Rencontre diplomatique entre le Burkina Faso et les États-Unis

Hier, mardi 23 janvier 2024, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a accueilli en audience le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Burkina Faso. Lors de cette rencontre, le diplomate américain Eric P. WHITTAKER et les représentants burkinabè ont discuté de divers sujets liés à la coopération bilatérale, mettant l’accent sur des domaines tels que la sécurité, l’assistance humanitaire, l’éducation, la santé. communautaire et la bonne gouvernance.

Le chargé d’affaires, nouvellement en poste au Burkina Faso après une expérience dans des pays sahéliens tels que le Mali, le Niger et le Tchad, a exprimé son engagement à renforcer la coopération entre les deux nations de manière pragmatique et productive, tout en respectant la souveraineté du Burkina Faso.

Accueillant chaleureusement le diplomate américain, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a souligné l’avantage de sa connaissance préalable du Sahel et de son contexte. Tout en reconnaissant les États-Unis comme un partenaire de taille, le ministre a encouragé Eric P. WHITTAKER à accorder une importance particulière aux solutions endogènes dans les initiatives en faveur des populations burkinabè.

Faisant preuve de disponibilité, le ministre a assuré le chargé d’affaires de sa collaboration pour la réussite de sa mission au Burkina Faso. La réunion a ainsi jeté les bases d’une coopération bénéfique mutuellement entre les deux nations.

Défaite des Étalons du Burkina Faso face à l’Angola : les défis à venir

Les Étalons du Burkina Faso ont subi une défaite de 2-0 contre l’Angola au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro le mardi 23 janvier 2024. Malgré une première partie du match sous leur contrôle, les Étalons se sont retrouvés en difficulté lorsque Cristovao Paciencia a marqué pour l’Angola à la 35e minute.

Malgré les efforts de Bertrand Traoré et de ses coéquipiers pour égaliser, le score est resté inchangé jusqu’à la mi-temps. En seconde période, les changements tactiques opérés par l’entraîneur Hubert Velud n’ont pas suffi, et Keliano Manuel a ajouté un deuxième but pour l’Angola dans le temps additionnel à la 90+3.

Ainsi, le Burkina Faso se classe actuellement à la deuxième place du groupe D avec 4 points, derrière l’Angola qui est en tête avec 7 points. La Mauritanie et l’Algérie occupent respectivement la troisième et quatrième place du groupe. Les Étalons devront se déplacer à Korogho pour affronter le leader du groupe E, probablement le Mali, dans le prochain match.

Le coach angolais, Pedro Valdemar Soares Gonçalves, s’est exprimé avec bonheur après la victoire, soulignant l’esprit d’équipe de son équipe. De son côté, Hubert Velud a reconnu la déception liée au manque d’efficacité de son équipe mais a souligné l’importance de se concentrer sur la récupération et de se préparer pour les prochains tours de la compétition.

La société Golden Hand s’engage dans la récupération d’or à partir de résidus miniers

La société Golden Hand, spécialisée dans le traitement des déchets miniers, a dévoilé mardi à Ouagadougou qu’elle a acquis 392 tonnes de résidus, avec l’objectif d’extraire environ 165 kg d’or, soit 5 304 onces. Le PDG de Golden Hand, Marie Emmanuel Tapsoba, a révélé lors du lancement officiel des activités de sa société que celle-ci a conclu un contrat avec la société d’exploitation minière Semafo, portant sur ces résidus de type charbon fin.

Selon le PDG, ces 392 tonnes de résidus devraient permettre de produire 5 304 onces d’or, soit environ 165 kg d’or. Marie Emmanuel Tapsoba a encouragé d’autres sociétés minières à suivre l’exemple de Semafo pour optimiser la valorisation de leurs résidus.

Outre l’or, les résidus miniers renferment d’autres métaux précieux à teneur significative. Lors de la cérémonie d’inauguration des activités de l’usine, le président Ibrahim Traoré a invité les pays voisins à envisager le Burkina Faso comme destination pour le traitement de leurs résidus miniers.

