Camp Vacances Intégration 2025 : dix jours pour former et inspirer la jeunesse

Le Camp Vacances Intégration :  Université Citoyenne 2025 s’est déroulé du 21 au 31 août 2025 au Lycée Scientifique National de Ouagadougou. Portée par le Festival Pôle Urbain de Bassinko (FEPUB) avec le soutien de l’Association pour la Promotion de l’Intégration Africaine (APIA-Burkina), cette initiative a offert aux jeunes un espace unique d’apprentissage, de partage et de cohésion.

 

Sous la coordination d’une équipe engagée, le camp a proposé un programme riche et varié, pensé dans une approche participative et inclusive. L’objectif était clair : permettre aux jeunes de vivre une expérience alliant éducation, citoyenneté et culture. Des institutions partenaires de premier plan ont animé différents modules de formation. La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a mis l’accent sur le rôle de la jeunesse dans la défense et la promotion des droits humains.

Le Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le SIDA et les IST (SP/CNLS-IST) a conduit une sensibilisation sur la prévention du VIH/SIDA et des infections sexuellement transmissibles. De son côté, la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) a attiré l’attention sur les dérives liées à l’usage des réseaux sociaux et l’importance de protéger ses données personnelles.

Les campeurs ont également bénéficié d’une immersion avec l’Académie de Police, découvrant les réalités du métier et son rôle dans la sécurité publique. La Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CNLD) a, quant à elle, mené une campagne de prévention sur les dangers liés aux stupéfiants et la nécessité d’un engagement citoyen.

Des ateliers pour stimuler créativité et cohésion

Au-delà des formations, des ateliers culturels ont enrichi la vie du camp. L’Atelier d’imaginaire, inspiré de la méthode Christopoulos, a favorisé la créativité et l’innovation, tandis que l’Atelier de danse et d’expression corporelle a renforcé l’esprit de groupe, l’expression artistique et le vivre-ensemble.

À la clôture de l’événement, le coordonnateur Wendyam Ahmed Noël Taïta a exprimé sa reconnaissance envers les institutions partenaires : la CNDH, le SP/CNLS-IST, la CIL, l’Académie de Police et la CNLD. Il a salué le soutien de Burkina Mine, de la Direction Régionale de l’Enseignement secondaire du Kadiogo et des responsables du Lycée Scientifique National de Ouagadougou, qui ont permis la tenue du camp dans de bonnes conditions.

Il a également adressé ses remerciements au Ministre de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle, Dr Boubacar Savadogo, ainsi qu’aux parrains militaires, le Lieutenant-Colonel Lassané Porgho et le Capitaine Ollo Palenfo, pour leur appui. Enfin, il a tenu à remercier les parents des participants pour leur confiance.

Les organisateurs ont salué une édition marquée par l’apprentissage, la fraternité et l’engagement citoyen, où les jeunes ont combiné civisme, éducation et divertissement constructif. Ils ont mis en avant l’approche participative qui a permis de développer des valeurs de solidarité, de responsabilité et de leadership.

Durant dix jours d’activités intenses, le Camp Vacances Intégration – Université Citoyenne 2025 a démontré le potentiel, l’énergie et l’engagement de la jeunesse burkinabè lorsqu’elle est soutenue et mise en valeur. Des acquis qui ouvrent déjà de nouvelles perspectives pour les prochaines éditions.

Camp vacances Faso Mêbo : plus de 500 enfants en formation dans la région du Guiriko

Le colonel Ismaël Kiswensida Diaouari, Chef d’État-major particulier de la Présidence du Faso et parrain de l’initiative, a présidé ce vendredi la cérémonie d’ouverture du Camp vacances Faso Mêbo, édition du Guiriko. L’événement se déroule au Groupement d’instruction des Forces armées (GIFA) et rassemble plus de 500 enfants pour dix jours d’activités.

 

Après le succès de l’édition de Ouagadougou, le camp s’étend désormais à la région du Guiriko. Les enfants, habillés aux couleurs de l’armée, suivront plusieurs modules de formation, notamment en instruction militaire, instruction civique et morale, arts vivants, arts du spectacle et travaux manuels.

