RCA : l’autoproclamé colonel de l’UPC, Djibril, abattu par ses hommes dans la Ouaka

Il a été abattu par ses éléments sur ordre de son chef Ali Darassa, chef d’état-major et coordonnateur militaires de l’UPC.

 

La victime s’appelle Djibril, connu sous son nom de guerre de colonel Djibril. Il a été abattu par ses éléments sur ordre de son chef Ali Darassa, chef d’état-major et coordonnateur militaires de l’UPC, selon des sources concordantes ayant requis l’anonymat.

Selon les mêmes sources, l’autoproclamé  colonel Djibril  s’apprêtait à quitter le maquis pour rejoindre ses amis de l’UPC qui ont regagné la société paramilitaire russe Wagner. Il était en contact téléphonique permanent avec  l’ex-rebelle Kiri, revenu de Moscou il y a une semaine. Ce dernier aurait tenté de le convaincre de quitter le maquis, et bénéficier par la suite de « nombreux avantages ».

Mais ce qu’il ne savait pas sûrement, c’est qu’il était suivi par ses éléments qui ont suivi ses conversations avec Monsieur Kiri et autres. Et les rumeurs de son départ de l’UPC se propagent comme une traînée de poudre. Son chef Ali Darassa, informé de la nouvelle, aurait décidé de se débarrasser de lui, mais d’une manière fâcheuse. En d’autres termes, il aurait ordonné son assassinat pur et simple. C’est ce qui a été fait quelques heures plus tard.

Le colonel Djibril et ses éléments, évalués à une cinquantaine,  sont basés entre les villes de Grimari et de Kouango, dans la localité de Griyanda.

Il y’a lieu de rappeler que l’ex-rebelle Kiri, ancien garde du corps du chef rebelle Ali Darassa,  faisait partie des anciens rebelles de l’UPC envoyés il y a un mois à Moscou, en Russie pour une formation militaire accélérée par la société russe Wagner.

RCA : Ali Darass responsable des violences (USA)

Les États-Unis désignent Ali Darassa, le chef de la milice Union pour la paix en République centrafricaine (UPC) basée en République centrafricaine (RCA), conformément au décret 13667, en raison des graves violations des droits de l’homme.  

 

L’UPC fait recours aux meurtres, aux enlèvements et à d’autres violences pour atteindre ses objectifs.  Le 15 novembre 2018, des membres de l’UPC ont attaqué un camp de personnes déplacées à Alindao, entraînant la mort de plusieurs personnes.  Le 15 mars 2020, quatre personnes auraient été détenues et torturées à Mboki sous les ordres de l’UPC.

La décision de Darassa d’abandonner l’Accord de paix de 2019 menace davantage la paix et la stabilité du pays et a entraîné des violations supplémentaires des droits de l’homme ainsi qu’une exacerbation des souffrances des Centrafricains.  Nous exhortons l’UPC et toutes les parties au conflit à tenir compte de la déclaration de cessez-le-feu du président Touadéra du 15 octobre, à cesser immédiatement les opérations de combat et à entamer le dialogue en vue de solutions politiques pacifiques.

RCA : le secrétaire général de l’UPC et son épouse ont été tués

Ils ont été tués le dimanche 7 novembre dans la localité de Shimbolo, située à une dizaine de kilomètres de Bambari sur l’axe Alindao.

 

Ali Tato, secrétaire général de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), et son épouse, Djidja ont été froidement abattus. Ce couple aurait été tué par les mercenaires russes de la société Wagner dans la localité de Shimbolo.

Ali Tato, se serait évadé de l’UPC d’Ali Darassa pour se rendre aux mercenaires russes afin de procéder à son désarmement. Mais il n’est pas allé seul. Il était accompagné de son épouse Djidja qui, en 2018, avait fait son désarmement et incorporée dans l’armée nationale.

Malheureusement au cours de leur fuite vers Bambari, ils ont été capturés par les mercenaires russes proches du village Shimbolo, puis ils ont été exécutés. Pour la famille, c’est la faute du ministre de l’Élevage Hassan  Bouba qui les a poussés à sortir de leur maquis et faire le désarmement. Les corps des deux victimes ont été inhumés le même jour par la famille.

RCA : violent affrontement dans le centre, plusieurs morts

L’affrontement a débuté 24 heures plutôt, le mardi 26 octobre  entre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les soldats de l’armée nationale.