 

Démantèlement d’un gang de cyber délinquants spécialisés dans l’usurpation d’identité et le vol de numéraire

La Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a récemment mis fin aux agissements d’un groupe de présumés cyber délinquants qui se spécialisaient dans l’usurpation d’identité suivie de vols de numéraire via les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Ce groupe, composé de quatre jeunes (S. S, S. H, S. I et T. A), âgés entre 21 et 23 ans, ciblait principalement des boutiques de transfert d’argent situées dans les villes de Kaya et de Ouagadougou. Leur modus operandi impliquait l’utilisation d’une carte SIM portant le numéro 67 XX X 29, obtenue au moyen d’une carte d’identité nationale burkinabè (CNIB) égarée. Cette SIM était spécialement dédiée à recevoir des transactions provenant de leur plan.

Sous la direction de S.S, le groupe opérait en binôme, chaque membre ayant un rôle spécifique. Pendant qu’un élément mettait en œuvre le plan dans la boutique de transfert d’argent, l’autre restait en observation sur une moto ou distrayait le gérant de la boutique.

Leur stratagème consistait à solliciter plusieurs dépôts d’argent d’au moins deux mille (2 000) francs CFA par transaction, dans le but de mémoriser le code secret du gérant en observant les mouvements de ses doigts lors de la saisie. Lors de la dernière transaction désirée, ils profitaient du fait que le gérant leur remette le téléphone pour introduire le contact bénéficiaire de la transaction, effectuant rapidement un transfert d’argent dont le montant variait entre 200 000 et 500 000 F CFA sur le numéro 67 XX XX 29, tout en supprimant le message de notification de l’opération de transfert.

Interpellés et auditionnés par la BCLCC, les présumés auteurs ont admis les faits qui leur sont reprochés. Le préjudice financier résultant de leurs activités délictuelles est estimé à plus de six (06) millions de francs CFA, touchant plusieurs victimes.

À l’issue de l’enquête, ils ont été déférés devant Monsieur le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga I pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

La BCLCC profite de cette occasion pour rappeler aux gérants des boutiques de transfert d’argent l’importance du respect des cahiers de charges et les invite à faire preuve de prudence dans leurs activités.

Le Ministre Zerbo exhorte les gouverneurs à assurer le retour des Chefs de circonscription administrative

Le 23 janvier 2024, le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Émile Zerbo, a convoqué les gouverneurs de région à Ouagadougou pour discuter du retour des Chefs de circonscription administrative (CCA) dans leurs territoires respectifs. Le Ministre a souligné la nécessité d’une action rapide, malgré l’amélioration de la situation sécuritaire dans ces zones.

Actuellement, 85 Chefs de circonscription administrative ne résident pas en permanence dans leurs circonscriptions, une réalité que le Ministre a regrettée. Il a pressé les gouverneurs d’adopter des mesures appropriées en collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour assurer le retour « effectif et sans délai » des CCA dans leurs territoires. Il a également appelé les FDS à inclure la protection et la sécurisation des CCA dans leurs missions, en insistant sur la résidence de ces derniers dans les zones où des détachements ou des unités de force combattante sont présents.

Selon le MATDS, la réinstallation des populations dans leurs localités doit être dirigée par le CCA, dont la présence rassure non seulement les habitants mais aussi les autres acteurs locaux. Dans le contexte actuel, le Ministre a souligné le rôle crucial des CCA dans l’organisation des populations, les appelant à prendre des mesures d’urgence et à rendre compte régulièrement de l’état d’esprit des habitants.

Le Ministre Zerbo a également critiqué la persistance de dysfonctionnements au sein de l’administration, notamment l’exécution hors délai de certaines instructions. Il a appelé les agents du MATDS à corriger ces lacunes pour s’aligner sur les orientations du Chef de l’État, soulignant que les difficultés rencontrées ne doivent pas compromettre l’accomplissement de leurs devoirs.

 

Lancement officiel d’une usine de traitement des résidus miniers au Burkina Faso

Le gouvernement du Burkina Faso, dans sa quête de lutter contre le terrorisme tout en jetant les bases d’un développement économique durable, a inauguré ce mardi 23 janvier 2024 une usine de traitement des résidus miniers à Kossodo, dans les zones industrielles. La cérémonie a été présidée par le chef de l’État, Ibrahim Traoré.

L’initiative de créer cette usine remonte à 2017, selon les dires d’Emmanuel Marie Tapsoba, Directeur général de la société Golden Hand SA, chargée de l’exploitation des résidus miniers. Malgré des démarches administratives initialement vaines, la détermination et l’expertise nationale ont finalement prévalu. Tapsoba a souligné que le matériel de l’unité a été entièrement conçu et fabriqué par des artisans burkinabè, sans aucune importation de machines. Grâce au soutien des autorités actuelles, le projet a rapidement pris forme, devenant aujourd’hui une réalité.

