Canada–Burkina : Une célébration diplomatique empreinte d’amitié et de valeurs partagées

Ouagadougou, 27 juin 2025 – Le Burkina Faso et le Canada ont réaffirmé leur amitié ce jeudi 26 juin, à l’occasion de la célébration du 158ᵉ anniversaire de la fête nationale canadienne, organisée à la résidence de l’ambassadrice du Canada à Ouagadougou. La cérémonie s’est tenue en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, et de Madame le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, Stella Eldine KABRE/ KABORE.

Dès l’arrivée des officiels, le protocole diplomatique s’est mis en place avec précision. Les hymnes nationaux du Canada et du Burkina Faso ont solennellement retenti, ouvrant une soirée placée sous le signe de la reconnaissance mutuelle et de la coopération.

Dans son adresse, l’ambassadrice du Canada, Madame Tina GUTHRIE, a salué la force des liens qui unissent son pays au Burkina Faso. Elle a rappelé que cette célébration représente, pour ses compatriotes, une occasion de réflexion sur leur identité, leurs valeurs et leurs engagements à travers le monde.

« C’est un moment où les Canadiens célèbrent la diversité, la démocratie et la solidarité. Des principes que nous retrouvons également dans nos relations avec le Burkina Faso », a-t-elle déclaré.

La diplomate a mis en exergue les domaines prioritaires de la coopération bilatérale, notamment l’éducation, la santé, la gouvernance, et l’autonomisation des femmes. Elle a souligné que le Canada reste aux côtés du peuple Burkinabè face aux défis sécuritaires et humanitaires que traverse le pays.

« Nos partenariats visent à construire un avenir commun, fondé sur le respect et la résilience », a-t-elle insisté.

Prenant la parole au nom du gouvernement Burkinabè, le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE a exprimé sa gratitude au gouvernement et au peuple canadien pour leur engagement constant en faveur du développement du Burkina Faso. Il a réaffirmé la volonté des autorités de renforcer cette coopération dans un esprit de confiance et de transparence.

« Le Burkina Faso reste attaché à des relations bilatérales franches et dynamiques avec ses partenaires. Le Canada, par son appui multiforme, en est un acteur majeur », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Madame Stella Eldine KABRE/ KABORE, ministre délégué chargée de la Coopération régionale, a salué l’apport significatif du Canada dans les programmes de développement à l’échelle locale, notamment dans les régions affectées par l’insécurité. Elle a mis en avant les projets communs porteurs de changement, qui traduisent l’efficacité de cette coopération.

La soirée s’est poursuivie dans une atmosphère conviviale, mêlant échanges diplomatiques, musique canadienne et Burkinabè, et dégustation de mets typiques. Les invités ont ainsi partagé un moment d’amitié sincère, symbolisant la vitalité des relations entre les deux pays.

Coopération Burkina–ONU : des axes consolidés pour un partenariat durable

Une rencontre stratégique au cœur de la diplomatie Burkinabè

 

Le jeudi 26 juin 2025, à Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Son Excellence Karamoko Jean Marie Traoré, a accordé une audience à la Coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, Madame Carol Flore-Smereczniak. Cette rencontre, placée sous le sceau du dialogue constructif, a permis aux deux personnalités d’échanger sur l’état de la coopération entre le pays des Hommes intègres et l’organisation onusienne.

 

Un partenariat multiforme passé en revue

 

Dès l’ouverture des échanges, le ministre a salué l’engagement constant des agences des Nations unies sur le territoire national. Il a souligné le rôle essentiel que joue cette institution dans la réponse humanitaire, la résilience communautaire, le développement local et la cohésion sociale.

En retour, Madame Carol Flore-Smereczniak a exprimé la reconnaissance du Système des Nations unies pour l’accueil et la collaboration fructueuse du gouvernement burkinabè. Elle a affirmé que malgré les défis sécuritaires et humanitaires, le Burkina Faso restait un partenaire-clé dans les dynamiques régionales de stabilité et de progrès.

