La voyance : un autre moyen de protection

Des faits et petits gestes qui paraissent anodins peuvent avoir leur importance dans le monde des prédictions. C’est le cas du mystère des heures miroirs. Elles peuvent avoir plusieurs significations. Il est impossible pour un homme de connaître toutes les éventualités auxquelles il sera confronté. La consultation chez un médium est sans doute une solution envisageable. Découvrez dans cet article quelques informations autour de la question de l’heure miroir et l’art de prédiction.

L’heure miroir, le reflet d’une multitude de signes

Communément appelée heure jumelle, l’heure miroir se reconnaît par l’apparition de deux chiffres souvent de manière accidentelle. Mieux, il s’agit d’un affichage d’heure au format numérique. Les chiffres d’une heure miroir correspondent à ceux des minutes : 01-01, 02-02, 03-03, 04-04, 05-05, 06-06, 07-07, 08-08, 09-09, 10-10, 22-22, 23-23, 00-00. Bien évidemment, l’apparition d’une heure miroir voudra dire beaucoup de choses. L’interprétation est possible avec :

  • Un calcul numérologique ;
  • Une Doreen Virtue ;
  • Une lecture astrologique.

Vous pouvez essayer également le tarot gratuit pour une prédiction ou une révélation à votre égard. Il existe le tarot de l’amourle tarot chinoisle tarot zen… La notion d’heure miroir laisse entrevoir celle de la synchronicité. Celle-ci fait référence à l’apparition de deux évènements distincts sans aucun lien de causalité de façon simultanée. Cela a une signification.

 

Significations d’une heure miroir

L’heure miroir peut signifier beaucoup de choses en fonction de celui qui l’observe. L’universalité sur la signification de l’heure miroir pour tout individu est fausse. L’apparition de l’heure miroir, qu’elle soit répétée ou non, peut être :

  • un signe de l’ange gardien ;
  • un message du subconscient ;
  • un éventuel contact avec une entité ;
  • une pensée à un être ;
  • une réponse à votre préoccupation.

Un signe de l’ange gardien

Tout le monde a priori dispose d’un ange gardien. Votre ange gardien peut se manifester à vous par une apparition des heures miroirs. C’est une méthode par laquelle il peut communiquer avec le monde visible, matériel. Par le canal de l’heure miroir, votre ange peut vous prévenir d’un danger éventuel ou essayer de rentrer en contact avec vous. L’heure au format numérique peut être un signe de votre subconscient.

Un message du subconscient

Plusieurs faits écharpent à la conscience. Votre subconscient peut vous interpeller grâce à une heure miroir. Dès lors, inconsciemment, vous pouvez vérifier l’heure et observer qu’elle est identique à la minute. C’est probablement un signe à absolument déchiffrer pour éviter ou prendre des initiatives sur une éventualité. Des entités peuvent aussi essayer de vous contacter par ces heures.

Un éventuel contact avec une entité

Il peut s’agir d’un esprit ou une personne décédée. Le monde visible est dépourvu d’un aperçu sur le monde invisible. Un esprit, une personne décédée qui peut être de votre famille peut essayer de vous informer sur des évènements à venir ou déjà passés dont vous ignorez. Un être peut également vous joindre par une heure miroir.

Une pensée à un être

L’observation de l’heure miroir peut signifier qu’il existe un être qui éprouve de forts sentiments à votre égard. Pour cela, il faut parvenir à identifier les sensations qui vous animent à l’instant où vous observez l’heure jumelle. Cette personne peut vous remplir d’une énergie positive ou négative. En dehors de ceci, elle peut vous donner des réponses à une préoccupation.

L’analyse d’une heure miroir que vous observez à plein temps peut vous permettre de trouver des solutions à des préoccupations.

RCA : 30 femmes seront formées à la transformation du manioc en gari et atchiéké

La Direction Exécutive de l’association projet Engineering sur financement de l’ONG URU a procédé au lancement officiel du Projet YAP 2021 intitulé «Formation des 30 jeunes femmes sur les techniques de transformation du manioc : Cas de Gari caramélisé fin et de atchiéké ».

