RCA : 600 ex rebelles officiellement engagés dans les rangs de l’armée

Après leur formation sur le maniement des armes, 600 anciens rebelles ont été remis l’Etat-major de l’armée Centrafricaine.

 

L’armée centrafricaine renforce ses effectifs. Le 5 mai 2023, les éléments des ex groupes armés formés ont regagné les rangs des forces de sécurité. Ils travailleront auprès de leurs frères d’armes pour sécuriser les couloirs de transhumances afin d’éviter qu’ils soient  utilisé par les combattants rebelles et les chefs de guerres étrangers pour perturber la quiétude du peuple centrafricain.

Le général de brigade, Freddy Johnson SAKAMA, par ailleurs, président du comité technique des unités spéciales mixtes de sécurité, fait savoir que la formation de ces 600 entre dans le cadre de l’accord de Bangui négocié à Khartoum. Il s’agit précisément de l’accord politique pour la Paix et la Réconciliation (APPR). Le texte prévoit : «  des arrangements sécuritaires transitoires pour la mises en place des unités spéciales mixtes afin de contribuer à la sécurisation des couloirs de transhumances et des sites miniers. »

 

RCA : les éléments de l’armé déployés au front

L’objectif est de faire face  à la menace grandissante des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement.

 

L’armée centrafricaine a entamé à déployer samedi 25 septembre 2021 un important renfort militaire dans la région  du centre  et du Nord-ouest. L’objectif,  faire face  à la menace de plus en plus grandissante des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Depuis un mois, l’armée centrafricaine se dit inquiète de la présence massive des hommes armés, identifiés comme des éléments de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) aux alentours de la ville de Bambari, dans la Ouaka, mais aussi dans l’Ombella-Mpoko, plus précisément aux alentours de la ville de Yaloké, située à 225 kilomètres de Bangui.

Selon un officier de l’État-major de l’armée centrafricaine qui a requis l’anonymat, dans les réunions de sécurité, il a été fait état d’environ  1000 hommes au total qui vont être déployés en renfort sur le terrain pour contrer ces rebelles de la  CPC.

Ainsi, depuis samedi dernier, des renforts  quittent Bangui à destination de la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka. Et 48 heures plus tard, un autre renfort quitte la capitale à destination de la ville de Yaloké, dans l’Ombella-Mpoko.

Le déploiement  des éléments de l’armée centrafricaine intervient  alors qu’une attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) a ciblé le mercredi 22 septembre dernier des soldats FACA en patrouille  dans la localité de Biadé, situé à 20 kilomètres de Bambari sur l’axe Ippy. Puis 24 heures plus tard, dans la nuit du jeudi à vendredi 24 septembre, vers 22 heures, un poste avancé des forces armées centrafricaines à la sortie de Bambari a été pris pour cible par des rebelles de la  CPC. Ce lundi 27 septembre, l’État-major a annoncé la présence massive des hommes armés aux alentours de la ville de Yaloké.

RCA : l’ONU accuse les rebelles, l’armée et ses alliés russes d’exactions

L’ONU s’inquiète d’une aggravation de la situation des droits de l’homme en Centrafrique. Selon un récent rapport, celle-ci est jugée « alarmante » en raison d’exactions commises par les rebelles, les forces gouvernementales et leurs alliés russes.

 

Entre juillet 2020 et juin 2021, la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) « a enregistré 526 cas de violations et d’abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire à travers le pays », qui ont « fait au moins 1221 victimes », dont 144 civils, selon un rapport. Parmi ces violations, l’ONU a recensé « des exécutions sommaires et extrajudiciaires, des actes de torture et de mauvais traitements, des arrestations et détentions arbitraires (…) des violences sexuelles liées au conflit et des violations graves aux droits de l’enfant ».