Le colonel Diaouari a rappelé aux participants l’esprit du programme voulu par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré : « Ce camp vise à inculquer des valeurs fortes aux enfants du Burkina Faso. Vous devez réussir la mission confiée par le Chef de l’État : être au rendez-vous de l’histoire et devenir des bâtisseurs de demain », a-t-il déclaré.

De son côté, le commandant Ahmed Zoodnoma Sakandé, coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, a souligné que ce programme constitue un cadre de formation citoyenne et de transmission de valeurs patriotiques pour les jeunes générations.

Faso Mêbo : le Grand chancelier Pingrenoma Zagré exhorte les jeunes campeurs à l’amour de la patrie

Ce mardi 19 août 2025, le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le Général de brigade à la retraite Pingrenoma Zagré, a marqué de sa présence la clôture de la série des personnalités invitées au camp vacances Faso Mêbo, installé sur le site du lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou.

 

Le Général Zagré a salué l’initiative de ce camp, qu’il considère comme un cadre inédit pour transmettre aux jeunes des valeurs essentielles de patriotisme et de discipline, en parfaite cohérence avec la vision du Président du Faso.

« Félicitations à vous pour votre engagement volontaire à ce camp inédit. Votre présence est un acte citoyen qui traduit votre volonté de contribuer à la construction d’un Burkina Faso nouveau », a-t-il déclaré devant les campeurs.

Tout en réaffirmant la vision présidentielle d’ériger un pays « paisible, souverain et digne de confiance », le Grand chancelier a encouragé la jeunesse à s’inscrire dans cet idéal en devenant des patriotes dévoués et résolus.

Au cours de sa visite, il a apprécié les travaux réalisés par les campeurs dans divers ateliers : pavés, art plastique, banquettes en béton, ou encore l’aménagement du bosquet. Il leur a ensuite partagé cinq leçons de vie pour devenir des citoyens modèles : aimer sa patrie, connaître son identité de patriote engagé, cultiver l’esprit de service, garder la foi dans ses actions et s’entourer de bonnes compagnies.

Avant de prendre congé, le Général Zagré a invité les jeunes à rester disciplinés, respectueux envers leurs parents et excellents à l’école. La rencontre s’est achevée autour de la traditionnelle « soupe du campeur », composée ce jour de tô et de sauce feuilles.

Faso Mêbo: un camp de vacance pour prôner la discipline et l’esprit patriotique

Le Commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, a rendu visite aux participants du camp vacances Faso Mêbo. À travers ce déplacement, elle a voulu encourager les jeunes campeurs et les exhorter à devenir des modèles dans le Burkina nouveau.

En parcourant les différents ateliers de formation, la ministre a exprimé sa satisfaction et sa confiance en l’avenir du pays :

« Lorsque je vous regarde, je me réjouis parce que l’avenir du Burkina Faso est assuré. Vous êtes dans un camp qui vous apprend beaucoup, une véritable école de la vie », a-t-elle déclaré.

Pour le Commandant Kabré/Kaboré, le camp vacances Faso Mêbo constitue un creuset de formation citoyenne où émergeront de nouveaux modèles de Burkinabè. Elle a insisté sur la valeur de la discipline :

« Apprendre la discipline dès la base permet de forger des citoyens exemplaires. Nous sommes dans une Révolution, et il ne peut y avoir de Révolution sans discipline ni respect », a-t-elle souligné.

La ministre a également mis l’accent sur l’importance de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans ce Burkina nouveau :

« Durant ces dix jours, vous apprendrez à vivre ensemble, à vous respecter dans vos différences et à cultiver l’harmonie. Pour bâtir une Nation solide, ses filles et fils doivent apprendre à s’unir dans la fraternité », a-t-elle rappelé.

Enfin, elle a réaffirmé que le camp vise à renforcer la fibre patriotique et à inculquer aux jeunes l’amour de la Patrie :

« La Patrie passe avant tout, et il n’y a pas de Révolution sans discipline et sans ordre », a-t-elle insisté.