Ouagadougou, 22 août 2024 – L’Alliance des États du Sahel (AES) franchit une nouvelle étape dans son développement avec l’ouverture, ce jeudi 22 août 2024 à Bamako, d’un atelier consacré à l’élaboration de sa stratégie de communication et à la mise en place d’une plateforme numérique certifiée pour la diffusion de sa web TV. Cet événement, présidé par le ministre malien de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, réunit des experts en communication et en digital venus de divers horizons.
Cet atelier vise à définir les grands axes de la communication de l’AES afin de répondre efficacement aux besoins informationnels et communicationnels des populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Les participants échangeront sur les termes de référence pour l’élaboration de cette stratégie et discuteront d’un chronogramme des actions de communication communes, qui auront pour but de promouvoir le développement et les intérêts des trois pays membres.
L’initiative de cette stratégie de communication s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris depuis la signature, le 16 septembre 2023, de la Charte du Liptako-Gourma. Ce texte fondateur, instituant l’AES, marque le point de départ d’une volonté partagée par les trois pays de renforcer leur défense collective et de mettre en place un mécanisme de coopération orienté vers une intégration socio-économique solide.
Dans un contexte où l’information circule rapidement sur les réseaux sociaux, souvent au nom de l’AES, il est crucial que l’Alliance structure sa communication pour contrer la guerre informationnelle à laquelle elle est confrontée. Il est également essentiel de rassurer et d’encourager les populations locales, afin de les mobiliser et de garantir leur soutien aux efforts déployés par les autorités pour atteindre les objectifs fixés. En parallèle, cette stratégie devra permettre à l’AES de se faire entendre et comprendre par la communauté internationale.

Dans un communiquée au Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies, les Ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, et du Niger ont fermement dénoncé « le soutien ouvert et assumé » de l’Ukraine aux groupes terroristes qui menacent la paix dans la région du Sahel. Ils ont exhorté le Conseil de sécurité à prendre des mesures pour mettre fin à ce soutien, considéré comme une menace directe à la stabilité de la région.
Le gouvernement burkinabè constate que ces pratiques deviennent de plus en plus récurrentes. Ces individus, en se faisant passer pour des proches d’autorités, cherchent à obtenir des sommes d’argent ou à bénéficier de certaines faveurs sous de faux prétextes.