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes armés formée en décembre 2020 pour tenter de renverser le régime du chef de l’État Faustin Archange Touadéra et perturber l’élection présidentielle, « est responsable de plus de la moitié des incidents recensés (54%) ». « La CPC a tué et enlevé des civils, lancé des attaques contre des Casques bleus, pillé des locaux d’organisations humanitaires », affirme l’ONU. Le rapport « appelle les groupes armés à cesser toutes leurs attaques sur la population civile, y compris la violence sexuelle et le recrutement d’enfants ».

« Preuves crédibles »

Les rebelles ne sont pas les seuls à être épinglés par l’organisation onusienne. Celle-ci pointe aussi du doigt la responsabilité des forces armées centrafricaines (Faca), ainsi que de leurs alliés, des « instructeurs militaires russes », qui sont « responsables de 46% des incidents confirmés ».

« Des preuves crédibles (…) indiquent que ces autres membres du personnel de sécurité (…) ont participé activement à des opérations militaires, notamment en arrêtant des suspects et en commettant des traitements inhumains et des actes de torture » et qu’ils « auraient également été impliqués dans des exécutions extrajudiciaires ».

Les forces gouvernementales ont réussi depuis le début de l’année à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

Les attaques des rebelles restent néanmoins fréquentes et se sont accentuées ces dernières semaines. Samedi, au moins six civils ont été tués dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec le Cameroun. Treize autres civils avaient aussi été tués fin juillet à 300km au nord de Bangui.

RCA : l’armée et ses alliés reprennent la ville stratégique de Kaga-Bandoro

Ce carrefour commercial stratégique, situé à 300 km au nord de Bangui, était aux mains de groupes armés depuis 2014.

 

En République centrafricaine, les autorités se félicitent que l’armée nationale et ses alliés, russes notamment, aient pu entrer dans Kaga-Bandoro.

C’est peu avant 17h, samedi 10 avril, que les forces armées centrafricaines et leurs alliés ont fait leur entrée dans Kaga-Bandoro. Ils sont finalement arrivés en deux groupes, selon des sources sécuritaires. Un premier via Mbrès à l’Est, un second en provenance de Dékoa au Sud quelques heures plus tard.

« À leur arrivée, des rafales de tirs nourris ont été entendues, mais il n’y a pas eu de combats à proprement parler », explique une source humanitaire. Cette offensive avait été annoncée comme un objectif important pour les autorités.

Ce dimanche, l’armée et ses alliés ont mené ensemble des opérations de ratissage dans plusieurs quartiers de la ville. « Ils cherchent des armes et ont procédé à quelques arrestations », confie une source au sein de la société civile. Le marché de cette ville commerciale tournait au ralenti hier et les églises étaient à moitié vides. « Les tirs entendus samedi ont effrayé les gens, mais la ville est calme », poursuit une autre source au sein de la société civile.

Stratégie de replis pour les rebelles

Une partie des rebelles qui tenait Kaga-Bandoro, depuis 2014 avait donc déjà quitté la ville récemment, selon des sources sécuritaires. Quant à ceux qui s’y trouvaient encore, ils se sont repliés samedi soir sans combattre, vers le Nord, en direction de Kabo et Batangafo, selon plusieurs sources. Il s’agit pour l’essentiel de membres de l’UPC d’Al-Khatim, issus de l’ex-Seleka et réputés fortement armés.

En 2019, après plusieurs tentatives échouées, l’armée centrafricaine avait esquissé un timide retour à Kaga-Bandoro, mais ses troupes restaient cantonnées dans leur base, sans mener d’opération. Elles s’en étaient même retirées, affirme une source sécuritaire, après une attaque menée dans le cadre de la rébellion CPC lancée fin décembre.

Kaga-Bandoro accueille le plus grand marché de bétail de la Centrafrique, ce qui en fait une ville stratégique, d’autant que la taxation du bétail constitue une source importante de revenus pour les groupes armés issus de l’ex-Seleka. Depuis plusieurs mois, l’activité était paralysée à Kaga-Bandoro, suite à une recrudescence d’attaques par les groupes armés dans la zone, et alors qu’une grande partie du personnel administratif avait quitté la ville.

