Réception de 17 camions de charbon fin à Ouagadougou par l’État burkinabè

Ce vendredi 9 février 2024, l’État burkinabè a réceptionné à Ouagadougou 17 camions chargés de charbon fin, concrétisant ainsi une décision prise lors du conseil des ministres de la semaine dernière.

Suite à la transaction conclue entre l’État burkinabè et la société minière Essakane SA, mettant fin au différend judiciaire opposant les deux parties, l’État est désormais propriétaire de la cargaison stockée au port sec de Bobo-Dioulasso depuis 2019.

Les 17 camions, transportant 640 sacs de charbon fin pesant au total 447 tonnes, ont été accueillis à Ouagadougou par le ministre des Mines, Yacouba Zabré Gouba.

Il est à noter que ce charbon fin sera traité par la société burkinabè Golden Hand SA, une entreprise d’économie mixte détenue à 40% par l’État burkinabè.

La FIFA clarifie : Pas de carton bleu dans les principales compétitions

L’annonce de la mise en place d’un carton bleu, prévoyant des exclusions temporaires en cas de faute d’antijeu ou de protestation contre un arbitre, a suscité de vives réactions. Les médias, notamment The Telegraph, ainsi que de nombreux fans sur les réseaux sociaux, ont exprimé leur mécontentement face à cette nouvelle mesure.

Face à cette controverse, la FIFA a été contrainte de clarifier la situation. Selon le site beIN Sport, ce test ne sera pas appliqué dans les principales compétitions. La FIFA a affirmé que les informations circulant sur ce qu’on appelle le carton bleu au niveau élite du football sont erronées et prématurées. Elle a ajouté que de tels essais, s’ils sont menés, devraient se limiter à des niveaux de jeu inférieurs.

Initialement prévue pour être annoncée ce vendredi par l’IFAB, l’adoption de cette nouvelle règle ne sera pas effective. Cette évolution fera l’objet de discussions lors de l’assemblée générale de l’IFAB le 2 mars.

Conférence de presse : Le Président du Bénin confirme son départ en 2026 et exprime ses regrets sur la situation politique en Afrique de l’Ouest

Le jeudi 8 février, au palais de la Marina à Cotonou, le chef de l’État du Bénin a tenu une conférence de presse. Devant les journalistes, il a officialisé son départ du pouvoir en 2026, marquant ainsi la fin de son deuxième et dernier mandat. Outre cette annonce, il a abordé la crise politique au Sénégal ainsi que la sortie du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

« Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser »

Concernant la situation au Sénégal, le président béninois a exprimé ses regrets quant aux événements en cours. Par ailleurs, il a également commenté la décision du Niger, du Burkina Faso et du Mali de quitter la Cédéao, prise à la fin du mois de janvier. Patrice Talon a déploré cette situation en soulignant l’importance de l’unité des peuples de la région. Il a rappelé que les chefs d’État sont éphémères alors que les peuples sont durables, et a souligné que la volonté des peuples est de s’intégrer.

Réflexion sur les missions de la Cédéao

Après avoir exprimé ses regrets, le président Talon a évoqué la nécessité de mener des réflexions sur certaines missions de la Cédéao et de les partager avec ses homologues.

« Aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président »

En ce qui concerne la politique intérieure, bien que le président ait promis de ne pas s’accrocher au pouvoir, l’opposition l’accuse de vouloir briguer un troisième mandat en 2026. Patrice Talon a vigoureusement nié ces accusations, soulignant qu’aucun individu au Bénin ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, y compris lui-même. Il a rappelé que cette limitation est inscrite dans la Constitution et qu’il n’y a donc aucune raison de le soupçonner de vouloir s’accrocher au pouvoir.

Réactions attendues de l’opposition

La conférence de presse a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, tandis que l’on attend les premières réactions officielles de l’opposition.

Réunion d’urgence de la CEDEAO : Retrait du Sahel et crise au Sénégal au centre des discussions

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunit en urgence ce jeudi à Abuja, avec plusieurs sujets sensibles à l’ordre du jour. Au premier plan figurent le retrait des trois pays de l’alliance des États du Sahel et la crise politique au Sénégal, selon l’agence France-Presse.

Le 28 janvier dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont conjointement annoncé leur retrait « sans délai » de cette organisation vieille de près de 50 ans. Cette décision fait suite aux sanctions imposées par l’organisation à la suite des coups d’État survenus dans ces pays, selon les autorités militaires. Ce jeudi, les chefs d’État de la CEDEAO vont discuter de cette décision majeure des trois États membres.