 

Des projets de terrain à fort impact

 

Au cours de l’audience, les deux interlocuteurs ont dressé un panorama complet des projets en cours. Des initiatives dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’eau potable, de l’autonomisation des femmes et de la lutte contre la pauvreté ont été évoquées.

Le ministre Traoré a mis l’accent sur l’importance du soutien onusien dans les zones à fort défi sécuritaire, notamment dans le Sahel et l’Est du pays. Il a salué les efforts déployés par les agences comme l’UNICEF, le PNUD, le HCR ou encore l’OMS, qui opèrent dans des conditions parfois difficiles, mais avec des résultats probants.

 

Des défis identifiés, des solutions concertées

 

Au fil des discussions, plusieurs contraintes ont été soulevées. Parmi elles, la mobilité des équipes humanitaires, l’accès à certaines localités, ou encore la coordination entre les acteurs. Le ministre a rappelé l’engagement des autorités à sécuriser les corridors humanitaires et à faciliter les interventions dans les zones sensibles.

De son côté, la Coordonnatrice résidente a insisté sur la nécessité de renforcer le dialogue technique et opérationnel entre les structures étatiques et les représentations onusiennes. Elle a réaffirmé l’importance d’un travail concerté pour éviter les doublons, optimiser les ressources et garantir une réponse adaptée aux besoins des populations.

 

Deux événements internationaux à l’agenda

 

La rencontre a également servi de cadre pour discuter de la participation du Burkina Faso à deux grandes rencontres prévues entre fin juin et juillet. Il s’agit notamment d’un sommet international sur la résilience en Afrique, et d’une réunion de haut niveau sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Le ministre a confirmé la volonté du Burkina Faso de prendre part activement à ces deux événements. Il a exprimé le souhait que ces tribunes soient des opportunités pour plaider en faveur d’un financement accru des programmes de développement au profit des pays en transition.

 

Une diplomatie axée sur les résultats

 

Cette audience s’inscrit dans une dynamique plus large voulue par les autorités de la Transition : une diplomatie tournée vers les solutions concrètes et les alliances stratégiques. Le ministre Traoré a réitéré l’attachement du Burkina Faso aux valeurs de solidarité internationale, tout en affirmant la souveraineté et les priorités nationales.

Il a aussi salué l’approche pragmatique adoptée par les Nations unies ces derniers mois, notamment à travers des mécanismes de financement innovants et une meilleure présence de terrain.

 

Une coopération qui s’inscrit dans la durée

 

Au terme des échanges, les deux parties ont convenu de poursuivre le dialogue à tous les niveaux. Le ministre a encouragé les agences onusiennes à maintenir leur ancrage local, en misant sur la formation, l’expertise nationale et la redevabilité.

Madame Carol Flore-Smereczniak a réaffirmé l’engagement du Système des Nations unies à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de transformation structurelle, de paix durable et de développement humain.

 

Un signal positif pour les partenaires

 

Cette rencontre de haut niveau envoie un message fort aux partenaires internationaux : celui d’un pays ouvert au dialogue, mais résolument déterminé à prendre en main son destin. En cette période de transition, la diplomatie burkinabè affiche une volonté claire de s’entourer d’alliés crédibles, fidèles et respectueux de ses choix stratégiques.

Diplomatie : Huit nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président Ibrahim Traoré

Ouagadougou, 26 juin 2025 — Le palais présidentiel de Koulouba a accueilli, ce jeudi matin, la cérémonie officielle de présentation des lettres de créance de huit nouveaux ambassadeurs accrédités au Burkina Faso. Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ces diplomates représentant des pays amis venus réaffirmer leur engagement aux côtés du pays des Hommes intègres.