L’objectif de ce projet est de promouvoir l’émancipation des femmes au sein de la société centrafricaine comme le souligne Noël Danzi koyassou, président du projet Engineering: « Nous avons déjà travaillé à Bimbo en 2018. Et, nous sommes revenus aujourd’hui pour appuyer les filles de cette localité à travers ce projet de renforcement de capacité dans le cadre des activités génératrice de revenu en vue de l’autonomisation de la fille centrafricaine». Il a aussi exhorté la population de Bimbo de s’appliquer à la culture de manioc: «Nous sommes là pour conscientiser la population de Bimbo sur la nécessité de cultiver davantage le manioc mais surtout de s’appliquer à la consommation de manioc qui possède un grand nombre des produit dérivé dont le gari et atchiéké », a-t-il ajouté.

Un projet qui s’annonce très bénéfique pour la population centrafricaine en générale et celle de Bimbo en particulier. Gerald Jerry Fred Aboryot chef de l’organisation URU montre ici le but de ce projet : « On a eu à  financer plus de 34 projets en Centrafrique  en raison de 138 million de FCFA.

L’objectif de ce projet YAP est de permettre aux jeunes centrafricains de participer à travers la manière qu’ils conçoivent la notion de la paix en République centrafricaine.  Aussi, c’est de créer un espace pour que la voix de la jeunesse soit écoutée au niveau national voire international. Nous attendons pour voir est-ce que ce projet va produire des bons résultats. Si le projet a de l’impact en RCA, cela va beaucoup toucher les partenaires afin de le refinancer et le pérenniser », a expliqué Gerald Jerry Fred Aboryot chef de l’organisation du projet Yap à URU. Nul ne doute que la situation économique de la RCA s’est largement dégradée avec les crises militaro-politiques qui ont secoué le pays. Il s’avère important pour les jeunes de se lever comme un seul homme afin de relever le défi. L’heure n’est plus à des réunions inutiles mais plutôt à un éveil de conscience.

Au fait, le concept genre est l’un des éléments qui obligent les femmes à se lancer dans les activités génératrices de revenu comme l’indique Berline Mologbala, l’une des bénéficiaires dudit projet qui se dit satisfaite suite à ce programme : «  Ce qui m’a beaucoup impressionné dans cette formation, est que le projet YAP 2021 m’a fait savoir que je peux être autonome tous comme les hommes.  Nous les filles d’aujourd’hui, nous attendons toujours à ce que les hommes nous donnent ce que l’on a besoin. Ceci n’est plus la logique car nous avons aussi la possibilité de lancer des initiatives financières ».

Le projet ENGINEERING souhaite par ce programme éradiquer la mendicité au milieu social. La cérémonie du lancement officiel de ce projet s’est déroulée le lundi 27 décembre 2021 à la maison des jeunes de Bimbo en présence des autorités locales de Bimbo.

RCA : assassinat de Didier Wangay, sa famille soupçonne le ministre Hassan Bouba

Le ministre de l’Élevage et de la santé animale Hassan Bouba est tenu pour responsable de l’assassinat de l’ex-maire de Bambari par intérim Didier Wangay.

 

L’ancien maire de Bambari Didier Wangay avait été assassiné avec sa famille par les miliciens Anti-Balaka. Le drame s’est produit le 14 décembre 2021 dans la ferme de la victime au village Gallougou. Les parents de l’ex-maire, pointe du doigt ministre Hassan Bouba, ex-coordonnateur politique de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Hassan Bouba est inculpée par la cour pénale spéciale pour crime contre l’humanité et crime de guerre

D’après eux, cela fait déjà plusieurs années que le ministre de l’Élevage Hassan Bouba pointait du doigt l’ex-maire par intérim Didier Wangay d’avoir poussé les habitants de Bambari, particulièrement ceux du quartier Bornou à faire des marches contre lui. Il aurait accusé l’ancien maire d’avoir raconté des histoires à son nom à la Minusca qui avait ouvert une enquête contre lui en 2018.