 

De violents affrontements  entre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les soldats FACA, appuyés par les mercenaires russes de la société Wagner, ont eu lieu  depuis  le mardi 26 octobre  sur l’axe Bambari-Maloum en allant vers Ippy.

Selon des sources sécuritaires locales, l’affrontement a débuté 24 heures plutôt, le mardi 26 octobre  entre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les soldats de l’armée nationale, appuyés par les mercenaires russes de la société Wagner.

En effet, les forces coalisées FACA et Wagner ont à nouveau violé le cessez-le-feu proclamé unilatéralement par le chef de l’État en attaquant quatre checkpoints tenus par les éléments rebelles de l’UPC du sulfureux Ali Darassa au croisement Balission, provoquant ainsi un violent affrontement durant plusieurs heures. Le bilan faisait état de plusieurs morts dans les deux camps.

Cependant, à leur retour, les hommes de Wagner et les soldats FACA ont fait halte au village de Boïni, détruisant plusieurs habitations, faisant une dizaine des victimes au passage, parmi lesquelles il y’avait des enfants de bas âge ? Et ce n’est pas tout ! Quelques heures plus tard,  l’hélicoptère russe  entre en jeu et pilonne  plusieurs villages sur l’axe Maloum-Goulougou.

Pour l’heure, dans ces villages, toutes les activités sont à l’arrêt, et les habitants sont en fuite dans la brousse.

RCA : retour au calme après une vive tension à Ippy

Ce sont les positions des soldats FACA dans la ville qui ont été attaquées par les présumés rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC).

 

La ville d’Ippy, située à 496 kilomètres au nord de la capitale a été secouée  cette nuit par des détonations d’armes lourdes et légères. Selon les autorités locales, ce sont les positions des soldats FACA dans la ville qui ont été attaquées par les présumés rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Ce mercredi matin, la ville retrouve son calme, mais toutes les activités tournent au ralenti.

Selon des informations recueillies ce matin auprès des autorités locales, c’était hier nuit vers 23 heures que les assaillants, identifiés comme des combattants rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), en provenance de l’Est de la ville, ont attaqué une position  de l’armée nationale dans la ville. Durant plusieurs heures, c’est la détonation d’armes lourdes et légères qui raisonne dans toute la ville, paniquant davantage les populations civiles.

Pour l’heure, aucun bilan provisoire de l’attaque n’est annoncé, et le calme est revenu à Ippy. Toutefois, les activités administratives et économiques ne sont pas encore reprises.

Rappelons que  le mardi dernier, vers 4 heures du matin, les présumés rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) du sulfureux mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions de l’armée nationale dans la ville de Bria. Le bilan faisait état de trois morts et sept blessés.

Cependant  à Bangui, les habitants vivent dans une inquiétude générale suite aux rumeurs d’une attaque imminente de la capitale par les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

RCA : l’UPC condamne le massacre de Matchika

Une vingtaine de personnes ont été tuées le 5 octobre dans la localité de Bambari, notamment à 15 kilomètres sur l’axe Alindao.

 

Dans un communiqué publié le 9 octobre 2021, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) condamne le massacre d’une vingtaine de personnes à Mtchika. Cette attaque mortelle avait été attribuée aux combattants rebelles de l’UPC qui opère dans la région. Une accusation que le groupe armé du sulfureux tchado-nigérien Ali Darassa ne reconnait pas.

« L’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) par la voix de son coordonnateur militaire et chef d’État-major, le général d’armée ALI DARASSA MAHAMAT condamne avec la dernière rigueur les crimes occasionnés par des individus mal intentionnés, que nous ignorons les causes et les circonstances qui leurs ont poussé à commettre ces exactions sur la population civile lors de l’accrochage survenu aux abords de la localité de Matchika (axe Alindao, 15km de Bambari) le 05 du mois en cours.

Le mouvement de l’unité pour la paix en Centrafrique(UPC) présente ses sincères condoléances les plus attristées aux familles des victimes de ce crimes odieux et au peuple centrafricain et souhaite bon rétablissement aux blesses.

La coordonnateur militaire et chef d’état-major de l’UPC, le général d’armée Ali DARASSA MAHAMAT s’étonne par ailleurs de ces graves accusations infondées du gouvernement à son encontre, prend à témoin la communauté nationale et internationale et exige qu’une enquête indépendante et transparente soit diligentée pour faire toute la lumière sur ces exactions de plus au bilan humain très lourd. L’UPC est d’ores et déjà prêt à coopérer pour faire éclater la vérité. », peut-on lire dans le communiqué.