 

Des honneurs empreints de solennité

Dès les premières heures de la matinée, l’atmosphère autour du palais de Koulouba s’est chargée de solennité. Les drapeaux des nations invitées flottaient au vent, tandis que la garde présidentielle, en grande tenue, rendait les honneurs militaires. Un protocole minutieusement orchestré a accompagné l’arrivée de chaque ambassadeur.
Les diplomates, chacun escorté selon l’usage, ont franchi les marches du palais pour remettre au Président du Faso leurs lettres de créance, document officiel les accréditant en tant que représentants extraordinaires et plénipotentiaires auprès de l’État burkinabè.
Huit nouveaux ambassadeurs

Huit pays représentés

Les ambassadeurs accrédités ce jour proviennent de divers horizons géopolitiques. Leurs nations entretiennent déjà des relations de coopération avec le Burkina Faso dans des domaines variés.
Voici la liste des pays représentés :
•Premier rang, la République de l’Inde  S.E Om Prakash MEENAHuit nouveaux ambassadeurs
•Deuxième rang, la République de Türkiye  Huit nouveaux ambassadeurs
•Troisième rang, la République de Cuba Madame Enith Perez Retureta
•Quatrième rang, la République gabonaise :  S.E.M Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU Huit nouveaux ambassadeurs
•Cinquième rang, la République de Guinée équatoriale  S.E.M Moises MBA NCHAMA
•Sixième rang, la République de Sierra Leone    S.E.M Mohamad Hassan KAISSAMBA
•Septième rang, le Grand-Duché de Luxembourg  S.E. Madame Laure HUBERTY
•Et enfin huitième rang, la République populaire du Bangladesh :  S.E.M Le général Major Abul Hasnat Mohamad KHAIRUL  Huit nouveaux ambassadeurs
La diversité de ces représentations témoigne du rayonnement diplomatique du Burkina Faso et de l’intérêt croissant que suscite le pays sur la scène internationale.

Des relations bilatérales appelées à se renforcer

Au-delà du symbole, cette cérémonie marque un jalon dans la consolidation des liens bilatéraux entre le Burkina Faso et ses partenaires. Chaque ambassadeur a brièvement échangé avec le Président du Faso sur les priorités de coopération à venir.

Avec l’Inde, les discussions portent notamment sur les secteurs de la santé, des technologies et de la formation professionnelle. La Turquie, déjà présente dans les secteurs des infrastructures et de la défense, affiche sa volonté d’intensifier ses partenariats stratégiques. De son côté, Cuba réaffirme son engagement dans le domaine médical et la formation spécialisée.

Les ambassadeurs africains – Gabon, Guinée équatoriale et Sierra Leone – misent sur une solidarité renforcée entre États du Sud. Les relations Sud-Sud se veulent aujourd’hui porteuses de perspectives nouvelles, axées sur des échanges pragmatiques et équitables.

Enfin, le Luxembourg et le Bangladesh viennent élargir le spectre diplomatique avec des intentions de coopération dans la finance inclusive, l’environnement et les industries légères.

Une diplomatie active et affirmée

Depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, la diplomatie burkinabè se veut plus offensive et souveraine. Cette cérémonie s’inscrit dans cette dynamique de diversification des partenaires internationaux, fondée sur la réciprocité et le respect mutuel.

Le Burkina Faso, confronté à des défis sécuritaires et humanitaires, poursuit en parallèle une stratégie d’ouverture ciblée, fondée sur des partenariats utiles au développement national. Les accréditations reçues ce jour en sont une illustration concrète.

 

La parole à la présidence

Lors d’un bref mot de bienvenue adressé à ses hôtes, le Président du Faso a exprimé ses vœux de succès aux nouveaux ambassadeurs dans l’exercice de leur mission. Il les a invités à œuvrer pour des relations sincères et constructives entre leurs pays respectifs et le Burkina Faso.

« Le Burkina est une terre d’hospitalité. Nos attentes sont claires : des partenariats fondés sur le respect mutuel, la solidarité et les intérêts communs », aurait-il indiqué selon une source proche du protocole.

Une cérémonie sobre mais hautement symbolique

La cérémonie s’est déroulée dans un climat de grande courtoisie. À la fin des échanges officiels, une photo protocolaire a été prise avec chaque ambassadeur. Les membres du gouvernement et des services du ministère des Affaires étrangères ont également assisté à l’événement.

L’accueil chaleureux réservé aux diplomates, combiné à l’organisation rigoureuse du protocole d’État, témoigne de la volonté du Burkina Faso d’affirmer sa place dans les relations internationales, malgré un contexte régional complexe.