Selon ses propos rapportés par les parents de l’ancien maire, c’est encore ce dernier qui aurait l’indexé  dans le massacre de 112 personnes dans le camp des déplacés de l’évêché d’Alindao le  15 novembre 2018 dans lequel deux prêtres catholiques, 44 femmes et  19 mineurs ont été tués. Pour se venger de ces allégations, selon les parents de l’ancien ministre, le ministre Hassan Bouba montait les autorités contre celui-ci  pour le discréditer et montrer aux yeux de l’opinion qu’il serait un cadre de la rébellion de l’UPC. C’est ainsi qu’ils pensent que l’ombre du ministre Hassan Bouba plane sur son assassinat.

« Il serait capable de monter ces miliciens Anti-Balaka d’aller tuer l’ancien maire Didier Wangay et balader avec sa tête sur des motos dans des rues de Bambari », témoigne l’un de des cousins de la victime.

Rappelons qu’après l’assassinat de Monsieur Didier Wangay le 14 décembre dernier, les noms du maire actuel de Bambari et celui du préfet de l’Ouaka circulent dans la ville de Bambari comme quoi ils seraient des principaux commanditaires de son assassinat.

RCA : une dizaine des personnes tuées par les anti-balaka

Les miliciens Anti-Balaka en faction Touadera ont mené une opération meurtrière dans les villages Lougba et Mandjo.

 

La situation sécuritaire est toujours tendue dans les localités de Lougba et de Mandjo, situées à une trentaine de kilomètres sur l’axe Bakala, au nord-ouest de la ville de Bambari, dans la préfecture de la Ouaka. Les miliciens Anti-Balaka en faction Touadera ont mené une opération meurtrière dans ces localités du centre du pays. Une dizaine des personnes tuées, la population en débandade.

Depuis près d’un mois, la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine, est replongée dans le chaos sécuritaire. Une milice armée formée par les mercenaires russes de la société Wagner et mise à la disposition de la présidence de la République sème le chaos au sein de la population civile. Après des massacres dans les villages Boyo, Tagbara, Zimako, Goya et Gallougou, c’est le tour des villages Lougba  et Mandjo.

Ce samedi 25 décembre 2021, le jour de Noël, à 3 heures du matin, ces miliciens Anti-Balaka de la présidence, appuyés par les mercenaires russes et les soldats FACA, ont mené  une opération dans ces localités, tuant au moins 18 personnes, et blessant 29 autres. Parmi les victimes, il y’avait un jeune populaire, habitant dans la localité de Lougba. Ce jeune s’appelle Hassan Zakaria, dont le corps était ramené à Bambari par ses assassins.

Rappelons que dans un communiqué de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) publié en date du 24 décembre 2021, le porte-parole politique Monsieur Serge Simon BOZANGA a vivement condamné les multiples exactions perpétrées par ces miliciens dénommés « Anti-Balaka faction Touadera ». Selon lui, depuis le 15 décembre 2020, « à travers l’Accord de Kamba-Kota, les anti- Balaka aile Mokom et aile Ngaïssona se sont coalisés avec les autres groupes armés (UPC, MPC, FPRC, 3R et autres par la suite) pour créer la coalition des patriotes pour le Changement. Depuis cette date, il n’existe plus de groupes Anti-Balaka, ni Séléka. Sauf quelques individus, rébus de ces groupes, restés dans la nature et qui ne répondent absolument pas de la hiérarchie militaire de la CPC.

S’il existe des survivances de groupes Anti-Balaka ou Séléka, ces derniers ont été recrutés par le Président Touadéra et ses alliés russes pour faire partie de sa milice. Le comportement de ces derniers pendant et après leurs forfaits prouve à suffisance leur appartenance au pouvoir de Touadéra ».

RCA : la Minusca expulse 200 rebelles de Boyo

Les combattants rebelles occupaient des maisons ainsi que la résidence du maire de Boyo dans la préfecture de la Ouaka.