RCA : un général de l’UPC nommé percepteur du marché à bétail

Interpellés par les mercenaires russes et syriens de la société Wagner dans la ville de Bria le dimanche 25 avril dernier,  l’autoproclamé général de l’UPC Makay Bobiri Aliou et son frère Moussa Bobiri Aliou, porte-parole du chef rebelle Ali Darassa  ont été tous deux libérés un mois plus tard après être transférés à  Bangui. Mais au lendemain de leur libération, l’autoproclamé général Makay  et son frère Moussa ont été placés officieusement à des postes par leur cousin tchadien Hassan Bouba.

L’autoproclamé général Makay Bobiri Aliou, ancien chef d’État-major de l’UPC dans la Haute-Kotto, et son frère cadet Moussa Bobiri Aliou, ancien porte-parole du chef rebelle Ali Darassa sont désormais dans la faction dissidente de l’UPC dirigé par leur cousin  ministre Hassan Bouba, ex-conseiller politique du chef rebelle Ali Darassa. Entre-temps,  après leur interpellation, puis leur libération de prison, les deux présumés criminels  de l’UPC se voient attribuer officieusement des postes au sein du ministère de l’Élevage et de la Santé animale.

Ainsi, l’autoproclamé Makay Bobiri Aliou, soupçonné par la justice centrafricaine d’avoir participé à la commission des nombreux crimes dans la préfecture de Haute-Kotto et de la Ouaka, occupe désormais officieusement le poste juteux de percepteur du marché à bétail de Bangui, situé à Bouboui sur la route de Boali. Au marché à bétail, les éleveurs le surnomment percepteur de l’UPC à Bangui. Cependant, son frère Moussa Bobiri Aliou, ancien porte-parole du chef rebelle Ali Darassa occupe pour lui le poste du secrétaire général adjoint de la FNEC ( fédération nationale des éleveurs de Centrafrique). Or, pour occuper un tel poste, il fallait avoir l’approbation de tous les membres, mais aussi de tous  les maires des communes d’élevage de Centrafrique. Ainsi, depuis quelques jours,  à Bangui, une convocation a été envoyée à tous les adhérents de la FNEC pour une organisation d’une assemblée générale à Bangui.

Dans les couloirs, des informations circulent et font état  du probable remplacement de l’actuel secrétaire général de la FNEC, Monsieur Ousman Shehou par son beau-frère Ayouba Maloum, un Peul tchadien, secondé par Monsieur Moussa Bobiri Aliou  comme secrétaire général adjoint.

Comme il est pratiquement difficile de faire une différence entre un Peul du Tchad à celui de Centrafrique ou du Cameroun, Monsieur Hassan Bouba en profite pour installer ses frères tchadiens à des postes d’élevage.

RCA : le groupe UPC se retire de la coalition rebelle de la CPC

C’est ce qu’indique un communiqué diffusé dans la soirée de lundi 05 mars et dont le porte-parole de l’UPC a confirmé l’authenticité.

 

L’un des plus puissants groupes armés du pays, l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darassa, « s’engage » à « se retirer de la Coalition des patriotes pour le changement », la CPC, cette coalition rebelle formée en décembre et qui cherche, depuis, à renverser le président Touadéra. C’est ce qu’indique un communiqué diffusé lundi soir et dont le porte-parole de l’UPC a confirmé l’authenticité.

Le document est manuscrit et signé de la main d’Ali Darassa. Le chef rebelle y déclare que lui et « ses officiers » s’engagent à « se retirer de la Coalition  CPC », et « réitère […] son engagement dans le processus de Khartoum ».

Cet accord de paix avait été signé en février 2019 par 14 groupes armés, mais dénoncé en décembre par six d’entre eux, dont l’UPC, à la veille de la présidentielle. Pour justifier ce revirement, Ali Darassa invoque les souffrances qu’endurent actuellement les Centrafricains : « insécurité », « situation sanitaire », « famine » et « non-assistance humanitaire », peut-on lire dans ce message adressé à la communauté « nationale et internationale ».

L’UPC, un des groupes les plus actifs de la rébellion

Lundi soir, certains à Bangui restaient « prudents » sur la suite concrète qui sera donnée à cet « engagement ». Considéré comme le mieux équipé et l’un des plus actifs au sein de la rébellion, l’UPC est surtout présent dans l’est du pays, des zones réputées pour leurs gisements miniers.