En parallèle, la crise politique au Sénégal, issue du report de l’élection présidentielle, sera également abordée. Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA) participera à la réunion, selon l’AFP. Les deux organisations cherchent à harmoniser leurs points de vue sur la situation dans la sous-région.

Des propositions seront soumises aux chefs d’État de l’institution régionale, qui devraient se réunir sur ces questions à Addis-Abeba en marge du prochain sommet de l’Union africaine.

Dissolution de l’Unité de Coordination du Second compact du Burkina Faso

Le gouvernement burkinabè a décidé en Conseil des ministres, ce 7 février, de dissoudre l’Unité de Coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso (UCF-Burkina), créée dans le cadre du Millenium Challenge Account II (MCA II).

L’UCF-Burkina, opérationnelle depuis 2017, était chargée de développer et de surveiller les indicateurs d’éligibilité du Burkina Faso au financement du Millenium Challenge Corporation (MCC). Cependant, le gouvernement a estimé qu’elle n’avait plus de raison d’être.

Le coup d’État de janvier 2022 a été décisif dans la dissolution de l’UCF-Burkina. Suite à ces événements, le Conseil d’administration du MCC a d’abord suspendu, puis résilié le second compact. En réaction, le Burkina a publié, le 17 août 2022, deux décrets significatifs : l’un annonçant la dissolution complète du MCA II-Burkina Faso, et l’autre offrant un nouvel élan à l’Unité de coordination en réorganisant ses attributions autour d’un plan d’actions post-compact.

Cependant, cette dernière mesure semble désormais caduque. Lors du dernier Conseil des ministres, un décret a officialisé la dissolution de l’UCF-Burkina, mettant fin à la gestion de ses activités post-dissolution. Les fonds importants prévus dans le cadre du MCA-II pour des projets structurants, soit 275 060 937 250 FCFA, sont désormais hors d’atteinte.

Les joueurs et l’entraîneur de la RDC manifestent contre la violence armée avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations

Les membres de l’équipe nationale de football de la République démocratique du Congo (RDC), accompagnés de leur entraîneur Sébastien Desabre, ont exprimé leur solidarité avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations en mettant en lumière la violence armée qui sévit dans l’est du pays.

Lors de l’hymne national de la RDC, les joueurs et Desabre ont symboliquement placé leur main droite sur leur bouche et deux doigts sur leur tempe. En plus de cela, les joueurs ont arboré un brassard noir lors de leur affrontement en demi-finale contre la Côte d’Ivoire.

S’exprimant après la défaite de son équipe (1-0), Desabre a souligné : « C’était un message de solidarité envers les victimes, afin de sensibiliser sur la réalité des événements qui se déroulent à l’Est du pays. Il est crucial de mettre en lumière ces problématiques. Les joueurs sont également affectés par cette situation. »

Il a ajouté : « Une équipe nationale de football joue un rôle crucial dans la représentation d’une nation. Ce soir, il était de notre devoir de mettre en avant ce qui se passe dans les coulisses. »

Le capitaine Chancel Mbemba et l’attaquant Cédric Bakambu avaient déjà tenté d’attirer l’attention sur cette question via les réseaux sociaux dès lundi, et elle avait été évoquée lors de la conférence de presse précédant le match, mardi.

L’est de la RDC est le théâtre d’une armée de violence persistante depuis des décennies, avec plus de 120 groupes en conflit pour le pouvoir, le contrôle des terres et des ressources minérales précieuses, tandis que d’autres tentent de défendre leurs communautés. . Les groupes armés opérant dans cette région riche en minéraux ont été accusés de multiples massacres.

Le conflit s’est intensifié à la fin de 2021 avec la résurgence d’un groupe rebelle appelé M23, qui a lancé des attaques pour s’emparer de territoires. Les Nations Unies et les organisations de défense des droits de l’homme ont affirmé que ce groupe bénéficiait du soutien du Rwanda voisin, bien que ce pays réfute ces allégations.

Renouvellement du Fonds de soutien patriotique lors du Conseil des ministres à Ouagadougou

Le Conseil des ministres s’est réuni à Ouagadougou le mercredi 07 février 2024, en séance ordinaire, pour délibérer sur les sujets inscrits à son ordre du jour, entendre des communications orales, procéder à des nominations et autoriser des missions à l’étranger.

Parmi les délibérations, le conseil a adopté un projet de décret portant renouvellement du Fonds de soutien patriotique. Ce décret, selon le compte-rendu du conseil des ministres, fait suite au décret n°2023-0021/PRES/TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 portant création du Fonds de soutien patriotique (FSP).