 

Les Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca ) ont mené samedi 25 décembre, « une opération d’expulsion d’environ 200 éléments de l’UPC (Unité pour la paix en Centrafrique) de la localité de Boyo, dans la préfecture de la Ouaka », située au sud du pays, a annoncé l’ONU, lundi.

« L’arrivée des bataillons népalais et mauritanien de la Force de la Minusca, en renfort à l’effectif des Casques bleus surplace, a contraint les combattants de l’UPC de quitter Boyo, où ils occupaient des maisons ainsi que la résidence du maire », a souligné l’ONU, ajoutant que la Minusca poursuit ses opérations de nettoyage dans la ville avec des patrouilles robustes.

Les Nations Unies ont rapporté que la localité de Boyo avait été le théâtre d’incidents graves les 6 et 7 décembre 2021, « marqués, entre autres, par une quinzaine de civils tués et près de 1500 personnes déplacées ».

« La Minusca met en garde l’UPC contre toute tentative d’occupation de Boyo » malgré le cessez-le-feu déclaré le 15 octobre dernier par le président Touadera.

La semaine dernière, la Minusca a alerté sur l’arrivée massive de ces éléments armés assimilés aux anti-Balaka dans les environs de Boyo et à Ippy, « ainsi que sur les risques de ciblage et d’exactions exclusivement dirigés contre les communautés peuls, qui pourraient être commis ».

Au cours de la période du 13 au 20 décembre 2021, l’ONU a documenté 23 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ayant affecté au moins 94 victimes.

La Minusca a noté une hausse d’incidents et d’abus par rapport à la semaine précédente, due aux missions d’enquête menées sur le terrain.

« La préfecture la plus touchée est la Ouaka, avec 8 incidents affectant 58 victimes, viennent ensuite l ’Ouham-Pendé, la Haute-Kotto et le Mbomou », a souligné le 22 décembre le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, indiquant, par ailleurs, qu’entre le 10 et le 16 décembre, la Mission a documenté 14 incidents de violations graves des droits de l’enfant.

Congo : un nouveau contingent mauritanien de la Minusca est arrivé à Bangui

Selon l’État-major de l’armée mauritanienne, l’opération de transport de ces soldats se poursuivra jusqu’à la mi-janvier 2022.

 

Un nouveau contingent du sixième bataillon de l’armée mauritanienne pour le maintien de la paix des nations-unies en République centrafricaine vient d’arriver dans la capitale centrafricaine, a-t-on appris du service de la Minusca.

Selon l’État-major de l’armée mauritanienne, l’opération de transport de ces soldats se poursuivra jusqu’à la mi-janvier 2022.

Ce contingent de l’armée mauritanienne va ensuite être déployé dans la localité de Bambari, au centre du pays. Ce nouveau déploiement intervient moins d’un mois après l’envoi vers Bria d’un contingent de la gendarmerie mauritanienne placé sous la bannière des nations unies dans le cadre de la mission de maintien de la paix en République centrafricaine.

Rappelons que la Mauritanie s’est engagée depuis 2014 dans les missions de maintien de la paix en République centrafricaine et envoie régulièrement des contingents pour participer aux opérations de maintien de la paix dans ce pays en proie à une lutte armée qui a déjà fait des milliers de morts dans les rangs des civils et obligé d’autres à fuir leur villes et villages.

RCA : fin à Bangui du festival Ndara Ti Beafrika

Organisé par Centro Kult International (CKL), le festival Ndara ti Beafrika s’est déroulé du 18 au 20 décembre 2021 au centre culturel Samba-Panza à Bangui. Ceci est une grande fête des cultures et de la solidarité nationale.

 

Caravane artiste, spectacles de danse folklorique, conte et musique tradi-moderne, défilé de mode en tenue traditionnel et exposition d’œuvre d’art ont été le menu de ce festival soutenu par le ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme.

Auguste Saint Claire Gbogbo, opérateur culturel, directeur de CKL présente les motivations qui ont conduit à organiser ce festival. « Ce concept est parti d’un constat simple, ce sont les conflits récurrent en RCA. Nous, acteurs culturels avons déduit que la crise que le pays connait depuis près de 20 ans a pour origine la perte de repère culturel et traditionnel. A cela, il faut ajouter l’esprit de la haine, de la violence qui a habité le peuple centrafricain. Comme solution, nous proposons un retour à la source à travers ce festival ».