RCA : l’offensive de l’armée contre les rebelles de la CPC vire en fiasco

Les FACA accusent les gendarmes, tandis que ces derniers accusent à leur tour les FACA d’avoir faussé les données militaires.

L’offensive militaire, menée conjointement par les éléments des forces armées centrafricaines (FACA), les gendarmes et les policiers, contre les positions des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) au village Nassoulé, situé à 35 kilomètres de Berberati sur l’axe Kenzo,  tourne à un véritable fiasco. Les FACA accusent les gendarmes, tandis que ces derniers accusent à leur tour les FACA d’avoir faussé les données militaires. Aussitôt, la panique s’empare des habitants de la ville de Berberati.

Les soldats FACA, ainsi que les gendarmes et les policiers centrafricains, à bord d’une dizaine des véhicules lourdement armés,  ont quitté dans la matinée du mardi 23 février la ville de Berberati pour aller vers les positions des rebelles du CPC qui sévissent dans la périphérie de Berberati, notamment au village Nassoulé, mais également a la frontière en allant vers kenzo au Cameroun, et sur le chantier bonewala, a 35 km de la ville de Gamboula

L‘objectif, selon l’État-major des armées, déloger les rebelles de leur position afin de libérer l’axe du ravitaillement  de la RCA via la ville camerounaise de Kenzo bloquée par les rebelles pour tenter d’asphyxier le pays.

Mais à leur arrivée à 5 kilomètres du village Nassoulé, les rebelles leur ont tendu une embuscade à 5 kilomètres, provoquant  un violent affrontement jusqu’à la mise en débandade des forces coalisées qui se sont repliées sur Berberati en attendant un nouveau renfort qui devrait venir de Bangui, selon des sources militaires. Mais d’ores et déjà, les FACA  accusent leurs collègues gendarmes, tout comme ces derniers qui accusent les FACA d’être à l’origine du fiasco.

Cependant, les populations locales, qui applaudissent les forces loyalistes à leur départ au front,  se mettent à paniquer à leur retour. À Berberati, la ville était totalement paralysée ce mardi. Les ONG ont limité  leur sortie suite aux promesses faites par les rebelles d’envahir la ville de Berberati.

Aujourd’hui, le calme est revenu dans la ville, mais les forces de l’ordre sont toujours sur leur garde.

La France réaffirme son engagement au côté de la Centrafrique

En visite à Bangui le samedi 19 septembre dernier, la ministre déléguée auprès de la ministre française des armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, madame Geneviève Darieusseq réaffirme l’engagement de la France et  de l’Union européenne à accompagner les autorités centrafricaines dans le processus de stabilisation du pays.

« Je dis au Président de la République Faustin Archange TOUADERA que ma venue pour ce changement de commandement de l’EUTM était aussi l’occasion de rappeler l’amitié sincère, franche  entre la France et la Centrafrique, mais également de rappeler l’implication de la France dans ce processus de stabilisation du pays, ainsi que l’implication de l’Europe, qui est un partenaire absolument essentiel en terme, bien entendu, de militaire, mais également en terme de financement, puisque des financements européens important sont mis en œuvre dans ces dispositifs de reconquête de la sécurité dans le pays », a déclaré à la presse la ministre déléguée de la France Madame Geneviève DARIEUSSEQ, à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA ce vendredi au palais de la renaissance à Bangui.

Pour la ministre, son entrevue avec le Président de la République c’est aussi l’occasion d’affirmer la volonté commune de poursuivre tout le processus de stabilisation au sein de la Minusca, mission des nations-unies en Centrafrique,   mais également de poursuivre bien entendu  la montée en puissance des forces armées centrafricaines (FACA) à travers des formations qui sont réalisées avec l’EUTM-RCA, une mission de formations de l’Union européenne en République centrafricaine.

