Ouagadougou : Africa World Airlines pose ses valises sur le tarmac de l’aéroport international de OUAGA

Ce mardi 01 Juin 2025, sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou, Africa World Airline, compagnie aérienne Ghanéenne, a officiellement lancé sa ligne sur Ouagadougou, en confirmant qu’elle prévoit assurer trois vols hebdomadaires entre Accra et Ouagadougou.

 

Plus qu’une confiance, c’est une amitié témoignée

 Africa World Airline, principal transporteur régional de la république Ghanéenne, a concrétisé son installation au Burkina Faso, ce mardi 1er juillet 2025. La compagnie a en effet servi plusieurs pays africains. Aujourd’hui elle pose ses valises au Burkina. Cette nouvelle ligne vise à renforcer les liens entre les deux pays grâce à trois départs par semaine.  Selon le roi de l’État d’Asogli, Togbe Afede XIV, fondateur d’AWA, l’arrivée de cette compagnie est solennelle. Elle vient, en effet, dans l’optique de renforcer les liens de coopération entre Ouagadougou et Accra.

« J’ai une grande passion pour le développement et l’intégration de l’Afrique. Mes attentes sont que cette compagnie joue un rôle important dans cette intégration. J’espère qu’avec elle, nous pourrons renforcer les liens entre ces deux pays », a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs évoqué une future collaboration énergétique entre le pays des Hommes intègres et le Ghana.

 

Une collaboration en vue de sceller un pacte d’amitié fort et résilient

Le représentant du directeur général de l’aviation civile Burkinabè, Karim Tapsoba, a salué cette initiative. Il souhaite, au-delà de ce pacte, un renforcement plus que dynamique de l’espace aérien du Faso. Dans ses mots, il a souhaité une plus grande dynamisation du trafic aérien au pays.

« L’inauguration de cette nouvelle ligne est le fruit d’un processus d’affirmation de la volonté des plus hautes autorités de nos États respectifs. Cette inauguration marque une étape importante pour le développement du transport aérien dans notre sous-région. Je reste convaincu qu’Africa World Airlines saura contribuer à la dynamisation de notre réseau aérien et au renforcement économique et touristique des deux États respectifs », a affirmé Karim Tapsoba.

Pour sa part, Le ministre ghanéen en charge des routes Kwame Governs Agbodza a marqué sa présence lors de ce lancement. Il a souligné l’importance de cette collaboration.

« Je suis ici en tant que représentant du gouvernement du Ghana. C’est un témoignage des relations qui existent entre le Burkina Faso et le Ghana. Cela prouve également que l’Afrique a des entrepreneurs qui se battent pour le développement du continent. Imaginez si nous arrivons à créer une collaboration entre les entrepreneurs du Burkina et du Ghana. Il y aurait une bonne synergie d’actions et un développement pour les deux pays », a-t-il dit.

Africa World Airlines est actuellement détenteur de 55% du marché domestique ghanéen. Les premiers vols directs entre Ouagadougou et Accra sont prévus sans escale. Le Faso du capitaine Ibrahim TRAORÉ n’a pas encore fini de vous surprendre, son leadership et sa vision du développement promettent un Burkina Faso résilient et indépendant…

 

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Une salle de 1000 places pour Fada : un souffle nouveau pour la région de l’Est

Le samedi 28 juin 2025 restera gravé dans l’histoire de Fada N’Gourma. En effet, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné d’une forte délégation gouvernementale, a procédé à l’inauguration de la nouvelle salle polyvalente de la ville. Érigée au centre de la cité, cette bâtisse moderne, capable d’accueillir jusqu’à 1000 personnes, suscite déjà enthousiasme et fierté parmi les habitants. Dès l’aube, des centaines de citoyens, représentants d’associations, élus locaux, autorités religieuses et traditionnelles ont afflué vers le site, décoré aux couleurs nationales. Sous une chaleur modérée, la population s’est ainsi massée devant l’entrée principale, espérant apercevoir de près le nouveau joyau.