Ndara ti Beafrika est un festival d’arts anciens qui prend en compte les potentialités artistiques traditionnelles, une histoire de faire revenir la génération actuelle à la source, aux causeries-débats, aux contes afin de reconstituer une base éducative.

La réalité est qu’aujourd’hui, le secteur culturel est difficile à cause du manque d’appuis. Les promoteurs culturels s’efforcent à le faire vivre avec les moyens de bord. « Je m’estime heureux que malgré tout, les objectifs de ce festival ont été atteints et nous comptons pérenniser cette initiative. La RCA a des potentialités artistiques et culturelles, nos jeunes ont du talent. La tradition a eu la chance de répercuter malgré tout. Les groupes de danse, en dépités des difficultés, du manque de subvention ont travaillé pour nous présenter cette belle prestation », a expliqué Auguste Saint Claire Gbogbo.

Les danses traditionnelles représentant toutes les 20 préfectures de la RCA ont marqué ce grand rendez-vous culturel et artistique. Philippe Bokoula, Directeur Général des Arts et de la Culture exprime le soutien de son département à cet évènement. « Nous traversons un moment difficile, notre pays a connu beaucoup de difficultés et c’est l’occasion ou jamais, la culture doit réunir les enfants du pays. Dans un pays où il y a la guerre, c’est la culture qui doit être le ciment et le béton de la réconciliation. C’est pourquoi ce festival est la bienvenue car le ministère a accueilli très favorablement cette initiative », a souligné le directeur général.

La musique traditionnelle en République Centrafricaine est regroupée en quatre grands groupes de danse. La danse des chenilles qui se fait dans toutes les régions forestières. La danse des poissons se pratique au niveau des riverains. Au grand nord, c’est la danse des oiseaux et au centre, c’est la danse des animaux comme les lions etc. « Nous avons ces quatre groupes qui constituent la polyphonie centrafricaine. Nous avons assisté à ces denses dans ce festival », a expliqué le directeur général Philippe Bokoula.

Par ce festival, les organisateurs veulent lancer un message que la RCA vit, parce que la culture est le baromètre d’un pays.

Le rendez-vous est pris pour la troisième édition probablement l’année prochaine avec un souhait ardent:  la participation des groupes de danse traditionnelle venus des 20 préfectures de la Centrafrique.

Index de la prospérité globale 2021 : la centrafricaine classée à la 166ème place

Le rapport de Legatum Institute a été rendu public au cours du mois de novembre 2021 et la RCA est classée 166ème sur 167 pays.

 

La République centrafricaine, pays enclavé d’Afrique centrale minée par des conflits militaro-politiques depuis deux décennies, est classée avant-dernier pays dans l’indice de prospérité, selon la dernière édition  du rapport Legatum Prosperity Index 2021. La RCA est classée 166ème sur 167 pays. Ce dernier rang est occupé par son voisin le Sud Soudan.

Le rapport de Legatum Institute a été rendu public au cours du mois de novembre 2021. Il analyse les performances des pays étudiés à travers 67 éléments axés sur les politiques, mesurés par 300 indicateurs au niveau des pays.

L’indice permet de construire une image complète de la prospérité, dans ses dimensions institutionnelles, économiques et sociales.

Le Danemark est le pays le plus prospère, souligne le rapport, se classant parmi les dix premiers pour tous les piliers sauf un. Il dirige le monde dans le capital social, avec des citoyens déclarant des niveaux élevés de confiance dans les institutions clés comme le système de gouvernance et l’appareil judiciaire (86 %) ainsi qu’une forte confiance interpersonnelle généralisée (74%).

Selon cet indice, en bas du classement, se trouvent le Sud Soudan (167ème), la République Centrafricaine (166ème) et le Yémen (165ème).

D’après l’indice, la République centrafricaine est très mal classé dans les domaines de la santé et de l’éducation, de la sécurité et de l’environnement.

