La République centrafricaine renforce son système de santé

Ce sont au total 23 médecins nouvellement formés qui viennent d’intégrer le marché du travail du pays.

 

L’un des éléments clés des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies est la santé. C’est un atout essentiel pour toute nation qui veut se développer.

Cependant, il a été noté que plusieurs pays d’Afrique, et la République centrafricaine ne fait pas exception à cela, ont un taux de mortalité élevé. Ceci, entre autres choses, trouve ses racines dans un manque suffisant de médecins.

Ce sera peut-être bientôt un lointain souvenir pour les Centrafricains. Le 16 décembre dernier, le pays a vu 23 nouveaux médecins prêter le serment d’Hippocrate. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laurent Sissa-Magale.

Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ces étudiants sont de la 36ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université de Bangui et sont parrainés par le Dr Pierre Somsé.

Dr Pierre Somsé

Pour le Recteur de l’université, le Pr Gilles Gilbert Gresenguet, c’est le couronnement du travail acharné de ces jeunes docteurs en médecine ainsi que leur soutenance devant un jury composé de professeurs agrégés centrafricains et étrangers.

Pr Gilles Gilbert Gresenguet

Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter la 3ème promotion de pédiatres formés au sein de la faculté.

RCA : le recteur de l’université de Bangui présente la situation de l’année académique au président

Le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera, a reçu en audience le 28 avril 2022, une délégation du rectorat de l’Université de Bangui.

La délégation était conduite par le Pr Gérard Grezengue, recteur de l’Université de Bangui. Elle est venue porter à la connaissance du président de la république, la situation de l’année académique en cours et faire l’état des lieux des infrastructures. Le patron de l’université indique que, les grèves des étudiants et des enseignants du supérieur ont bouleversé le calendrier de l’activité académique 2021-2022.

Il déplore aussi la vétusté de l’état des infrastructures et des locaux de service de l’Université. Ces infrastructures ne sont d’après lui plus adaptées à l’effectif des étudiants qui est pléthorique. Ces problèmes selon le recteur, empêchent les étudiants et leurs enseignants de travailler dans de bonnes conditions.

Créée en 1969 pour abriter 300 étudiants, l’Université de Bangui compte à peu près 12000 étudiants aujourd’hui.

RCA-Université de Bangui : une nouvelle grève des enseignants vacataires s’annonce

Cette information a été annoncée par le secrétaire général du syndicat des enseignants vacataires lors de leur assemblée générale.

 

Les enseignants vacataires de l’Université de Bangui menacent d’entrer en grève prochainement si le gouvernement ne fait rien pour satisfaire leur revendication. C’est ce qu’a fait savoir lundi 12 avril 2021, le secrétaire général du syndicat des enseignants vacataires lors de leur assemblée générale qui s’est tenue à l’Université de Bangui.

« Le problème qui se pose, c’est que le dossier n’évolue pas comme il se doit. Nous demandons au recteur de faire avancer le document de manière à ce que ces frais de vacation puissent être versés aux ayants droit », déclare le secrétaire général du syndicat des enseignants vacataires.

À l’origine du mécontentement des enseignants vacataires, le non-paiement des frais de vacation de l’année académique 2018 à nos jours. Ils veulent aussi comprendre pourquoi  le dossier des arriérés  de leurs frais de vacation n’avance pas.

L’enseignement à l’Université de Bangui est dispensé par des enseignants vacataires  qui ne cessent, presque chaque année de faire la grève pour réclamer le paiement de leurs frais de vacation. Ce qui pénalise aussi la scolarité des étudiants.

Selon un enseignant vacataire, si le ministère de l’Enseignement supérieur pense qu’ils  ont des enseignants-chercheurs qui sont disponibles  et capables d’assurer les cours magistraux et les travaux dirigés, ils vont leur dire qu’ils doivent arrêter.

« Nous avons fait des démarches d’intégration qui n’accouchent jusque-là que des souris. Nous ne pouvons plus supporter de continuer à faire des prestations. Le gouvernement doit penser à nous », a-t-il déclaré.