 

Conclusion : Koulouba, carrefour diplomatique

À travers cette cérémonie d’accréditation, le palais de Koulouba s’est transformé, le temps d’une matinée, en carrefour diplomatique. En recevant ces huit ambassadeurs, le Burkina Faso confirme son rôle d’acteur responsable, ouvert à un monde multipolaire.

Au moment où le pays renforce ses alliances stratégiques, cette ouverture vers des partenaires aussi diversifiés que complémentaires envoie un message clair : la diplomatie burkinabè est vivante, lucide, et tournée vers un avenir d’égalité et de coopération gagnant-gagnant.

Coopération multilatérale : la Directrice exécutive de l’Unicef en mission au Burkina Faso

Ouagadougou, 18 juin 2025 – En visite officielle à Ouagadougou, la Directrice exécutive de l’Unicef, Mme Catherine Russell, a été reçue ce mercredi par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie Traoré. Cette visite marque une étape importante dans la coopération entre le Burkina Faso et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.

Une visite de terrain pour « voir la réalité »

Mme Russell, Directrice exécutive de l’Unicef a déclaré être venue de New York pour constater de visu la situation des enfants au Burkina Faso. Son objectif : mieux appréhender les enjeux liés à la protection de l’enfance, notamment dans un contexte humanitaire difficile.

Elle a salué les politiques publiques mises en place par le gouvernement burkinabè. Elle a particulièrement insisté sur les efforts de lutte contre la malnutrition, ainsi que sur les initiatives visant la réouverture des écoles et la promotion de l’éducation en situation d’urgence.

Une collaboration exemplaire saluée par les autorités

Le chef de la diplomatie burkinabè a exprimé sa satisfaction quant à cette visite. Il a souligné l’importance de quitter les rapports écrits pour constater les réalités du terrain. Il a aussi salué la coopération avec l’Unicef, la qualifiant de « partenariat exemplaire ».

Selon lui, l’Unicef fait partie des meilleurs alliés du Burkina Faso dans la défense des droits de l’enfant.

Une crise humanitaire aux effets durables

SEM Karamoko Jean Marie Traoré a brossé un tableau réaliste de la crise sécuritaire. Il a évoqué les nombreux déplacements internes et leurs répercussions, notamment sur les enfants. Il a aussi expliqué que la reconstruction du pays devra être plus solide, après les dégâts causés par les groupes armés.

« Ils sont venus détruire ce que nous avons construit avec les partenaires. Il faut reconstruire plus solidement », a-t-il déclaré.

Le ministre a aussi mis en avant le travail de sécurisation en cours, qui redonne peu à peu espoir aux familles.

Une vigilance sur l’éducation

Il a par ailleurs pointé du doigt les failles éducatives ayant permis aux terroristes de recruter dans les zones les plus vulnérables. Pour lui, l’éducation reste un rempart contre l’extrémisme. C’est pourquoi il appelle à redoubler d’efforts dans la formation des jeunes, surtout en zone rurale.

Il a également déploré le retrait de certains partenaires, malgré les efforts engagés. Selon lui, des messages erronés circulent dans certaines sphères internationales, d’où la nécessité de corriger la perception pour maintenir les engagements pris envers le pays.

L’Unicef veut continuer à soutenir

Mme Catherine Russell a pris note des préoccupations exprimées. Elle a réaffirmé l’engagement de l’Unicef à accompagner le Burkina Faso malgré les défis. Pour elle, le partenariat en cours pourra garantir un avenir meilleur aux enfants burkinabè.

L’Union africaine à l’écoute du Burkina : Les prémices d’un potentiel rapprochement

Solidarité africaine au lendemain du séminaire de restitution de la 79e Assemblée générale des Nations Unies à Koudougou. Les échanges diplomatiques se poursuivent au sommet de l’État Burkinabè. Ce mardi 17 juin 2025, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience M. Antonio Téte, envoyé spécial du Président angolais João Lourenço, actuel Président de l’Union africaine.