L’ambition de Legatum Institute est d’aider les dirigeants du monde entier à définir leurs programmes de croissance et de développement, soulignent les auteurs du rapport.

Les indicateurs utilisés dans l’Indice sont organisés en 12 piliers regroupés en trois domaines essentiels à la prospérité : sociétés inclusives : sûreté et sécurité, liberté personnelle, gouvernance et capital social ; économies ouvertes (environnement d’investissement, conditions d’entreprise, infrastructure et accès au marché, et qualité économique) ; personnes habilitées : conditions de vie, santé, éducation et environnement nature.

L’indice permet aux pays du monde d’évaluer leurs forces et leurs faiblesses afin de déterminer les choix économiques et stratégiques à mener pour renforcer les sociétés inclusives, les économies ouvertes et la capacité des populations à générer davantage de prospérité, précise encore le rapport.

La pandémie de Covid-19 a entraîné une forte détérioration de la qualité économique dans toutes les régions, l’Amérique du Nord étant la région connaissant la plus forte baisse. La prospérité mondiale a été affaiblie par la détérioration continue de nombreux aspects clés de la gouvernance, qui se sont détériorés pour la troisième année consécutive.

A noter que le Legatum Prosperity Index est réalisé par Legatum Institute, un organisme de bienfaisance éducatif indépendant fondé et financé en partie par la société d’investissement privée Legatum.

RCA : Melky Ndokomandji rejoint les rangs de l’AS Otohô

Le milieu de terrain centrafricain Melky Ndokomandji est la nouvelle recrue de l’AS Otohô. Il s’est engagé avec le club et va rejoindre le Congo dans les tout prochains jours.

 

Après un début de saison plutôt mitigé, l’AS Otohô a décidé de renforcer son équipe. Le club a jeté son dévolu sur un joueur centrafricain, Melky Ndokomandji. Le milieu de terrain et le club se sont mis d’accord pour une aventure prochaine. L’ancien joueur de l’Olympique Real Bangui est attendu à Brazzaville avant la fin du mois de décembre. Il sera officiellement présenté au club et intégré dans l’effectif.

Melky Ndokomandji a très peu joué en 2021 avec l’Olympique Real Bangui. Il a cependant participé à la campagne des éliminatoires pour la CAN avec la sélection nationale centrafricaine.

RCA : le nouveau code minier toujours approuvé par le parlement

Les coopératives artisanales n’auront plus le droit de vendre leur or à l’étranger et dénoncent un risque de monopole.

 

Le nouveau code n’a toujours pas approuvé par le Parlement, mais c’est une réforme d’ampleur qui est annoncée en Centrafrique pour le secteur minier : les coopératives artisanales n’auront plus le droit de vendre leur or à l’étranger et dénoncent un risque de monopole.

« Ce nouveau code minier en gestation donne clairement le monopole de marché des métaux centrafricains à la société Geminca », estime Francis Gamba, président de cette union de coopératives. « C’est la preuve d’une irrationalité totale. Un mépris des avantages et droits acquis des acteurs nationaux du secteur minier qui perdent ainsi leur autonomie. »

Le problème de petits exploitants

En cause donc : une clause prévoyant que l’exportation d’or passe sous le contrôle d’une société publique, avec une exception accordée aux mines industrielles qui pourront vendre leur production.

Désormais, les petits exploitants seront donc obligés de vendre leur or ou leurs diamants à la Geminca.

« Je suis très inquiet parce que priver un fils du pays de son droit, pour moi, ce n’est pas normal », dit Ngodjono Rajim, président de la commission chargée des mines à la Chambre de commerce en Centrafrique. Il s’inquiète de ce qu’il nomme un  « pillage » des ressources du pays. « On est en train de priver le peuple centrafricain de notre droit pour permettre à une organisation étrangère d’exploiter nos pierres. »

Lors d’une assemblée générale tenue à Bangui à la mi-novembre, l’Union nationale des coopératives minières de Centrafrique a critiqué les réformes annoncées.