Récemment, lors de la contre-offensive menée par l’armée nationale et ses forces alliées, Ali Darassa a quitté sa base de Bokolobo. Sa déclaration intervient quelques semaines après que le président Touadéra a annoncé l’organisation d’un dialogue dont les contours restent encore flous. À plusieurs reprises, le chef de l’État a exclu tout nouveau dialogue avec les responsables de la rébellion.

RCA: retour au calme à Bambari suite à une attaque de l’UPC

Après plusieurs heures de combat avec des détonations énormes qui ont provoqué le déplacement massif des habitants, un signe d’accalmie règne dans la ville.

La ville de Bambari, capitale préfectorale de la Ouaka, vit dans l’après-midi du lundi 7 décembre sur le rythme des feux d’armes lourdes et légères.

La peur, la prudence et la vigilance occupent la pensée de la population de Bambari suite à la reprise de bruit de bottes des combattants de l’UPC du sulfureux général Ali Darass. Il aurait attaqué vers les 17heures du lundi dernier, la position des forces armées centrafricaines (FACA),  non loin du pont N’guendet qui mène à l’Evêché Saint Michel de Bambari.

Selon les premiers éléments d’informations recueillies, certains habitants des quartiers Akpè et Bornou à l’ouest de la ville de Bambari, ont continué à regagner leur domicile dans la matinée de ce mardi. D’autres continuent de fuir pour se réfugier au quartier Kidikra, situé de l’autre côté de la rive de la Ouaka.

Cette information a été confirmée par le Préfet de la Ouaka, joint au téléphone. Il a confirmé que l’attaque a eu lieu bel et bien au niveau de la Paroisse Saint Michel de Bambari où se trouve une base des FACA.

La ville de Bambari, capitale préfectorale de la Ouaka, vit dans l’après-midi du lundi 7 décembre sur le rythme des feux d’armes lourdes et légères. Après plusieurs heures de combat avec des détonations énormes qui ont provoqué le déplacement massif des habitants, un signe d’accalmie règne dans la ville.

La peur, la prudence et la vigilance occupent la pensée de la population de Bambari suite à la reprise de bruit de bottes des combattants de l’UPC du sulfureux général Ali Darass. Il aurait attaqué vers les 17heures du lundi dernier, la position des forces armées centrafricaines (FACA),  non loin du pont N’guendet qui mène à l’Evêché Saint Michel de Bambari.

Selon les premiers éléments d’informations recueillies, certains habitants des quartiers Akpè et Bornou à l’ouest de la ville de Bambari, ont continué à regagner leur domicile dans la matinée de ce mardi. D’autres continuent de fuir pour se réfugier au quartier Kidikra, situé de l’autre côté de la rive de la Ouaka.

Cette information a été confirmée par le Préfet de la Ouaka, joint au téléphone. Il a confirmé que l’attaque a eu lieu bel et bien au niveau de la Paroisse Saint Michel de Bambari où se trouve une base des FACA.

RCA-Bambouti : le maire de la ville pris en otage par les éléments de l’UPC

Le maire a été pris en otage la semaine dernière par les combattants rebelles de l’UPC après les affrontements meurtriers qui les ont opposés avec des miliciens autodéfense sud-soudanais.

Depuis la semaine dernière, la sous-préfecture de Bambouti, située à environ 1429 kilomètres de Bangui est sous extrême tension. On parle de l’incursion musclée des miliciens d’autodéfense sus-soudanais dans la ville ainsi que l’assassinat d’un général de l’UPC. Et ce n’est pas tout!

Selon l’honorable Jean-Bernard Gbissigui, député de Bambouti, le maire de la ville a été pris en otage depuis la semaine dernière par les combattants rebelles de l’UPC, et ce, quelques heures après les affrontements meurtriers qui les ont opposés avec des miliciens autodéfense sud-soudanais  qui ont fait incursion musclée quelques heures plutôt dans la ville.

En effet, il y’a quelques jours, au sud-est de la RCA, à la frontière avec le Sud-Soudan, les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC),  basés dans la sous-préfecture de Bambouti, ont mené une violente incursion dans une petite localité sud-soudanaise à la frontière avec la RCA. Plusieurs habitations ont été incendiées et saccagées. Un chef du centre sanitaire local a également été tué par les rebelles  de l’UPC qui se sont repliés discrètement quelques heures plus tard vers la ville centrafricaine de Bambouti. Vingt— quatre heures plus tard, les miliciens autodéfense sud-soudanais, en représailles,  ont lancé une contre-offensive contre les positions de l’UPC à Bambouti, faisant  au passage plusieurs dégâts matériels et humains, ainsi que la fuite des éléments de l’UPC dans la brousse.