Cette rencontre intervient dans un contexte où le Burkina Faso renforce ses engagements diplomatiques sur la scène internationale. Elle s’inscrit aussi dans la continuité des réflexions nationales sur le Pacte pour l’avenir, abordé à Koudougou. Les préoccupations de Ouagadougou rencontrent aujourd’hui une écoute attentive à l’échelle continentale.

Une mission d’écoute et de solidarité africaine

L’émissaire de l’Union africaine a expliqué être venu dans une logique de consultation. Selon lui, il s’agit d’écouter les autorités burkinabè sur les défis sécuritaires, politiques et économiques du moment. Cette démarche, a-t-il insisté, est guidée par le principe de non-indifférence inscrit dans la charte de l’Union africaine.

« Nous sommes venus écouter le Président du Faso sur les défis que traverse la région », a déclaré M. Téte.
Pour lui, la situation du Burkina ne peut être isolée du reste du continent. Elle appelle donc des réponses africaines partagées. Ce message fait écho aux thématiques du Pacte pour l’avenir, qui appelle au renforcement du multilatéralisme inclusif et efficace.

Des ponts entre institutions et peuples africains

L’audience accordée à l’émissaire de l’Union africaine a aussi permis d’évoquer les voies et moyens pour solidifier les ponts entre les pays africains. Le Président du Faso a, de son côté, exposé la vision burkinabè d’une coopération souveraine et solidaire, déjà défendue lors des derniers échanges multilatéraux.

Cette séquence diplomatique renforce la cohérence de l’action extérieure du Burkina Faso. Après le dialogue autour des résolutions onusiennes, le pays bénéficie d’une écoute stratégique de l’Union africaine. Cela traduit la reconnaissance croissante du rôle du Burkina dans la recherche de solutions africaines aux défis communs.

Une diplomatie burkinabè en mouvement

La visite d’Antonio Téte vient prolonger la dynamique initiée à Koudougou, où les acteurs nationaux ont plaidé pour une appropriation plus large des résolutions internationales. Elle souligne également l’importance de maintenir un dialogue permanent avec les partenaires africains, à l’heure où les équilibres géopolitiques se recomposent sur le continent.

Au fil de ces échanges, le Burkina Faso s’affirme comme un acteur actif et stratégique, soucieux de faire entendre sa voix. Le Capitaine Ibrahim Traoré, fidèle à une diplomatie de terrain, continue de privilégier les contacts directs et les partenariats fondés sur les réalités africaines.

À l’issue de l’audience, l’envoyé spécial a exprimé son soutien au peuple burkinabè et salué l’ouverture du Président du Faso. Il a affirmé repartir édifié sur la situation du pays et confiant dans les perspectives de coopération africaine renforcée

Séminaire de restitution de la 79e AG de l’ONU : le Burkina fait le point

Le ministère des Affaires étrangères a organisé un séminaire à Koudougou, ce lundi 16 juin 2025.
L’objectif était de restituer les conclusions de la 79e session de l’assemblée générale des Nations Unies.
Cette session s’est tenue en septembre 2024 à New York.

Le séminaire s’articule autour du thème :
« Le Pacte pour l’avenir : quelle contribution des États, des organisations et de la société civile ? » Pendant deux jours, les acteurs échangeront sur les grandes décisions issues de cette assemblée générale des nations des nations unies.
Sont présents : des représentants ministériels, institutionnels, de la société civile et des partenaires techniques.
Ensemble, ils partageront les conclusions principales du segment général de l’AG.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par l’ambassadrice Sidonie BAGUE.
Elle représentait en effet, le ministre des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie TRAORÉ.

Dans son discours, elle a souligné l’importance de ce cadre d’échange.
Aussi, a t- elle a insisté sur la nécessité d’harmoniser les compréhensions du Pacte pour l’avenir.
Ce pacte adopté le 22 septembre 2024 traite de paix, climat, développement et gouvernance numérique.

En effet, selon Mme BAGUE, ce séminaire est une opportunité d’appropriation nationale.
Il permet d’évaluer la contribution du Burkina aux discussions multilatérales.