Pour le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zagré Gouba, cette initiative renforce la conviction que le développement est possible tout en protégeant au mieux les intérêts économiques du pays. Alors que les sociétés minières génèrent d’importantes quantités de résidus, le constat est qu’aucune entreprise spécialisée dans l’extraction des métaux précieux contenus dans ces résidus n’existe localement. Ces résidus sont souvent exportés et traités à l’étranger, posant des risques pour la préservation des intérêts nationaux. Le ministre souligne également l’importance de tirer des leçons de l’affaire du charbon fin et de renforcer la souveraineté nationale, en particulier dans le secteur minier.

Le président a invité les pays voisins à s’intéresser à cette usine nouvellement inaugurée, soulignant qu’elle représente non seulement une avancée pour les Burkinabè mais aussi pour l’Afrique. Il a encouragé les ingénieurs à se manifester, soulignant qu’il faut croire en l’expertise nationale pour contribuer à l’avancement du pays.

Les étalons du Burkina FASO assurent leur place en huitièmes de finale de la CAN avant un duel palpitant

Les fans des Etalons du Burkina Faso peuvent déjà se réjouir alors que leur équipe favorite s’est assurée une place en huitièmes de finale de la CAN, avant même leur dernier match de poule contre les Palancas Negras d’Angola prévu ce mardi.

Cette qualification a été confirmée suite aux résultats des matchs passionnants dans les groupes A et B. Même en cas de défaite face aux Angolais, les Etalons peuvent souffler : ils seront, dans le pire des scénarios, repêchés parmi les quatre meilleures équipes classées 3e à l’issue des phases finales de groupes.

Comparons les performances : dans le groupe A, la Côte d’Ivoire, classée 3e, a engrangé 3 points, tandis que dans le groupe B, le Ghana, également 3e, compte seulement 2 points. En revanche, les Etalons trônent confortablement en tête avec 4 points.

Alors que la compétition s’intensifie, le Burkina Faso semble bien parti pour faire partie des quatre meilleures équipes issues des poules restantes. Les supporteurs peuvent donc s’attendre à des rencontres passionnantes et pleines de rebondissements à mesure que les Etalons poursuivent leur parcours dans cette CAN 2024.

Une délégation parlementaire malienne en terre Burkinabè pour renforcer les liens fraternels et aborder les défis communs

Dans une démarche de coopération et d’échange fructueux, une délégation de parlementaires maliens, dirigée par Diarra Rakytalla, la 5e vice-présidente du Conseil national de Transition, a débarqué à l’aéroport de Ouagadougou tard dans la nuit de lundi à mardi. L’objectif de cette visite d’une semaine est de travailler en étroite collaboration avec leurs homologues burkinabè de l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur des questions cruciales telles que la sécurité, la paix et le développement.

Arrivés à bord d’un vol nocturne d’Air Burkina, le nombre exact de parlementaires maliens n’a pas été précisé, mais leur présence témoigne de l’importance accordée à cette mission. La cheffe de la délégation malienne, Rakytalla Diarra, 5e vice-présidente du CNT au Mali, a exprimé l’objectif de la visite en ces termes : « Nous sommes ici dans une visite fraternelle, une visite de cordialité, d’échanges et de partage d’expériences mais aussi d’apprentissage mutuel, de mutualisation de tous nos efforts, afin de relever ensemble les grands défis auxquels sont confrontés nos deux pays, amis et frères, qui ont une histoire commune, un environnement commun et des problèmes similaires et communs à traiter. »

La délégation malienne souhaite également souligner l’appartenance des deux pays à un espace commun et la détermination partagée à relever les défis communs de la souveraineté, de la sécurité, de la paix et du développement dans la sous-région. Cette visite s’inscrit dans un cadre d’amitié, de coopération et de fraternité, renforçant les liens entre le Mali et le Burkina Faso.