Cependant, la maire de la ville, madame Anne-Marie Siokani, , qui avait eu le courage de rester dans la ville malgré les détonations d’armes lourdes et légères des miliciens sus-soudanais, a été malheureusement kidnappé par les combattants rebelles de l’UPC quelques heures après leur retour dans la ville suite au retrait des miliciens sud-soudanais.

Selon l’honorable Jean-Bernard Gbissigui, député de Bambouti, Madame Anne-Marie Siokani est toujours entre les mains de ses ravisseurs de l’UPC qui ne sont plus basés dans leur quartier général, mais plutôt dans la concession de la résidence de Madame le maire.

Pour l’heure, le gouvernement n’a pas encore réagi sur cette nouvelle affaire qui est survenue à un mois du premier tour des élections législatives et présidentielles.

RCA : vive tension entre les miliciens Anti-Balaka et l’UPC à Pombolo et à Gambo

Tout serait parti de l’arrestation d’un général milicien Anti-Balaka par les rebelles de l’UPC sur une barrière qu’ils ont dressée non loin de la commune de Pombolo.

À deux  mois du premier tour des élections présidentielles et législatives du 27 décembre 2020, la situation sécuritaire se dégrade du jour en jour dans le pays. Après l’occupation par les 3R des communes de Bimbi, de Talé, de Yambassa  et de Nanga Boguila,  puis la démonstration de forces des rebelles du MPC à Nana-Bakassa mercredi, c’est le tour de la commune de Pombolo et de Gambo d’être sous-tension sécuritaire. Les miliciens Anti-Balaka et les rebelles de l’UPC menacent de s’affronter en représailles, et l’inquiétude domine au sein de la population locale.

Selon les témoignages, tout est parti de l’arrestation d’un général milicien Anti-Balaka par les rebelles de l’UPC sur une barrière qu’ils ont dressée non loin de la commune de Pombolo où l’autoproclamé général Anti-Balaka avait été littéralement dépouillé, et son argent confisqué par les hommes de l’UPC. Informés, les Casques bleus de la Minusca de Pombolo sont intervenus militairement pour le libérer. Quelques jours plus tard, les miliciens Anti-Balaka, de leur côté, ont mis la main sur deux éléments rebelles de l’UPC de retour de Dimbi, leur moto confisquée. Une fois de plus, les Casques bleus sont obligés d’intervenir pour les libérer, mais leur moto est toujours aux mains des éléments Anti-Balaka. Ce qui n’a pas été du goût du général GARGA de l’UPC qui est descendu sur le terrain avec ses éléments à la recherche de cette fameuse moto, considérée par les groupes armés comme un engin de guerre.

Depuis lors, la tension est à son comble, et les deux groupes menacent de s’affronter militairement. Pour les populations locales qui sont déjà victimes des nombreux crimes perpétrés par ces bandes armées, un nouvel affrontement entre ces deux groupes malfrats est synonyme d’une nouvelle catastrophe humanitaire dans la région.

On ignore si des négociations sont en cours, mais  une source au sein de la Minusca indique qu’il y aurait des contacts avec les miliciens Anti-Balaka pour la restitution de la moto à son propriétaire.

RCA : renforcement des militaires de l’UPC à la frontière avec le Soudan du Sud

Depuis quelques jours, l’État-major de l’UPC, dirigé par l’autoproclamé général Ali Darassa, renforce ses positions à l’extrême sud-est de la RCA. Il parle d’une attaque violente qui serait en préparation contre ses positions.

L’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dans une communication classée confidentielle au sein dudit mouvement rebelle,  affirme avoir reçu des informations comme quoi les rebelles sud-soudanais, pays frontalier avec la RCA, se préparent à lancer un violent assaut contre les positions de l’UPC sur le territoire centrafricain, notamment à Mboki, Obo et à Rafaï…. D’après eux, ces rebelles sud-soudanais seraient manipulés par le pouvoir de Bangui afin de complètement détruire sa capacité militaire dans la région du Sud-est. Vrai ou faux ? Difficile à savoir.

