faso ont pris part à cet évènement. Les présidents des juridictions constitutionnelles, des experts et universitaires ont tenu à remercier le Président du Faso pour son appui à la réussite du colloque placé sous son très haut patronage.

Des échanges autour de l’État de droit en contexte de crise

À l’issue de l’audience, Me Amadou Ousmane Touré, président de la Cour constitutionnelle du Mali et porte-parole de la délégation, a rappelé que les échanges ont porté sur l’évolution de l’État de droit, notamment dans les contextes de crise sécuritaire comme ceux vécus par les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Selon lui, les mesures exceptionnelles adoptées dans ces contextes ne remettent pas en cause les principes de l’État de droit. Il a également indiqué que la délégation a bénéficié des conseils du Chef de l’État sur les perspectives de coopération entre les institutions constitutionnelles africaines.