Le président Faustin Archange Touadera était au parlement à l’ouverture de l’atelier de validation du document de stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique.
– Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
– Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
– Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
– Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
– Madame la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies, Coordonnatrice Humanitaire ;
– Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions Diplomatiques et Consulaires, Représentants des Organisations Internationales ;
– Mesdames et Messieurs les Membres du Comité de Réflexion sur la Réduction des Risques de Catastrophes ;
– Distingués invités ;
– Mesdames et Messieurs ;
La République Centrafricaine, notre pays, de par ses réalités physiques, géographiques, géologiques et climatiques est, à l’instar des autres pays du monde, exposé aux aléas naturels, sanitaires et anthropiques.
Les impacts de plus en plus croissants de ces aléas sont à l’origine des catastrophes récurrentes, exacerbées par les vulnérabilités de tous ordres.
Face à ces défis qui menacent l’existence de l’humanité, chaque pays du monde doit trouver, au niveau national, des solutions innovantes et durables contre les effets des changements climatiques.
C’est donc avec fierté que je préside ce jour, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation de la Stratégie Nationale de Prévention et de Réduction des Risques de Catastrophes et d’Adaptation au Changement Climatique.
– Distingués invités ;
– Mesdames et Messieurs.
On se souviendra que c’est en 2012 que le Gouvernement de la République Centrafricaine a jeté les bases d’un processus à travers la mise en place d’un Comité de réflexion qui regroupe plusieurs départements ministériels et beaucoup d’autres entités intéressées par la question.
Le Cadre de Sendai 2015-2030 sur lequel s’aligne cette stratégie et auquel notre pays est partie prenante, définit sept (7) objectifs et quatre (4) priorités d’action pour prévenir et réduire les impacts des risques de catastrophes.
D’autres programmes mondiaux et régionaux, notamment les objectifs de développement durable, l’Accord de Paris sur le climat, le nouvel agenda urbain, les agendas sur la biodiversité et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, comportent autant d’objectifs qui ne peuvent être atteints sans tenir compte de la réduction des risques de catastrophe, car il existe des liens clairs entre ces instruments internationaux.
La gouvernance pour la réduction des risques de catastrophes implique l‘évaluation et la gestion des facteurs de risque, la compréhension des causes de ces risques, en limitant l’exposition des communautés et en agissant pour réduire la vulnérabilité des populations.
La préparation pour une réponse efficace, une meilleure reconstruction à travers le relèvement post-catastrophe doit se faire avec le concours de tous les secteurs et de toutes les parties prenantes.
Pour atteindre les résultats escomptés, nous devons tenir compte des scénarios de changement climatique.
Ceux-ci consistent en la mise en place des mécanismes de prévision, de surveillance et d’alerte précoces multisectoriels, axés sur la population ainsi que des mécanismes de communication, d’infrastructures liées à l’eau, aux transports, à l’habitat, aux télécommunications, aux installations sanitaires, pour faire en sorte qu’elles restent sûres, efficaces et opérationnelles pendant et après les catastrophes, afin d’assurer les services vitaux et essentiels.
Le Cadre de Sendai engage tous les acteurs de premier plan au développement et à l’aide humanitaire à investir dans la réduction des risques de catastrophes pour renforcer la résilience des communautés aux événements liés à leurs aléas.
A cet effet, il impérieux que la Plateforme Nationale qui sera mise en place puisse fonctionner comme un seul système cohérent, avec plusieurs mécanismes permettant une meilleure collaboration entre toutes les parties prenantes et tous les secteurs, afin de fournir des orientations et les soutiens nécessaires à la mise en œuvre des différents programmes en la matière.
M’adressant particulièrement à nos partenaires techniques et financiers, je voudrais rappeler que cette Stratégie et son Plan de mise en œuvre, qui feront l’objet de validation pendant cet atelier, viennent comme des outils destinés à aider le Gouvernement à s’engager, avec les autres Etats de la planète, à intégrer la réduction des risques de catastrophes et le renforcement de la résilience dans ses outils de pilotage du pays et de prendre des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions (ODD 13).
Pour répondre à ces désastres et crises et retrouver les voies du développement durable, notre pays a besoin d’être soutenu dans ses efforts, tout en améliorant ses compétences à gérer de manière proactive les risques de catastrophes et renforcer la résilience en vue de faire face aux futures crises.
Ce document de travail, préparé avec l’appui des partenaires internes et externes, est dédié à la planification de réponse coordonnée pour les situations de catastrophes.
C’est l’occasion pour moi de saluer le travail abattu par le Comité de réflexion, en dépit des moyens limités, les difficultés de tout genre.
Je ne peux que me réjouir du fait que ce processus, initié depuis 2012, ait connu des avancées aussi significatives.
J’exhorte tous les participants ici présents à l’assiduité et à la ponctualité et à faire preuve de sérieux dans leur analyse afin de produire un Document qui sera accepté par tous.
Je voudrais, pour terminer, renouveler mes remerciements à la Croix-Rouge Centrafricaine et la Croix-Rouge Néerlandaise ainsi qu’à MEDAF-PHAMA (Shalina) et l’Hôtel Ledger dont les appuis ont rendu possible l’organisation de cet atelier.
Il me reste à vous dire la conviction que j’ai de voir sortir de cet atelier des commentaires et conclusions qui permettront d’améliorer le document soumis à votre analyse.
Tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert l’atelier national de validation du Document de Stratégie Nationale de Réduction des Risques des Catastrophes et d’Adaptation au Changement Climatique.
Je vous remercie.