Pour un officier de l’armée nationale, le chef rebelle Ali Darassa chercherait à étendre sa zone d’influence dans cette région et cherche à manipuler l’opinion publique nationale et internationale.

Interrogé, un observateur militaire indépendant affirme pour sa part que les allégations de l’UPC pourraient être vraies du  moment où il y a quelques mois, le gouvernement, sous la houlette des mercenaires russes, avait fomenté un complot via le MLCJ, le RPRC et des mercenaires soudanais contre le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) qui était alors le principal groupe armé issu de l’ex-coalition Seleka. Ce qui a permis d’ailleurs d’affaiblir la capacité militaire de ce groupe armé à Birao, Bria  et à Ndélé. Le FPRC, submerger et affaibli, faisait appel à la Minusca pour sa survie à Ndélé et à Birao. Ce qui a permis au gouvernement de procéder au désarmement partiel de ces hommes.

Dans le contexte de l’UPC,  son État-major affirme que le gouvernement aurait contacté les groupes armés sud-soudanais pour l’anéantir dans la région du Sud. Ce que bon nombre des centrafricains en doutent sérieusement d’autant plus que l’UPC est le partenaire du gouvernement, selon le Premier ministre Firmin NGRÉBADA.

RCA : les 9 personnes kidnappées par l’UPC désormais libres

Cette information a été confirmée par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ange Maxime KAZAGUI.

Les 09 personnes qui avaient été enlevées par le groupe rebelles UPC le 13 août dernier ont été libérées. Parmi ces otages se trouvait le Docteur Blaise Bokoy, médecin Chef du district sanitaire de OBO avec ces agents de vaccination, le député Albert Guinimanguimi de Obo 2 et les 6 agents recenseurs de l’ANE qui allaient dans cette localité respectivement pour la campagne de vaccination et les opérations d’enrôlement des électeurs sur la liste électorale.

« Le gouvernement confirme que les membres de l’équipe médicale enlevés par l’UPC ont été libérés le samedi 15 août 2020, vers les 13heures sur injonctions du Premier ministre informé et reçus par le maire de Mboki, puis transférés à l’église de la même localité selon la confirmation ce jour par le curé d’OBO », peut-on lire sur la page facebook du gouvernement de la Centrafrique au début de l’après-midi de mardi 18 août.

Le gouvernement a aussi annoncé que dès que leur situation sera clarifiée, ils pourront reprendre leur travail notamment leur transfert vers Obo.

Cette énième regain de tension intervient après la signature d’un procès-verbal de huis-clos, entre le Premier ministre, Firmin Ngrébada et le leader de l’UPC, Ali Darassa, qui augmente les rangs de ces troupes ces derniers temps avec des mercenaires étrangers dans le sud-est de Centrafrique.

RCA : l’UPC appelé à respecter l’autorité de l’Etat

C’est une demande du Premier ministre, chef du gouvernement Firmin Ngrébada, lundi 03 août 2020, lors d’une conférence de presse.

Les leaders des groupes armés, notamment Ali Ndarassa de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) avec qui le gouvernement avait récemment tenu des pourparlers, doivent respecter l’autorité de l’Etat, a affirmé lundi lors d’une conférence de presse le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrébada.

Cette déclaration officielle a été faite suite à la dénonciation par Ali Ndarassa de la signature qu’il avait apposée fin juillet sous le procès-verbal sanctionnant le huis-clos avec le gouvernement centrafricain, selon lequel le chef rebelle avait choisi de renoncer à la lutte armée.

D’après M. Ngrébada, le huis-clos était justifié par certains comportements subversifs d’Ali Ndarassa, notamment ses relations avec des mercenaires soudanais et le groupe rebelle 3R, ainsi que ses visées expansionnistes avec l’occupation par l’UPC de la ville centrafricaine de Bambouti (est).

A propos de l’ambiance dans laquelle s’est tenu le huis-clos, le Premier ministre a reconnu que cela n’avait « pas été un moment de plaisir pour (M.) Ndarassa ».

D’après le procès-verbal rendu public fin juillet par le gouvernement centrafricain, Ali Ndarassa s’est engagé, entre autres, à créer les conditions pour le lancement du processus de paix dans les localités occupées par ses hommes, à s’abstenir de tout acte relevant de la compétence régalienne de l’Etat et à soutenir le processus électoral en assurant la libre circulation des agents recenseurs de l’Autorité nationale des élections (ANE) et des différents acteurs.

