Le 12 Avril 2023 la délégation centrafricaine qui participe aux assises des assemblées annuelles du rintemps 2023 des institutions financières internationales a multiplié des rencontres de plaidoyer.
La délégation de la RCA a eu une concertation avec et les bailleurs de fonds islamiques et Arabes. Cette rencontre présidée par le Premier ministre, Félix Moloua, a vu la participation de la Banque mondiale, du Programme des nations unies pour le développement PNUD, de la société financière internationale SFI, de la BADEA, du fonds Saoudien pour le développement FSD, du fonds de l’organisation des pays producteurs du pétrole OPEP et du fonds de développement de Koweït.
La réunion de concertation a permis aux participants de prendre connaissance de la note conceptuelle ainsi que le chronogramme des travaux de préparation de la table ronde avec les bailleurs de fonds islamiques et Arabes qui aura lieu à Marrakech au Maroc pendant les assises des assemblées annuelles du FMI et du groupe de la Banque mondiale d’Octobre 2023. Une cellule a été mise en place pour les travaux de préparation.
Cette assise voulue par le gouvernement, soutenue et préparée par l’équipe du bureau de l’administrateur de la RCA au conseil d’administration de la RCA à la banque mondiale a donné l’occasion à différentes délégations d’apporter un soutien indéfectible à l’initiative centrafricaine.
Les ambassadeurs du Maroc et du Gabon aux Nations Unies ont pris la parole en visioconference pour faire un plaidoyer auprès des bailleurs de fonds Arabes de saisir cette opportunité pour investir en Centrafrique. La Banque Africaine de Développement (BAD), la société financière internationale (SFI) et le PNUD ont présenté les actions menées sur le terrain et le montant important de leurs portefeuilles d’interventions en Centrafrique.
Il convient de rappeler que cette réunion visait » à stimuler de nouveaux partenariats gagnant-gagnant entre le monde islamique et Arabe et la République Centrafricaine et à mobiliser les bailleurs de fonds islamiques et Arabes autour des besoins dont le financement de la RCA dans les secteurs jugés prioritaires, à savoir l’agriculture et l’élevage le transport, l’énergie, l’eau, la santé, l’éducation et la stabilisation. Tout ceci dans le but d’améliorer les conditions de vie des centrafricains.