Il est à noter que cette initiative fait écho à la récente visite de travail de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso à Bamako, où le président de l’ALT, Ousmane Bougouma, a conduit une délégation de parlementaires burkinabè pour une visite de 72 heures. Les relations entre le Burkina Faso et le Mali se sont intensifiées, notamment dans la lutte contre le terrorisme et l’impérialisme, principalement d’origine française. Les deux pays ont déjà organisé des conseils de ministres conjoints et maintiennent des cadres de concertation entre les autorités au plus haut niveau, démontrant leur engagement commun dans la recherche de solutions aux défis partagés.

Révolutionner la sécurité routière au Burkina Faso : Des mesures inédites pour sauver des vies

Le dynamique Comité burkinabè de la route et du transport routier (CBRTR) a récemment pris l’initiative de changer la donne en matière de sécurité routière. Le samedi 20 janvier 2024, à Ouagadougou, deux panels captivants ont été organisés par le CBRTR, ciblant aussi bien les élèves que les acteurs majeurs du secteur. Cet événement de grande envergure a dévoilé des statistiques percutantes et des solutions innovantes pour faire face aux défis persistants.

Selon Ali Traoré, président du CBRTR, près de 77% des accidents sur les routes sont imputables au comportement humain. Il a souligné l’urgence d’une sensibilisation accrue pour inciter les individus à adopter des comportements responsables. L’absence de port de casque, a-t-il averti, est un facteur majeur contribuant aux traumatismes crâniens et, malheureusement, à des pertes de vies évitables.

Dans une perspective de contribution significative à l’amélioration de la sécurité routière, le CBRTR a organisé deux conférences focalisées sur des thèmes cruciaux. Le premier a exploré « la problématique de la sécurité routière au Burkina Faso », tandis que le second s’est penché sur « la gestion de l’entretien routier par niveau de service ».

Ali Traoré a souligné l’importance cruciale de ces thèmes, considérés comme prioritaires par le département des transports. Il a exprimé l’espoir que ces conférences approfondiront les réflexions et ouvriront des perspectives innovantes pour réduire le taux d’accidents et, par conséquent, le nombre de décès à l’échelle nationale.

Le président du CBRTR a insisté sur la nécessité d’une éducation précoce au respect du code de la route, dès le plus jeune âge, même à l’échelle maternelle. Il a plaidé en faveur d’un enseignement du code de la route et des valeurs civiques aux enfants, soulignant qu’une telle sensibilisation doit être constante pour éviter les comportements répréhensibles, avec des sanctions appropriées lorsque nécessaire.

Evariste Meda, directeur général de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER), a renforcé ces idées en soulignant l’importance cruciale pour les usagers de la route de se protéger avec le port du casque et de connaître le code de la route. Il a mis en avant les actions de sensibilisation menées par l’ONASER, notamment la promotion de la visite technique des véhicules à deux roues motorisés, en collaboration avec le CCVA.

En résumé, le CBRTR et l’ONASER ont déclenché une nouvelle ère de conscience et d’action en faveur de la sécurité routière au Burkina Faso. Des mesures éducatives et préventives radicales sont à l’ordre du jour, avec l’objectif ultime de sauver des vies et de créer des routes plus sûres pour tous.

Issoufou Dayo confiant malgré le rattrapage des Étalons: objectif qualification face à l’angola

Lors du match contre les Fennecs d’Algérie, les Étalons du Burkina Faso ont été rattrapés au score à deux reprises, mais le défenseur Issoufou Dayo reste confiant pour la suite. Malgré la difficulté du match, il a salué l’effort de ses coéquipiers et l’appui du public, soulignant qu’il reste un dernier match crucial contre l’Angola.

Issoufou Dayo, un pilier de la défense burkinabè, assure que l’équipe donnera tout pour arracher la qualification et satisfaire le peuple burkinabè. Même si la qualification semble déjà acquise, les Étalons visent désormais la première place de leur groupe.

« Inscrits dans nos têtes, nous ne sommes pas encore qualifiés. Nous devons tout donner lors du prochain match pour ravir la première place à notre peuple. Nous sommes sur une bonne lancée, et nous allons continuer comme ça », affirme Issoufou Dayo.

Le prochain défi pour les Étalons est fixé le mardi 23 janvier 2024 contre l’Angola au Stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Actuellement, l’Angola domine le groupe avec quatre points, suivi du Burkina Faso également avec quatre points. L’Algérie compte deux points, tandis que la Mauritanie n’a encore obtenu aucun point dans la compétition.