Toutefois, peu après le retour d’Ali Ndarassa dans son fief de Bambari (centre), ce dernier a dénoncé le procès-verbal, arguant qu’il l’avait signé sous la pression de  Ngrébada, qui l’aurait menacé d’arrestation en cas de refus.

Ainsi, des combattants de l’UPC ont refoulé des agents d’enrôlement des électeurs de la ville d’Alindao (centre-est) vers l’autre ville de Bambari (centre), prétextant n’avoir pas reçu de consigne formelle de la part de leur chef pour tolérer une telle activité.

Ali Ndarassa se dit pourtant disposé à respecter l’Accord de paix de Bangui du 6 février 2019 dont il est signataire, mais refuse un dialogue à sens unique dont il estime qu’il vise à compromettre la communication entre les groupes armés et le gouvernement.

RCA : neuf combattants de l’UPC dans les filets de la CPS

La cour pénale spéciale a annonce lundi 25 mai 2020, avoir arrêté neuf membres du groupe armé UPC, pour des besoins d’enquêtes.

Suite aux attaques qui ont récemment eu lieu dans plusieurs villes du Sud-est de la Centrafrique notamment Obo, Bambouti et Zemio,  la Cour pénale spéciale, a interpellé 9 combattants de l’UPC. Il faut dire que la dernière attaque s’est produite le 19 mai dernier. Des actes que la CPS qualifie de « généralisées et systématiques sur la population civile » de la part de l’UPC.

« Dans le cadre des mesures temporaires d’urgences, 9 combattants de ce groupe armé ont été arrêtés et conduits au siège de la CPS pour les besoins de l’enquête », précise le procureur spécial adjoint. Des attaques que l’UPC avait nié avoir menées dans un communiqué du 20 mai.

Dans sa déclaration, la CPS rappelle avoir déjà mis en garde les acteurs des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans ces localités.  Elle rassure aussi la population de « son plein engagement, de son intransigeance et de sa fermeté à répondre au besoin de justice de celle-ci ».

Ces arrestations s’ajoutent aux 9 autres qui ont été réalisées par la Minusca à la demande de la CPS à Ndélé dans le nord du pays la semaine dernière. Une première série d’arrestations menées dans le cadre des enquêtes de la Cour, qui est souvent critiquée pour la lenteur de sa mise en route.

Alindao : situation toujours tendue après des affrontements

Des combats se sont produits la semaine dernière dans la ville d’Alindao entre les Forces armées centrafricaines (FACA) et l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), lequel se retrouve de nouveau sous le feu des critiques.

La semaine dernière, un accrochage a eu lieu à Alindao entre les Forces armées centrafricaines (FACA) et ceux de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) après que le groupe armé a arrêté un membre des FACA en ville. Chacun des deux groupes, en venant chercher ses blessés, a cru à l’arrivée de renforts, créant une montée des violences. Des maisons, des commerces et une partie des camps de déplacés ont été brûlés.

La Minusca, la mission de l’ONU dans le pays, annonce un bilan de deux morts, le gouvernement parle de trois, et une dizaine de blessés. Plusieurs centaines de personnes ont été déplacées. La Minusca a renforcé ses positions à Alindao en dépêchant des casques bleus depuis Bambari. Le calme est revenu à Alindao même si des tensions persistent.

Accord de paix caduc

Signataire de l’accord de paix du 6 février 2019, l’UPC se retrouve à nouveau épinglée. Elle est régulièrement critiquée notamment pour son expansion récente dans le sud-est du pays. Dans un communiqué, la Minusca « met en garde ce groupe armé contre les violations répétées de l’accord ».

Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement relate les propos du président Faustin-Archange Touadéra : « Il n’est plus acceptable de laisser l’UPC narguer le gouvernement ». Et d’ajouter : « Il est temps de ne plus se cantonner aux pressions politiques ».

Il y a bientôt un an, un accord de paix était signé à Bangui permettant une réduction significative des violences. Si les violations de l’accord par les groupes armés sont régulièrement dénoncées notamment par l’opposition, les groupes armés émettent eux aussi des critiques.

Dans une déclaration datée du 13 janvier, trois groupes armés issus de l’ex-Séléka, dont l’UPC, alertent sur les risques de caducité de l’accord. Ils reprochent « l’autosatisfaction » du gouvernement face à la crise qui perdure et demandent la « traduction dans les faits des engagements pris ».