Une cérémonie à la hauteur de l’événement

Peu après 9 heures, les sirènes des véhicules officiels annoncent l’arrivée du Premier ministre. À son arrivée, il a été accueilli par le gouverneur de la région, les autorités coutumières et le maire de la commune. Ensuite, le chef du gouvernement a salué la foule avant de couper le ruban symbolique. Dans la foulée, s’en est suivie une visite guidée de l’édifice. À l’intérieur, le décor témoigne du soin apporté à la construction : sièges confortables, scène surélevée, système de climatisation naturelle, éclairage LED basse consommation, et rampes d’accès pour personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, le tout est intégré dans une architecture sobre mais élégante, pensée pour les réalités climatiques du Sahel.

 

salle polyvalente

Une réponse à une forte demande sociale

Dans son allocution, le Premier ministre a rappelé que cette salle polyvalente répond à un besoin ancien exprimé par les populations. En effet, « trop souvent, nos villes manquent de cadres appropriés pour accueillir dignement les grandes rencontres. Cette salle marque une étape importante dans notre politique de développement territorial », a-t-il lancé, sous les applaudissements nourris du public. De plus, il a ensuite salué la qualité du travail fourni par l’entreprise locale chargée de l’exécution des travaux, soulignant que « ce projet a permis de créer plus de 150 emplois directs et indirects durant les travaux ». Ce fut également l’occasion d’encourager la jeunesse locale à s’impliquer dans la préservation des acquis.

Des caractéristiques techniques notables

D’un coût global estimé à 980 millions de francs CFA, financé par l’État burkinabè à travers le budget national, le bâtiment a été conçu pour durer. Ainsi, il comprend une grande salle principale, des salles annexes pour les réunions de travail, des sanitaires modernes, une sonorisation intégrée, et un système de sécurité avec caméras de surveillance. Par ailleurs, le ministre en charge des Infrastructures a précisé que les travaux ont respecté les délais contractuels, et qu’un dispositif de maintenance est déjà mis en place.

« Cette salle est un modèle de ce que nous voulons reproduire ailleurs. Elle est fonctionnelle, inclusive et adaptée à nos réalités », a-t-il affirmé.

Une dimension culturelle et sociale forte

Plusieurs intervenants ont souligné l’impact culturel et social de l’infrastructure. À ce propos, Madame Aïcha Ouédraogo, représentante d’une association féminine, a pris la parole pour exprimer sa gratitude :

« Pendant longtemps, nos activités se tenaient sous des bâches ou dans des espaces inadaptés. Aujourd’hui, nous avons un lieu digne pour nos formations, nos plaidoyers et nos célébrations. »

De son côté, le chef coutumier de la localité a pour sa part insisté sur la symbolique de ce type d’ouvrages :

« C’est un symbole d’unité. Un lieu qui réunit, au-delà des appartenances politiques, religieuses ou sociales. »

salle polyvalente

Une mise à disposition immédiate

À la fin de la cérémonie, le Premier ministre a remis les clés de l’édifice au maire de Fada N’Gourma, en présence du représentant du ministère en charge de l’Administration territoriale. Dans la foulée, le maire a annoncé la mise en place d’un comité de gestion participatif, composé de représentants de la commune, de la société civile et de l’administration, afin d’assurer un usage optimal et équitable de la salle. Ainsi, la population a ensuite pu visiter l’intérieur, marquant la découverte d’un espace qu’elle s’appropriera rapidement.

Une vision nationale déclinée localement

Le chef du gouvernement a profité de cette inauguration pour évoquer les projets similaires en cours dans d’autres régions du pays. Notamment, il a cité la salle polyvalente de Dori, en construction, et celle de Gaoua, dont les travaux débuteront avant la fin de l’année. En ce sens, ces projets s’inscrivent dans la stratégie nationale d’équité territoriale et de renforcement de la gouvernance locale.

De plus, selon le ministre de la Culture présent à la cérémonie, l’État prévoit aussi un programme de formation en gestion d’équipements culturels, afin de doter les communes bénéficiaires de compétences adaptées.

Après les discours, une animation culturelle a ponctué la cérémonie.

En effet, troupes traditionnelles, jeunes slameurs, balafonistes et chanteuses locales ont rendu un hommage vibrant à l’événement. Dans la foule, certains chantaient, d’autres filmaient fièrement les lieux.

Pour les habitants de Fada, ce samedi 28 juin restera dans les mémoires comme celui où leur ville a franchi un cap.

 

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