« Je veux dire aux centrafricaines et aux centrafricains que la France est proche d’eux, que la France les considère, que la France  .souhaite qu’ils puissent vivre  dans des conditions de sécurité  améliorées. Pour nous, l’enjeu et que dans chaque territoire de ce pays, qu’il y ait une reconquête et démocratique de la présence de l’État, afin que l’éducation,  la culture, le développement puissent se faire, puisse être accompagnés  à travers la mise en œuvre de toutes les conditions des accords de paix qui ont été votées en 2019… »,  a réaffirmé la ministre française Geneviève Darieusseq.

Notons que lors de son arrivée à Bangui, et après avoir entretenu avec le Président de la République, la ministre française  Geneviève Darieusseq a assisté au transfert du commandement à la tête de l’EUTM-RCA au sein de la base militaire Mpoko.

Coronavirus : la Chine fait nouveau don de kits sanitaires à l’armée centrafricaine

La remise de ce don des matériels sanitaires a eu lieu mercredi 12 août 2020, au ministère de la Défense nationale à Bangui.

Dans le  cadre du soutien au gouvernement centrafricain dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, l’ambassade de la République populaire de Chine en Centrafrique a fait un don des matériels sanitaires au ministère de la Défense nationale.

La remise de ce don des matériels sanitaires a eu lieu ce mercredi 12 août au ministère de la Défense nationale en présence de la chef dudit département, madame Marie-Noëlle KOYARA et l’ambassadeur de Chine populaire en RCA, le diplomate Chen Dong.

Ce don  de matériels sanitaires octroyés aux forces armées centrafricaines  par la province de Fujian, en République populaire de Chine, est composé entre autres de 10 000 masques de nez et de 100 pistolets frontaux.

Selon le diplomate chinois, c’est dans le cadre du renforcement de la coopération agissante entre la Chine populaire et la République centrafricaine dans le domaine de sécurité que la province de Fujian vole au secours  de l’armée nationale avec ces matériels sanitaires pour aider la RCA en général, et les FACA en particulier dans la lutte contre la propagation du Covid-19.

Il est à noter que la province de Fujian, qui a été visitée en 2018 par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, mène depuis plusieurs années une très bonne et étroite coopération dans le domaine de formation des agents de la garde présidentielle centrafricains.

Prenant la parole, la ministre de la Défense madame Marie-Noëlle KOYARA a vivement salué le geste salutaire du peuple chinois envers leurs frères centrafricains à la veille du soixantième anniversaire de l’indépendance de leur pays la République centrafricaine.

D’après la ministre, ce beau cadeau servira à sauver beaucoup de vies.  « C’est ça le sens de l’amitié »,  a-t-elle déclaré.

Rappelons que la semaine dernière, la province de Fujian en Chine avait remis des dons de 12 000 masques de nez et 140 pistolet frontaux aux trois départements centrafricains à savoir le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le ministère de l’Économie et de la Coopération internationale et le ministère des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger.

RCA-intégration dans l’armée : près de 12.000 candidats ont affronté les épreuves écrites

Les épreuves écrites d’intégration dans les rangs de l’armée centrafricaine se sont déroulées dimanche 02 août 2020.

Environ 12.000 candidats ont passé dimanche dans plusieurs centres les épreuves écrites à l’issue desquelles 2.600 impétrants seront retenus pour intégrer les rangs des Forces armées centrafricaines (FACA), conformément à la loi de programmation militaire.

Les épreuves pour sélectionner les nouveaux soldats comprennent, entre autres, les mathématiques, l’expression en français, la culture générale, etc. Elles ont été organisées en tenant compte des mesures barrières liées au nouveau coronavirus, à savoir le lavage obligatoire des mains, le port du masque et la distanciation sociale d’au moins un mètre.

La capitaine Evrard Tékri Mognéko, l’un des superviseurs des épreuves, a indiqué que les compositions se sont déroulées sans incident, sous le regard vigilant de deux surveillants par salle.