À la date du 31 décembre 2023, l’État a mobilisé à travers le Fonds de soutien patriotique un montant de 99 039 035 500 F CFA. Ces ressources ont été utilisées pour couvrir les dépenses sociales des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), assurer leur équipement individuel et collectif, ainsi que l’acquisition de carburant.

L’adoption de ce décret permet au gouvernement de renouveler le Fonds de soutien patriotique pour une période d’un an à compter du 1er janvier 2024.

 

Expansion du Groupe Lapaire au Burkina Faso: Ouverture d’une Nouvelle Agence à Bobo-Dioulasso

Le Groupe Lapaire Burkina a inauguré sa deuxième agence à Bobo-Dioulasso le mardi 6 février 2024, située au secteur 21 de la ville, à proximité immédiate du rond-point du stade Sangoulé Lamizana. Cette nouvelle ouverture porte à deux le nombre d’agences du groupe dans la cité de Sya et à neuf sur l’ensemble du territoire national.

Selon Karim Ouédraogo, responsable marketing du Burkina Faso, le groupe prévoit d’ouvrir 20 agences supplémentaires à travers le pays d’ici la fin de l’année 2024. Cette expansion vise à rapprocher les services du groupe des populations, afin de répondre à un besoin croissant en matière de soins visuels.

La création du Groupe Lapaire en 2018 est née de la constatation que de nombreuses personnes vivent avec des problèmes de vue non diagnostiqués, souvent en raison de l’inaccessibilité des spécialistes de la vue et du coût élevé des lunettes. Ainsi, le groupe s’est donné pour mission de rendre les services optiques plus accessibles en proposant des consultations gratuites, des verres correcteurs et médicaux à des prix abordables.

Karim Ouédraogo souligne que les consultations sont prises en charge gratuitement par des spécialistes dans toutes les boutiques du groupe, et que les prix des lunettes commencent à partir de 19 000 F CFA. Cette approche transparente et abordable a permis à des personnes comme Idrissa Ouédraogo, qui avait des problèmes de vue non diagnostiqués, de bénéficier d’un service de qualité à un prix raisonnable.

Les Forces de Défense repoussent une attaque terroriste à Ouargaye

Des terroristes ont tenté d’attaquer un poste des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) à Ouargaye, dans la région du Centre-Est, mais ont été repoussés par les forces combattantes. L’incident s’est déroulé le lundi 05 février 2024, comme l’a rapporté la télévision nationale.

Les assaillants, venus en nombre, ont été courageusement repoussés alors qu’ils tentaient d’attaquer le poste des VDP à Ouargaye, situé dans le Koulpélogo. En battant en retraite, certains des terroristes ont été ciblés par des frappes aériennes, neutralisant ainsi plusieurs d’entre eux et forçant les autres à fuir. Les Forces combattantes ont ensuite été déployées pour neutraliser les rescapés, selon le récit diffusé par la télévision nationale. En outre, des armes utilisables et des motos ont été récupérées sur les lieux de l’attaque.

Le Gouvernement Malien annule les concours de la fonction publique suite à des fraudes

Le gouvernement de transition du Mali a pris une décision radicale le 5 février en annulant les concours directs de la Fonction publique qui avaient été organisés en décembre 2023. Cette action a été motivée par la découverte d’un vaste réseau de fraude. Les autorités maliennes assurent toutefois que des concours crédibles seront rapidement organisés pour garantir l’intégrité du processus de recrutement.

Le ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a affirmé avoir découvert un réseau de fraudes étendu qui entachait la crédibilité des concours. Cette décision est alignée sur les valeurs du Mali Kura, axées sur l’objectivité et la reconnaissance du mérite, selon le ministère chargé de la Fonction publique.

En conséquence, le gouvernement annonce qu’il organisera des concours crédibles dans un avenir proche, bien que les dates précises restent à déterminer et seront communiquées ultérieurement. De plus, une enquête judiciaire sera ouverte pour traiter les fraudes découvertes, avec la promesse de saisir la justice pour des enquêtes approfondies.

Les concours annulés étaient prévus dans le cadre du budget 2023 et avaient eu lieu du 23 au 31 décembre 2023 à Bamako ainsi que dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Un total de 64 504 candidats étaient en lice pour 1 489 postes à pourvoir.

La reprise des concours concerne les mêmes listes de candidats et se déroulera dans les mêmes centres à Bamako ainsi que dans les six autres régions précédemment mentionnées.