Pour sa part, l’ambassadrice Mariame FOFANA a précisé les attentes du ministère.
Elle dirige la Direction générale de la Coopération multilatérale.

Selon elle, vulgariser le Pacte permettra aux acteurs nationaux de mieux jouer leur rôle.
Elle a insisté sur la diffusion large et claire de ses grands axes.

En outre, le représentant du système des Nations Unies a salué l’initiative burkinabè.
Il a réaffirmé le soutien de l’institution aux politiques nationales de développement durable.

De plus, il a appelé tous les partenaires à renforcer la coopération multilatérale.

Ainsi, le séminaire vise à renforcer les capacités nationales sur les enjeux globaux.
Il permet aussi de mobiliser l’intelligence collective au service du développement durable.

A noter, le Burkina Faso veut ainsi mieux inscrire son action dans les dynamiques internationales.
Concrètement, ce dialogue permet de penser collectivement l’avenir à travers des engagements concrets.

Coopération : Entre Ouaga et Louanda, les liens se renforces

Coopération Angola Burkina Faso : Ouaga a accueilli, ce lundi 17 juin 2025, une visite de haut niveau dans le cadre du raffermissement de ses relations diplomatiques. Le ministre des Relations Extérieures de la République d’Angola, SEM Téte António, est arrivé à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail, marquant une étape importante dans la dynamique de coopération entre les deux pays.

Un accueil plus que chaleureux sur la terre des hommes intègres

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a accueilli son homologue angolais à l’aéroport. En effet, cette visite officielle traduit la volonté partagée par Luanda et Ouagadougou de renforcer leur partenariat bilatéral dans un contexte régional en pleine mutation.

Sur la table de la discussion, de grandes ambitions de coopération ont été partagées

Au cœur de cette mission diplomatique figurent plusieurs axes prioritaires de coopération Angola Burkina Faso. Ceux-ci  vont des échanges économiques à la sécurité sous-régionale. En effet, les deux ministres prévoient des séances de travail pour explorer les opportunités d’un partenariat renforcé. Ils s’intéresseront notamment à l’énergie, aux infrastructures, à la formation et à la diplomatie multilatérale.

Les deux ministres souhaitent signer de nouveaux accords ou réactiver les cadres de concertation existants. Pour les deux pays, il s’agit d’aller au-delà des intentions pour poser les bases d’une coopération pragmatique. Cette coopération est tournée vers les enjeux actuels du continent.

Au-delà d’une visite : un léger rapprochement avec le Sahel semble se dessiner

La visite du ministre Téte António s’inscrit aussi dans un contexte plus large : celui de sa tournée dans plusieurs pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), afin de développer un dialogue stratégique avec l’espace confédéral en construction. En toile de fond, cette orientation régionale est perçue comme un signal fort de l’Angola en faveur de l’unité africaine, au-delà des clivages géopolitiques actuels. En recevant le chef de la diplomatie angolaise, le Burkina Faso poursuit sa stratégie de diversification des partenariats. Ainsi, Il tisse des liens plus solides avec des États africains aux intérêts communs. Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, impulse une diplomatie souveraine et active. Il mise sur les relations pour soutenir la transformation du pays dans des secteurs prioritaires.

Au-delà des échanges institutionnels, cette visite porte aussi une signification symbolique. Elle exprime la reconnaissance mutuelle entre deux pays géographiquement éloignés mais désireux de se rapprocher. Ils veulent faire face ensemble aux défis économiques, sécuritaires et géopolitiques de l’heure.

La journée du mardi 18 juin sera consacrée à des rencontres bilatérales approfondies. Mais Le programme prévoit une visite de courtoisie aux plus hautes autorités de l’État burkinabè. Une conférence conjointe sur l’avenir des relations Burkina-Angola est également prévue.

La venue de SEM Téte António à Ouagadougou confirme la vitalité de la diplomatie burkinabè et ouvre des perspectives concrètes de coopération. Elle s’inscrit dans la volonté commune d’insuffler une nouvelle dynamique à l’axe Luanda-Ouagadougou. Cette dynamique est au service d’une Afrique plus intégrée et solidaire