Dans le but de restaurer les forces armées de l’Etat, la loi de programmation militaire centrafricaine a prévu, d’ici 2023, le recrutement d’environ 9.800 jeunes soldats, avec le concours de la mission onusienne de paix en Centrafrique MINUSCA, garante de la transparence du processus de reconstruction d’une armée véritablement républicaine.

RCA : l’armée tue cinq miliciens

Ces rebelles ont tué par des militaires qui ont repoussé l’attaque d’une des milices qui se partagent une grande partie de ce pays.

Cinq assaillants ont été tués dans l’ouest de la Centrafrique par des militaires qui ont repoussé l’attaque d’une des milices qui se partagent une grande partie de ce pays ravagé depuis sept ans par la guerre civile. L’information a été confirmée mercredi 10 juin, par le gouvernement.

Lundi soir, l’un des principaux mouvements armés rebelles, le groupe 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), a mené plusieurs attaques simultanées dans la région dont l’une a visé un camp militaire à Bouar, une ville située sur l’axe stratégique entre la capitale Bangui et le Cameroun, principale source d’approvisionnement de ce pays parmi les plus pauvres du monde.

Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, a condamné des « attaques simultanées, planifiées et coordonnées lancées sur plusieurs localités, notamment à Bouar » par les 3R. Leur chef, Sidiki Abass, avait annoncé vendredi qu’il suspendait sa participation à l’accord de paix signé le 6 février 2019 à Khartoum avec le gouvernement et 13 autres mouvements rebelles.

L’attaque de Bouar, repoussée par les Forces armées centrafricaines (FACA), a fait « cinq morts parmi les assaillants et 17 blessés » chez les militaires, selon M. Kazagui.

Selon le gouvernement et la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), l’assaut de Bouar a visé le camp des Unités mixtes de sécurité (USMS), ces bataillons qui mêlent forces armées régulières et combattants issus des groupes armés, et dont la mise en œuvre est l’une des clauses de l’accord de Khartoum.

Une soixantaine d’éléments des 3R avaient été intégrés à cette unité mixte mais avaient déserté le lendemain de son inauguration, le 13 mai.

Début juin, la Minusca avait mis en garde Sidiki Abass « contre sa tendance expansionniste dans d’autres parties de la région, en claire violation de l’accord » de Khartoum, censé mettre fin à une guerre civile qui ensanglante la Centrafrique depuis 2013, quand une coalition de groupes armés a renversé le régime du président François Bozizé.

A quelques mois d’une élection présidentielle à haut risque, prévue en théorie en décembre 2020, la Centrafrique est toujours en proie aux exactions des groupes armés, la plupart pourtant signataires de l’accord de paix, et qui contrôlent encore près des deux tiers du territoire.

RCA : l’armée repousse une tentative d’invasion des rebelles

L’armée centrafricaine a repoussé ce lundi 18 mai une tentative d’invasion de la ville d’Obo (extrême sud-est) par les combattants du groupe rebelle UPC (Union pour la paix en Centrafrique (UPC).

Selon le préfet du Haut Mbomou dont Obo est le chef-lieu, les Forces armées centrafricaines (FACA), déployées dans la ville centrafricaine d’Obo ont repoussé ce lundi matin une tentative d’envahissement de la ville par des éléments du groupe rebelle l’Union pour la paix en Centrafrique.

A l’en croire, l’armée a réussi à arrêter la progression des éléments rebelles vers le centre de la ville. Elle a également procédé à la récupération des armes puis à la perquisition du domicile d’un représentant de l’UPC. Le calme est revenu et les soldats continuent leurs patrouilles. Récemment, un accrochage avait opposé à la sortie sud d’Obo des militaires des FACA à des rebelles de l’UPC.

Depuis 2012, la Centrafrique est plongée dans une crise politique sans précédent après qu’un soulèvement au coûté le fauteuil présidentiel à l’ex-dirigeant François Bozize. En début d’année, après plusieurs années d’exil, Bozize est de retour à Bangui alors que la présidentielle s’annonce.